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Le Bec-Hellouin

Le Bec-Hellouin est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de l'Eure, en rĂ©gion Normandie. Elle est nichĂ©e au cƓur de la vallĂ©e du Bec et bĂ©nĂ©ficie du label des plus beaux villages de France. Le village doit son origine (et son nom) Ă  l’abbaye qui y fut fondĂ©e par le chevalier Hellouin vers 1035. Les habitants sont appelĂ©s Bexiens[1].

Le Bec-Hellouin
Le Bec-Hellouin
Maisons à pans de bois au cƓur du village.
Blason de Le Bec-Hellouin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Eure
Arrondissement Bernay
Intercommunalité Communauté de communes Intercom Bernay Terres de Normandie
Maire
Mandat
Pascal Finet
2020-2026
Code postal 27800
Code commune 27052
DĂ©mographie
Gentilé Bexien
Population
municipale
402 hab. (2020 en diminution de 4,51 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 42 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 13â€Č 57″ nord, 0° 43â€Č 18″ est
Altitude Min. 46 m
Max. 141 m
Superficie 9,55 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Brionne
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Le Bec-Hellouin
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Le Bec-Hellouin
Liens
Site web Site officiel du village du Bec-Hellouin

    GĂ©ographie

    Localisation

    Le Bec-Hellouin est une commune du Centre-Ouest du dĂ©partement de l'Eure. Son territoire, au nord-est de celui de la ville de Brionne, s'Ă©tend au cƓur de la vallĂ©e du Bec et dĂ©borde au sud-ouest et au nord-est sur les plateaux limitrophes.

    Sa situation gĂ©ographique couplĂ©e Ă  ses caractĂ©ristiques paysagĂšres rendent difficiles de dĂ©finir sa rĂ©gion naturelle d'appartenance. Ainsi, l'atlas de paysages de Haute-Normandie la classe au sein de l'unitĂ© paysagĂšre de la vallĂ©e de la Risle[2], mais semble tout de mĂȘme inscrire l'ensemble de la vallĂ©e du Bec au sein de la campagne du Neubourg. Quant Ă  l'Agreste, le service de la statistique et de la prospective du ministĂšre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la ForĂȘt, il la classe au sein du Roumois (en tant que rĂ©gion agricole)[3].

    Cette incertitude s'explique par le caractÚre bocager et boisé des paysages de la commune comparables à ceux de la vallée de la Risle et donc totalement opposés à ceux du plateau du Neubourg, largement tournés vers la culture.

    Toutefois, le Bec-Hellouin est Ă  la fois situĂ©[4] : Ă  l'est de la vallĂ©e de la Risle (limite naturelle entre le Lieuvin et le Roumois) et au sud des vallĂ©es d'Écaquelon et de l'Oison (limites naturelles entre le Roumois et le pays du Neubourg). En consĂ©quence, cette position gĂ©ographique tend Ă  confirmer l'appartenance du Bec-Hellouin Ă  la campagne du Neubourg.

    À vol d'oiseau, le bourg se situe Ă  18 km au nord-est de Bernay[5], Ă  20,5 km au sud-est de Pont-Audemer[6], Ă  35 km au sud-ouest de Rouen[7] et Ă  39 km au nord-ouest d'Évreux[8].

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 9,55 km2 ; son altitude varie de 46 Ă  141 mĂštres.

    Hydrographie

    Le ruisseau du Bec Ă  Saint-Martin-du-Parc

    La commune est traversée par le ruisseau du Bec[11] qui prend sa source sur le territoire de la commune voisine, Bosrobert. Ce ruisseau fait son entrée au Bec-Hellouin par le sud-est, au lieu-dit Mémoulin, puis s'écoule en direction du nord-ouest. Il longe la départementale 39, et passe à proximité du monastÚre Sainte-Françoise-Romaine, au lieu-dit Saint-Martin-du Parc. Entre le Pont Boy et l'Ancien Moulin du Cat, le cours d'eau s'éloigne de la D 39 et se divise en deux bras qui évoluent globalement de façon parallÚle dans les terres de l'abbaye Notre-Dame du Bec, puis à l'ouest du bourg. Ces deux bras finissent par se rejoindre dans le nord-ouest de la commune avant de s'écouler vers l'ouest jusqu'à Pont-Authou.

