Gentilly (Val-de-Marne)
Gentilly est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.
Gentilly | |||||
L'église Saint-Saturnin, classée aux monuments historiques. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | ĂŽle-de-France | ||||
DĂ©partement | Val-de-Marne | ||||
Arrondissement | L'HaĂż-les-Roses | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris Établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre | ||||
Maire Mandat |
Patricia Tordjman (PCF) 2020-2026 |
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Code postal | 94250 | ||||
Code commune | 94037 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Gentilléens | ||||
Population municipale |
18 813 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 15 943 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 48° 48′ 48″ nord, 2° 20′ 40″ est | ||||
Altitude | Min. 42 m Max. 81 m |
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Superficie | 1,18 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pĂ´le principal) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton du Kremlin-BicĂŞtre | ||||
Législatives | Dixième circonscription et Onzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Val-de-Marne
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
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Liens | |||||
Site web | ville-gentilly.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Gentilléens.
GĂ©ographie
Localisation
Gentilly appartient Ă la petite couronne de la ville de Paris dont elle est mitoyenne.
Communes limitrophes
Hameaux, lieux-dits et Ă©carts
- Glanière.
GĂ©ologie, relief et hydrographie
La ville est traversée par la Bièvre dont le cours est couvert sur l'ensemble de la commune. Toutefois une réouverture d'un tronçon naturel sur 600 m est effective depuis 2022, sur Gentilly et la commune voisine d'Arcueil[1].
À partir de la commune d'Arcueil, en aval de l'actuel parc du Coteau, la Bièvre croisait la rue Gandilhon (ancienne rue des Chasses) puis l’avenue Raspail, passait à gauche du gymnase et du stade Maurice-Baquet, croisait la rue de la Chamoiserie. Les pelouses du parc Picasso recouvrent la Bièvre. En aval, la rue Nicolas-Debray fut construite sur son lit. La Bièvre passait sous la rue du Paroy, actuellement rue de la Division-du-Général-Leclerc où l'on voit le parapet de l'ancien pont, puis en bas de la poste et de la bibliothèque. À proximité, le tracé de la Bièvre est matérialisé par un dallage à l’arrière des maisons de l’avenue Raspail derrière une grille. À partir de l’ancien pont sur la Bièvre de l’avenue Jean-Jaurès, le site de la rivière recouverte est aménagé en promenade piétonnière, l’allée René Cassin jusqu'à la rue de la République.
La rivière longeait l’église Saint-Saturnin passait sous l’avenue Raspail puis sous la rue de Verdun où est situé un parapet de l’ancien pont.
Un deuxième bras artificiel, la Bièvre vive, s’écoulait de l’autre côté (sud-est) de l’avenue Raspail. Le bras de la Bièvre vive et la partie aval du passage sous l'avenue Raspail après l'église jusqu'aux fortifications de Paris furent recouverts avant 1900, le reste de la rivière de la limite communale avec Arcueil jusqu’à l’église au début des années 1950[2].
Gentilly est également traversé par la Méridienne Verte.
Voies routières
Gentilly est bordée au nord par le boulevard périphérique de Paris, à l'est par l'autoroute A6b et, en partie, à l'ouest par l'autoroute A6a. Des travaux, débutés en 2010 et achevés en 2012, ont conduit à la couverture de l'A6b.
En venant du nord, il est possible d'accéder à Gentilly par l'autoroute A6b (sortie 1), la porte d'Italie, la porte de Gentilly et la poterne des Peupliers.
Elle est reliée au Kremlin-Bicêtre par l'Avenue Jean-Jaurès, à Montrouge par l'avenue Paul Vaillant-Couturier, à Arcueil par l'avenue de Stalingrad.
Transports en commun
Gentilly est desservie par :
Dans Paris, les arrêts du   : Stade Charléty, Porte de Gentilly, Poterne des Peupliers, Cité universitaire (ainsi que la gare du   du même nom) et Montsouris ainsi que la station de   Porte d'Italie sont proches de Gentilly.
La future station Hôpital Bicêtre de la ligne   qui entrera en fonction en 2024, sera limitrophe de Gentilly.
VĂ©lib'
Trois stations Vélib' sont installées dans Gentilly; elles sont situées :
- avenue Raspail, devant l’immeuble Sanofi ;
- rue Benoît-Malon, au niveau de l’entrée Sud du RER ;
- rue Charles-Frérot, à l’angle de la rue Albert-Guilpin.
On peut également signaler les stations Vélib' de la poterne des Peupliers et de la porte de Gentilly situées en bordure de la ville, du côté de Paris.
