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Université Paris-Sud

L'université Paris-Sud ou Paris-XI[Note 1] était une université française créée le . Elle a disparu le au profit de l'université Paris-Saclay à la suite de la publication au Journal officiel du décret de création de la nouvelle université le [2].

Université Paris-Sud
Logo de l'Université Paris-Sud.
Histoire
Fondation
Dissolution
Statut
Type
Forme juridique
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d)
Nom officiel
Université Paris-XI
Président
Devise
« Comprendre le monde, construire l'avenir »
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
31 400 ()
Enseignants
2 000
Chercheurs
1 000
Budget
275 millions d'euros (2016)[1]
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Elle était située sur les départements de l'Essonne, des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne. Elle comportait 78 laboratoires de recherche, cinq unités de formation et de recherche, trois instituts universitaires de technologie, et une école d'ingénieurs (membre du réseau Polytech).

L'université était située sur les communes suivantes : Antony, Bures-sur-Yvette, Cachan, Châtenay-Malabry, Fontenay-aux-Roses, Gif-sur-Yvette, Le Kremlin-Bicêtre, Orsay, Le Plessis-Robinson, Sceaux. Elle faisait partie du regroupement d'établissements d'enseignement supérieur Paris-Saclay, qui a disparu le au profit de l'université Paris-Saclay.

Cinq lauréats de la médaille Fields ont fréquenté l'établissement (Laurent Lafforgue, Jean-Christophe Yoccoz, Wendelin Werner et Ngô Bảo Châu, Hugo Duminil-Copin) ainsi que les prix Nobel de physique Pierre-Gilles de Gennes et Albert Fert.

Historique

Siège de l'Université Paris-Sud 11, la ville d'Orsay s'est développée grâce aux physiciens Frédéric et Irène Joliot-Curie.

Dès les années 1940, les deux chercheurs avaient déjà envisagé une décentralisation de l'université de Paris vers la banlieue sud. En 1942, Irène Joliot-Curie avait même signalé au recteur de l'Université l'existence d'un site potentiel sur le plateau de Saclay.

L'événement décisif survint quelques années plus tard (en 1954), quand la France décida d'assortir sa participation au CERN d'un développement de sa propre recherche en physique nucléaire. Irène Joliot-Curie proposa la création de l'Institut de physique nucléaire d'Orsay et les travaux commencèrent dès 1955.

Une des entrées du campus d'Orsay (Paris-Saclay).

Elle mourut en 1956, et c'est Frédéric qui fut le premier directeur de l'Institut. Dans le même temps, se construisit le Laboratoire de l'accélérateur linéaire (LAL).

Parallèlement la situation des enseignements à la Sorbonne devenait de plus en plus critique et l'extension vers la Halle aux vins tardait à se faire. C'est ainsi qu'en 1958 fut décidé le transfert à Orsay d'une partie des enseignements de la faculté des sciences de Paris.

En 1965 fut reconnue l'indépendance du centre d'Orsay de la faculté des sciences de Paris et en 1970, l'application de la loi d'orientation de l'enseignement supérieur fit du centre d'Orsay l'une des composantes de l'Université Paris-Sud, enrichie par ailleurs des facultés de médecine (UFR du Kremlin-Bicêtre), de pharmacie (UFR de Châtenay-Malabry), de droit et d'économie (UFR de Sceaux) et des IUT de Génie électrique et mécanique (IUT de Cachan), IUT de Chimie, Informatique, Mesures physiques (IUT d'Orsay) et IUT de Gestion et commerce (IUT de Sceaux).

En , l’universitĂ© Paris-Sud dĂ©cide de participer Ă  un PĂ´le de recherche et d'enseignement supĂ©rieur (PRES), de nature acadĂ©mique, crĂ©Ă© dans le sud de l’Île-de-France : UniverSud Paris, avec pour objectif Ă  long terme la construction d’une grande universitĂ© Ă  visibilitĂ© internationale renforcĂ©e. Ce PRES rĂ©unit d’ores et dĂ©jĂ  environ 50 000 Ă©tudiants, 155 laboratoires de recherche dont 130 associĂ©s Ă  des organismes de recherche, notamment les CNRS et INSERM. Les membres fondateurs de UniverSud Paris sont les universitĂ©s d'Évry-Val d'Essonne, Paris-Sud, Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ), l'École Centrale, SupĂ©lec et l’ENS de Cachan. Parmi les grandes Ă©coles du territoire sud francilien associĂ©es Ă  UniverSud Paris, on peut citer HEC Paris, l'École polytechnique, AgroParisTech, l'ENSTA ParisTech et SupOptique.

