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Alliance centriste

L'Alliance centriste est un parti politique de type social-libéral et eurofédéraliste, fondé le à Paris et présidé par Philippe Folliot. Jean Arthuis a été le premier président et président d'honneur[2] - [3] jusqu'en septembre 2018, date à laquelle il a quitté le parti.

Alliance centriste
Image illustrative de l’article Alliance centriste
Logotype officiel.
Présentation
Président Philippe Folliot
Fondation
Siège 1, place de Valois
Paris Ier
Fondateur Jean Arthuis
Positionnement Centre[1]
Idéologie Social-libéralisme[1]
Fédéralisme européen[1]
Démocratie chrétienne[1]
Ecologisme[1]
Progressisme[1]
Humanisme
Affiliation française UDI (2012-2017)
LREM (2018-2022)
ÉMP (depuis 2022)
Couleurs Bleu et violet
Site web alliancecentriste.fr
Présidents de groupe
Assemblée nationale Laurent Marcangeli (HOR)
Sénat Hervé Marseille (UC)
Représentation
Députés
2 / 577
SĂ©nateurs
6 / 348

Après avoir été l'une des composantes de l'UDI de 2012 à 2017, le parti s'est associé à La République en marche[4].

Se réclamant des « valeurs humanistes, sociales, libérales et européennes », l'Alliance centriste se situe dans le prolongement de l'association « Rassembler les centristes » dont elle est issue.

Elle fait partie des forces politiques à l'origine de la fondation de l'UDI en octobre 2012. À la suite de son ralliement à la candidature d'Emmanuel Macron, elle en est jugée automatiquement exclue par le bureau exécutif en mars 2017[5].

Histoire

Association « Rassembler les centristes » (2008)

Logotype de Rassembler les Centristes
Logotype de Rassembler les Centristes

Rassembler les centristes, une association politique, est créée le sur initiative de Jean Arthuis, sénateur de la Mayenne, qui en est le président. Elle rassemble des élus et militants du centre, pour la plupart issus de l'Union pour la démocratie française (UDF), dont elle est statutairement membre, au-delà de leur appartenance partisane. Elle a pour objectif de préparer la refondation d'une structure politique, réunissant les actuelles forces politiques centristes issues de l'UDF (Mouvement démocrate, Nouveau Centre, Avenir démocrate, Parti radical, etc.). Le , son président a annoncé son intention de transformer l'association en parti politique confédéral dans cette perspective. À Paris, le , l'association devient Alliance centriste, un parti politique.

Son appellation d'origine (Union centriste et républicaine-UDF, qui ne peut être employé par cette association pour des raisons juridiques), reprise du groupe parlementaire homonyme, est attestée pour au moins une de ses entités locales, celle de la Mayenne[6], créée en mai 2008. La structure nationale, lancée à la suite d'une réunion publique du , a parfois fait référence au terme Union centriste et républicaine, comme Jean Arthuis dans un billet paru sur son blog, le . Tant sur son site et sur son blog nationaux, que dans l'appellation de plusieurs entités locales, le mouvement utilise désormais la dénomination « Rassembler les centristes », en référence à l'appel du dont il est issu.

Sur l'initiative de Jean Arthuis, certains élus et militants, anciens membres de l'Union pour la démocratie française (UDF), se sont progressivement opposés en 2007 et 2008 à l'intégration de ce parti au MoDem. D'abord sceptiques sur sa création, puis participants à son congrès fondateur de Villepinte le (et acceptant par là même l'intégration de l'UDF au MoDem), les futurs membres de l'organisation se sont nettement désolidarisés de la gouvernance et stratégie de François Bayrou notamment à la suite des élections municipales et cantonales de mars 2008.

À la demande de Jean Arthuis, François Bayrou réunit le bureau politique de l'UDF le , qui lui renouvelle à cette occasion sa confiance.

