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Le Kremlin-BicĂȘtre

Le Kremlin-BicĂȘtre (prononcĂ© en français : [lə kʁɛmlɛ̃.bisɛtʁ] ) est une commune française de la mĂ©tropole du Grand Paris, situĂ©e dans le dĂ©partement du Val-de-Marne en rĂ©gion Île-de-France.

Le Kremlin-BicĂȘtre
Le Kremlin-BicĂȘtre
L'hĂŽtel de ville.
Blason de Le Kremlin-BicĂȘtre
Blason
Le Kremlin-BicĂȘtre
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Val-de-Marne
Arrondissement L'HaĂż-les-Roses
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand-Orly Seine BiĂšvre
Maire
Mandat
Jean-Luc Laurent (MRC)
2020-2026
Code postal 94270
Code commune 94043
DĂ©mographie
Gentilé Kremlinois
Population
municipale
24 513 hab. (2020 en diminution de 4,47 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 15 918 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 48â€Č 36″ nord, 2° 21â€Č 29″ est
Altitude Min. 45 m
Max. 115 m
Superficie 1,54 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton du Kremlin-BicĂȘtre
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives 10e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
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Le Kremlin-BicĂȘtre
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Le Kremlin-BicĂȘtre
Liens
Site web https://www.kremlinbicetre.fr/

    Ses habitants sont appelés les Kremlinois[1].

    GĂ©ographie

    Situation

    Localisation du Kremlin-BicĂȘtre dans le dĂ©partement du Val-de-Marne.

    Le Kremlin-BicĂȘtre est une commune de la petite couronne de Paris. Elle se trouve au sud-est de la capitale, au niveau de la porte d'Italie.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes du Kremlin-BicĂȘtre
    Paris (13e)
    Gentilly du Kremlin-BicĂȘtre Ivry-sur-Seine
    Arcueil Villejuif

    GĂ©ologie, relief et hydrographie

    Aucun cours d'eau ne traverse la commune.

    Le territoire de la commune s'Ă©tage de 45 Ă  115 mĂštres, avec une dĂ©clivitĂ© liĂ©e Ă  la vallĂ©e de la BiĂšvre dont le cours traverse la commune voisine de Gentilly.

    Son sous-sol est partiellement constitué de calcaire lutétien, qui fit l'objet d'extractions notamment pour servir de matériaux de construction. On trouve également des terrains gypsifÚres en affleurement.

    Voies de communication et transports

    Le Kremlin-BicĂȘtre est la premiĂšre commune traversĂ©e par la route nationale 7 en partant du nord, qui va de Paris (porte d'Italie) jusqu'en Italie (ville frontaliĂšre de Menton) et qui s'Ă©tend sur environ 1 000 km.

    Elle est accessible également par le boulevard périphérique parisien et l'A6b.

    Elle est desservie par les transports en commun de la RATP :

    La ligne T3a dessert à distance la commune à la station Porte d'Italie, située sur le territoire du 13Úme arrondissement de Paris.

    La station HĂŽpital BicĂȘtre de la ligne 14 du mĂ©tro de Paris devrait ouvrir en 2024.

    Urbanisme

    Typologie

    Le Kremlin-BicĂȘtre est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[5] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8] - [9].

    Occupation des sols simplifiée

    Le territoire de la commune se compose en 2017 de 0 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 9,88 % d'espaces ouverts artificialisés et 90,12 % d'espaces construits artificialisés[10]

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 12 772, alors qu'il Ă©tait de 12 686 en 2013 et de 12 814 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 89,9 % étaient des résidences principales, 2,6 % des résidences secondaires et 7,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 4,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 94,4 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente la typologie des logements au Le Kremlin-BicĂȘtre en 2018 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entiĂšre. Une caractĂ©ristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de rĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (2,6 %) supĂ©rieure Ă  celle du dĂ©partement (1,8 %) et Ă  celle de la France entiĂšre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 28,2 % des habitants de la commune sont propriĂ©taires de leur logement (25,3 % en 2013), contre 45 % pour le Val-de-Marne et 57,5 pour la France entiĂšre[I 3].

    La commune respecte les prescriptions de l'article 55 de la loi SRU, qui imposent Ă  certaines communes de disposer d'au moins 25 % de logements sociaux, puisque leur nombre est passĂ© de 3 561 en 2008 (30,1 % du parc des rĂ©sidences principales) Ă  3 639 logements HLM en 2018 (31,7 %)[I 3].

    Le logement au Le Kremlin-BicĂȘtre en 2018.
    Typologie Le Kremlin-BicĂȘtre[I 1] Val-de-Marne[I 4] France entiĂšre[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 89,9 92,5 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,6 1,8 9,7
    Logements vacants (en %) 7,6 5,7 8,2

    Toponymie

    Le nom « Kremlin » vient de l'enseigne d'une auberge, Au Sergent du Kremlin, souvenir de la campagne de Russie en 1812[11]. Ce nom apparaßt sur les cartes en 1832 et est officialisé à la création de la commune en 1896[12].

    « BicĂȘtre », en vieux français bissĂȘtre que l'on retrouve utilisĂ© par MoliĂšre dans L'Étourdi en 1658, signifie « triste sort, infortune ». Ce toponyme semble dĂ©river d'un ancien manoir, maintenant disparu le Petit Winchester, francisĂ© Vincestre, puis Bicestre, puis par dĂ©formation BissĂȘtre (BicĂȘtre), qui signifie « malheur » en vieux français, le manoir ayant Ă©tĂ© incendiĂ© par les Bourguignons[13] - [12].