En est inauguré le PROTO204, une halle située sur le campus d'Orsay destinée à accueillir des conférences, des expositions et des séances de coworking[3]. Cette structure de type tiers-lieu, soutenue par l'université et l'établissement public Paris-Saclay, vise à favoriser l'entrepreneuriat étudiant et l'émergence de projets collaboratifs[4].

Le , l'Université Paris-Sud disparaît au profit de l'université Paris-Saclay à la suite de la publication au Journal officiel du décret de création de la nouvelle université le [2].

Historique des présidents

Liste des présidents
Nom Mandat
Bernard Picinbono 1970-1975
Jean-Pierre Kahane[5] 1975-1978
Roland Omnès[6] 1978-1983
Hubert Coudanne[7] 1983-1988
Jack Robert[8] 1989-1994
Alain Gaudemer 1994-1999
Xavier Chapuisat 1999-2004
Anita Bersellini 2004-2009
Guy Couarraze 2009-2012
Jacques Bittoun 2012-2016
Sylvie Retailleau[9] 2016-2019
Alain Sarfati[10] 2019-2020

Composantes

Unités de formation et de recherche

Le château de Launay, siège de la présidence de l'université Paris-Sud.

UFR de sciences

L'UFR de sciences est située intégralement sur le campus d'Orsay sur le plateau de Saclay dans l'Essonne.

Serres du Campus Orsay-Bures.

Elle accueille près de 10 000 Ă©tudiants. La formation et la recherche couvrent les champs de la biologie, la chimie, l'informatique, les mathĂ©matiques, la physique, les sciences de la Terre et de l'Univers, ainsi que l'histoire des sciences. CrĂ©Ă©e sur proposition de FrĂ©dĂ©ric Joliot en mars 1955, comme extension de la facultĂ© des sciences de Paris, la facultĂ© des sciences d'Orsay a Ă©tĂ© reconnue officiellement en 1965, avant de participer Ă  la crĂ©ation de l'UniversitĂ© Paris Sud en 1971. Denis Merlet en est le doyen[11] depuis juin 2021. Le domaine de Launay qui constitue le campus d'Orsay avait Ă©tĂ© saisi par l'État sur un propriĂ©taire impliquĂ© dans la collaboration pendant la deuxième guerre mondiale. Le cinquantenaire du campus scientifique a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ© en 2005.

UFR Jean-Monnet droit-Ă©conomie-gestion

L'UFR droit-Ă©conomie-gestion a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1968, et fait partie de l'universitĂ© Paris XI depuis sa crĂ©ation en 1971. Forte de 6 000 Ă©tudiants rĂ©partis sur deux sites, ceux de Sceaux dans les Hauts-de-Seine et d'Orsay dans l'Essonne.

Depuis le , le professeur Boris Bernabé en est le doyen[12]. La faculté propose plusieurs masters et 39 spécialités en droit, en économie et en gestion. Elle regroupe sept centres de recherche sur le site de Sceaux. L'IEJ (institut d'études judiciaires) prépare à l'examen d'accès à la Haute École des avocats conseils (HEDAC) ainsi qu'au concours d'entrée à l'École nationale de la magistrature (ENM).

UFR de pharmacie

L'UFR de pharmacie a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1972 au sein de l'UniversitĂ© Paris Sud. Elle accueille environ 3 500 Ă©tudiants sur le campus de Châtenay-Malabry dans les Hauts-de-Seine, dont près de 1 000 en première annĂ©e.

Marc Pallardy en est doyen depuis 2015 (réélu en 2020)[13]. On forme dans cette UFR des pharmaciens des filières officine, industrie et internat.

