Pour les articles homonymes, voir École normale supérieure.
L'École normale supérieure Paris-Saclay (anciennement École normale supérieure de Cachan) est une institution universitaire française d’enseignement supérieur et de recherche, établissement-composante de l'université Paris-Saclay situé à Gif-sur-Yvette, sur le plateau de Saclay, dans l'Essonne. Communément appelée « Normale Sup’ Saclay », « ENS Paris-Saclay » ou « Saclay », elle est l’une des grandes écoles les plus prestigieuses et sélectives de France[4].
Fondation |
1912 |
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Type | |
Forme juridique | |
Régime linguistique | |
Président |
Pierre-Paul Zalio |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
environ 2 000 (année 2019-2020)[3] |
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Enseignants |
249 (194 titulaires et 55 non titulaires) |
Budget |
Campus | |
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Ville | |
Pays |
Elle fait partie du réseau des écoles normales supérieures françaises. Cette ENS a la particularité d'être la mieux classée dans les classements internationaux[5], son intégration à l'université Paris-Saclay contribuant à cette renommée mondiale.
Sommaire
- Présentation
- Histoire
- 1891 : Les sections normales
- 1912 : L'École normale de l’enseignement technique
- 1932 : L'École normale supérieure de l’enseignement technique
- 1985 : L'École normale supérieure de Cachan
- 2007 : Participation au PRES UniverSud Paris
- 2014 : L'École normale supérieure Paris-Saclay et création de l'université Paris-Saclay
- Directeurs
- Enseignement-formation
- Recrutement
- Recherche
- Personnalités liées à l'ENS Paris-Saclay
- Notes et références
- Voir aussi
Présentation
L'École normale supérieure (ENS) Paris-Saclay est l'un des acteurs à l'origine du pôle technologique Paris-Saclay, et également l'un des membres fondateurs de l'Université Paris-Saclay. Son déménagement du site historique de Cachan au plateau de Saclay, originellement prévu en 2017, a débuté en et a pris fin en . Le nouveau site, conçu par l’architecte Renzo Piano, est inauguré officiellement le 10 novembre 2021 par la ministre de l’enseignement supérieur.[6]
L'ENS Paris-Saclay forme des élèves et des étudiants se destinant à la recherche scientifique fondamentale ou appliquée, à l'enseignement universitaire et dans les classes préparatoires aux grandes écoles et, plus généralement, au service des administrations de l'État et des collectivités territoriales, de leurs établissements publics ou des entreprises[7].
Sa singularité est de rassembler des disciplines qu’aucun autre établissement d’enseignement supérieur ne rapproche dans une démarche pluridisciplinaire et à ce niveau : les sciences de l’ingénieur et les sciences humaines et sociales[8].
Ses élèves, anciens élèves, étudiants et anciens étudiants sont appelés « normaliens »[9].
Histoire
1891 : Les sections normales
Fondées en 1891, les « sections normales » étaient annexées à différentes grandes écoles et avaient pour but de former les maîtres de l’enseignement technique et des écoles spéciales. Elles étaient, avec l'École normale dite de l'an III, l'ancêtre de l'École normale de l'enseignement technique (1912), elle-même reconnue École normale supérieure de l'enseignement technique (ENSET) en 1932 et qui devient en 1985 l'École normale supérieure de Cachan (ENS Cachan), puis en 2016 l'École normale supérieure Paris-Saclay (ENS Paris-Saclay).
Ces « sections normales » étaient au nombre de quatre[10],[11],[12],[13] :
- la section normale de Châlons-sur-Marne, rattachée à l'École des Arts et Métiers de Châlons-sur-Marne pour la formation des professeurs des écoles pratiques d'industrie (décret du );
- la section normale de Paris, rattachée à l'École des hautes études commerciales de Paris (HEC) pour la formation des professeurs de commerce et de langues étrangères des écoles pratiques de commerce (décret );
- la section normale de Lyon, rattachée à l'École de commerce de jeunes filles de Lyon pour la formation, comme la section de Paris, des professeurs de commerce et de langues étrangères des écoles pratiques de commerce (décret du );
- la section normale du Havre, rattachée à l'École pratique d'industrie du Havre, pour préparer au professorat dans les écoles pratiques de commerce et d'industrie de jeunes filles (décret du ).