    Histoire

    Du Moyen Âge au XVe siĂšcle : le chĂąteau de BicĂȘtre

    Ruines de l'ancien chĂąteau de BicĂȘtre (gravure du XVIIIe siĂšcle).
    Ruines de l'ancien chĂąteau de BicĂȘtre (gravure du XVIIIe siĂšcle).
    Registre des cens dus au chapitre de Notre-Dame de Paris, 1474. Le premier feuillet comporte le dessin Ă  la plume reprĂ©sentant un donjon, censĂ©ment celui du chĂąteau de « Viscestre » (BicĂȘtre), en rĂ©alitĂ© celui de Vincennes, qui avait Ă©tĂ© donnĂ© par Jean, duc de Berry, au chapitre, en 1416. Signature en monogramme d'Étienne Ruffi (copiste du registre, peut-ĂȘtre l'auteur du dessin). Archives nationales de France.

    Au Moyen Âge, le territoire de l'actuelle commune relevait de la paroisse de Gentilly.

    Jusqu'au XVIIIe siĂšcle, l'histoire du Kremlin-BicĂȘtre se confond avec celle du domaine qui va devenir le chĂąteau puis l'hĂŽpital de BicĂȘtre. Il s'agissait d'ailleurs probablement durant cette pĂ©riode du seul bĂątiment sur ce territoire[14].

    Le premier propriétaire mentionné en cet endroit est Pierre le Queux qui possédait un domaine, La Grange-aux-Queulx qui lui aurait été offert par Louis VIII[15].

    Vers 1250, le domaine est racheté par Louis IX qui, voulant favoriser le développement des institutions monastiques, y installa une colonie de chartreux. Ceux-ci abandonnÚrent le bùtiment quelques années plus tard pour aller s'installer au castel Vauvert (à l'emplacement actuel du jardin du Luxembourg dans Paris)[16].

    La Grange-aux-Queulx, complĂštement abandonnĂ©e, devient le refuge de voleurs, de vagabonds. En 1286, il n'en reste plus que des ruines rachetĂ©e par Jean de Pontoise, Ă©vĂȘque de Winchester, qui y fait construire un chĂąteau. Celui-ci aurait ensuite Ă©tĂ© baptisĂ© par dĂ©formation Vinchestre, Bichestre puis BicĂȘtre. Il est Ă©galement possible qu'il ait Ă©tĂ© appelĂ© Biberis Castra « chĂąteau de la BiĂšvre », ce qui aurait donnĂ© le nom de BicĂȘtre[16].

    Le chĂąteau a ensuite plusieurs fois changĂ© de mains : confisquĂ© en 1294 par Philippe le Bel dans les guerres avec le roi d'Angleterre Édouard Ier, rendu ensuite Ă  son propriĂ©taire, il est vendu en 1304 au comte de Savoie, AmĂ©dĂ©e VI qui le revend en 1346 Ă  Philippe d'OrlĂ©ans, fils du roi Philippe VI[16].

    La guerre de Cent Ans est fatale à la demeure qui est brûlée en 1371 lors d'une invasion anglaise, par les mercenaires de Robert Knolles. Le domaine est ensuite cédé en 1385 par Charles VI à Amédée VII de Savoie, dont le fils cÚde les ruines en 1400 à Jean Ier, duc de Berry[14]. Celui-ci le fit alors rebùtir sous la forme d'une véritable forteresse.

    Éclate alors en 1410 une guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons. Le chĂąteau de BicĂȘtre sert de base au duc de Berry, les ligueurs assiĂ©geant Paris. Un traitĂ© de paix est finalement signĂ© en sous le nom de paix de BicĂȘtre[14].

    MalgrĂ© ce traitĂ©, les rivalitĂ©s subsistent et Ă  la suite d'une Ă©meute populaire, une bande armĂ©e vient incendier le chĂąteau de BicĂȘtre en 1411[17].

    Du XVIIe siĂšcle au XVIIIe siĂšcle : l'hospice de BicĂȘtre

    En 1632, Louis XIII ordonne la destruction des ruines du chùteau et la construction d'un hÎpital destiné initialement aux militaires blessés, qui se trouvaient auparavant rue de Lourcine dans l'hÎpital établi par Henri IV.

    L'hĂŽpital sert briĂšvement Ă  recevoir les enfants trouvĂ©s recueillis par Vincent de Paul puis devient successivement ou Ă  la fois hospice, prison d'État et asile d'aliĂ©nĂ©s. Les conditions de vie y sont Ă©pouvantables.

    Le XVIIIe siĂšcle voit un progrĂšs pour tous les dĂ©chus rassemblĂ©s Ă  BicĂȘtre grĂące notamment Ă  l'action de Philippe Pinel et Jean-Baptiste Pussin, qui amĂ©liorent le sort des aliĂ©nĂ©s. La RĂ©volution permit par ailleurs de libĂ©rer tous les prisonniers internĂ©s sans jugement.

    Le XIXe siÚcle : création de la commune

    Jusqu'Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle, Ă  part l'hĂŽpital, le territoire de ce qui correspond actuellement Ă  la commune du Kremlin-BicĂȘtre est essentiellement couvert par des champs.