Urbanisme
Typologie
Gentilly est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[6] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7] - [8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[9] - [10].
Morphologie urbaine
La ville de Gentilly est divisée en plusieurs quartiers :
- le Chaperon-Vert, un grand ensemble de 1 500 logements situé à cheval sur les communes d'Arcueil et de Gentilly ; il est séparé du reste de la ville par l'autoroute autoroute A6A ;
- la cité Gabriel-Péri (le 162), au sud-est de la ville, situé juste en bordure de l'autoroute A6B ;
- le quartier Victor-Hugo, au Nord-Est ;
- la cité Frileuse (cité des 4-Tours), près du centre-ville ;
- la cité Reine-Blanche, à l'Est de la ville, le long de la A6B ;
- le centre-ville ;
- le Plateau, un quartier essentiellement pavillonnaire ;
- le quartier Val-de-Bièvre, un quartier essentiellement pavillonnaire. Le siège social de la société Sanofi est situé dans ce quartier de Gentilly.
Logement
Le logement gentiléen est principalement constitué d'appartements bien qu'un tissu pavillonnaire ait survécu. Les occupants sont majoritairement logés dans des appartements de petite taille dont ils sont locataires et en résidence principale. Détails dans les tableaux ci-dessous[11]:
Nombre de logements | % | Nombre de personnes | % | |
---|---|---|---|---|
Ensemble | 8135 | 100 | 16811 | 100 |
Propriétaire | 1913 | 23,5 | 3956 | 23,5 |
Locataire | 6029 | 74,1 | 12486 | 74,3 |
Dont locataire HLM | 3600 | 44,2 | 7893 | 46,9 |
Logés gratuitement | 194 | 2,4 | 369 | 2,2 |
Nombre de logements | % | |
---|---|---|
Ensemble | 8848 | 100 |
RĂ©sidences principales | 8135 | 92 |
RĂ©sidences secondaires | 115 | 1,3 |
Logements vacants | 597 | 6,7 |
Maisons | 847 | 9,6 |
Appartements | 7845 | 88,7 |
Nombre de logements | % | |
---|---|---|
Ensemble | 8135 | 100 |
1 pièce | 1226 | 15,1 |
2 pièces | 2460 | 30,2 |
3 pièces | 2663 | 32,7 |
4 pièces | 1275 | 15,7 |
5 pièces et plus | 512 | 6,3 |
Projets d'aménagements
Plusieurs projets sont à l'étude pour une réalisation espérée à l'horizon 2030[12]:
- Couverture du RER entre les entrées nord et sud de la station Gentilly.
- Aménagement de l'Ilot Vert
- Elargissement et réhabilitation de l'Avenue Paul Vaillant-Couturier en récupérant de l'espace sur le Périphérique pour créer une piste cyclable et des plantations. Des tours signales et de nouveaux immeubles à la place des bâtiments désaffectés sont également prévues.
- Couverture de l'A6A
- Rénovation urbaine de la cité Frileuse et de son marché
- Rénovation urbaine de la cité Reine Blanche
- Réhabilitation de l'ancien collège Pierre et Marie Curie
Toponymie
Ce village se nommait autrefois Gentiliacum, nom connu dès le VIIe siècle, dans la vie de saint Éloi, écrite par saint Ouen[13]. Il ferait référence aux orfèvres étrangers installés dans la ville à l'époque mérovingienne[14].
Histoire
Si le site de la ville de Gentilly n'a donné lieu qu'à peu de découvertes archéologiques concernant la période préhistorique (quelques objets trouvés au XIXe siècle), il présente néanmoins un faisceau concordant d'indices, permettant de préjuger d'une forte occupation dès le néolithique : la vallée de la Bièvre dans son ensemble, est en effet très prolifique en sites de cette ère et l'occupation du site par les Romains (un aqueduc), puis les Mérovingiens (un vicus, c’est-à -dire un gros bourg) atteste son intérêt.
Le lieu est cité pour la première fois au VIe siècle comme propriété royale mais ce n'est qu'à la fin du XIIIe siècle que l'on voit apparaître la dénomination Gentilly. Cités à cette même époque, un château de type motte et une tour ronde, puis une tour carrée dans une enceinte attestaient de la relative richesse du lieu au bas Moyen Âge ; richesse confirmée par la présence d'un moulin, d'un four, d'un pressoir et de carrières.
Pendant tout le Moyen Âge, le territoire est partagé entre plusieurs abbayes et une seigneurie en changeant souvent de propriétaire.
Le roi Pépin le Bref y passe l'hiver de 762, la Pâques de 766 et y tient un concile d'évêques en 767[13].
