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Rungis

Rungis ([ʁœ̃.ʒis]) est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.

Rungis
Rungis
La mairie d'honneur, ancien château de Rungis.
Blason de Rungis
Blason
Rungis
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement L'Haÿ-les-Roses
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand-Orly Seine Bièvre.
Maire
Mandat
Bruno Marcillaud
2020-2026
Code postal 94150
Code commune 94065
Démographie
Gentilé Rungissois
Population
municipale
5 625 hab. (2020 en diminution de 0,46 % par rapport à 2014)
Densité 1 339 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 44′ 54″ nord, 2° 20′ 59″ est
Altitude Min. 58 m
Max. 90 m
Superficie 4,2 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Thiais
Législatives 7e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
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Rungis
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Rungis
Liens
Site web http://www.rungis.fr/

    Ses habitants sont appelés les Rungissois[1].

    Elle est notamment connue pour son marché d'intérêt national, plus grand marché de produits frais au monde.

    Géographie

    Situation

    Localisation de Rungis dans le Val-de-Marne et dans l'agglomération parisienne.

    La commune est située à sept kilomètres au sud de la capitale et à seulement deux kilomètres de l'aéroport de Paris-Orly, à la confluence de l'A6, de l'A86 et de la RN 7.

    Rungis peut avoir l'air d'une ville nouvelle, à la suite de son développement autour de sa zone d'activité Silic.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Chevilly-Larue, Wissous, Paray-Vieille-Poste, Thiais et Fresnes.

    Située au sud-ouest du département, Rungis est limitrophe, au nord, de la commune de Chevilly-Larue. Au nord-est, sa limite avec la commune de Thiais est matérialisée par la route nationale 7. Au sud-est se trouve la commune essonnienne de Paray-Vieille-Poste, à proximité de la zone d’activités Orlytech, la limite communale étant en partie matérialisée par la rue des Gémeaux. Au sud se situe la commune de Wissous, également dans le département de l'Essonne, séparée par le bois de Monjean. À l’ouest, la voie des laitières matérialise la limite avec la commune de Fresnes.

    Climat

    Le climat de Rungis est de type océanique dégradé. La station de référence est celle d'Orly[2]. Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. La moyenne des précipitations tourne autour de 615,4 mm de pluie par an et une moyenne approximative de 50 mm par mois. Les températures y sont douces, le mois le plus froid étant janvier avec une moyenne de températures de 3,3 °C et les mois les plus chauds juillet et août qui présentent une température moyenne de 24 °C.

    Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station d'Orly, commune située à cinq kilomètres à l'est de Rungis et dont le climat est très semblable :

    Données climatiques à Rungis.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,7 1,3 3 5,3 8,8 11,9 13,8 13,4 11,2 7,9 3,8 1,6 6,9
    Température moyenne (°C) 3,3 4,4 6,8 9,8 13,5 16,7 18,9 18,6 16 11,9 6,8 4,1 10,9
    Température maximale moyenne (°C) 5,8 7,5 10,7 14,2 18,1 21,5 24 23,8 20,9 15,9 9,8 6,6 14,9
    Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
    Précipitations (mm) 51,9 44,8 50,8 46,6 57,8 50,5 50,1 46,5 52 53,2 58,1 53,1 615,4
    Source : Climatologie mensuelle à la station voisine d'Orly de 1961 à 1990[3].

    Urbanisme

    Typologie

    Rungis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[7] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10] - [11].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 503, alors qu'il était de 2 390 en 2013 et de 2 284 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 94 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 4,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 41,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 57,9 % des appartements[I 1].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Rungis en 2018 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) inférieure à celle du département (1,8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (64,9 % en 2013), contre 45 % pour le Val-de-Marne et 57,5 % pour la France entière[I 2].

    Le logement à Rungis en 2018.
    Typologie Rungis[I 1] Val-de-Marne[I 3] France entière[I 4]
    Résidences principales (en %) 94 92,5 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,6 1,8 9,7
    Logements vacants (en %) 4,4 5,7 8,2

    Dans les années 1960 et 1970, il y a beaucoup de créations de logements collectifs amenant une augmentation importante de la population, puis dans les années 1990 de logements individuels (pavillons).

    Projets d'aménagement

    L'enjeu actuel de Rungis est l'aménagement de la plaine de Montjean, du côté de Wissous.

    Elle sera desservie par la ligne 14, vers 2024, après le prolongement de la ligne d'Olympiades à l'aéroport d'Orly.

    Voies de communication

    Rungis est desservie par l'A86, appelée aussi « super-périphérique parisien », qui la relie à l'A4 au nord et à l'A6 à l'ouest. L'échangeur desservant la commune est Rungis-Ville.

