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Thierry Cornillet

Thierry Cornillet, né le à Montélimar, est un avocat et homme politique français, membre du Mouvement radical, social et libéral.

Thierry Cornillet
Illustration.
Thierry Cornillet en 2017
Fonctions
Député européen
–
(9 ans, 11 mois et 23 jours)
–
(2 ans, 1 mois et 21 jours)
Conseiller régional de Rhône-Alpes
–
(12 ans)
Député français
–
(4 ans et 20 jours)
Circonscription 2e de la DrĂ´me
Législature Xe (Cinquième République)
Prédécesseur Alain Fort
Successeur Éric Besson
Maire de Montélimar
–
(10 ans)
Prédécesseur Maurice Pic
Successeur André Orts
Conseiller général de la Drôme
–
Circonscription Canton de Montélimar-2
Prédécesseur Maurice Pic
Successeur Alain Fort
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Montélimar
Nationalité Française
Parti politique UDF-RAD - MoDem - MR
Enfants Julien Cornillet

Thierry Cornillet
Maires de Montélimar

Biographie

Formation et carrière professionnelle

Docteur en science politique[1], titulaire d'un DEA en droit de l'environnement, il est chargé d’enseignement aux universités Paris-Sud et Lyon III. Avocat au barreau de Paris, il a cofondé Hélios Avocats, un cabinet d'avocats spécialisé en droit public et en droit de l'environnement[2].

Administrateur territorial de formation, il est notamment chef de cabinet du ministre des collectivités locales.

Carrière politique

Président du parti radical de 1997 à 1999, Thierry Cornillet restera membre de l'UDF lorsque ce parti la quittera pour rejoindre l'UMP en 2002, puis participera à la création du MoDem de François Bayrou.

Il est élu conseiller régional Rhône-Alpes en 1998 et le restera jusqu'en 2010 (vice-président chargé de l’économie et des relations internationales) ; où il est président du groupe du Centre (composé de 10 conseillers Nouveau Centre, MoDem ou radicaux valoisiens) à partir de 2004.

Il est député européen de 1999 à 2009 (UDF-PDE puis parti radical-ADLE). Il se démarque de la stratégie menée par François Bayrou, déclarant ainsi à son sujet qu'il « sacrifie ses élus pour une chimère présidentielle ». Il évoque tout d'abord la création d'un courant de centre-droit au sein du MoDem[3] avant de le quitter pour retourner au parti radical valoisien, toujours associé à l'UMP. Il reste depuis membre du parti radical, qui devient en 2012 une des composantes de l'UDI de Jean-Louis Borloo, ce qui permet à Thierry Cornillet d'être une nouvelle fois candidat aux élections européennes en 2014, cette fois-ci au titre de l'UDI.

Il soutient Emmanuel Macron à l'élection présidentielle de 2017. En février de cette année, il porte une motion au sein du parti radical en faveur d'un soutien à Emmanuel Macron, qui n'est pas adoptée, ne recueillant que 29 % des voix[4] face au texte maintenant l'alliance du parti avec LR et son soutien à François Fillon.

À la suite de la nomination de Sylvie Goulard comme ministre des Armées, il redevient député européen en [5].

En , il est candidat à la présidence du parti radical et échoue face au président sortant Laurent Hénart, très largement réélu avec 79% des suffrages[6]. Le parti quitte l'UDI en et fusionne avec le PRG au sein du MRSL, évolution également souhaitée par Thierry Cornillet, qui en devient donc membre.

DĂ©tail des fonctions et des mandats

Fonction politique
Mandats locaux
Mandats parlementaires
  • - : DĂ©putĂ© de la 2e circonscription de la DrĂ´me
  • - : DĂ©putĂ© europĂ©en
  • - : DĂ©putĂ© europĂ©en de la circonscription Sud-Est
  • - : DĂ©putĂ© europĂ©en de la circonscription Sud-Est
Autre fonction

Ĺ’uvres

Notes et références

  1. « Les implications électorales de l'implantation des centrales nucléaires », thèse de Thierry Cornillet, sudoc.fr
  2. HĂ©lios Avocats
  3. « La guerre des centres a commencé », Le Figaro, 18 mars 2008
  4. Bulletin quotidien, « Le président du parti radical, M. Laurent Hénart, a appelé samedi “à contenir la panique des ralliements” », Site internet du parti radical,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Joël Audran, « Sylvie Goulard ministre, Thierry Cornillet revient à Bruxelles », Le Dauphiné,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Joël Audran, « Parti radical : Laurent Hénart reconduit à la présidence nationale », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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