Les bâtiments du campus de Châtenay-Malabry ont assez mal vieilli et font l'objet de rénovations, dans l'attente d'une re-localisation en 2022, liée à l'opération campus, au sein du futur Pôle Biologie – Pharmacie – Chimie de l'Université Paris-Saclay[14].

UFR de médecine

L'UFR de médecine est située au Kremlin-Bicêtre dans le Val-de-Marne, mais la première année sélective se déroule sur le campus d'Orsay.

Elle compte 3 400 Ă©tudiants dont environ 900 Ă©tudiants en première annĂ©e et 500 Ă©tudiants par annĂ©e de la deuxième Ă  la sixième annĂ©e ; les autres Ă©tudiants inscrits Ă©tant pour l'essentiel des internes en troisième cycle. Elle est liĂ©e Ă  l'hĂ´pital BicĂŞtre.

UFR STAPS

L'UFR STAPS est située essentiellement sur le campus d'Orsay dans l'Essonne.

Une division STAPS a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1985 et rattachĂ©e Ă  l’UFR de sciences, puis transformĂ©e en UFR STAPS dès 2003. Forte de 1 500 Ă©tudiants, cette UFR mène des recherches notamment sur la motricitĂ© humaine. Christine Le Scanff en est la directrice[15].

Instituts de formation en soins infirmiers rattachés à l'UFR de médecine

École polytechnique universitaire

Polytech Paris-Sud, ou anciennement l'Institut de formation d'ingénieurs de Paris-sud (IFIPS), regroupe l'ensemble des formations d'ingénieurs de l'Université Paris Sud, et accueille plus de 800 étudiants essentiellement dans les domaines de l'informatique, de l'optronique, des matériaux et de robotique, principalement sur le site du plateau de Saclay dans l'Essonne. Le l'IFIPS est devenu membre du réseau Polytech et a pris le nom de Polytech Paris-Sud[16].

Instituts universitaires de technologie

  • L'Institut universitaire de technologie d'Orsay regroupe trois dĂ©partements : dĂ©partement de chimie, DĂ©partement d'informatique (dĂ©partement double, accueillant en première annĂ©e 240 Ă©tudiants), et DĂ©partement de mesures physiques (dĂ©partement double, accueillant en première annĂ©e 200 Ă©tudiants). Le dĂ©partement Informatique de l'IUT d'Orsay prĂ©pare outre des DUT classiques en deux ans après le baccalaurĂ©at (possibilitĂ© d'effectuer la 2e annĂ©e par apprentissage), Ă  des DUT en 1 an (AnnĂ©e SpĂ©ciale) ainsi qu'Ă  deux licences professionnelles en apprentissage : la licence PER (Programmation en environnement rĂ©parti) et la licence SRSI (SĂ©curitĂ© des rĂ©seaux et systèmes informatiques). Enfin, il est possible d'y prĂ©parer un diplĂ´me d'universitĂ© dans le cadre de la formation continue : Programmation, Bases de DonnĂ©es et RĂ©seaux. Près de 200 enseignants au total travaillent dans cet IUT.
  • L'Institut universitaire de technologie de Sceaux accueille 1 500 Ă©tudiants, formĂ©s Ă  la gestion des entreprises, l'ingĂ©nierie du commerce et de vente, et au management. Il est le seul Ă  proposer une orientation marketing ou commerce international Ă  ses Ă©tudiants de techniques de commercialisation. Lionel Jospin y a Ă©tĂ© professeur de 1970 Ă  1981[17], du temps du deuxième directeur, monsieur Darricau. Après la retraite de celui-ci, ce fut Alexandre Ramalho qui devint directeur gĂ©nĂ©ral assistĂ© dans son travail par Romain Lanfranchi (chef de confĂ©rence Ă  l'Ă©cole HEC Paris, ayant obtenu un doctorat en culture corse).
  • L'Institut universitaire de technologie de Cachan accueille 1 000 Ă©tudiants dans les domaines de l'Ă©lectronique, de l'Ă©lectrotechnique, de l'automatique, de l'informatique industrielle, de la mĂ©canique, de la robotique et de la productique.