    Durant le Premier Empire, beaucoup de soldats blessĂ©s lors de la campagne de Russie auraient Ă©tĂ© hospitalisĂ©s Ă  BicĂȘtre. Il se fonde, prĂšs de l'hospice, un cabaret Ă  l'enseigne du Kremlin ou Au Sergent du Kremlin, qui donne son nom Ă  la petite agglomĂ©ration qui se dĂ©veloppe progressivement autour de l'hĂŽpital Ă  partir de 1830.

    En 1841, le principe de la construction d'une enceinte autour de Paris est adoptĂ©. Cette enceinte fortifiĂ©e, dite « enceinte de Thiers », est entourĂ©e de forts dont celui de BicĂȘtre, construit entre 1841 et 1845. Il sert de prison en 1851 pour quelques opposants au coup d'État du .

    Le territoire de la commune actuelle du Kremlin-BicĂȘtre se dĂ©veloppe alors et bĂ©nĂ©ficie notamment, aprĂšs l'annexion de 1860, de l'afflux des Parisiens, comme les autres agglomĂ©rations suburbaines. On trouve alors sur ce territoire des carriĂšres de calcaires grossiers Ă  ciel ouvert, dans les coteaux de la BiĂšvre et, dans la vallĂ©e, des carriĂšres d'argile. De nombreuses entreprises se dĂ©veloppent alors : une peausserie, une briqueterie, des entreprises de travaux publics, etc. L'urbanisation progresse Ă©galement : l'avenue de Fontainebleau, bordĂ©e d'entreprises de transport (dĂ©pĂŽts de tramways et d'omnibus) et d'immeubles de rapport, est le lieu d'un important marchĂ© tandis qu'Ă  l'arriĂšre, et jusqu'Ă  l'hospice, se dĂ©veloppe un habitat pavillonnaire[18].

    Des projets de séparation d'avec Gentilly commencent alors à germer. AprÚs diverses péripéties, celle-ci est accordée en [19].

    Les XXe et XXIe siĂšcles : de la naissance du Kremlin-BicĂȘtre Ă  nos jours

    L'histoire de la ville est liĂ©e, au dĂ©but du XXe siĂšcle, Ă  celle du mouvement ouvrier. Les familles qui s'installent Ă  cette Ă©poque au Kremlin-BicĂȘtre sont souvent modestes.

    ArrĂȘtĂ© municipal du 10 septembre 1900 interdisant le port de la soutane
    ArrĂȘtĂ© du .

    Le premier maire, EugÚne Thomas, élu en 1897, issu du mouvement coopératif, est un socialiste disciple d'Auguste Blanqui.

    Il applique rapidement une politique anticlĂ©ricale avec, en 1897 un arrĂȘtĂ© interdisant les processions religieuses sur la voie publique, puis, en 1900, un nouvel arrĂȘtĂ© interdisant le port de la soutane. Toutefois, la justice de paix de Villejuif, devant qui Ă©taient portĂ©es les affaires, acquittait les contrevenants et cet arrĂȘt fut annulĂ© pour vice de forme peu de temps aprĂšs[20].

    Plus durablement, plusieurs rues sont rebaptisĂ©es avec des rĂ©fĂ©rences Ă  la RĂ©volution française (rue Danton, rue du Quatorze-Juillet, rue de la Convention), des penseurs rĂ©publicains (Gambetta, Carnot, etc.) ou des figures de la Commune de Paris (Charles Delescluze, ÉlisĂ©e Reclus, Louis Rossel, etc.).

    Une mairie est construite en 1903.

    De nouvelles industries s'implantent au dĂ©but du siĂšcle dans la ville, autour de l'avenue de Fontainebleau : notamment l'entreprise de charcuterie GĂ©o, en 1913. Ses dirigeants et notamment son fondateur Georges Foucault, mĂšnent une politique sociale et paternaliste. L'Ă©tablissement propose ainsi Ă  ses employĂ©s une cantine et une crĂšche dans le site ainsi que des logements, des jardins ouvriers et un stade. À son apogĂ©e, l'entreprise occupe 28 000 m2 de terrain et emploie 1 500 personnes qui transforment 200 porcs par heure[21]. L'entreprise, rachetĂ©e par le groupe Madrange, a ensuite Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e dans les Yvelines et remplacĂ©e par un centre commercial.

    EugÚne Thomas réélu plusieurs fois reste maire jusqu'à sa mort en 1919. Il est remplacé par Georges Gérard, également socialiste. Au congrÚs de Tours en 1920, ce dernier adhÚre au parti communiste, puis le quitte en 1923, pour rejoindre l'Union socialiste communiste[22] (parti qui rejoindra ensuite la SFIO).

    Zone Kremlin BicĂȘtre - lotissement de chalets dĂ©labrĂ©s en 1913
    Zone, Kremlin-BicĂȘtre, en 1913.

    La ville voit alors se développer un habitat précaire proche du bidonville, notamment dans la zone des fortifications. La mairie encourage alors la construction de logements sociaux (les HBM), à partir des années 1920. Plusieurs lotissements sont également édifiés.

    Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le maire, Georges GĂ©rard, prĂȘte allĂ©geance au marĂ©chal PĂ©tain et reste ainsi en fonction. Il sera abattu dans son bureau Ă  la LibĂ©ration, par des rĂ©sistants.

