Courbépine
Courbépine est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie.
Courbépine | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Normandie |
DĂ©partement | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes Intercom Bernay Terres de Normandie |
Maire Mandat |
Bruno Prive 2020-2026 |
Code postal | 27300 |
Code commune | 27179 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Courbépinais |
Population municipale |
717 hab. (2020 ) |
Densité | 60 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 49° 07âČ 40âł nord, 0° 33âČ 43âł est |
Altitude | Min. 149 m Max. 178 m |
Superficie | 11,91 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bernay (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Bernay |
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Localisation
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Menneval », sur la commune de Menneval, mise en service en 1962[9] et qui se trouve Ă 6 km Ă vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 780,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et Ă 44 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13] Ă 10,7 °C pour 1981-2010[14], puis Ă 11 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Courbépine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bernay, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19] - [20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (93,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (97,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (79,6 %), prairies (9,8 %), zones urbanisĂ©es (5,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,5 %), forĂȘts (0,4 %)[21].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous la forme Corbespina vers l'an 1000[23], Curba Spina en 1025 (charte de Richard II)[24], Curva Spina en 1414 (obituaire de lâĂ©glise de Lisieux), Courbespine en 1450 (aveu de lâabbĂ© de Bernay), Courbe Espine vers 1514, Courbe Ăpine en 1725 (mĂ©moire du marquis dâArgenson), Courbepeine en 1782 (Dictionnaire des postes), Courte Ăpine en 1791 (lettre du savant Bailly)[25].
LittĂ©ralement, « Ă©pine courbe », peut-ĂȘtre s'agit-il d'un buisson d'Ă©pines ayant une forme arrondie[26].
Le toponyme peut s'expliquer par l'oïl courbe-espine, « espÚce de pomme délicieuse de Normandie »[23] - [24].
Histoire
Gislebert Maminot est le fils du chevalier Robert de Courbépigne[27] selon Orderic Vital[28], membre d'une famille normande substantielle d'un rang moyen[29] - [30]
Il est aussi évoqué la famille d'Estouteville en seigneurs de Courbespine [30] au XVe siÚcle.
Louis de Prie, marquis de Plasnes, était aussi seigneur de Courbépine [30].
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[32].
En 2020, la commune comptait 717 habitants[Note 8], en diminution de 1,78 % par rapport Ă 2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Menhir de CourbĂ©pine : la dĂ©couverte d'une pierre percĂ©e au XIXe siĂšcle par Louis-Camille Fouquet sur le chemin du mĂȘme nom a convaincu la communautĂ© des archĂ©ologues de la prĂ©sence d'un dolmen Ă proximitĂ©. Dans l'attente de retrouver son emplacement, ce monument a Ă©tĂ© rĂ©fĂ©rencĂ© au titre de lâInventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel en 1986 comme menhir[35].
- Ăglise Saint-Martin [36], du XIIIe siĂšcle.
- Croix de chemin [37].
- ChĂąteau du lieu-dit le DĂ©sert [38], construit par LĂ©onor II de Matignon, Ă©vĂȘque de Lisieux. C'est dans ces murs que la marquise de Prie finit sa vie en 1727. Un quart de siĂšcle aprĂšs la mort du marquis de Plasnes, Louis de Prie, son mari, le chĂąteau est vendu puis dĂ©truit avant la RĂ©volution. Un survol aĂ©rien de la commune laisse apercevoir l'empreinte de l'important domaine [39].
Ăglise. Colombier. Croix de chemin. Monument.
Personnalités liées à la commune
- Jeanne AgnĂšs Berthelot de PlĂ©neuf, marquise de Prie, avait son chĂąteau Ă CourbĂ©pine oĂč elle est morte en 1727.
- Le stade de la commune a été nommé en l'honneur de l'ancien maire Jean Couture.
HĂ©raldique
Blason | Coupé : au 1er d'argent à l'aigle bicéphale de sable, au 2e de gueules à trois tiercefeuilles versées d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Menneval - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Courbépine et Menneval », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Menneval - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Courbépine et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Louis Adolphe Terracher, Revue de linguistique romane - Volume 55 - Page 576.
- Ernest NÚgre - 1996 - Toponymie générale de la France, page 1323, (ISBN 2600001336).
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du dĂ©partement de lâEure, Paris, , p. 64.
- François de Beaurepaire - 1981 - Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure - Page 95.
- Danielle Jacquart et Ernest Wickersheimer, Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Age, Librairie Droz, GenÚve, 1936, 416 p., p. 194.
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- David Charles Douglas, William the Conqueror: the norman impact upon England, University of California Press, 1977, 476 p., p. 319.
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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- « Croix de chemin », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Chùteau », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
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