Ă€ la suite de cet Ă©chec Ă  faire Ă©voluer l'UDF-MoDem de l'intĂ©rieur, Jean Arthuis et Thierry Cornillet (ancien dĂ©putĂ© europĂ©en MoDem qui a rejoint depuis le Parti radical) ont lancĂ© le [7] un appel « Rassembler les centristes » signĂ© par 17 sĂ©nateurs membres du groupe Union centriste et rĂ©publicaine, un dĂ©putĂ© et quatre dĂ©putĂ©s europĂ©ens centristes.

« Besoin de réformes, devoir d’action : Rassembler les centristes. Centristes de cœur et de conviction, attachés aux valeurs humanistes, sociales, libérales et européennes, nous avons l’ambition de rassembler les membres de notre famille politique aujourd’hui éclatée. Nous militons pour un Centre indépendant, suffisamment fort pour nouer et assumer ses alliances dans la clarté, en accord avec notre vision du monde en devenir et de la place faite à chaque homme dans notre projet de société.
Nos racines sont diverses : héritiers de la démocratie chrétienne pour les uns, issus du radicalisme et de la pensée libérale pour les autres, animés par un esprit de tolérance et d’engagement bénévole pour nombre d’acteurs locaux restés en marge des partis traditionnels. Nous avions fait de l’UDF notre maison commune et notre référence identitaire dans le paysage politique français. Nous savons que notre attente de destin politique collectif est largement partagée. L’heure est venue de nous ré-identifier au travers d’une vision, d’un projet et de propositions crédibles, cohérentes et responsables. Sans attendre les échéances électorales prochaines, nous revendiquons un devoir d’action et d’efficacité au service de la France et des Français.(…)
Dans un premier temps, il s’agit de constituer une plate-forme de réflexions et de propositions d’actions à conduire, tant au plan national que local. Il s’agit aussi, bien sûr, d’inscrire notre démarche en pleine harmonie avec la construction de l’Europe. L’essentiel est de nous retrouver, de nous organiser en fixant les grandes lignes d’une gouvernance mobilisatrice. Nous voulons jeter les bases d’un rassemblement, dont la forme reste à définir, et où tous les centristes trouveront leur place. »

— Extrait de l'appel « Rassembler les centristes » - 21 mai 2008[8]

À la suite de cet appel, une réunion publique est organisée au Sénat le qui marque le lancement officiel de l'organisation.

Jean Arthuis a annoncé la création d'une association nationale le dotée d'une équipe de direction provisoire, la mise en ligne prochaine d'un site Internet, la création de plusieurs associations locales et la tenue d'une convention à l'automne 2008[9].

« Rassembler les centristes » ne figure pas, en tant que tel, dans le dĂ©cret annuel sur le financement public des partis politiques. Au titre du financement des partis politiques pour l'annĂ©e 2009, 19 sĂ©nateurs ont dĂ©clarĂ© leur rattachement Ă  l'UDF-MoDem et 10 au Fetia Api[10]. Tous les sĂ©nateurs du groupe Union centriste ont donc apportĂ© leur financement public soit Ă  l'UDF-MoDem, soit au Fetia Api (et donc, par ricochet au Nouveau Centre). Les avoirs de l'UDF sont gĂ©rĂ©s de manière transitoire (3 ans après le congrès de Villepinte) par un collège oĂą François Bayrou dĂ©tient la majoritĂ©. Jean Arthuis dĂ©clare sur le site Rassembler les centristes que « François Bayrou s’est engagĂ© Ă  nous reverser la moitiĂ© de nos dotations pour faire vivre notre mouvement », indication que Michel Mercier, ancien trĂ©sorier de l'UDF et du MoDem semble confirmer.

Personnalités membres du mouvement

N'étant pas constituée juridiquement en parti politique, ses membres peuvent continuer à adhérer au parti politique de leur choix. Parmi les signataires de l'appel « Rassembler les centristes », on compte :

Selon Laurent de Boissieu, au , seize sénateurs seraient membres de Rassembler les centristes. Six d'entre eux seraient également membres du Mouvement démocrate, quatre du Nouveau Centre, les six autres n'étant membres d'aucun parti[11].