    En 1945, le communiste Gabriel Brion est Ă©lu maire et le reste jusqu'en 1947, remplacĂ© par Antoine Lacroix, Ă©lu sous l'Ă©tiquette SFIO, qui sera maire jusqu'Ă  sa mort en 1983. Mme Decimo lui succĂšde jusqu'en 1995. La municipalitĂ© est ensuite conquise par le chevĂšnementiste Jean-Luc Laurent. Sous ses diffĂ©rents mandats, la ville a vu l'arrivĂ©e du centre commercial OkabĂ©[23] en 2010 et l'ouverture de la mĂ©diathĂšque l'Écho, deux ans plus tard[24]. Un espace vert ouvert au public est crĂ©Ă©, le parc Pinel[25].

    En , aprĂšs avoir exercĂ© pendant 20 ans la fonction de maire, Jean-Luc Laurent annonce sa dĂ©mission[26]. Son premier-adjoint, Jean-Marc Nicolle, ancien conducteur de mĂ©tro[27], lui succĂšde le [28]. Conseiller municipal depuis 1995, il est Ă©galement conseiller rĂ©gional d'Île-de-France depuis 2010[29] et conseiller mĂ©tropolitain Ă  la mĂ©tropole du Grand Paris.

    La commune du Kremlin-BicĂȘtre est membre de la mĂ©tropole du Grand Paris depuis le [30]. Elle accueillera l'une des nouvelles gares de la ligne 14 du Grand Paris Express, Kremlin-BicĂȘtre hĂŽpital[31].

    Politique et administration

    La mairie et son jardin
    La mairie et son jardin.

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Antérieurement à la loi du [32], la commune faisait partie depuis sa création en 1896 du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et à son arrondissement de L'Haÿ-les-Roses, aprÚs un transfert administratif effectif au . Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixiÚme circonscription du Val-de-Marne.

    Lors de sa crĂ©ation, la commune faisait partie du canton de Villejuif du dĂ©partement de la Seine. En 1967, avec la crĂ©ation du Val-de-Marne, la commune devient le chef-lieu du canton du Kremlin-BicĂȘtre[33], dont la composition est modifiĂ©e Ă  plusieurs reprises. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est dĂ©sormais le bureau centralisateur, est modifiĂ© et comprend la totalitĂ© des deux communes du KrĂ©mlin-BicĂȘtre et de Gentilly.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté d'agglomération de Val de BiÚvre, créée en 2000.

    Dans le cadre de la mise en Ɠuvre de la volontĂ© gouvernementale de favoriser le dĂ©veloppement du centre de l'agglomĂ©ration parisienne comme pĂŽle mondial est crĂ©Ă©e, le , la mĂ©tropole du Grand Paris (MGP), Ă  laquelle la commune a Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e[34].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matiÚre de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.

    La commune fait donc également partie depuis le de l'établissement public territorial Grand-Orly Seine BiÚvre, créé par décret du [35], qui succÚde à l'ex-communauté d'agglomération de Val de BiÚvre.

    Tendances politiques et résultats

    Plaque commémorative sur la mairie
    Plaque commémorative sur la mairie.

    La municipalitĂ© est fortement ancrĂ©e Ă  gauche, Ă  sa crĂ©ation, avec des premiers maires issus du mouvement ouvrier. Elle le restera jusque dans les annĂ©es 1970. Le maire, Antoine Lacroix, qui avait Ă©tĂ© Ă©lu sous l’étiquette SFIO puis PS, rompt en effet en 1972 avec ce parti (lors de la signature du programme commun avec le parti communiste), pour rejoindre le Parti social-dĂ©mocrate (qui fusionne ensuite avec l’UDF)[36].

    Son successeur, Claudine Decimo, est Ă©lu en 1983 sous l’étiquette du RPR, faisant temporairement basculer la municipalitĂ© Ă  droite.

    Cependant, dĂšs 1988, le siĂšge de la dixiĂšme circonscription du Val-de-Marne, Ă  laquelle est nouvellement attachĂ© le Kremlin-BicĂȘtre[37] est remportĂ© par le parti communiste qui le conserve jusqu’en 2012[38]. Aux Ă©lections lĂ©gislatives de cette annĂ©e, le maire du Kremlin-BicĂȘtre, Jean-Luc Laurent, est Ă©lu dĂ©putĂ© de la circonscription.

    En 1995, Jean-Luc Laurent (MDC) remporte la mairie et est réélu aux scrutins suivants[39].

    Les Ă©lections rĂ©gionales sont ensuite Ă©galement systĂ©matiquement remportĂ©es dans la commune par les candidats de gauche[40]. La candidate du PS arrive en tĂȘte aux premiers et deuxiĂšme tours de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2007.

    Lors des Ă©lections municipales des 23 et , la liste d'union de la gauche, conduite par Jean-Luc Laurent remporte les Ă©lections avec 55,34 % des voix[41].