Écoles doctorales

L'université compte vingt écoles doctorales :

  • Agriculture, alimentation, biologie, environnement, santĂ© (ABIES)
  • Astronomie et astrophysique d'ĂŽle-de-France
  • CancĂ©rologie, biologie, mĂ©decine, santĂ©
  • École Doctorale de MathĂ©matiques Hadamard (EDMH)
  • Electrical, Optical, Bio - physics and Engineering (EOBE)
  • Innovation thĂ©rapeutique, du fondamental Ă  l'appliquĂ©
  • Interfaces
  • Ondes et Matière
  • Physique en ĂŽle-de-France
  • Particules, Hadrons, Énergie, Noyau, Instrumentation, Imagerie, Cosmos et Simulation (PHENIICS)
  • SantĂ© publique
  • Sciences chimiques : molĂ©cules, matĂ©riaux, instrumentation et biosystèmes (2MIB)
  • Sciences de l'environnement d'ĂŽle-de-France
  • Sciences de l'Homme et de la SociĂ©tĂ© (SHS)
  • Sciences du sport, de la motricitĂ© et du mouvement humain (SSMMH)
  • Sciences du vĂ©gĂ©tal : du gène Ă  l'Ă©cosystème
  • Sciences et technologies de l'information et de la communication (STIC)
  • Sciences mĂ©caniques et Ă©nergĂ©tiques, matĂ©riaux et gĂ©osciences (SMEMaG)
  • Signalisations et rĂ©seaux intĂ©gratifs en biologie (BioSigne)
  • Structure et dynamique des systèmes vivants (SDSV)

2 700 Ă©tudiants Ă©taient inscrits en thèse pour l'annĂ©e 2016-2017.

L'université en chiffres

Personnel d'encadrement

  • 4300 enseignants, enseignants-chercheurs et chercheurs
  • 3 200 personnels ingĂ©nieurs, techniques et administratifs
  • 80 personnels de Bibliothèque Universitaire

Étudiants

Un bâtiment administratif de l'Université Paris-Sud, dans le campus d'Orsay à Paris-Saclay.

Au [18] :

  • 31 400 Ă©tudiants sont inscrits Ă  l'universitĂ©, dont :
    • plus de 5 000 Ă©tudiants de nationalitĂ© Ă©trangère sont inscrits Ă  l'UniversitĂ© Paris-Sud.

Formation continue

  • une offre de 300 diplĂ´mes de tous niveaux ;
  • plus de 2800 diplĂ´mĂ©s par an.

Ressources budgétaires

  • 400 M€ de budget annuel consolidĂ©
  • 292 M€ de subventions de l’État
  • 20 M€ de contrats de recherche
  • 3 M€ de taxe d’apprentissage
  • 4,5 M€ de chiffre d’affaires en formation continue[19]

Enseignement et recherche

International

  • 5 000 Ă©tudiants de nationalitĂ© Ă©trangère, en provenance de 144 pays
  • 315 Ă©changes ERASMUS
  • 150 doctorants en cotutelles actuellement accueillis dans nos laboratoires

Activités de recherche

  • 47 % des 567 331 m2 de surfaces bâties (SHON) de l'universitĂ© sont consacrĂ©es Ă  la recherche.
  • Verger conservatoire RenĂ©-Nozeran. Ici, des rangĂ©es de pommiers greffĂ©s
    2 419 enseignants-chercheurs et chercheurs exercent dans les 78 laboratoires de recherche de l'universitĂ© Paris-Sud 11.