1912 : L'École normale de l’enseignement technique
En 1912, un décret du regroupe à Paris les quatre sections normales (Châlons-sur-Marne, Paris, Lyon et Le Havre) sous le nom d’École normale de l'enseignement technique. Cette nouvelle école s’installe dans les locaux de l’École nationale supérieure d'arts et métiers ; elle ne dispose encore que d'une autonomie limitée, n'ayant ni locaux ni direction qui lui soient propres.
1932 : L'École normale supérieure de l’enseignement technique
Vingt ans plus tard, en 1932, l'établissement prend le nom d’École normale supérieure de l’enseignement technique (ENSET) avec la création des sections d’Art, de Lettres et de Langues en plus des domaines techniques. En 1942, l'ENSET devient l'École nationale préparatoire (ENP), avant de reprendre son nom en 1945. En 1956, l’ENSET s’installe sur le campus de Cachan au sud de Paris, construit par les architectes Roger-Henri Expert puis André Remondet (construction commencée en 1937 mais achevée uniquement en 1955). En 1960, un décret du énonce que l’ENSET prépare à l’agrégation ; la durée de la scolarité passe à quatre années. Certaines sections littéraires sont déplacées à l’ENS de Fontenay-Saint-Cloud en 1976, alors que sont instaurées des formations en sciences (mathématiques, physique, chimie, biochimie), en sciences sociales (histoire, économie, sociologie) et de gestion.
1985 : L'École normale supérieure de Cachan
En 1985, l’ENS de Cachan remplace l’ENSET et acquiert un statut identique aux autres Écoles normales supérieures. En 1987, un décret du redéfinit le statut de l’École en confirmant sa vocation à former des enseignants-chercheurs. En 1992, un arrêté du habilite les ENS à délivrer des doctorats et des DEA. L’antenne de Bretagne de l'École normale supérieure de Cachan est créée en 1994[14],[15].
L’ENS de Cachan est alors la seconde plus importante des ENS en termes d'effectif avec 1 300 élèves. Elle couvre un vaste spectre de disciplines.
En mars 2005, un projet de fusion entre les ENS de la rue d'Ulm et de Cachan est proposée par les directions alors en place mais il suscite une polémique, d’abord de la part de l'ENS-Ulm, puis à l’occasion de la campagne de renouvellement des directions, dans la presse nationale. Les partisans de la fusion mettent en avant la nécessité d’augmenter la visibilité internationale des établissements et de réaliser des économies d’échelle. Certains détracteurs accusent les directions de vouloir transformer les ENS en une « super-université » sans tenir compte de leurs spécificités ; d’autres mettent en avant des difficultés pratiques ou la diminution de la part des humanités.
2007 : Participation au PRES UniverSud Paris
En janvier 2007, l’ENS de Cachan décide de participer à un pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES), de nature académique, créé dans le sud de l’Île-de-France : UniverSud Paris[16], avec pour objectif à long terme la construction d’une grande université à visibilité internationale renforcée. Ce PRES réunit d’ores et déjà environ 50 000 étudiants, 155 laboratoires de recherche dont 130 associés à des organismes de recherche, notamment le CNRS et l'INSERM. Les membres fondateurs d'UniverSud Paris sont les universités d'Évry-Val d'Essonne, Paris-Sud 11, Versailles Saint-Quentin en Yvelines (UVSQ), l'École Centrale, Supélec et l’ENS de Cachan. Parmi les grandes écoles du territoire sud francilien associées à UniverSud Paris figurent HEC Paris, l'École polytechnique, AgroParisTech et SupOptique.