    Lors du second tour des Ă©lections municipales le , la liste MRC-GRS-PS-GE-PP-RDG menĂ©e par Jean-Luc Laurent — qui avait bĂ©nĂ©ficiĂ© du ralliement de la liste PCF d'Ibrahima TraorĂ© — remporte la majoritĂ© des suffrages exprimĂ©s, avec 1 819 voix (34,24 %, 24 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 mĂ©tropolitain), devançant lĂ©gĂšrement les listes menĂ©es respectivement par :
    - le maire sortant Jean-Marc Nicolle — Ă©lu en 2016 Ă  la suite de la dĂ©mission de Jean-Luc Laurent — (DVG (ex-MRC)-MDC-PRG, 1 767 voix, 6 conseillers municipaux Ă©lus) ;
    - Lionel Zinciroglu (LREM-MoDem — soutenu par les listes SL-LR-MR d'Enguerrand Delannoy et SE (ex-SOC) de Jean-Pierre Ruggieri[42] — 1 725 voix, 5 conseillers municipaux Ă©lus) ;
    lors d'un scrutin marquĂ© par la pandĂ©mie de Covid-19 en France oĂč 62,03 % des Ă©lecteurs se sont abstenus[43] - [44].

    Ces rĂ©sultats de l'Ă©lection municipale de 2020 ont Ă©tĂ© contestĂ©s par l'Ă©quipe du maire battu et par celle du candidat Lionel Zinciroglu. Le Tribunal administratif de Melun les a annulĂ©es le en raison de la diffusion tardive d'un tract anonyme, dans un contexte marquĂ© par un trĂšs faible Ă©cart entre les trois listes en prĂ©sence au second tour[45]. Le Conseil d’État, saisi par Jean-Marc Nicolle, a toutefois annulĂ© le le jugement du tribunal administratif, jugeant que les irrĂ©gularitĂ©s allĂ©guĂ©es, et notamment la diffusion tardive d'un tract, n'avaient pas portĂ© atteinte Ă  la sincĂ©ritĂ© scrutin de 2020, qui sont donc dĂ©finitivement validĂ©s[46] - [47].

    Liste des maires

    Les maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    12 février 1897 9 février 1919 EugÚne Thomas
    (1856-1919)
    PSR Ouvrier menuisier
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Villejuif (1897 → 1908)
    Décédé en fonction
    9 février 1919 10 décembre 1919 Henri Rebersat Premier adjoint, assure l'intérim aprÚs le décÚs d'EugÚne Thomas
    10 décembre 1919 18 août 1944 Georges Gérard
    (1883-1944)
    SFIO puis SFIC
    puis USC puis SFIO
    Ouvrier menuisier, abattu dans son bureau à la Libération
    Conseiller d'arrondissement (1919 → 1929)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de la 2e circonscription de Villejuif (1929 → 1935)
    Décédé en fonction
    25 aoĂ»t 1944 8 mai 1945 Émile Dangeville SFIO PrĂ©sident de la dĂ©lĂ©gation spĂ©ciale issue du ComitĂ© de LibĂ©ration,
    assure l'intérim aprÚs le décÚs de Georges Gérard
    8 mai 1945 26 octobre 1947 Gabriel Brion PCF Professeur de l'enseignement technique
    26 octobre 1947 12 avril 1983 Antoine Lacroix[48] SFIO puis PSD MĂ©decin
    DĂ©putĂ© de la Seine (52e circ.) (1958 → 1962)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de la Seine (Sceaux-Ouest) (1945 → 1953)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de la Seine (Secteur 2) (1953 → 1959)
    Décédé en fonction
    22 juin 1983 juin 1995 Claudine Décimo RPR Fonctionnaire (Intérieur), adjointe au maire du précédent
    juin 1995 16 janvier 2016[49] - [50] Jean-Luc Laurent MRC DĂ©putĂ© du Val-de-Marne (10e circ.) (2012 → 2017)
    Conseiller rĂ©gional (2004 → 2012)
    PrĂ©sident de l'EPFIF (2007 → 2012)
    DĂ©missionnaire
    16 janvier 2016[51] 4 juillet 2020 Jean-Marc Nicolle ex-MRC Conducteur de métro
    Conseiller rĂ©gional (2010 → 2021)
    PrĂ©sident du Forum mĂ©tropolitain du Grand Paris (2017 → 2018[52])
    4 juillet 2020[53] En cours
    (au 2 février 2022[47])
    Jean-Luc Laurent MRC-GRS Président du MRC (depuis 2010)
    Vice-président de l'EPT Grand-Orly Seine BiÚvre

    Politique de développement durable

    Un ramassage sélectif des ordures ménagÚres est organisé par l'intercommunalité.

    La commune dispose d’assez peu d’espaces verts au regard de sa population. Le seul parc d’une surface importante est le parc Pinel (12 000 m2).

    Jumelages

    Le Kremlin-BicĂȘtre n’est jumelĂ© avec aucune autre commune.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1896. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[54] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 24 513 habitants[Note 4], en diminution de 4,47 % par rapport Ă  2014 (Val-de-Marne : +3,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    10 80411 83013 01814 90716 83018 91117 45317 03814 072
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
    15 61818 83420 79820 06117 54319 34823 72425 56726 131
    2016 2020 - - - - - - -
    25 29224 513-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[55].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population de la commune a connu une croissance continue de sa création jusqu'au début des années 1930. Une nette régression s'est alors manifestée, comme dans d'autres communes des environs de Paris, avec une décroissance jusqu'au milieu des années 1940, suivie d'une hausse continue jusqu'à la fin des années 1960, puis une nouvelle baisse dans les années 1970, due à la désindustrialisation. La croissance a ensuite repris de façon continue, à partir des années 1980.