Les laboratoires[20]

Accélérateur linéaire à Orsay.
L'accélérateur linéaire et tandem Alto à Orsay.
Institut d'astrophysique spatiale Ă  Orsay.
Le Centre de protonthérapie d'Orsay.
  • MathĂ©matiques
  • Physique
  • Sciences de la Terre et de l'Univers
  • Informatique et Sciences pour l'ingĂ©nieur
    • Laboratoire de recherche en informatique (LRI, Bât. 650)
    • Laboratoire d'informatique pour la mĂ©canique et les sciences de l'ingĂ©nieur (LIMSI, Bat. 508, unitĂ© propre du CNRS associĂ©e Ă  l'UP-11)
    • Laboratoire des signaux et systèmes (L2S, Gif-sur-Yvette, UPSud / CNRS / CentraleSupĂ©lec)
    • Imagerie par RĂ©sonance MagnĂ©tique MĂ©dicale et Multi-ModalitĂ©s (IR4M, UPSud / CNRS, partenariat CEA / IGR)
    • Laboratoire GĂ©nie Ă©lectrique et Ă©lectronique de Paris (GeePS, anciennement LGEP, Orsay, UPSud / CNRS / CentraleSupĂ©lec / UPMC)
    • Laboratoire Universitaire de Recherche en Production AutomatisĂ©e (LURPA, UPSud / ENS Paris-Saclay)
    • Systèmes et Applications des Technologies de l’Information et de l’Énergie (SATIE, UPSud/CNRS/ENS Paris-Saclay/ENS Rennes/UCP/CNAM/IFSTTAR)
  • Chimie
    • Institut de chimie molĂ©culaire et des matĂ©riaux d'Orsay (ICMMO, Orsay)
    • Laboratoire de chimie physique (LCP, Orsay)
    • Centre de cinĂ©tique rapide (ELYSE, Orsay)
    • BiomolĂ©cule : Conception, Isolement, Synthèse (BioCIS, Châtenay-Malabry)
    • Chimie physique minĂ©rale et bioiorganique « MatĂ©riaux et santĂ© » (Châtenay-Malabry)
    • Chimie organique (Châtenay-Malabry)
    • Laboratoire d'Ă©tude des techniques d'instrumentation et d'analyse molĂ©culaire (LETIAM, Orsay)
  • Biologie, MĂ©decine et SantĂ©
    • Cardiologie cellulaire et molĂ©culaire (Châtenay-Malabry)
    • RĂ©cepteurs et signalisation des interleukines (Châtenay-Malabry)
    • Transduction hormonale et rĂ©gulation cellulaire (Châtenay-Malabry)
    • Pathogènes et fonctions des cellules epithĂ©liales polarisĂ©es (Châtenay-Malabry)
    • Physico-chimie, pharmacotachnie, biopharmacie (Châtenay-Malabry)
    • Laboratoire de biochimie et biologie cellulaire (Châtenay-Malabry)
    • Groupe de recherche : barrières et passages des mĂ©dicaments (Châtenay-Malabry)
    • Laboratoire de chimie analytique de Paris-Sud - (Châtenay-Malabry)
    • Écosystème microbien digestif et santĂ© (Châtenay-Malabry)
    • SantĂ© publique - environnement (Châtenay-Malabry)
    • Laboratoire de parasitologie - biologie et contrĂ´le des organismes parasites (Châtenay-Malabry)
    • Botanique et mycologie (Châtenay-Malabry)
    • Biologie animale, insectes et toxines (Châtenay-Malabry)
    • Centre de gĂ©nĂ©tique molĂ©culaire (CGM, Orsay)
    • Laboratoire Ă©cologie, systĂ©matique et Ă©volution (ESE, Orsay)
    • Institut de biochimie et de biophysique molĂ©culaire et cellulaire (IBBMC, Orsay)
    • Institut de biologie animale, intĂ©grative et cellulaire (IBAIC, Orsay)
    • Institut des Sciences des Plantes - Paris-Saclay ex: Institut de biotechnologie des plantes (IBP, Orsay)
    • Institut de gĂ©nĂ©tique et microbiologie (IGM, Orsay)
    • Station de gĂ©nĂ©tique vĂ©gĂ©tale du Moulon (SGV, Gif-sur-Yvette)
    • Laboratoire d'enzymologie et biochimie structurales (LEBS, Gif-sur-Yvette)
    • Institut Paris-Sud cytokines (IPSC, Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • Institut Gustave-Roussy, cytokine et immunologie de tumeurs humaines (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • HĂ©mostase et biologie vasculaire (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • ÉpidĂ©miologie cardiovasculaire et mĂ©tabolique (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • Recherches Ă©pidĂ©miologiques et statistiques sur l'environnement et la santĂ© (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • DiffĂ©renciation hĂ©matopoĂŻĂ©tique normale et leucĂ©mique (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • GĂ©nĂ©tique et mĂ©canismes des maladies du foie de l'enfant (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • Institut Gustave-Roussy, hĂ©matopoïèse et cellules souches (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • ÉpidĂ©miologie et biostatistique (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • Substitut du sang et pathologie molĂ©culaire du globule rouge (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • StĂ©roĂŻdes et systèmes nerveux : physiopathologie molĂ©culaire et clinique (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • Glycobiologie et signalisation cellulaire (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • OntogĂ©nèse de l’hĂ©matopoïèse (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • GĂ©nĂ©tique Ă©pidĂ©miologique et structure des populations humaines (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • ÉpidĂ©miologie, dĂ©mographie et sciences sociales - santĂ© reproductive, sexualitĂ© et infection VIH-INED (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • Physiologie cardiovasculaire et thymique (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • Imagerie par RĂ©sonance MagnĂ©tique MĂ©dicale et Multi-ModalitĂ©s (IR4M, Orsay et Institut Gustave-Roussy)
    • Physico-chimie et pharmacologie des macromolĂ©cules biologiques (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • Institut Gustave-Roussy, gĂ©nĂ©tique oncologique (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • Interactions molĂ©culaires et cancer (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • Recherches en Ă©pidĂ©miologie des cancers (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • Laboratoire de microbiologie (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • Institut Gustave-Roussy, radiosensibilitĂ© des tumeurs et tissus sains (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • Virus hĂ©patotropes et cancer (hĂ´pital Paul-Brousse, Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • Virus, neurone et immunitĂ© (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • Biologie des interactions cellulaires en nĂ©phrologie et uro-andrologie (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • Groupe de recherche universitaire sur les maladies vasculaires pulmonaires (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • Hormones, gènes et reproduction (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • Laboratoire de physicochimie et pharmacologie des macromolĂ©cules biologiques (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • Laboratoire gĂ©nĂ©tique oncologique (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • Psychopathologie (Le Kremlin-BicĂŞtre)
    • Recherches cliniques et Ă©pidĂ©miologiques, mĂ©tabolisme, mode de vie (Le Kremlin-BicĂŞtre)
  • Sciences de l'Homme et des HumanitĂ©s
  • Sciences de la sociĂ©tĂ©