En novembre 2008, le secrétaire d’État chargé du développement de la région capitale a présenté une communication relative au développement du plateau de Saclay, qui fera l'objet d'une Opération d'intérêt national (OIN). Dans ce cadre, le déplacement d'une partie de l'ENS Cachan sur le plateau de Saclay a été décidé à moyen terme, le déménagement définitif de l'ensemble des départements du campus de Cachan étant envisagé à l'horizon 2018[17]. Les départements d'enseignement et les laboratoires de recherche implantés à l'antenne de Bretagne restent sur le campus de Ker Lann à la suite de la création de l'École normale supérieure de Rennes en 2013[18].
2014 : L'École normale supérieure Paris-Saclay et création de l'université Paris-Saclay
En 2014, l'université Paris-Saclay est créée avec plusieurs établissements dont l'ENS Cachan[19]. À la rentrée 2016, l'ENS Cachan adopte le nom de marque d'« École normale supérieure Paris-Saclay »[20], cette dénomination est ensuite officialisée par un décret signé le [21].
En , l'ENS Paris-Saclay acte la vente de son site historique de Cachan, dans la vue d'une installation sur le plateau de Saclay en [22].
En , l'école s'installe sur son nouveau site de Paris-Saclay à Gif-sur-Yvette et inaugure son nouveau théâtre « La Scène de recherche »[23].
Directeurs
- André Fonteneau : 1912-1923 (ENET)[14].
- Victor Nardon : 1923-1932 (ENET)[14].
- Hippolyte Luc : 1932-1934 (ENSET)[14].
- François Roussel : 1934-1940 (ENSET)[14].
- Émile Bonnafous : 1940-1941 (ENSET)[14].
- Marcel Masbou : 1941-1945 (ENPET)[14].
- Fernand Renaudeau : 1945-1956 (ENSET).
- René Basquin : 1957-1969 (ENSET).
- Pierre Thureau : 1970-1980 (ENSET).
- Gérard Montel : 1981-1985 (ENSET).
- Marcel Bonvalet : 1986-1987.
- Yves Malier : 1988-1994.
- Bernard Decomps : 1994-2000.
- Claire Dupas : 2000 - 2008.
- Jean-Yves Mérindol : administrateur provisoire le , directeur le [24],[25], président du [26],[25] au [27].
- Pierre-Paul Zalio : administrateur provisoire le , président depuis le [28].
Enseignement-formation
L'école a pour missions de former les enseignants, les chercheurs, tant dans la recherche publique que privée ainsi que des cadres de la fonction publique ou d'EPIC.
La singularité de l’École normale supérieure Paris-Saclay est de rassembler des disciplines qu’aucun autre établissement d’enseignement supérieur ne rassemble de cette manière et à ce niveau : des sciences (mathématiques, informatique, physique, chimie, biologie), des sciences humaines et sociales (économie, gestion, sociologie, histoire, langues, didactique), des sciences de l’ingénieur (génie civil, génie mécanique, productique, électrotechnique et automatisme), le design.
La formation est organisée dans le cadre de masters fonctionnant par conventions avec les universités partenaires. Chaque année, plus de 300 agrégés sont formés dans 21 préparations à une agrégation ou à une option d'agrégation.
L'École compte 670 chercheurs (incluant les doctorants et les chercheurs en post-doc) évoluant au sein de 13 laboratoires et 3 instituts de recherche[29]. Elle est habilitée à délivrer le diplôme de doctorat ; plus de 250 doctorants, normaliens ou étudiants, français et étrangers, participent activement à la vie et au rayonnement scientifique de sa recherche[29].
Le transfert de compétences scientifiques issues de la recherche dans les milieux industriels et économiques est une caractéristique de l'ENS Paris-Saclay.