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  41,4 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 18,0 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 19,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 12 040 hommes pour 12 810 femmes, soit un taux de 51,55 % de femmes, lĂ©gĂšrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,91 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[56]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    0,9
    4,6
    75-89 ans
    6,8
    10,7
    60-74 ans
    12,3
    18,5
    45-59 ans
    18,7
    23,0
    30-44 ans
    21,2
    24,7
    15-29 ans
    22,6
    17,8
    0-14 ans
    17,5
    Pyramide des ùges du département du Val-de-Marne en 2018 en pourcentage[57]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    4,9
    75-89 ans
    7,1
    12,4
    60-74 ans
    13,3
    19,6
    45-59 ans
    19,3
    21,3
    30-44 ans
    21,2
    20,6
    15-29 ans
    19,2
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Autres éléments

    On notera que la densitĂ© de population de la commune est trĂšs Ă©levĂ©e : prĂšs de 17 000 habitants par km2, en moyenne, alors mĂȘme que l'emprise de l'hĂŽpital et du fort sont importantes.

    Par ailleurs, en 2006, 53 % de la population non scolarisée de 15 ans et plus a un diplÎme au moins égal au baccalauréat[58].

    Enseignement primaire et secondaire en 2010

    Enseignement supérieur en 2010

    Manifestations culturelles et festivités

    Le festival RussenKo, organisĂ© par la ville du Kremlin-BicĂȘtre, est consacrĂ© aux arts et cultures russe et russophones. Il se dĂ©roule chaque dernier week-end de janvier depuis 2010.

    Deux festivals sont organisés tous les ans au mois de mai par deux associations étudiante du campus de l'EPITA: Epitanime, convention sur l'animation et Prologin, la finale du concours national de programmation.

    Par ailleurs, certaines représentations de festivals du Val-de-Marne se tiennent chaque année à l'ECAM (Espace culturel André-Malraux) : notamment le festival sons d'hiver et la biennale nationale de danse du Val-de-Marne.

    En 2021, la Ville a initié un festival annuel d'art de rue, les Art'dentes, en partenariat avec l'ECAM[60].

    Santé

    La ville abrite un important centre hospitalier : l'hĂŽpital BicĂȘtre.

    Sports

    La commune dispose de nombreux Ă©quipements sportifs :

    • un stade de football avec une piste d’athlĂ©tisme (stade des EsseliĂšres) ;
    • une piscine intercommunale, gĂ©rĂ©e par l'EPT 12 Grand-Orly-Seine-BiĂšvre ;
    • trois gymnases municipaux : le gymnase Jacques-Ducasse, la Halle des Sports et le CO.S.E.C. Elisabeth-et-Vincent-Purkart).

    En outre, plusieurs associations opĂšrent au Kremlin-BicĂȘtre sur la pratique sportive :

    MĂ©dias

    La ville publie un magazine mensuel, Le Mag'[62] (anciennement Le Kremlinois, puis ADNKb), qui présente l'actualité de la ville.

    La ville abrite les locaux du média alternative TV Libertés.

    Cultes

    La commune comprend deux Ă©glises celle de la Sainte-Famille et celle du Saint-CurĂ©-d'Ars, un temple, une synagogue, une salle du royaume des TĂ©moins de JĂ©hovah et un lieu de priĂšre pour les musulmans. Le lieu de sĂ©pulture de la commune est le cimetiĂšre du Kremlin-BicĂȘtre.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2009, les taux d'imposition aux taxes locales Ă©taient de :

    • 20,95 % pour la taxe d'habitation dont 13,96 % pour la commune,
    • 38,17 % pour la taxe fonciĂšre dont 23,20 % pour la commune,
    • 23,31 % pour la taxe professionnelle (pas de taux communal).

    Ces taux n'ont pas augmenté entre 2008 et 2009 pour la part communale, aprÚs une forte augmentation du taux communal de taxe fonciÚre en 2007 (de 4 points).

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 30 308 â‚Ź, ce qui plaçait Le Kremlin-BicĂȘtre au 13 481e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[63].

    Emploi

    En 2006 les actifs représentaient 75,8 % de la population avec un taux de chÎmage de 8,4 % et la majeure partie de la population (plus de 80 %) travaillait en dehors de la commune[58].

    Depuis la fermeture des derniĂšres grandes entreprises industrielles de la ville (notamment l’usine de salaisons GĂ©o en 1997[64]), la trĂšs grande majoritĂ© des Kremlinois est employĂ©e dans le secteur tertiaire, Ă  94 %[58].

    L'employeur le plus important de la commune est l'hĂŽpital BicĂȘtre.

    La ville accueille également la direction centrale interarmées des réseaux d'infrastructure des systÚmes d'information de la Défense.

    Entreprises et commerces

    La commune comprend, outre de nombreux petits commerces, quatre supermarchés et un centre commercial comprenant un hypermarché.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune est récente (1896), le patrimoine architectural est donc réduit. On notera cependant :

    Équipements culturels

    Espace culturel André Malraux
    Espace culturel André-Malraux.