Le conseil d'administration de l'association (jusqu'à la création du parti) est composé de vingt-trois membres : Jean Arthuis, Thierry Benoît, Jean-Yves Bocher, Jean-Eric Branaa, Henri Castaillet, Thierry Constant-Jacq, Thierry Cornillet, Muguette Dini, Laurence Duboys Fresney, Raynald Dutot, Philippe Grigy, Philippe Hervieu, Edmond Kameni, Catherine Le Floch, Marcel Leonardelli, Jean-Paul Leonhardt, Claude Mermoz, Claudine Mun, Dominique Raboteau, Jean-Michel Rovida, Francine Valetoux.

Le , le bureau exécutif de Rassembler les centristes est élu à l'unanimité par le conseil d'administration.

  • PrĂ©sident : Jean Arthuis ;
  • Vice-prĂ©sidente dĂ©lĂ©guĂ©e : Muguette Dini ;
  • Vice-prĂ©sident chargĂ© des relations avec les formations politiques, SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral : Thierry Benoit ;
  • Vice-prĂ©sident chargĂ© des associations dĂ©partementales et rĂ©gionales : Raynald Dutot[12] ;
  • Vice-prĂ©sident chargĂ© de la communication : Laurence Duboys Fresney ;
  • Directeur GĂ©nĂ©ral : Alexandre Daudin ;
  • TrĂ©sorier : Philippe Grigy ;
  • TrĂ©sorier adjoint : Jean-Yves Bocher.

Le député du Tarn Philippe Folliot est le porte-parole de Rassembler les centristes.

Les instances dirigeantes de l'association comptent également un comité de pilotage composé des membres du bureau exécutif (cf. supra) et de dix-sept parlementaires : Jean Arthuis, Thierry Benoit, Claude Biwer, Jean Boyer, Jean-Marie Cavada, Thierry Cornillet, Yves Détraigne, Muguette Dini, Françoise Férat, Christian Gaudin, Adrien Giraud, Joseph Kergueris, Jean-Claude Merceron, Catherine Morin-Desailly, Anne-Marie Payet, Daniel Soulage, François Zocchetto.

Création de l'Alliance centriste et transformation en parti politique (2009)

Ancien logotype de l'Alliance centriste
Premier logotype de l'Alliance centriste (2009-2017).

L'association est conçue à sa création comme des « forums [qui] n’ont pas vocation à constituer un nouveau parti »[13].

Lors de son conseil d'administration du , « la plupart des membres du conseil ont réaffirmé leur attente, leur impatience, de prendre part à la fondation d’un parti politique ».

La marque « Alliance centriste » a été déposée par deux membres centristes, Patrick Striby et Jean-Paul Léonardt, en rupture avec Jean Arthuis auprès de l'INPI le 23 juillet sous la référence 3666253, bien avant le dépôt des statuts auprès de la Préfecture de Police de Paris. Cette situation a pour conséquence d'exposer à une poursuite pour contrefaçon par les dépositaires de la marque les éventuels candidats soutenus par Jean Arthuis s'il se présente sous « Alliance centriste » aux régionales de mars 2010[14].

Selon Ouest-France (), Jean Arthuis aurait l'intention de présenter des candidats aux prochaines élections cantonales, régionales et sénatoriales[15].

Dans un message adressé aux adhérents le , Jean Arthuis les a informés de son intention de proposer au conseil d'administration du , l'adoption d'une évolution du statut juridique de l'association vers celui d'un parti politique. Jean Arthuis préconise la constitution d'un parti politique confédéral qui adopterait une nouvelle dénomination et dont l'association deviendrait l'un des piliers. La confédération ainsi créée aurait vocation à intégrer d'autres mouvements politiques centristes tout en restant dans la majorité présidentielle. Le , l'association se transforme officiellement en parti. Trois noms ont été proposés aux adhérents : Union des centristes, les Centristes ou Alliance centriste[16], nom finalement retenu.

L'Alliance centriste est fondée en prolongement de l'association « Rassembler les centristes », lors de son congrès fondateur à Paris le avec à sa tête Jean Arthuis.

