Paray-Vieille-Poste
Paray-Vieille-Poste (prononcĂ© [paÊÉ viÉj pÉstÌȘ] ) est une commune française situĂ©e Ă dix-sept kilomĂštres au sud de Paris dans le dĂ©partement de lâEssonne en rĂ©gion Ăle-de-France.
Paray-Vieille-Poste | |||||
LâhĂŽtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Essonne | ||||
Arrondissement | Palaiseau | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris | ||||
Maire Mandat |
Nathalie Lallier (DVD) 2020-2026 |
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Code postal | 91550 et 94390 | ||||
Code commune | 91479 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Paraysiens | ||||
Population municipale |
7 823 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 274 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 42âČ 46âł nord, 2° 21âČ 49âł est | ||||
Altitude | Min. 82 m Max. 94 m |
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Superficie | 6,14 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pĂŽle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Athis-Mons | ||||
LĂ©gislatives | SeptiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Essonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | paray-vieille-poste.fr | ||||
Simple village agricole, agrĂ©mentĂ© au XVIIe siĂšcle dâun relais de poste en bordure de la route de Fontainebleau, la commune ne fut effectivement urbanisĂ©e quâau sortir de la PremiĂšre Guerre mondiale avec lâĂ©tablissement par lâUS Air Force puis par la Marine dâun aĂ©rodrome.
Rapidement lotis, le territoire fut, Ă partir de 1954, expropriĂ© au bĂ©nĂ©fice de lâaĂ©roport Paris-Orly qui occupe au dĂ©but du XXIe siĂšcle les deux tiers du territoire municipal, assurant Ă la commune sa stabilitĂ© financiĂšre, mais constituant un frein dans son Ă©volution. Le projet dâurbanisation des espaces libres sur lâemprise aĂ©roportuaire, intitulĂ© « CĆur dâOrly », permettra, Ă lâextrĂȘme nord du territoire, le dĂ©veloppement dâun nouveau quartier dâaffaires sans toutefois ĂȘtre un gage de croissance dĂ©mographique.
Ses habitants sont appelés les Paraysiens[1].
GĂ©ographie
Situation
Paray-Vieille-Poste est situĂ©e Ă lâextrĂȘme nord du dĂ©partement de lâEssonne, intĂ©grĂ© Ă lâagglomĂ©ration parisienne, dans la partie sud de la rĂ©gion Ăle-de-France, au cĆur de lâancien pays et aujourdâhui la rĂ©gion naturelle du Hurepoix.
La commune, situĂ©e sur le plateau de Longboyau est caractĂ©risĂ©e par une relative absence de relief. Elle occupe un territoire approximativement rectangulaire, suivant Ă lâest le tracĂ© originel rectiligne de lâancienne route de Fontainebleau et dĂ©coupĂ© Ă lâouest dans sa partie basse pour suivre le tracĂ© des aqueducs de la Vanne et du Loing.
Plus de 70 % des terres sont en 2008 urbanisĂ©es et construites et les 25 % de terres considĂ©rĂ©es comme rurales sont pour une large part composĂ©es de prairies libres mais intĂ©grĂ©es aux terrains aĂ©roportuaires : l'aĂ©roport Paris-Orly s'Ă©tend sur les deux tiers du territoire et lâimplantation dans la commune des deux aĂ©rogares, du pavillon dâhonneur et des deux gares Orlyval, la commune est traversĂ©e du nord au sud par la route nationale 7, assurant un accĂšs rapide Ă la capitale et aux grands axes autoroutiers, dont lâautoroute A106 qui achĂšve son tracĂ© au nord du domaine.
Elle est aussi traversĂ©e dâouest en est par la route dĂ©partementale 118 et dispose ainsi de nombreuses lignes dâautobus qui desservent les quartiers pavillonnaires. Les terrains habitables, qui ne reprĂ©sentent que cent dix-sept hectares sur les six cent quatorze que compte la commune[2] sont implantĂ©s au sud Ă lâemplacement de lâancien lieu-dit le Contin.
Ă la frontiĂšre entre lâEssonne et le Val-de-Marne, Paray-Vieille-Poste est situĂ©e Ă dix-sept kilomĂštres au sud de Paris-Notre-Dame, point zĂ©ro des routes de France, dix kilomĂštres au nord-ouest de la prĂ©fecture dâĂvry, neuf kilomĂštres Ă lâest de Palaiseau, dix kilomĂštres au nord-est de MontlhĂ©ry, quatorze kilomĂštres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, seize kilomĂštres au nord-est dâArpajon, vingt-cinq kilomĂštres au nord de La FertĂ©-Alais, trente-trois kilomĂštres au nord-est de Dourdan, trente-quatre kilomĂštres au nord-est dâĂtampes et trente-cinq kilomĂštres au nord-ouest de Milly-la-ForĂȘt.