En 878, Louis le Bègue donne la seigneurie de Gentilly à lngelwin, évêque de Paris[13].
Saint Louis y bâtit un monastère pour les chartreux.
En 1691, Claude Sonnius y fonde un couvent de religieuses de la Miséricorde.
Sous Charles IX, le prince de Condé y campa avec ses troupes.
L'église date des XIIIe et XVe siècles. L'hospice de Bicêtre et la maison de santé sont dans la commune de Gentilly[13].
Le XVIIe siècle voit la création de l'aqueduc Médicis, chargé d'alimenter en eau la rive gauche de Paris. Ce dernier, encore parfaitement conservé, chemine via Fresnes, L'Haÿ-les-Roses, Cachan, Arcueil et Gentilly. L'ouvrage le plus marquant, le pont-aqueduc situé à la limite sud d'Arcueil, sert encore aujourd'hui à l'aqueduc de la Vanne, lequel passe ensuite sous un terre-plein à la limite entre Gentilly et Montrouge avant de rejoindre Paris. On peut signaler également à ce sujet, l'aqueduc romain alimentant les thermes de Lutèce qui passait sensiblement au même endroit que celui du XVIe siècle. Il en reste un morceau retrouvé lors de la démolition et de l'enlèvement des terres de l'ancien dépôt dit de Montrouge sur l'ex-ligne de Sceaux, à proximité du Parc de Montsouris à Paris. Ce segment est visible dans une vitrine.
Le XIXe siècle voit l'apparition d'une forte activité industrielle, implantée le long de la Bièvre. Les industries de blanchisserie et tannerie se sont développées très rapidement et ont perduré jusque vers 1930 pour les premières et 1970 pour les secondes.
À la suite de l'industrialisation et de l'urbanisation très rapide de la commune au XIXe siècle, l'habitat construit est de piètre qualité et la Bièvre extrêmement polluée (au point d'entraîner sa couverture à Paris à partir de 1860 pour des raisons d'hygiène). Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, les conditions de vie de la population ouvrière sont restées désastreuses, au point que les trois quarts de la population vivent dans des logements insalubres. Les années 1950 ont vu l'apparition de logements sociaux modernes, qui ont entraîné une densification verticale du logement dans toute la ville, à l'exception d'un quartier pavillonnaire, dit plateau Mazagran, situé à la limite de Montrouge : il est occupé plus récemment dans l'histoire de la ville (le , mise à voie normale de la Ligne de Sceaux créée originellement à voie large et inaugurée le ).
Le milieu du XXe siècle voit aussi se développer des activités de métallurgie, alimentation, bâtiment, imprimerie et fabrication de médicaments.
La période actuelle (fin du XXe siècle et début du XXIe siècle) voit une transformation accrue de l'activité vers le domaine tertiaire, notamment la communication audiovisuelle. Le principal employeur de Gentilly de nos jours reste l'industrie pharmaceutique, l'activité de fabrication n'étant toutefois plus effectuée sur place.
Évolution dans le temps des limites géographiques
Dans une carte de 1773, dite « carte des chasses », on peut constater que la paroisse de Gentilly avait une surface environ quatre fois plus importante que la commune actuelle.
Le les quartiers Maison-Blanche et Glacière sont annexés à Paris.
En 1897, Le Kremlin-Bicêtre est détaché de Gentilly et devient une commune distincte.
En 1925, le glacis des anciennes fortifications, dit La Zone est annexé à Paris, accompagné de quelques parcelles pour agrandir la cité universitaire.
Politique et administration
Administration municipale et territoriale
Par décret du relatif à la métropole du Grand Paris[15], Gentilly intègre, à compter du , avec les autres villes de la communauté d'agglomération de Val de Bièvre, l'établissement public territorial T12.
Gentilly Ouest constitue avec Cachan, Villejuif et Arcueil la onzième circonscription du Val-de-Marne dont la députée est Sophie Taillé-Polian (Génération.s) depuis 2022.
Gentilly Est constitue avec Le Kremlin-Bicêtre, Ivry-sur-Seine et l'ancien canton de Vitry-sur-Seine la dixième circonscription du Val-de-Marne dont la députée est Mathilde Panot (LFI) depuis 2017.
Tendances politiques et résultats
Faisant historiquement partie de la Ceinture rouge, Gentilly a depuis l'après guerre toujours été dirigée par des membres du Parti communiste français. Cependant, comme de nombreuses villes de la petite couronne parisienne, Gentilly connait un processus de gentrification qui fait évoluer son électorat[16].
Les Gentiléens ont ainsi voté en premier pour les écologistes d'Europe Écologie Les Verts puis pour les socio-libéraux de La République en marche aux Européennes de , reléguant les communistes à la troisième place au même niveau que le Rassemblement National[17] - [18].