Les départements d'enseignement :
- Biologie
- Informatique
- Mathématiques
- Physique
- Chimie
- Électronique, électrotechnique, automatique (EEA)
- Génie mécanique
- Génie civil
- Économie, gestion
- Sciences sociales
- Anglais
- Design
Cursus universitaire
Le cursus comprend communément la préparation de la licence, puis, en deux ans, du master et/ou une préparation à l'agrégation pendant les 48 mois rémunérés de scolarité à l'ENS Paris-Saclay. Les cours sont généralement d'un niveau bien supérieur à ceux d'un cursus universitaire classique quoique les diplômes délivrés soient de même nature. La poursuite des études par un doctorat est fortement encouragée par l'école.
- Passerelle de l'ENS Paris-Saclay à Sciences Po Paris
Une convention entre l’Institut d'études politiques de Paris et l’ENS Paris-Saclay dispense les élèves normaliens candidats des épreuves écrites d'admission en quatrième année à Sciences Po.
- Passerelle de l'ENS Paris-Saclay à l'ENSAE ParisTech
Les normaliens peuvent être admis sur titre en première, deuxième, ou troisième année de l'École nationale de la statistique et de l'administration économique (ENSAE ParisTech), en fonction de leur cursus au sein de l'École.
- Passerelle de l'ENS Paris-Saclay vers les Grands corps de l'État
Les normaliens peuvent être admis à intégrer les corps d'ingénieur du corps des mines, d'ingénieur des ponts et chaussées, de contrôleur des assurances ainsi que les fonctions d'administrateur de l'Insee, d'ingénieur des ponts, des eaux et des forêts ou d'ingénieur de l'armement.
- Passerelle de l'ENS Paris-Saclay vers les Études de médecine
À la suite d'un arrêté de 1993, les normaliens ayant effectué au moins deux ans d'études dans une ENS peuvent prétendre à intégrer directement la première année du Deuxième Cycle des Études Médicales (DCEM1), des Études Dentaires (DCEO1) ou des Études de Pharmacie (DECP1). La sélection se fait par dossier (avant le ) puis par entretien devant un jury composé de médecins et pharmaciens.
Passerelle de l'ENS Paris-Saclay vers les ENSA Paris-Malaquais
Les normaliens peuvent être admis à l'École nationale supérieure d'architecture de Paris-Malaquais, en fonction de leur cursus au sein de l'École[30].
Recrutement
Voie « élève »
Les élèves de l'ENS Paris-Saclay sont en majorité recrutés à l’issue de concours de niveau Bac+2, passés généralement en fin de classes préparatoires aux grandes écoles. Ces élèves sont dits élèves normaliens, ils acquièrent le statut de fonctionnaire stagiaire, sont donc rémunérés et s’engagent à travailler au service de l’État pour une durée minimale de dix années à partir de l'entrée à l’École. Le premier salaire en tant que fonctionnaire stagiaire est de l'ordre de 1 300 euros net.
Les concours sont généralement organisés dans le cadre de banques d’épreuves communes aux quatre écoles normales supérieures. Le concours des élèves de la classe préparatoire Physique et sciences de l'ingénieur est organisé par l’ENS Paris-Saclay dans le cadre d’une banque d’épreuves communes avec l’École polytechnique.
Un concours spécifique à l'ENS Paris-Saclay, ancienne ENS Cachan, est également ouvert aux titulaires d'une première année de Master pour une entrée en troisième année sous statut d'élève normalien. L'engagement à travailler au service de l'État est alors d'une durée de huit ans à partir de l'entrée en troisième année.
Classes préparatoires spécifiques à l'ENS Paris-Saclay
Avant l'indépendance de l'ENS Rennes, deux classes préparatoires aux grandes écoles étaient spécifiques à l'ENS Paris-Saclay et préparaient à deux de ses concours :
- Économie, droit et gestion (D1) (Classes préparatoires économie droit et gestion) ;
- Économie, méthodes quantitatives et gestion (D2). (Classes préparatoire économie et gestion/méthodes quantitatives)
Désormais ne subsiste plus comme préparation spécifique à l'ENS Paris-Saclay la prépa D2, qui prépare aussi aux concours de Télécom École de management, l’École nationale de la statistique et de l'administration économique, l’École nationale de la statistique et de l'analyse de l'information, de l'École nationale d'assurances, et plus généralement aux écoles de commerce.