    Voies de communication et transports

    Le Bec-Hellouin est traversé :

    • dans le sens sud-est/nord-ouest par la dĂ©partementale 39 qui relie Le Neubourg Ă  Pont-Audemer ;
    • dans le Sud-Est de son territoire, par la dĂ©partementale 38 qui relie, entre autres, Bourgtheroulde Ă  Bernay.

    Par ailleurs, la commune se trouve sur le tracĂ© de l'ancienne voie de chemin de fer qui a reliĂ© Évreux Ă  Honfleur de 1889 Ă  1969. Cette voie, qui a participĂ© Ă  l'essor de l'agriculture locale et Ă  l'Ă©mergence du tourisme balnĂ©aire sur la cĂŽte normande, a Ă©tĂ© transformĂ©e en 2007 en une voie verte reliant le Bec-Hellouin Ă  Évreux.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[12]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[12]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 791 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[16] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[17] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lieurey », sur la commune de Lieurey, mise en service en 2000[18] et qui se trouve Ă  16 km Ă  vol d'oiseau[19] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 879,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[20]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, dans le dĂ©partement de la Seine-Maritime, mise en service en 1968 et Ă  39 km[21], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[22] Ă  10,5 °C pour 1981-2010[23], puis Ă  11 °C pour 1991-2020[24].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Bec-Hellouin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [25] - [26] - [27]. La commune est en outre hors attraction des villes[28] - [29].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (51,1 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (51,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (47,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (31,3 %), terres arables (14,9 %), prairies (4,9 %), zones urbanisĂ©es (0,9 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,1 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[31].

    Toponymie

    Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes Beccus Herlevini vers 1160 (charte de Henri II, dans le Monasticon anglicanum)[32], Beccus Helloini vers 1190 (registre Philippe Auguste), Beccus Heluyni en 1261 (cartulaire du Bec), Bec Heloyn en 1416[33], Bechelwim en 1428 (archives de l’Eure), Bois Helloin en 1451 (trĂ©sor des chartes), Behellouin en 1469[33], Bec Aeluyn en 1521 (aveu des religieux)[33].

    Le village tire son nom du ruisseau le Bec, appellatif normand d'origine norroise signifiant prĂ©cisĂ©ment « ruisseau Â», du scandinave bekkr « ruisseau Â».

    Hellouin se rapporte au bienheureux Herluin, fondateur de la célÚbre abbaye de ce lieu[34]. Nom de personne d'origine germanique Herlewinus[35] formé des éléments Herle, de sens obscur, mais qu'on retrouve dans Arlette, issu de Herleva (HerlÚve) et dans Arlequin, issu de *Herlacyning, nom français Hellequin (cf. la Maisnie Hellequin), Hennequin. et win, ami (cf. norvégien venn, ami).

    Histoire

    FondĂ©e vers 1035 par Herluin, chevalier du comte Gilbert de Brionne, l'abbaye Notre-Dame du Bec devint trĂšs tĂŽt un des centres de la spiritualitĂ© chrĂ©tienne grĂące Ă  l'arrivĂ©e du clerc italien Lanfranc, qui y fonda les Ă©coles oĂč allaient ĂȘtre formĂ©s les grands esprits des XIe et XIIe siĂšcles, avant qu'il soit nommĂ© abbĂ© de Saint-Étienne de Caen puis archevĂȘque de CantorbĂ©ry et primat d'Angleterre. Mais c'est avec l'arrivĂ©e d'un autre Italien, saint Anselme, en 1059, que la pensĂ©e religieuse et philosophique atteint son point culminant et marqua tout l'Occident. Le rayonnement de l'abbaye fut important jusqu'au XIVe siĂšcle. La guerre de Cent Ans, puis le rĂ©gime de la commende la ruinĂšrent. Elle fut rĂ©formĂ©e au XVIIe siĂšcle par les mauristes qui reconstruisirent les bĂątiments monastiques, rĂ©tablirent les Ă©tudes et la discipline. DonnĂ©e en 1792 Ă  l'administration militaire, elle fut transformĂ©e en caserne, puis en dĂ©pĂŽt de remonte de cavalerie. Ce n'est qu'en 1948 que les moines olivĂ©tains des communautĂ©s de Mesnil-Saint-Loup et Cormeilles s'y installĂšrent et redonnĂšrent Ă  l'abbaye son rayonnement spirituel et international. L'abbaye se dĂ©veloppe alors, notamment en vue de l'ƓcumĂ©nisme, prĂŽnĂ© par le concile Vatican II, que l'abbaye vit dans ses liens privilĂ©giĂ©s avec la communion anglicane. En 1976, Dom Grammont envoie des moines refonder une abbaye en Terre Sainte Ă  Abu Gosh[36]. Mais, en 1990, l'abbaye connaĂźt un vĂ©ritable sĂ©isme, avec le dĂ©part synchronisĂ© du pĂšre abbĂ©, Dom Philippe Aubin, et de MĂšre Faimpe-Marie-Ephrem, supĂ©rieure du couvent voisin, pour des "raisons affectives"[37]. Depuis les annĂ©es 2000, l'abbaye vit un certain renouveau, en encourageant le volontariat des jeunes au service de la rĂ©novation des vieux bĂątiments[38], qui participent Ă  la restauration du logis abbatial inaugurĂ© en [39].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    Théodore Cahu
    mars 2001 11 décembre 2008
    (décÚs)
    Francis Cavelier
    janvier 2009 2014 Jean-Paul Vittecoq
    2014 En cours Pascal Finet DVD Fonctionnaire