Élections régionales de 2010

L'Alliance centriste s'allie avec Debout la République de Nicolas Dupont-Aignan pour présenter une liste commune en Lorraine. En Alsace, après avoir eu l'intention de mener une liste Force centriste Alsace, elle participe à une liste menée par Patrick Striby (MoDem dissident). Enfin, dans la région des Pays de la Loire, où son implantation est la plus forte, elle rallie l'UMP et obtient quatre conseillers régionaux. À ces élections, les autres partis issus de l'UDF obtiendront plus d'élus : 11 pour le MoDem, 20 pour le Parti radical (encore mouvement associé à l'UMP) et 69 pour le Nouveau Centre.

Élection présidentielle de 2012

Elle décline la proposition de rejoindre L'Alliance républicaine, écologiste et sociale en juillet 2011.

En mai 2012, l'Alliance centriste a appelé à voter pour François Bayrou au premier tour et Nicolas Sarkozy au second tour.

Composante de l'UDI (2012-2017)

Parti cofondateur de l'UDI en 2012, l'Alliance centriste se rapprochera en son sein du Nouveau Centre d'Hervé Morin en 2014 avec lequel elle conclura un accord financier et dont elle soutiendra la candidature à la présidence de la confédération centriste.

Élections présidentielle 2017

Le 27 février 2016, au congrès de l'Alliance centriste à Paris, annonce d'une candidature issu de du parti, sans doute celle de son président Jean Arthuis à la primaire de la droite et du centre des 20 et 27 novembre 2016, pour l'élection présidentielle de 2017[17].

Le 3 septembre de la même année, le parti annonce finalement ne pas participer à la primaire des Républicains[2]. Jean Arthuis soutient personnellement Emmanuel Macron peu après[18].

Ce soutien de Jean Arthuis à Emmanuel Macron n'est pas suivi par les autres dirigeants du parti (la majorité de ses parlementaires soutenant François Fillon, comme François Zocchetto et son président Philippe Folliot apportant son soutien à Nathalie Kosciusko-Morizet).

DĂ©part de l'UDI

Après la mise en examen de François Fillon, l'AC adopte cependant en mars 2017 un texte soutenant la candidature d'Emmanuel Macron, se désolidarisant de la position de l'UDI, qui consistait à se retirer de la campagne du candidat LR sans rejoindre pour autant un autre candidat. L'UDI prononce donc l'exclusion du parti et invitera par la suite ses membres à adhérer directement à la confédération, s'ils souhaitent en rester membres. Une large majorité des parlementaires de l'AC feront ce choix et resteront membres de l'UDI.

Parti « membre » de La République en marche

À la suite de l'élection présidentielle plusieurs membres de l'Alliance centriste sont investis aux élections législatives sous l'étiquette de La République en marche. Jean Arthuis s'oppose à cette occasion à l'investiture de certains candidats du MoDem sur des circonscriptions qu'il estimait devoir être réservées à l'AC « Je croyais que les investitures étaient délivrées par la commission nationale d'investiture [de LaREM]. En fait, c'est le MoDem. Humiliation »[19].

Philippe Folliot, candidat pour un quatrième mandat, ne sera pas investi, ne répondant pas aux critères exigés par la REM, mais ne se verra pas opposer d'adversaire dans sa circonscription. Seul député AC élu sous cette étiquette, il rejoint le groupe de La République en marche.

À l'occasion de ses vœux 2018, Jean Arthuis confirme les liens étroits qui unissent l'AC à la REM :

« Nous sommes membres de la République en Marche mais nous devons démontrer notre valeur ajoutée spécifique. L’Alliance centriste n’a pas vocation à susciter une attitude frondeuse mais à faire entendre sa petite musique et enrichir le mouvement de redressement engagé par le Président et son gouvernement. Nous devons être un laboratoire d’idées et nous organiser en conséquence, au plan national et dans les fédérations départementales, en lien confiant avec les comités En Marche. Seul compte la réussite de la France et de ses territoires. »

— Vœux 2018 de Jean Arthuis aux adhérents de l’Alliance centriste

RĂ©Ă©lection de Philippe Folliot

En juillet 2018, Philippe Folliot est réélu président de l'Alliance centriste par le congrès du parti. Jean Arthuis, se prévalant du soutien des sénateurs membres du parti[20], conteste ce résultat et finit par quitter le parti en septembre 2018 (cf. infra).