    La Gare de Rungis MIN, située sur un embranchement de la la ligne de Choisy-le-Roi à Massy - Verrières, assure une partie du trafic de fret du marché d'intérêt national de Rungis. Elle n'est pas ouverte au service des voyageurs

    Transports en commun

    Rungis est desservi par une gare du RER C, Rungis - La Fraternelle, située entre la zone d'activité Silic et de la commune de Wissous[12].

    Seules les lignes du 131 et 396 parcourent le centre-ville. Les bus 216 et 319, ainsi que le Trans-Val-de-Marne (TVM) desservent aussi cette ville[12]. La ligne de bus 91-10 du réseau de bus Albatrans relie aussi la gare de Massy TGV à l'aéroport de Paris-Orly en passant par la commune[13].

    La ligne 7 du tramway d'Île-de-France relie la station de métro Villejuif - Louis Aragon à la ville d'Athis-Mons (station Athis-Mons - Porte de l'Essonne) en passant par la gare de Rungis - La Fraternelle. Six arrêts se situent à Rungis : « La Belle Épine » qui dessert le centre commercial régional Belle Épine, « Place de la Logistique » (Plateforme Sogaris), « Porte de Rungis », « Saarinen » (Parc Silic Nord), « Robert Schuman » (Parc Silic Centre) et « La Fraternelle » qui fait la jonction avec le RER C.

    Toponymie

    L'origine du nom de la commune pourrait provenir de « Romiacum » (domaine appartenant au propriétaire gallo-romain Romius), déformé en « Romjacum », puis « Rongis » et enfin « Rungis »[14].

    Histoire

    Une section de la rigole de Rungis (gallo-romaine) dans la plaine de Montjean avec l'agroquartier de Montjean en construction en arrière-plan.

    Le village, connu depuis 1124, possède une source dont les eaux sont conduites à Paris par les aqueducs d'Arcueil et de Cachan[15]. Cet aqueduc succède à l'aqueduc de Lutèce d'époque gallo-romaine et à l'aqueduc Médicis mis en service date de 1623.

    L'abbaye Sainte-Geneviève de Paris est suzerain de Rungis de la période de Louis VI jusqu'à la Révolution française[14].

    Révolution française et Empire

    Rungis est occupée en 1815 et lors de la guerre franco-allemande de 1870. Lors des combats de cette dernière guerre, l'église paroissiale est détruite[14]. L'église Notre-Dame-de-l'Assomption la remplacera.

    Époque contemporaine

    Rungis a été libérée par la 2e division blindée lors de la Seconde Guerre mondiale. Le , les chars « Douaumont » et « Faucon » entrent dans la commune et les combats font deux morts[16]. Une borne kilométrique commémorative a été érigée en 2014 en souvenir de la « 2e DB »[16].

    Le marché d'intérêt national de Rungis (MIN) qui porte le nom de la commune et y est en majeure partie situé, est créé à la suite du déménagement des anciennes halles centrales. Ce transfert du centre de Paris vers Rungis et La Villette est décidé dans les années 1960 et le Marché international de Rungis est inauguré officiellement le [17].

    La ville de Rungis a annoncé début 2016 le projet de la création d'un quartier sur la plaine de Montjean[18].

    Politique et administration

    Le bâtiment de la mairie.

    Rattachements administratifs

    Jusqu’à la loi du [19], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne à la suite d'un transfert administratif effectif le . Elle fait partie depuis 1972 de l'arrondissement de L'Haÿ-les-Roses.

    La commune faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Sceaux. À la suite de la création du Val-de-Marne, elle est rattachée en 1967 au canton de Thiais, puis, en 1984, intègre le canton de Chevilly-Larue[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton de Thiais

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription du Val-de-Marne.

    Intercommunalité

    La commune n'était membre jusqu'en 2016 d'aucune intercommunalité à fiscalité propre.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[21].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'Établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre[22].

    Tendances politiques et résultats

    Au second tour des élections municipales de 2014 dans le Val-de-Marne, la liste DVD menée par le maire sortant Raymond Charresson obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 584 voix (55,26 %, 23 conseillers municipaux élus), devançant largement celle DVG menée par Philippe Croq, qui a recueilli 1 282 voix (44,73 %, 6 conseillers municipaux élus).
    Lors de ce scrutin, 27,75 % des électeurs se sont abstenus[23].