    DĂ©mographie


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[41].

    En 2020, la commune comptait 402 habitants[Note 7], en diminution de 4,51 % par rapport Ă  2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    710650546650745680708640680
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    580610727647604686581600563
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    490534401438429436402338450
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    465566439470434406413414420
    2017 2020 - - - - - - -
    396402-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee Ă  partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le Bec-Hellouin est situé sur l'un des trajets du pÚlerinage du mont Saint-Michel (Itinéraire culturel du Conseil de l'Europe), sur le chemin venant d'Amiens par Rouen et Montfort-sur-Risle.

    La commune du Bec-Hellouin compte deux édifices classés au titre des monuments historiques :

    Autres Ă©difices :

    • le monastĂšre Sainte-Françoise-Romaine. FondĂ© en 1950 par Jeanne de Wavrechin, ce monastĂšre d'oblates bĂ©nĂ©dictines se situe au lieu-dit Saint-Martin-du-Parc ;
    • l'Ă©glise Saint-AndrĂ© ;
    • l'ancienne gare. En 1889, une voie de chemin de fer reliant Évreux Ă  Honfleur est crĂ©Ă©e. Elle participe de l'essor de l'agriculture locale et de l'Ă©mergence du tourisme balnĂ©aire. Le Bec-Hellouin, qui se trouve sur le tracĂ© de cette ligne, possĂšde sa propre gare. Cette voie ferrĂ©e ferme en 1969 faute de trafic suffisamment important. LaissĂ©e Ă  l'abandon pendant de nombreuses dĂ©cennies, elle est bitumĂ©e en 2007 et convertie en voie verte d'Évreux Ă  la vallĂ©e du Bec. La gare est toujours lĂ  pour tĂ©moigner de ce passĂ©[46].

    Par ailleurs, le village comporte un ensemble de maisons à colombages typiques, groupées autour de l'abbaye Notre-Dame-du-Bec.

    • Tour Saint-Nicolas – face occidentale, Ă  gauche, l'ancienne porterie et, Ă  droite, le logis abbatial.
      Tour Saint-Nicolas – face occidentale, à gauche, l'ancienne porterie et, à droite, le logis abbatial.
    • Façade sud de l'abbaye.
      Façade sud de l'abbaye.
    • Le cloĂźtre.
      Le cloĂźtre.
    • BibliothĂšque.
      BibliothĂšque.
    • Sarcophages dans le parc de l'abbaye.
      Sarcophages dans le parc de l'abbaye.
    • MonastĂšre Sainte-Françoise-Romaine.
      MonastÚre Sainte-Françoise-Romaine.
    • Église Saint-AndrĂ©.
      Église Saint-AndrĂ©.
    • Mairie.
      Mairie.
    • Ancienne gare du Bec-Hellouin (voie verte).
      Ancienne gare du Bec-Hellouin (voie verte).
    • Panneau d'entrĂ©e du village.
      Panneau d'entrée du village.
    • Rue principale.
      Rue principale.
    • Vue d'une rue du village.
      Vue d'une rue du village.