    La commune dispose d'une salle de spectacle : l'ECAM (espace culturel AndrĂ©-Malraux) d'un conservatoire (danse, musique et thĂ©Ăątre) et d'une mĂ©diathĂšque, « l'Écho », ouverte en 2012.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Logotype du Kremlin-BicĂȘtre jusqu'en 2022.
    Blason de Blason du Kremlin-BicĂȘtre Blason
    De gueules au Kremlin terrassé d'argent, au chef cousu d'azur chargé d'une tour d'or ouverte et ajourée du champ, accostée de deux merlettes aussi d'or[67]
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Madeleine Leveau-Fernandez, Histoire du Kremlin-BicĂȘtre : l'identitĂ© d'une ville, Le Kremlin-BicĂȘtre, Ville du Kremlin-BicĂȘtre (Ă©d.), , 160 p. (ISBN 2-9510648-0-2) ; rĂ©Ă©d. Ville du Kremlin-BicĂȘtre et Ă©ditions de l'Atelier, 2013, 196 p. (ISBN 978-2-7082-4227-2)

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Le Kremlin-BicĂȘtre », MinistĂšre de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Ville du Kremlin-BicĂȘtre | », sur www.kremlinbicetre.fr (consultĂ© le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duParis », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    10. [PDF]Fiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr
    11. Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, tome 3, Formations dialectales, GenÚve, Droz, 1998, no 30453, p. 1728.
    12. Louis Moulin, « Uchronies toponymiques : ma ville a un nom de parc d’attraction », .
    13. Ernest NĂšgre, op. cit., no 30173, p. 1712.
    14. Paul Bru, Histoire de BicĂȘtre, vol. 1, Paris, ProgrĂšs mĂ©dical, , 480 p. (lire en ligne).
    15. Madeleine Leveau-Fernandez, Histoire du Kremlin-BicĂȘtre : l'identitĂ© d'une ville, vol. 1, Le Kremlin-BicĂȘtre, Ville du Kremlin-BicĂȘtre, , 160 p. (ISBN 2-9510648-0-2).
    16. Georges Poisson, Le Val-de-Marne : Art et histoire, Paris, Les Ă©ditions de Minuit, , 570 p..
    17. Jean Juvenel Des Ursins, Histoire du Roi Charles VI, Paris, .
    18. Notice no IA94000293.
    19. « N° 32298 - Loi qui distrait de la commune de Gentilly (Seine) la section du Kremlin-BicĂȘtre et l'Ă©rige en municipalitĂ© distincte : 13 dĂ©cembre 1896 », Bulletin des lois de la RĂ©publique Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 54, no 1842,‎ , p. 229 - 230 (lire en ligne).
    20. « Le Kremlin-BicĂȘtre fief de l'anticlĂ©ricalisme », sur leparisien.fr, .
    21. « L'histoire d'une usine de charcuterie », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
    22. Alain Croix, Histoire du Val de Marne, Messidor, (ISBN 978-2-209-05955-3), p. 245.
    23. « C'est le grand jour pour le centre commercial Okabé », sur leparisien.fr (consulté le ).
    24. « Le Kremlin-BicĂȘtre : « Nous avons transformĂ© le mĂ©tier de bibliothĂ©caire » », sur leparisien.fr (consultĂ© le ).
    25. « Le parc Philippe Pinel | Ville du Kremlin-BicĂȘtre », sur kremlinbicetre.fr (consultĂ© le ).
    26. « Au Kremlin-BicĂȘtre, le maire Jean-Luc Laurent passe le flambeau Ă  Jean-Marc Nicolle | 94 Citoyens », sur 94 Citoyens, (consultĂ© le ).
    27. « Jean-Marc Nicolle (MRC) devient maire du Kremlin-BicĂȘtre », sur leparisien.fr (consultĂ© le ).
    28. « Jean-Marc Nicolle, Ă©lu maire MRC du Kremlin-BicĂȘtre | 94 Citoyens », sur 94 Citoyens, (consultĂ© le ).
    29. « NICOLLE », sur iledefrance.fr (consulté le ).
    30. « Métropole du Grand Paris », sur Métropole du Grand Paris (consulté le ).
    31. « Kremlin BicĂȘtre HĂŽpital - SociĂ©tĂ© du Grand Paris », sur SociĂ©tĂ© du Grand Paris (consultĂ© le ).
    32. Loi no 64-707 du portant rĂ©organisation de la rĂ©gion parisienne, JORF no 162 du , p. 6204–6209, fac-similĂ© sur LĂ©gifrance.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    34. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmÚtre, fixant le siÚge et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance.
    35. Décret no 2015-1665 du relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmÚtre de l'établissement public territorial dont le siÚge est à Vitry-sur-Seine.
    36. Brice Soccol et Patrick Lafarge, 577 députés à élire : dictionnaire des circonscriptions, Paris, Societé Générale de Presse, , 772 p. (ISBN 978-2-901484-01-1).
    37. À la suite du redĂ©coupage des circonscriptions Ă©lectorales de 1986.
    38. Député Jean-Claude Lefort aux élections de 1988, 1993, 1997 et 2002 et Pierre Gosnat en 2007.
    39. Élections municipales de 2001 et 2008.
    40. la liste de Jean-Paul Huchon arrive en tĂȘte dans la commune en 1998, 2004 et 2010.