Liste des maires
Depuis la Libération, cinq maires se sont succédé à la tête de la commune.
Alors qu'une procédure judiciaire est lancée â l'automne 2018 contre Patricia Tordjman (en tant qu'ancienne présidente de la communauté d'agglomération de Val de Bièvre) pour soustraction de fonds publics[24], la maire de Gentilly est relaxée le [25].
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[28] - [Note 4].
En 2020, la commune comptait 18 813 habitants[Note 5], en augmentation de 15,01 % par rapport Ă 2014 (Val-de-Marne : +3,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Gentilly compte cinq écoles maternelles (Jean-Lurçat, Victor-Hugo, Lamartine, Marie-et-Pierre-Curie, Henri-Barbusse) et quatre écoles élémentaires (Victor-Hugo, Gustave-Courbet, Henri-Barbusse et Lamartine).
- L'école élémentaire Gustave-Courbet compte 9 classes (CP au CM2) plus une demi classe d'adaptation pour environ 200 élèves.
- Le groupe scolaire Victor-Hugo comprend une Ă©cole maternelle (6 classes) et une Ă©cole primaire (10 classes) qui accueillent en tout 350 enfants.
Gentilly dispose également d'un collège d'enseignement général, le collège Rosa-Parks[31], ouvert en 2007 (remplaçant l'ancien collège Pierre-Curie), d'un lycée professionnel, le LP Val-de-Bièvre[32] et d'un centre de formation d'apprentis (CFA) de l'enseignement supérieur, école de préparation au brevet de technicien supérieur (EPB[33]).
Sports
Le club de football AC Gentilly. Qui joue ses matchs de football au Stade Géo André
Cultes
Gentilly compte deux églises : l'église Saint-Saturnin qui accueille des catholiques de toute origine et l'église du Sacré-Cœur de Gentilly affectée à la communauté catholique portugaise. La ville a également une salle de prière musulmane située dans l'ancien collège Pierre et Marie Curie ainsi qu'une association bouddhiste.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 182 €, ce qui plaçait Gentilly au 21 022e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[34].
Entreprises
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
au fond les tours du 13e arrondissement de Paris.
- Église Saint-Saturnin bâtie sur les vestiges d'une abbaye du VIIe siècle, construite par saint Éloi sur le domaine que lui avait donné Dagobert. L'église actuelle date du XIIIe siècle et a été remaniée au XVIe siècle après l'effondrement de la nef. Sa façade ouest comprend un portail néo-gothique du XIXe siècle. Son chœur est polygonal sans bas-côtés, ce qui est peu courant et il comporte des vitraux très anciens. On peut aussi remarquer de nombreux décors peints, dont des fleurs de lys, actuellement en cours de restauration. Inscrite à l'inventaire des Monuments historiques en 1929 et classée en 1989.
- Église du Sacré-Cœur, de style néo-roman et néo-byzantin, construite entre 1933 et 1936. Son clocher orné de quatre statues monumentales d'anges en bronze surplombe le boulevard périphérique de Paris.
- La Maison de la photographie Robert-Doisneau, baptisée en 1992 par Robert Doisneau lors de ses 80 ans et inaugurée en 1996, propose de nombreuses expositions autour de la photographie humaniste.
- Le cimetière de Gentilly, qui dispose d'une vue vers les tours du 13e arrondissement et le sud-est de Paris. Parmi les tombes remarquables : tombe de Louis Millet musicien, œuvre du sculpteur Paul Guibé.
- Le Lavoir, bains-douches construits dans les années 1920 et utilisés jusque dans les années 1950. Le bâtiment rouvre en 2019 après une transformation de grande ampleur pour devenir un lieu culturel consacré à l'image et au son[35].
- Les carrières de Gentilly sont une des causes choisies par Hector Malot, pour la mort de l'un de ses personnages principaux ; Sans famille, grand classique jeunesse, dépeint le Gentilly du XIXe siècle lors de cet épisode tragique.
Personnalités liées à la commune
- Saint Éloi.
- Saint Martial.
- PĂ©pin le Bref.
- Blanche de Castille (1188-1252), reine consort puis régente du Royaume de France, est réputée y avoir possédé un château, dont les caves voûtées subsisteraient et serviraient encore de cave à vin dans une propriété privée, sur le versant ouest de la ville (dans la pente sous la station de RER). Information non corroborée.
- Isaac de Benserade (1612-1691), écrivain et dramaturge français du XVIIe siècle a vécu à Gentilly et y est mort.