Elle est aussi situĂ©e Ă quarante-cinq kilomĂštres au nord-est de son homonyme Paray-Douaville dans les Yvelines, deux cent quarante-sept kilomĂštres au nord-ouest de Paray-le-FrĂ©sil et deux cent soixante-dix-neuf kilomĂštres au nord-ouest de Paray-sous-Briailles, toutes deux dans lâAllier et deux cent quatre-vingt-trois kilomĂštres au nord-ouest de Paray-le-Monial en SaĂŽne-et-Loire.
Hydrographie
Le territoire de Paray-Vieille-Poste, situĂ© sur un plateau dominant trois riviĂšres : (la BiĂšvre Ă lâouest, lâOrge au sud et la Seine Ă lâest), est depuis le XIXe siĂšcle (plan en date du indiquant un ruisseau la Gironde), totalement dĂ©pourvu de cours d'eau traversant la commune.
Urbanisé sur sa partie sud et aménagé au nord pour accueillir les installations aéroportuaires, il ne subsiste plus aucune mare ou étang autrefois disséminés dans les champs.
Seule voie dâeau, totalement artificielle, les aqueducs de la Vanne et du Loing passent en souterrain, depuis lâextrĂȘme sud-ouest de Paray-Vieille-Poste Ă Savigny-sur-Orge, longe la limite ouest puis traverse le territoire vers le nord, sous les pistes de lâaĂ©roport et lâaĂ©rogare ouest, vers Rungis.
Relief et géologie
La commune de Paray-Vieille-Poste est implantĂ©e Ă lâextrĂȘme sud du plateau de Longboyau.
Le sous-sol est caractéristique de la région, avec une succession de strates composées de meuliÚre, limon, argile et calcaire[3].
Communes limitrophes
ImplantĂ©e Ă lâextrĂȘme nord du dĂ©partement, Paray-Vieille-Poste est limitrophe au nord de la commune val-de-marnaise de Rungis Ă proximitĂ© de la zone dâactivitĂ© Orlytech, la frontiĂšre est partie matĂ©rialisĂ©e par la rue des GĂ©meaux, puis au nord-est se trouve la commune du mĂȘme dĂ©partement Orly, sĂ©parĂ©e par la rue du MarĂ©chal-Devaux et lâavenue de lâEurope, et Ă lâest toujours dans la Val-de-Marne, la commune de Villeneuve-le-Roi dĂ©limitĂ©e par la route nationale 7. Au sud-est et au sud se trouve la commune essonnienne dâAthis-Mons, elle aussi sĂ©parĂ©e par une portion de la route nationale puis par lâavenue de Morangis. Ă lâextrĂȘme sud-ouest se trouve une frontiĂšre avec Savigny-sur-Orge sur une courte portion de la route de la Voie verte. Ă lâouest, lâallĂ©e des Meuniers matĂ©rialise la frontiĂšre avec Morangis, au nord-ouest, la voie des Avernaises marque une partie de la limite avec Wissous.
Climat
Paray-Vieille-Poste, situĂ©e en Ăle-de-France, bĂ©nĂ©ficie dâun climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ©.
Voies de communication et transports
Le territoire communal de Paray-Vieille-Poste accueille 27,4 % de lâemprise au sol de lâaĂ©roport Paris-Orly, soit une occupation des deux tiers nord de la commune, avec notamment sur cet espace les aĂ©rogares 1, 2 et 3 ainsi qu'une moitiĂ© de la 4, le pavillon dâhonneur, la tour de contrĂŽle et une part importante des pistes 06/24 et 08/26. La commune est ainsi celle qui dispose sur son territoire de la plus grande part des installations aĂ©roportuaires, devant Villeneuve-le-Roi (22,5 %) et Orly (15,8 %). Dans lâespace aĂ©roportuaire se trouve aussi la ligne de mĂ©tro automatique Orlyval qui dessert deux stations situĂ©es sur le territoire municipal, Orly 1, 2, 3 et Orly 4. Enfin, dans le cadre du Grand Paris Express, la station de mĂ©tro AĂ©roport d'Orly devrait ouvrir en 2024 pour le prolongement au sud de la ligne 14, puis accueillir la ligne 18 Ă partir de 2027. La commune est en outre situĂ©e Ă trente-six kilomĂštres au sud-ouest de lâaĂ©roport Paris-Charles-de-Gaulle.