En septembre 2018, Philippe Folliot se prĂ©sente au vote interne au sein du groupe LREM pour dĂ©signer son candidat Ă  l’élection du nouveau prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale. Il obtient 4 voix sur 312 exprimĂ©es (en 2017, il avait recueilli 34 voix au mĂŞme scrutin). Quatre dĂ©putĂ©s LREM rejoignent Ă  cette mĂŞme pĂ©riode l'AC, pendant que ses deux sĂ©nateurs, Philippe Bonnecarrère et Michel CanĂ©vet, soutiens de Jean Arthuis, la quittent (cf. infra).

DĂ©part de Jean Arthuis

En septembre 2018, Jean Arthuis annonce qu'il quitte l'Alliance centriste « J’estime que [Philippe] Folliot a dĂ©tournĂ© le parti de son objet et en a fait une caricature »[20]. Il explique sa dĂ©mission par l'impossibilitĂ© de convoquer un nouveau congrès en octobre 2018 alors qu'il conteste les modalitĂ©s d'organisation du prĂ©cĂ©dent (juillet 2018) qui a vu la rĂ©Ă©lection de Philippe Folliot comme prĂ©sident par « 48 personnes prĂ©sentes »[20]. Jean Arthuis s'Ă©tait opposĂ© Ă  cette rĂ©Ă©lection, estimant « que le prĂ©sident de l'Alliance centriste, depuis septembre 2016, n’a rien fait »[20].

Identité visuelle

  • Premier logotype de l'Alliance centriste de 2009 Ă  2012.
    Premier logotype de l'Alliance centriste de 2009 Ă  2012.
  • Logotype de l'Alliance centriste lors de son adhĂ©sion Ă  l'UDI de 2012 Ă  2017.
    Logotype de l'Alliance centriste lors de son adhésion à l'UDI de 2012 à 2017.
  • Logo de l'Alliance centriste depuis son affiliation Ă  La RĂ©publique en marche.
    Logo de l'Alliance centriste depuis son affiliation Ă  La RĂ©publique en marche.


Organisation

Sur proposition du président de l'Alliance centriste et à la suite de son élection pour deux ans à l'occasion du congrès, la composition du bureau exécutif est validée par le comité exécutif de l'Alliance centriste qui suit le congrès.

Le bureau national est composé du président, du secrétaire général, de quatre vice-présidents dont le président de la fédération jeunes, des secrétaires nationaux, et du trésorier.

Composition du bureau exécutif () :

et des parlementaires de l'Alliance centriste.

Élus

Parlementaires

Lors de sa crĂ©ation, outre le sĂ©nateur Jean Arthuis, la sĂ©natrice du RhĂ´ne Muguette Dini est la vice-prĂ©sidente[21] et le dĂ©putĂ© d'Ille-et-Vilaine apparentĂ© au groupe Nouveau Centre, Thierry Benoit est secrĂ©taire national du parti[22]. Le sĂ©nateur de la Mayenne, François Zocchetto, a aussi dĂ©clarĂ© son appartenance Ă  l'Alliance centriste[23]. La sĂ©natrice de la Marne Françoise FĂ©rat rejoint en octobre 2009 le parti[24], tout comme le sĂ©nateur Daniel Soulage[25] et le sĂ©nateur Yves DĂ©traigne[26]. D'autres sĂ©nateurs seraient membres de l'Alliance centriste, mais les appartenances ne sont pas clairement dĂ©finies, l'Alliance centriste revendique 13 sĂ©nateurs[27]. Le dĂ©putĂ© du Tarn Philippe Folliot adhère Ă  l'Alliance centriste en novembre 2009[28]. Le , l'ancien prĂ©sident du Conseil rĂ©gional des Pays de la Loire, Jean-Luc Harousseau, quitte l'UMP pour rejoindre l'Alliance centriste. De mĂŞme, le sĂ©nateur de VendĂ©e Jean-Claude Merceron est aussi adhĂ©rent de l'Alliance centriste et prĂ©sident de la fĂ©dĂ©ration vendĂ©enne, tout comme le sĂ©nateur et prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral du Morbihan, Joseph Kergueris.