- Paul Baudier (1881-1962), peintre, graveur, illustrateur, a habité la commune.
- James Benenson (1949), sculpteur d'origine américaine naturalisé français, est installé dans la commune.
- Jacques Chapelle (1721-1773), chimiste, faïencier, céramiste directeur de la faïencerie de Sceaux de 1748 à 1763, né à Gentilly le .
- Robert Doisneau (1912-1994), photographe, est né à Gentilly en 1912.
- Akli Tadjer (1954), écrivain, auteur de nombreux romans, a longtemps vécu à Gentilly.
- Sophie Marceau (1966), actrice, a vécu à Gentilly.
- Moncef Marzouki (1945), Président de la République tunisienne de 2011 à 2014, exerça en tant que médecin au centre municipal de santé.
- Raymond Souplex (1901-1972), y est inhumé.
- Jan Voss (1936), artiste peintre, vit dans la commune depuis 1963.
- Jorrdee (1992), de son vrai nom Jordan Bourgeois, rappeur français et fondateur du collectif 667, y a vécu.
- Freeze Corleone (1992), rappeur français et fondateur du collectif 667, y a vécu.
HĂ©raldique, logotype et devise
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : D'hermine, à la fasce ondée d'azur accompagnée en pointe d'un livre fermé de gueules borduré d'or et chargé d'une lettre B capitale du même ; au chef tiercé en pal, au 1er d'azur, au chevron d'or accompagné de trois croisettes pattées du même, au 2e d'argent, au chevron de gueules accompagné de sept merlettes du même, quatre en chef mises en deux pals et trois en pointe mal ordonnées, au 3e d'azur, au siège antique d'or à l'assise de gueules. Sa devise est : Gentil soyez, gentil serai. |
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Pour approfondir
Iconographie
- n.d - Paysage Ă Gentilly, gravure de Paul Baudier (1881-1962)
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Carte des aqueducs sur le site du ministère de la Culture
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Yann Joubert : chargé des finances et de l'urbanisme.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
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- La Bièvre Tome II La banlieue de Paris, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, , 128 p. (ISBN 2-84253-946-X), p. 93.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Logement à Gentilly (2015) ».
- « Cap sur Gentilly 2030 | Ville de Gentilly », sur www.ville-gentilly.fr (consulté le ).
- Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
- Jean Babelon, L'orfèvrerie française, Paris, Larousse, , 124 p., p. 21.
- Décret no 2015-1665 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Vitry-sur-Seine.
- « GENTRIFICATION ET PAUPÉRISATION AU CŒUR DE L’ILE-DE-FRANCE ».
- C.Dubois, « Européennes en Val-de-Marne : les résultats chamboulent les municipales », sur 94 Citoyens, (consulté le ).
- « Européennes. LaREM s’impose en banlieue parisienne », sur L'Humanité, (consulté le ).
- Notice FRÉROT Charles, Louis, Lucien par Claude Pennetier, version mise en ligne le 15 octobre 2013, dernière modification le 22 novembre 2022
- Notice EDELINE Hélène (née KLEINHANS Lucienne, Hélène) par Madeleine Fernandez, Claude Pennetier, version mise en ligne le 9 décembre 2008, dernière modification le 22 novembre 2022
- Notice LEROUX Carmen (née HAUSS Carmen) par Madeleine Leveau-Fernandez, version mise en ligne le 10 novembre 2009, dernière modification le 22 novembre 2022
- « Municipales 2020 à Gentilly: la liste de Patricia Tordjman », sur 94.citoyens.com, .
- Alain Cwiklinski, Philippe Jérome, Alain Raynal, « Portraits de nouveaux maires », sur L'Humanité, .
- Anne-Laure Abraham, « L’Haÿ-Gentilly : prison avec sursis requise contre Patrick Sève et Patricia Tordjman », sur leparisien.fr, 2018-11-08cet21:34:59+01:00 (consulté le ).
- Anne-Laure Abraham, « L’Haÿ-Gentilly : Patricia Tordjman et Patrick Sève relaxés », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Présentation des activités de jumelage » (consulté le ).
- Palmarès 2015 des Villes Internet sur le site de l'association. Consulté le 09/02/2015.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Collège Rosa Parks de Gentilly », sur clg-rosa-parks-gentilly.fr, (consulté le )
- « Lycée Professionnel Val de Bièvre », sur lycee-val-de-bievre.fr, (consulté le )
- « Le spécialiste des BTS et Bachelor à Paris », sur epb.paris (consulté le )
- « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
- « Gentilly : la future maison de l'image et du son se dévoile », sur leparisien.fr, 2015-06-17cest20:36:00+02:00 (consulté le ).