Voie « étudiant »
Certains étudiants sont recrutés sur dossier pour une entrée en première année sous statut d'auditeur libre ou rejoignent le cursus dans le cadre d'un magistère ou d'un master selon les départements (par exemple un certain nombre d'étudiants du Magistère de Biologie et Biotechnologie d'Orsay intègrent l'ENS en M2) ; ils ont le statut d'étudiant de l'École normale supérieure mais n'acquièrent pas celui de fonctionnaire stagiaire (ils ne doivent en conséquence aucune année d'engagement à l'État mais ne perçoivent pas de salaire en contrepartie). Ces élèves suivent les mêmes cours que les normaliens, et sont titulaires des mêmes diplômes (Licence, Master, Diplôme de l'ENS…).
Recherche
L’ENS Paris-Saclay, à l'instar des autres Écoles normales supérieures, tisse de nombreux liens avec la recherche. Treize laboratoires liés au CNRS sont présents au sein de l’école et couvrent l’ensemble des disciplines enseignées à l'école. L’ENS Paris-Saclay accueille ainsi un nombre important d'enseignants-chercheurs et de doctorants (respectivement 345 et 256 en 2012[29]).
Ces laboratoires comprennent entre autres :
- Les laboratoires en sciences fondamentales
- Laboratoire Lumière Matiére et Interfaces (LuMIn)
- Photophysique et Photochimie Supramoléculaires et Macromoléculaires (PPSM)
- Laboratoire Spécification et Vérification (LSV)
- Laboratoire de Biologie et Pharmacologie Appliquée (LBPA)
- Centre de Mathématiques et de Leurs Applications (CMLA)
- Les laboratoires en sciences pour l'ingénieur
- Systèmes et Applications des Technologies de l'Information et de l'Énergie (SATIE)
- Laboratoire de Mécanique et Technologie (LMT-Cachan)
- Laboratoire Universitaire de Recherche en Production Automatisée (LURPA)
- Les laboratoires en sciences de l'homme et de la société
- Centre d'Économie de la Sorbonne - groupe des chercheurs en économie publique (CES)
- Institut des Sciences sociales du Politique (ISP-Cachan)
- Institutions et Dynamiques Historiques de l'Économie et de la Société (IDHES)
- Sciences Techniques Éducation Formation (STEF)
Personnalités liées à l'ENS Paris-Saclay
Enseignants
Étudiants
- Philippe Aghion (économiste à l'université Harvard, membre du Conseil d'analyse économique, médaille d'argent du CNRS en 2006, professeur au Collège de France depuis 2015)
- Aurore Avarguès-Weber (chercheuse en sciences cognitives)
- Alain Aspect (physicien, membre de l'Académie des sciences, de l'Académie des technologies, de l'Académie nationale des sciences américaine, médaille d'or du CNRS en 2005)
- Catherine Baratti-Elbaz (biologiste, maire du 12e arrondissement de Paris)
- Laurent Batsch (ancien président de l'université Paris-Dauphine)
- Geneviève Berger (directrice générale du CNRS de 2000 à 2003, Chief R&D Officer de Unilever)
- Véronique Buat (astrophysicienne)
- Elie Bursztein (en) (chercheur à Google)
- Étienne Camy-Peyret (syndicaliste)
- Thomas Cazenave (haut fonctionnaire)
- Bernard Charlès (directeur général de Dassault Systèmes)
- Patricia Crifo (économiste à l'École Polytechnique et au CREST)
- Mérouane Debbah (directeur de Huawei France R&D)
- Erwan Dianteill (anthropologue)
- François Euvé (jésuite, rédacteur en chef de la revue Études)
- Marc Fontecave (chimiste, membre de l'Académie des sciences, de l'Institut et professeur au Collège de France, médaille d'argent du CNRS en 2004)
- Jean-Louis Duchet (linguiste)
- Sarah Gensburger (historienne, sociologue)
- Jean Dominique Giacometti dit Dometti (artiste-plasticien)
- Guy-Rachel Grataloup (artiste)
- Christian Grataloup (géographe)
- Julie Grollier, médaille d'argent du CNRS
- Pierre Hardy (styliste, directeur de création chez Hermès)
- Nicolas Jacquemet (économiste à l'École d'économie de Paris)
- Aurélie Jean (numéricienne, fondatrice de In Silico Veritas)
- Geoffroy de Lagasnerie (philosophe, sociologue).