    Patrimoine culturel

    Le nom L'Aventure est citĂ© dans le poĂšme de 1943 Ă©crit par Louis Aragon[47] extrait de La Diane française, et intitulĂ© « Le Conscrit des Cent Villages Â». Les trois principales sources de gĂ©olocalisation (GĂ©oportail de l'IGN[48], ViaMichelin & Google Earth) localisent L'Aventure comme un hameau du Bec-Hellouin.

    Natura 2000

    • Site Natura 2000 « Risle, Guiel, Charentonne Â»[49].

    ZNIEFF de type 1

    Vallée du Bec.
    • La cavitĂ© de l'abbaye du Bec-Hellouin[50].
    • Les prairies du Bec-Hellouin[51]. Le site des prairies du Bec-Hellouin comprend plusieurs parcelles de prairies humides et de mĂ©gaphorbiaies de part et d'autre d'un ruisseau central. Les prairies humides abritent deux espĂšces vĂ©gĂ©tales essentielles : le gaillet des fanges (Galium uliginosum) et la dactylorhize nĂ©gligĂ©e (Dactylorhiza praetermissa). Par ailleurs, sur les bordures du ruisseau, pousse la petite berle (Berula erecta).
    • Les prairies du Moulin du Cat[52].
      Le champ des Moines
      Le site des prairies du Moulin du Cat comprend un ensemble de prairies pùturées mésophiles à hygrophiles, ainsi que quelques tronçons de haies et une rangée de peupliers en bordure du Bec. Dans les parties les plus engorgées des prairies, poussent deux espÚces essentielles : le gaillet des fanges (Galium uliginosum) et la véronique à écussons (Veronica scutellata). Par ailleurs, le rùle d'eau (Rallus aquaticus), qui est un oiseau nicheur, se rencontre dans cette partie de la vallée du Bec.
    • Les prairies et les petits bois de MĂ©moulin[53]. Cette zone comprend des prairies mĂ©sophiles Ă  mĂ©sohygrophiles, parcourues de petits ruisseaux et fossĂ©s, et quelques haies bocagĂšres. Des agrions de mercure ont Ă©lu domicile prĂšs du ruisseau du Bec.

    ZNIEFF de type 2

    • La vallĂ©e de la Risle de Brionne Ă  Pont-Audemer, la forĂȘt de Montfort[54].

    Site classé

    Site inscrit

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Armes de Le Bec-Hellouin

    Les armes de la commune de Le Bec-Hellouin se blasonnent ainsi :
    parti, au 1 de gueules à deux léopards d'or armés et lampassés d'azur l'un sur l'autre, à la champagne d'argent chargée d'une tierce ondée d'azur ; au 2 d'argent à l'abbaye du lieu au trait de sable.


    Les deux léopards d'or des armoiries du Bec-Hellouin rappellent les armoiries de la Normandie.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[14].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[15].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. habitants.fr, « Eure > Le Bec-Hellouin (27800) » (consulté le ).
    2. « Le plateau du Neubourg », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
    3. « Zonages », sur Agreste (consulté le ).
    4. « Les pays normands », SupplĂ©ment aux Annales de Normandie, vol. 2. La Normandie Ducale Ă  travers l'Ɠuvre de Wace, IV,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    5. « Distance à vol d'oiseau entre Le Bec-Hellouin et Bernay », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    6. « Distance à vol d'oiseau entre Le Bec-Hellouin et Pont-Audemer », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    7. « Distance à vol d'oiseau entre Le Bec-Hellouin et Rouen », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    8. « Distance Ă  vol d'oiseau entre Le Bec-Hellouin et Évreux », sur www.lion1906.com (consultĂ© le ).
    9. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
    10. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
    11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau du Bec (H6229000) ».
    12. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    13. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    14. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    15. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    16. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    17. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    18. « Station Météo-France Lieurey - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    19. « Orthodromie entre Le Bec-Hellouin et Lieurey », sur fr.distance.to (consulté le ).
    20. « Station Météo-France Lieurey - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    21. « Orthodromie entre Le Bec-Hellouin et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    22. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    23. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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