    Au second tour des élections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne, la liste DVD menée par Bruno Marcillaud soutenue par Raymond Charresson, le maire sortant qui ne se représentait pas obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 035 voix (45,57 %, 22 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant de 79 voix celle, égalemeent DVD, menée par Béatrice Willem, qui a recueilli 956 voix (42,09 %, 6 conseillers municipaux élus).
    La troisième liste, menée par Jérôme Hajjar (DVD), a obtenu 280 voix (12,32 %, 1 conseiller municipal élu), lors d'un scrutin marqué par la Pandémie de Covid-19 en France où 44,04 % des électeurs se sont abstenus[24].
    Le tribunal administratif de Melun a rejeté en octobre 2020 le recours intenté par Béatrice Willem contre ces élections[25]

    Liste des maires

    Rungis a été parmi les premières communes à élire une femme maire à la Libération (Berthe Alphonsine Grelinger, de 1946 à 1953)[26] - [27].

    Liste des maires successifs de Rungis
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1791 Pierre François Le Bourlier
    1791 1793 Louis Nolo
    1793 1800 Charles Petit
    1800 1826 Jean-Baptiste Frotiée
    1826 1830 Jean-François Coquillar
    1830 1837 Jacques-Adolphe Coquillar
    1837 1876 Denis-Victor Petit
    1876 1882 Étienne Jean Noël Moreau
    1882 1904 Louis Verger
    1904 1919 Victor Petit
    1919 1925 Armand Joseph Baron
    1925 1943 Jules Nolo
    1943 1944 Henri Baron
    1944 1945 Henri Ménager
    1945 1953 Berthe Grelinger née Boisset L'une des premières femmes maires de France[26]
    1953 1971 Jean Luez
    1971 1983 Alain Balland UDF
    1983 mars 2001 Maurice Charve UDF puis DL Chef steward[28]
    mars 2001 juillet 2020[29] Raymond Charresson[30] SE Ancien cadre de la Compagnie générale des eaux
    juillet 2020[31] En cours
    (au 21 mars 2023)
    Bruno Marcillaud DVD directeur de Century 21 Horeca Île-de-France
    Vice-président de l'EPT Grand-Orly Seine Bièvre (2020 → )

    Distinctions et labels

    La ville présente un patrimoine environnemental de qualité, notamment grâce à ses parcs et au label « 4 fleurs »[32] obtenu au concours des villes et villages fleuris depuis 2013.

    Jumelages

    Équipements et services publics

    Enseignement

    La commune gère deux écoles maternelles (Médicis et Les Sources) et deux écoles élémentaires (Les Antes et La Grange). Le département administre le collège Les Closeaux[33]. L'Institut aéronautique Jean-Mermoz se situe également à Rungis.

    Équipements culturels

    • Espace Jean-Monnet
    • Théâtre L'Arc-en-Ciel
    • Associations Les parasols
    • Conservatoire de musique et de danse (aménagé dans l'ancien hôtel de ville)
    • Bibliothèque/discothèque – Médiathèque la Méridienne

    Justice, sécurité, secours et défense

    Police municipale.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].

    En 2020, la commune comptait 5 625 habitants[Note 3], en diminution de 0,46 % par rapport à 2014 (Val-de-Marne : +3,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    160159134147166194216216236
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    215263257220232270322265264
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    268248265280342420518550690
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 8512 6862 9862 6492 9395 4245 6445 6815 610
    2020 - - - - - - - -
    5 625--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports et loisirs

    • Espace du sport (salle omnisports)
    • Gymnase des Closeaux (salle de basket)
    • Stade de football Lucien-Grellinger[Note 4] (deux terrains)
    • Espace Évasion (salle de boxe, d'escrime et de tennis)
    • Petit dojo
    • Skate-park
    • Terrain multisports
    • Terrain de pétanque et de tennis à la colline Cacao

    Cultes

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 45 123 €, ce qui plaçait Rungis au 833e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[38].

    Emploi, entreprises et commerces

    Rungis fait partie des quatorze communes du pôle d'Orly[39], premier pôle économique du sud francilien[39], qui compte plus de 15 000 entreprises et 155 000 salariés[39].

    La commune de Rungis est aussi notable pour son marché d'intérêt national, réputé comme le plus grand marché de produits frais du monde, et ses terrains du Centre horticole de la Ville de Paris, de même que sa proximité avec l'aéroport de Paris-Orly. De ce dernier pôle, elle hérite notamment d'une zone hôtelière conséquente. Elle dispose en outre d'une zone d'activité Icade, anciennement Silic, avec 12 000 emplois pour 350 entreprises sur 63 hectares.

    Plusieurs sièges sociaux d'entreprises se trouvent dans la commune comme Ricoh France, Corsair International, Mattel France, Système U, LU (biscuiterie) - Biscuiterie Belin, Gitzo, Thales Air Systems, Ventadis (Mistergooddeal, Home Shopping Service) ou encore Abbott France.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Place Louis-XIII.
    Parc de la Colline Cacao.