- Michel Lallement (sociologue, titulaire d'une chaire au CNAM)
- Bernard Lejeune (directeur de cabinet de Najat Vallaud-Belkacem, ministère de l’Éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche)
- Jacques Lévy (géographe)
- Dean Lewis (président de l'université Bordeaux-I)
- Marie-Noëlle Lienemann (femme politique)
- Nicolas Lhernould (évêque)
- Thierry Madiès (économiste à l'université de Fribourg, membre du Conseil d'analyse économique)
- Pierre Maille (président du conseil général du Finistère, ancien maire de Brest)
- Yves Malier (membre de l'Académie des technologies)
- Bernard Mazoyer (professeur membre senior de l'Institut universitaire de France)
- Georges Minois (historien français, spécialiste du Moyen Âge et de l'histoire des mentalités)
- Yvon Pesqueux (économiste, titulaire d'une chaire au CNAM)
- Anne Peyroche (biologiste, directrice générale déléguée à la science du CNRS, présidente intérimaire du CNRS du au )
- Dominique Placko (électronicien, médaille Blondel)
- Sylvie Retailleau (physicienne, présidente de l'université Paris-Sud depuis le [31])
- Florence Robine (ancienne directrice générale de l'enseignement scolaire, ministère de l’Éducation nationale, rectrice)
- Thibaut de Saint Pol (sociologue, écrivain)
- Frédéric Teulon (économiste)
- Marc Yor (mathématicien, membre de l'Académie des sciences, de l'Institut et de l'Academia Europaea)
- Gabriel Zucman (économiste à l'université de Californie à Berkeley)
Notes et références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « ).
- Budget d’avant la séparation de l’antenne de Rennes
- Cour des Comptes, Rapport public annuel sur les Écoles normales supérieures de 2012, partie I « Où vont les écoles normales supérieures », p. 557, [lire en ligne]
- Faits et chiffres ENS Paris-Saclay [lire en ligne]
- « « Une perle au cœur du plateau de Saclay », Le Parisien »
- « Dans le classement de Shanghaï, l'Université Paris-Saclay se hisse à la treizième place », Le Monde,
- « Une perle au cœur du plateau de Saclay »
- Décret n° 2011-21 du 5 janvier 2011 relatif à l’École normale supérieure de Cachan
- « À propos | ENS-PARIS-SACLAY », sur www.ens-paris-saclay.fr (consulté le )
- Le terme « normalien » désignait, à l'origine, uniquement les « élèves » et « anciens élèves » d'une école normale supérieure désignés comme tel dans les statuts des écoles, sélectionnés sur épreuves écrites et orales et nommés par arrêté ministériel. En 2020, ce terme s'applique également aux étudiants non fonctionnaires sélectionnés sur dossier, qui, à l'origine, n'étaient pas surnommés « normaliens » : l'ENS Paris-Saclay emploie les termes « normaliens élèves » et « normaliens étudiants » pour désigner les deux populations étudiantes qu'elle accueille.