Lors des élections sénatoriales de 2011, le parti perd Daniel Soulage qui ne se représente pas, Joseph Kergueris qui est battu, mais conserve ses deux sénateurs en Mayenne et ses deux sénateurs dans la Marne.

Aux élections législatives de juin 2012 l'Alliance centriste présente 55 candidats aux législatives. Thierry Benoit et Philippe Folliot sont réélus[29].

En février 2016, le sénateur Gérard Roche quitte l'Alliance centriste pour rejoindre le MoDem.

En 2017, Philippe Folliot est réélu et siège au sein du groupe La République en marche. Thierry Benoit est également réélu mais reste membre de l'UDI et siège au groupe Les Constructifs.

Ă€ l'issue des Ă©lections sĂ©natoriales de septembre 2017, l'Alliance centriste perd 7 de ses 12 sièges, cinq sĂ©nateurs quittant le parti pour rester membre de l'UDI, et deux ne se reprĂ©sentant pas (François Zocchetto et Henri Tandonnet).

En septembre 2018, quatre députés de La République en marche rejoignent l'Alliance centriste : Romain Grau, Olivier Damaisin, Christophe Blanchet et Patrice Anato.

Députés et sénateurs qui ont préféré rester membres de l'UDI

En 2017, la majorité des parlementaires revendiqués par l'Alliance centriste avant les élections présidentielle, législatives et sénatoriales[32] quittent le parti et restent membres de l'UDI : Thierry Benoit, Yannick Favennec Becot, Olivier Cadic, Vincent Delahaye, Élisabeth Doineau, Jean-Claude Luche et Pierre Médevielle.

Le maire de Laval et ancien président du groupe centriste au Sénat François Zocchetto, qui ne se représentait pas, a également quitté l'Alliance centriste.

Le 17 janvier 2018, Françoise Gatel est présente lors des vœux de l'UDI[33].

En mars 2018 les sénateurs de la Marne, Yves Détraigne et Françoise Férat, membres fondateurs du parti, quittent l'Alliance centriste pour rejoindre l'UDI[34].

Député européen

Durant la 7e législature, aucun membre du parti ne siège au Parlement européen.

Lors des élections européennes de 2014, Jean Arthuis est candidat en tant que tête de liste dans la circonscription Ouest. Il est élu et rejoint le groupe ADLE. Il quitte l'AC en septembre 2018, ne conservant plus que son appartenance à La République en marche, dont il est membre depuis 2016[20].

Conseillers régionaux

Conseillers généraux

Maires

Génération centriste

Logo de Génération centriste.

GĂ©nĂ©ration centriste est la structure jeune de l’Alliance centriste. Elle regroupe ses adhĂ©rents de moins de 30 ans.

En septembre 2012, Génération centriste participe à la mise en place de la fédération jeune de l’UDI.

Génération centriste est née de l'initiative de son ancien président, Frédéric Moisy Nguyen, membre fondateur de l'UDI.

Elle est actuellement présidée par Victor Fournier[36], conseiller municipal de Fécamp.