Scientométrie

En 2015, l'université Paris-Sud est placée au 41e rang mondial du classement de Shanghai ; elle occupe le deuxième rang français et le neuvième rang européen[21].

Dans le domaine général sciences et mathématiques, Paris-Sud est en deuxième place des universités françaises, au 23e rang mondial. Dans le secteur médecine-pharmacie, Paris-Sud rentre dans le top 100, où se trouvent seulement deux autres universités françaises : Paris-Descartes (Paris 5) et l'UPMC (Paris 6). Dans les classements disciplinaires, Paris-Sud est en 23e position mondiale en physique, et deuxième française[22]. En mathématiques, Paris-Sud est stable à la 10e position mondiale[23].

L'université Paris-Sud est classée 8e dans le top 100 des meilleures universités au monde ayant moins de 50 ans[24].

Vie Ă©tudiante

Le Proto204, un tiers-lieu destiné à l'entrepreneuriat étudiant sur le campus d'Orsay de l'université Paris-Sud (Paris-Saclay).

La vie des campus a deux aspects : la culture associative et la qualité de la représentation par les élus étudiants.

Associations Ă©tudiantes

Les associations Ă©tudiantes sont de plusieurs types :

  • disciplinaires, avec des associations de tutorat en PACES, corporations en mĂ©decine et pharmacie, et les associations de filières des diffĂ©rents Master ou Ă©cole d'ingĂ©nieurs Polytech Paris-Sud ;
  • culturelles comme des associations d'Ă©loquence, de secourisme, jeux de rĂ´le et imaginaire, musique, jeux vidĂ©o, etc. ;
  • reprĂ©sentatives comme l'UNEF ;
Maison des associations Paris-Sudiennes (MaPS).