- Gérard Bodé, "Chronologie de l'enseignement technique, des origines à 2000"> sur le site Ressources numériques en histoire de l'éducation.
- ACTES DE L'ACADÉMIE NATIONALE DES SCIENCES, BELLES-LETTRES ET ARTS DE BORDEAUX, 3e série, 64e année, p.113, 1902. https://archive.org/stream/actesdelacadmie09bordgoog/actesdelacadmie09bordgoog_djvu.txt
- Yves Deforge, Le Graphisme technique : son histoire et son enseignement, Seyssel, Champ Vallon, , 256 p. (ISBN 978-2-903528-11-9, lire en ligne), p. 246 .
- Bulletin municipal officiel de la ville de Paris31 août 1894. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64400965/f1.textePage.langFR
- Florent Le Bot, « Quelle place pour l’ENET-ENSET-ENEP-ENS Cachan, 1891/1912-2012/2018 ? », F. LE BOT, V. ALBE, G. BODÉ, G. BRUCY, É. CHATEL, L’ENS Cachan. Le siècle d’une grande école pour les sciences, les techniques et la société, Presses universitaires de Rennes, coll. Carnot, 2013, p. 55-83. ]
- Florent Le Bot, « De l’ENS Cachan à l’ENS Rennes. L’alignement des planètes sur Ker Lann (1994-2014) » chap. 15 de : André LESPAGNOL, Matthieu LEPRINCE (dir.), Les mutations de l’enseignement supérieur et de la recherche en Bretagne (1945-2015). Déploiement territorial, diversifications et essais de structuration, Rennes, PUR, 2016, p. 277-289.]
- Décret no 2007-379 du 21 mars 2007 portant création de l'établissement public de coopération scientifique « UniverSud Paris »
- Site du Campus du plateau de Saclay
- Annonce de la création de l'ENS Rennes
- Décret no 2014-1674 du 29 décembre 2014 portant création de la communauté d'universités et établissements « Université Paris-Saclay » et approbation de ses statuts et portant dissolution de l'établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel « UniverSud Paris »
- Morgane Taquet, « Universités et écoles changent de nom pour marquer leur territoire », sur EducPros,
- Décret no 2019-77 du 5 février 2019 portant changement de dénomination de l'Ecole normale supérieure de Cachan
- « Déménagement en vue pour l'ENS Paris-Saclay », sur Les Echos, (consulté le )
- Par Cécile ChevallierLe 11 mars 2020 à 18h29 et Modifié Le 12 Mars 2020 À 11h00, « Avec le théâtre de l’ENS Paris-Saclay, l’Essonne s’offre une nouvelle scène culturelle », sur leparisien.fr, (consulté le )
- L'école a son directeur - Site de l'association des anciens élèves et élèves de l'ENSET et de l'ENS de Cachan
- Jean-Yves Mérindol est nommé directeur de l’ENS Cachan - Site de l'ENS Cachan, 1er août 2009
- Nouveaux statuts de l'ENS Cachan - Site de l'association des anciens élèves et élèves de l'ENSET et de l'ENS de Cachan
- Arrêté du 22 mai 2012 portant nomination à la présidence de la République - Legifrance
- Décret du 4 octobre 2012 portant nomination du président de l’École normale supérieure de Cachan
- « L'ENS Paris-Saclay en chiffres », sur ENS Paris-Saclay,
- « Devenir architecte-normalien | ENS-PARIS-SACLAY », sur ens-paris-saclay.fr (consulté le )
- Cécile Pérol, « Sylvie Retailleau, élue présidente de l’université Paris-Sud », sur u-psud, (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Florent Le Bot, Virginie Albe, Gérard Bodé, Guy Brucy, Élisabeth Chatel (dir.), L'ENS Cachan. Le siècle d'une grande école pour les sciences, les techniques et la société, coll. Carnot, PUR, 2013, 432 p. (ISBN 978-2-7535-2862-8) [1]
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la recherche :
- Site officiel