Notes et références

  1. (en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe » (consulté le ).
  2. http://www.alliancecentriste.fr/communiqu%C3%A9-de-presse-alliance-centriste
  3. Flash actu, Le Figaro, .
  4. « Nous sommes membres de la République en Marche mais nous devons démontrer notre valeur ajoutée spécifique. (Extrait des vœux 2018 de Jean Arthuis) », sur alliancecentriste.fr, (consulté le ).
  5. « France 2017 : l'UDI excommunie l'Alliance centriste ralliée à Emmanuel Macron », L'Orient-Le Jour,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. MoDem : nouveau pavé mayennais dans la mare - Mayenne, Ouest-France .
  7. http://www.jeanarthuis-blog.fr/index.php?sujet_id=9330 Blog officiel de Jean Arthuis - post du - Site consulté le .
  8. « Je changé de site ! », sur Jeanarthuis-Blog (consulté le ).
  9. http://www.jeanarthuis-blog.fr/index.php?sujet_id=9748 Blog officiel de Jean Arthuis, post paru le - site consulté le .
  10. Décret no 2009-92 du pris pour l'application des articles 9 et 9-1 de la loi no 88-227 du relative à la transparence financière de la vie politique
  11. « Radioscopie du groupe Union Centriste (UC) du Sénat », sur www.ipolitique.fr (consulté le ).
  12. maire de Montigny-sur-Vesle
  13. Site national Rassembler les centristes, éditorial de Thierry Benoît.
  14. « Qu’on n’oppose pas Reichardt et Richert ! » paru dans le journal L'Alsace le .
  15. « Ouest-France - confidentiel du [[:Modèle:Date--7 avril 2009]] ; Site consulté le [[:Modèle:Date--19 avril 2009]]. », sur ouest-france.fr (consulté le ).
  16. « Jean Arthuis crée un parti centriste », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  17. « Primaire de la droite: l'Alliance centriste (UDI) présentera un candidat », sur Public Sénat, (consulté le ).
  18. Mathieu Magnaudeix, « Macron, le réformateur orthodoxe », sur Mediapart, (consulté le ).
  19. Jean Arthuis, « L'élection d'@EmmanuelMacron me réjouit. Je croyais que les investitures étaient délivrées par la CNI. En fait, c'est Le Modem. Humiliation », Twitter (compte officiel),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. hautanjou.com, « Jean Arthuis a claqué la porte d'Alliance centriste - Haut Anjou », sur www.hautanjou.com (consulté le ).
  21. Actualité politique du sur le site de L'Humanité
  22. « l'Alliance centriste d'Arthuis souhaite des “listes centristes” » dépêche AFP du , publiée sur le site de L'Express
  23. « Le Mayennais François Zocchetto, candidat à la présidence du groupe centriste du Sénat », dépêche Ouest-France, publiée le 1er juillet 2009
  24. « Home », sur Alliance Centriste (consulté le ).
  25. « Home », sur Alliance Centriste (consulté le ).
  26. http://www.alliance-centriste-champagne-ardenne.fr/2009/10/21/compte-rendu-de-la-reunion-du-12-octobre-2009/
  27. Pierre Rochiccioli, « Jean Arthuis: un nouveau parti centriste dans l'espoir de rassembler », pour l'AFP, .
  28. http://www.philippe-folliot.fr//index.php?option=com_content&task=view&id=847&Itemid=135 Membre du Bureau National
  29. Communiqué de Jean Arthuis au soir du second tour des élections législatives, Communiqué de presse, consulté le .
  30. « Les parlementaires », sur Alliance Centriste (consulté le ).
  31. « Trois nouveaux députés quittent le groupe LREM pour le Modem », sur www.20minutes.fr (consulté le ).
  32. « Les membres du bureau / Les parlementaires de l'Alliance centriste », sur alliancecentriste.fr (version archivée par web.archive.org), (consulté le ).
  33. « Compte Twitter officiel du sénateur Daniel Dubois », sur twitter.com/DanielDubois80, (consulté le ).
  34. Compte Twitter officiel de l'UDI, « Les sénateurs Françoise Férat et @YvesDetraigne, les maires Yannick Kerharo et Olivier Mamou, ainsi que le maire-adjoint de Reims @MarioRossiReims démissionnent officiellement de l’@AllianceC et rejoignent l’@UDI_off.pic.twitter.com/JReeHC1XV8 », sur twitter.com/UDI_off, (consulté le ).
  35. « Le maire de Bagnères-de-Bigorre est mort », sur www.europe1.fr, (consulté le ).
  36. « Les membres du bureau », sur Alliance Centriste (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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