Saint-Quentin-des-Isles
Saint-Quentin-des-Isles est une ancienne commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie. Depuis le , elle est une commune déléguée de Treis-Sants-en-Ouche.
Saint-Quentin-des-Isles | |
L'Ă©glise Saint-Quentin. | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Normandie |
DĂ©partement | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes Bernay Terres de Normandie |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
GĂ©rard Filet 2019-2020 |
Code postal | 27270 |
Code commune | 27600 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Saint Quentinois |
Population | 224 hab. (2016 ) |
Densité | 56 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 49° 03′ 01″ nord, 0° 34′ 47″ est |
Altitude | Min. 111 m Max. 172 m |
Superficie | 4 km2 |
Élections | |
DĂ©partementales | Breteuil |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Treis-Sants-en-Ouche |
Localisation | |
GĂ©ographie
Localisation
Voies de communication et transport
- À la fin du XIXe siècle, la commune est traversée par une ligne de chemin de fer[3] reliant Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe (Orne) à Bernay (Eure), mise en service le . Une halte voyageurs y est construite. Elle est assez peu fréquentée mais connaît parfois une forte affluence, comme le où 900 passagers y sont montés ou descendus. Cette halte voyageurs n'est pas suffisante pour assurer le trafic de marchandise. Une gare de marchandise est alors construite dès 1885. L'apparition de l'automobile n'influença pas tout d'abord le trafic. En effet, trois trains y passent par jour avant la Seconde Guerre mondiale. L'essor de la voiture personnelle, des camions ou autocars, après la Seconde Guerre mondiale, en est venu à bout. Le trafic de voyageurs a été le premier à être arrêté.
Le trafic de marchandises, après avoir un temps continué, est arrêté depuis le milieu des années 1980. Après un abandon des infrastructures de plus de dix ans et une longue réflexion, le projet d'une voie verte piétonnière reliant Bernay à Broglie a vu le jour. Dénommée voie verte de la vallée de la Charentonne de 13 km goudronnée, elle est utilisable depuis 2004. - La commune est dotée d’une aire de repos bien équipée le long de la Charentonne.
Toponymie
Le village est mentionné sous la forme latinisée Sanctus Quintinus de Insulis en 1224 (2e (pouillé d’Évreux), Saint Quentin des Ysles en 1562 (arrière-ban)[4].
Saint Quentin, le patron de la paroisse qui fut martyr dans le Vermandois au VIIIe siècle, est un hagiotoponyme.
Le déterminant Des-Isles se réfère aux îles sur la Charentonne[5].
Histoire
Le , elle fusionne avec Saint-Aubin-le-Vertueux et Saint-Clair-d'Arcey pour constituer la commune nouvelle de Treis-Sants-en-Ouche dont la création est actée par un arrêté préfectoral du [6].
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].
En 2016, la commune comptait 224 habitants[Note 1], en diminution de 5,88 % par rapport Ă 2010 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Quentin.
- Château de Saint Quentin, du XIXe siècle, ayant appartenu à Albert Lecarpentier de Sainte-Opportune[12]
- Moulin du Fay, sur la Charentonne.
- Le Vieux Château.
- Lavoir sur la Charentonne.
- Le château de Saint Quentin
- Le moulin du Fay.
Personnalités liées à la commune
- Anne Joséphine Amica Molin[13], veuve Roger Lecarpentier de Sainte-Opportune (1831-1939)[14] - [15], chevalier de la Légion d'honneur décorée par le duc de Broglie[16] en février 1935, doyenne des Français, qui était âgée de 107 ans lors de son décès survenu en .
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- J. Guesnet & M. Potier, Suivons la voie… La ligne Bernay-Sainte Gauburge par Échauffour, 2002, 121 p., éd. Page de Garde, Caudebec-lès-Elbeuf.
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 206.
- François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154)
- Thierry Coudert, « Recueil des actes administratifs n°27-2018-141 : Arrêté DELE/BCLI/2018-30 du 25 septembre 2018 portant création de la commune nouvelle Treis-Sants-en-Ouche » [PDF], sur eure.gouv.fr, (consulté le ), p. 75-78
- « Notice », base Léonore, ministère français de la Culture.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Notice LH », base Léonore, ministère français de la Culture.
- « Notice en rapport », base Léonore, ministère français de la Culture.
- Anne, Joséphine, Amica Lecarpentier de Sainte-Opportune, née Molin, naît le 13 octobre 1831 au château de Beyssat (Notice no PA63000110) près de Puy-Guillaume (Puy-de-Dôme). Elle rejoint Paris en 1844 avec sa mère et sa sœur Léontine, pour ses études. En 1848, à 16 ans, elle voit la Révolution et assiste au pillage des Tuileries. En 1850, les deux sœurs épousent les deux frères Roger et Albert Le Carpentier de Sainte-Opportune. Mme de Sainte-Opportune s’installe définitivement dans sa résidence de vacances à Saint-Quentin-des-Isles en 1857. Le 21 janvier 1871, après les combats violents de Bernay contre les Prussiens, Mme de Sainte-Opportune se rend auprès du duc de Mecklembourg, au château de Broglie, et obtient que la ville ne soit pas brûlée. De 1919 à sa mort, elle recevra régulièrement son voisin Jean de La Varende. Elle repose dans le carré familial, dans le cimetière de Saint-Quentin-des-Isles. Madame le Carpentier de Sainte-Opportune fut doyenne des Français à partir de 1937 et était âgée de 107 ans lors de son décès survenu en mars 1939.
- Tante de Jean Baptiste Marie Joseph de Lacoste de Laval « dont notice », base Léonore, ministère français de la Culture.
- Ouest-Éclair, du .