    41. MinistÚre de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    42. Lucile MĂ©tout, « Municipales au Kremlin-BicĂȘtre : une «union historique» autour de Lionel Zinciroglu (LREM) : Jean-Pierre Ruggieri (DVG) et Enguerrand Delannoy (Libres !) rejoignent la liste du candidat Marcheur. Une surprise pour « changer dĂ©finitivement les choses », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « ClassĂ© troisiĂšme le 15 mars, il annonce faire Ă©quipe avec Enguerrand Delannoy (11,23 %), Libres!, et le DVG Jean-Pierre Ruggieri (9,89 %). Les membres d'« Ensemble changeons le KB » se sont faits connaĂźtre en prĂ©fecture Ă  9h30 ce mardi. Leur « union historique » dont se fĂ©licite le leader signe la configuration d'une triangulaire pour le second tour des municipales, dans cette ville oĂč quatre tĂȘtes de liste pouvaient se maintenir ».
    43. « Elections municipales 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
    44. Lucile MĂ©tout, « Municipales au Kremlin-BicĂȘtre : Jean-Luc Laurent de retour au bercail : L’ancien maire reprend l’écharpe qu’il avait confiĂ©e Ă  Jean-Marc Nicolle (ex-MRC) dĂ©but 2016. Il accĂšde donc Ă  un 5e mandat et promet de «r emettre de la sĂ©rĂ©nitĂ© » dans la ville », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « C'est peu dire qu'il gagne d'une courte tĂȘte. À l'issue d'une campagne menĂ©e par neuf puis trois prĂ©tendants, l'ancien maire Jean-Luc Laurent (MRC-GRS) remporte les municipales au Kremlin-BicĂȘtre avec seulement 52 voix d'avance sur le sortant Jean-Marc Nicolle (ex-MRC) et 94 voix de plus que Lionel Zinciroglu (LREM). Il y a fort Ă  parier qu'un recours sera engagĂ© sous peu pour tenter de dĂ©plier le mouchoir de poche aprĂšs une campagne tendue ».
    45. Fanny Delporte, « L’élection municipale annulĂ©e au Kremlin-BicĂȘtre : Jean-Marc Nicolle, ancien maire et candidat (ex-MRC) l’a annoncĂ© ce vendredi soir. Le maire (MRC-GRS) Jean-Luc Laurent fait appel », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    46. Florent Bascoul, « Municipales au Kremlin-BicĂȘtre: le rapporteur du Conseil d’Etat propose de valider l’élection de J-L Laurent : Encore trois semaines avant d’ĂȘtre dĂ©finitivement fixĂ© sur le sort rĂ©servĂ© aux Ă©lections municipales de 2020 au Kremlin-BicĂȘtre. C’est ce jeudi matin que se dĂ©roulait l’audience au conseil d’Etat aprĂšs l’annulation de l’élection par le Tribunal administratif. Le rapporteur public n’a pas suivi le tribunal de Melun et a proposĂ© aux juges de valider le scrutin », 94 citoyens.com,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    47. Marine Legrand avec Fanny Delporte, « Kremlin-BicĂȘtre : le Conseil d’État valide l’élection du maire Jean-Luc Laurent : L’annulation du scrutin de 2020, Ă  la suite des recours de deux anciens candidats Jean-Marc Nicolle et Lionel Zinciroglu, a lui-mĂȘme Ă©tĂ© annulĂ© mercredi par la plus haute juridiction administrative du pays. C’était le dernier litige en cours liĂ© aux municipales dans le Val-de-Marne », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    48. Notice LACROIX Antoine par Gilles Morin, Claude Pennetier, version mise en ligne le 27 août 2009, derniÚre modification le 9 septembre 2011
    49. Lucile MĂ©tout, « Le Kremlin-BicĂȘtre : «Je quitte la fonction de maire mais pas ma ville» », Le Parisien, Ă©dition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
    50. Anne-Laure Abraham, « Comme une passation de pouvoir au Kremlin-BicĂȘtre », Le Parisien, Ă©dition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
    51. « Jean-Marc Nicolle (MRC) a Ă©tĂ© Ă©lu maire », Le Parisien, Ă©dition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
    52. « Le maire du Kremlin-BicĂȘtre remplacĂ© Ă  la tĂȘte du Forum mĂ©tropolitain : Ce vendredi, les ex-prĂ©sidents du syndicat mixte ont demandĂ© Ă  Jean-Marc Nicolle (ex-MRC) de dĂ©missionner, Ă  la suite de sa mise en examen notamment pour trafic d’influence », Le Parisien, Ă©dition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    53. « Jean-Luc Laurent, votre maire : Jean-Luc Laurent a Ă©tĂ© Ă©lu maire du Kremlin-BicĂȘtre le 4 juillet 2020 », La municipalitĂ©, sur https://kremlinbicetre.fr (consultĂ© le ).
    54. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    55. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    56. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune du Kremlin-BicĂȘtre (94043) », (consultĂ© le ).
    57. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Val-de-Marne (94) », (consultĂ© le ).
    58. Résultats du recensement INSEE 2006 consultables sur le site de l'INSEE avec une analyse publiée dans Le Kremlinois octobre 2009, n°114 pages 12-15.
    59. nombre d'élÚves pour la rentrée 2009-2010 selon site internet de l'Académie de Créteil.
    60. « Les Art’dentes », sur Kremlin-BicĂȘtre, (consultĂ© le )
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    63. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
    64. Voir document de l’écomusĂ©e du Val-de-BiĂšvre.
    65. « Ancien hospice de BicĂȘtre », notice no PA00079883, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
    66. Notice no IA94000304, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    67. Banque du Blason.
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