Certaines composantes comme les UFR de pharmacie et de sciences ont une vie Ă©tudiante facilitĂ©e du fait des locaux laissĂ©s Ă  leur disposition : couloir des associations Ă  Châtenay-Malabry pour l'UFR de pharmacie ou Ă  Sceaux pour l'UFR de droit-Ă©conomie-gestion, locaux dans diffĂ©rents bâtiments d'enseignement et la MAPS destinĂ© en partie aux Ă©tudiants et personnels de l'universitĂ©. Certaines de ces associations se sont regroupĂ©es au sein d'une fĂ©dĂ©ration des associations, la FAPS (FĂ©dĂ©rations des associations Ă©tudiantes de Paris-Sud), issue de la FASECO (FĂ©dĂ©ration des associations Ă©tudiantes du campus d'Orsay), qui a organisĂ© des Ă©vĂ©nements comme le TĂ©lĂ©thon ou le Gala de l'universitĂ© (accueil de 1 200 personnes).

Évolution démographique

Évolution démographique de la population universitaire

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
26 488[25]25 992[26]26 369[27]26 413[28]26 247[29]26 348[30]26 188[31]26 876[32]
2008 2009 2010 2011 2015 - - -
27 017[33]27 470[34]27 307[35]27 289[36]30 172[37]---

Personnalités liées à l'université

Enseignants et chercheurs

Étudiants

Identité visuelle

  • Logo de 2004 Ă  2011.
    Logo de 2004 Ă  2011[40].
  • Logo depuis 2014.
    Logo depuis 2014.

Notes et références

Notes

  1. Université Paris-Sud est le nom d’usage dont s'est doté l'établissement par délibération de son conseil d’administration. Cependant, on trouve également le nom Université Paris 11 et Université Paris XI selon le décret du 17 décembre 1970 portant érection d'universités et instituts nationaux polytechniques en établissements publics à caractère scientifique et culturel, puis le décret no 2000-250 du 15 mars 2000 portant classification d'établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel et la circulaire no 2006-202 du 8-12-2006.

Références

  1. L'Usine Nouvelle, « "L’Université Paris-Saclay devrait être la première d’Europe", les ambitions de Sylvie Retailleau - L'Usine Campus », usinenouvelle.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Patrick Désavie, « PROTO204, incarnation de Paris-Saclay », sur L'Usine nouvelle, (consulté le )
  3. Frédéric Dessort, « PROTO204, accélérateur d’innovation technologique sur le plateau de Saclay », sur educpros.fr, (consulté le )
  4. Université Paris-Sud, « Décès de Jean-Pierre Kahanne, ancien président de l'Université Paris-Sud », sur Actualités à Paris-Sud (consulté le )
  5. « Plein Sud » 1978-83 : Des instruments juridiques pour conduire une politique d’établissement » (consulté le )
  6. Université Paris-Sud, « Décès de Hubert Coudanne, ancien président de l'Université Paris-Sud », sur Actualités à Paris-Sud (consulté le )
  7. « M. Jack Robert a Paris-Sud-XI », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Université Paris-Sud, « Sylvie Retailleau élue Présidente de l'Université Paris-Sud », sur Actualités à Paris-Sud (consulté le )
  9. Université Paris-Sud, « Alain Sarfati, élu Président de l'Université Paris-Sud », sur Actualités à Paris-Sud (consulté le )
  10. « Organisation de la Faculté des Sciences d'Orsay » (consulté le )
  11. « Interview de M. le doyen Boris Bernabé », (consulté le )
  12. « Le Pr Marc Pallardy, réélu Doyen de la Faculté de Pharmacie de l’Université Paris-Saclay », sur Université Paris-Saclay, (consulté le )
  13. [PDF] communiqué de presse sur le site de l'établissement public Paris-Saclay, 4 février 2019.
  14. Le Point magazine, « En Staps, des étudiants soulagés d'avoir franchi l'écueil du tirage au sort », sur Le Point, (consulté le )
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