    Personnalités liées à la commune

    • Edme Verniquet (1727-1804), architecte. Il achète en 1783[40] la seigneurie de Rungis dont le château qui constitue l'actuelle Mairie d'honneur.
    • René Beziau dit René Rungis (1895-1974), compositeur et chef d'orchestre, mort à Rungis.

    Héraldique et logotype

    Logo de la ville.
    Blason de Rungis Blason
    D'azur à la fontaine déversant son eau dans trois bassins l'un sur l'autre, le tout d'argent, accompagnée en chef d'un arc en ciel au naturel[44].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Lien externe

    • Site de la mairie de Rungis
    • « Le tour de Rungis en compagnie de son maire, Bruno Marcillaud : Le journal du Grand Paris entame une série de visites des communes d’Ile-de-France, en suivant leur meilleur guide : leur maire. Cette semaine, Rungis (Val-de-Marne), connue pour son marché d’intérêt national plus que pour sa qualité de vie résidentielle. Où le maire, Bruno Marcillaud (SE), s’est fait élire notamment pour stopper les projets de construction de logements. », Le Journal du Grand Paris, (lire en ligne, consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    4. Lucien Grelinger (1902-1945). Passionné de cycles, entraineur à l'US Métro au stade de la Croix de Berny, il est mobilisé en 1938, blessé en 1939 et réformé. Il entre dans la résistance en 1941. Ce FFI rungissois arrêté en par la Gestapo est mort en déportation en au camp de Buchenwald[16]. Le stade communal et une avenue portent son nom. Une plaque commémorative sur le mur du bâtiment actuel de la Croix-Rouge rappelle son sacrifice.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. David Malescourt, « Val-de-Marne > Rungis (94150) », sur le site habitants.fr de la société commerciale Patagos (consulté le ).
    2. « METEO RUNGIS par Météo-France », sur http://www.meteofrance.com/, (consulté le ).
    3. « Climatologie mensuelle à Orly », sur le site de l'association InfoClimat (consulté le ).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « Se rendre à Rungis », sur le site de la mairie de Rungis (consulté le ).
    13. « Lignes », sur le site du réseau Albatrans (consulté le ).
    14. « Histoire de Rungis », sur rungisinfo.free.fr (consulté le ).
    15. Ermete Pierotti, Dictionnaire historique des environs de Paris.
    16. Louis Moulin, « Une borne en souvenir du passage de la 2e DB », Le Parisien, (consulté le ).
    17. « rungisinternational.com/fr/rou… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    18. Quentin Laurent, « Rungis : l’« Agroquartier » de la plaine de Montjean se dessine », Le Parisien, (consulté en ).
    19. Journal Officiel, Loi no 64-707 du portant sur la réorganisation de la région parisienne.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
    22. Décret n° 2015-1665 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Vitry-sur-Seine sur Légifrance.
    23. Résultats officiels pour la commune Rungis
    24. « Elections municipales 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
    25. Marine Legrand, « Rungis : Willem perd son recours, Marcillaud confirmé à la tête de la mairie : Le tribunal administratif de Melun a rejeté mardi la requête en annulation des élections municipales lancée par la candidate Béatrice Willem, qui avait perdu à 79 voix près », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    26. Fiona Moghaddam, « En 1945, les premières femmes élues maires en France : Elles s’appelaient Odette Roux, Pierrette Petitot ou encore Suzanne Ploux. Elles comptent parmi les premières femmes élues maires en France, au lendemain de la guerre. Avant elles, quelques rares femmes avaient ouvert la voie à la vie d’élue, comme Joséphine Pencalet en 1925 », Droit des femmes, France Culture, (consulté le ).
    27. Robert Weinland, « francegenweb.org - votre service benevole d'assistance genealogique », sur www.francegenweb.org (consulté le ).
    28. Extrait de la fiche de M. Maurice CHARVE, sur lesbiographies.com
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    30. Sylvain Deleuze et Marine Legrand, « Raymond Charresson, l’ancien maire de Rungis, est décédé : Les drapeaux seront en berne ce lundi 22 mai. L’ancien maire de Rungis durant trois mandats, Raymond Charresson, est décédé samedi matin à l’âgé de 80 ans », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ) « L’ancien maire (SE) avait commencé sa carrière politique en 1983, « comme conseiller municipal, puis premier adjoint au maire, ou comme élu de l’opposition de 1995 à 2001, détaille Béatrice Willem, actuelle élue d’opposition (SE). Il a effectué sept mandats d’élu, soit 43 ans de travail pour la ville ».
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