Le territoire de la commune est aussi sur la totalitĂ© de sa partie est, traversĂ© par la route nationale 7 appelĂ©e route de Fontainebleau dans sa partie sud du territoire, elle croise Ă lâextrĂȘme sud-est la route dĂ©partementale 118 appelĂ©e avenue de Morangis dans la commune. Ă lâextrĂȘme nord-ouest, la route dĂ©partementale 167A fait une courte incursion et Ă proximitĂ©, lâautoroute A 106 achĂšve son tracĂ© en reliant la route nationale 7 dans lâĂ©changeur commun avec la route dĂ©partementale 64.
En 2010, la commune est desservie par les lignes 8, 302 et 486 du réseau de bus Keolis Seine Val-de-Marne[4], par la ligne DM8 du réseau de bus Daniel Meyer[5], par les lignes 183[6], 285[7], 292[8], 319[9], 392[10], 399[11], 486 et 487[12] - [13] du réseau de bus RATP, par la ligne N31 du réseau Noctilien[14] et par la ligne 191-100 du réseau Mobilien.
Urbanisme
Typologie
Paray-Vieille-Poste est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[18] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21] - [22].
Habitat
En 2009, la commune disposait sur son territoire de trois cent cinquante-huit logements HLM répartis entre trois bailleurs sociaux[23] soit 11,42 % du parc total de logements de la commune, elle ne respectait ainsi pas les quotas instaurés par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.
Lieux-dits, Ă©carts et quartiers
La partie habitĂ©e, au sud du territoire de la commune de Paray-Vieille-Poste, occupe un ancien lieu-dit appelĂ© le Contin qui a laissĂ© le nom Ă un quartier Ă lâest appelĂ© la Ferme de Contin. Le second quartier lĂ©gĂšrement excentrĂ© est le quartier des Fleurs au sud de lâavenue de Verdun. Ă lâextrĂ©mitĂ© nord du territoire se trouve la zone d'activitĂ© Orlytech sĂ©parĂ©e des quartiers rĂ©sidentiels par les terrains aĂ©roportuaires.
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 0,9 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 28,04 % d'espaces ouverts artificialisés et 71,06 % d'espaces construits artificialisés[24]
Toponymie
Lâorigine du nom du lieu est peu connue. La commune fut crĂ©Ă©e en 1793 avec le simple nom de Paray, lâajout de la mention Vieille-Poste intervint en 1926[25] en rĂ©fĂ©rence Ă lâancien relais de poste prĂ©sent Ă cet endroit sur la route de Fontainebleau. Le nom de la commune provient, selon les sources du mot latin pirus signifiant poirier, ou du mot paradum signifiant terre noble ou des gens de ParĂ©e, envoyĂ© par saint Germain[26].
Histoire
Des origines Ă 1917
L'endroit est cultivé depuis le Néolithique[27]. Il existait une zone d'habitation du IVe siÚcle au lieu-dit La Croix Blanche.
La premiĂšre mention du lieu est de 1150 pour le village de Paray, puis en 1195 fut mentionnĂ© le lieu-dit Contin, respectivement possessions de lâabbaye de Saint-Germain-des-PrĂ©s et de lâabbaye Sainte-GeneviĂšve. Ă partir des annĂ©es 1250, un major Ă©tait dĂ©signĂ© pour reprĂ©senter les habitants auprĂšs des ecclĂ©siastes[28].
En 1648, le relais de poste installĂ© Ă Juvisy-sur-Orge fut Ă©loignĂ© Ă Ris, il fut alors dĂ©cidĂ© dâimplanter un nouveau relais en bordure du plateau de Longboyau. La rĂ©implantation du relais Ă Juvisy en 1710 condamna Ă la fermeture du relais de Paray, qui prit le nom de Vieille-Poste, placĂ© Ă proximitĂ© directe de lâimportante route de Fontainebleau.
Louis XV offre des terres à Noël Jourda de Vaux sur les communes actuelles du Paray et Wissous. Le coeur de ce grand militaire se trouve au Monument sépulcral du maréchal de Vaux.
En 1769, un certain Pierre Mauger acquit un terrain appartenant Ă lâabbaye de Saint-Germain-des-PrĂ©s pour y construire une auberge. En 1859 elle devint une ferme.
En 1793 la commune se nomme Paray. Elle adoptera son nom actuel en 1926[25]. En 1836 elle compte 88 habitants.
Lors de la Guerre de 1870, le bourg est presque entiÚrement détruit.
En 1890 la premiÚre mairie-école est édifiée au lieu-dit Vieille-Poste.
Le Plan de défense de Paris, adopté le , prévoyait la rénovation de la ferme de Contin en ouvrage de défense[29].
De 1917 à aujourd'hui - l'aéroport et son développement
En 1917, lâArmĂ©e de lâAir amĂ©ricaine sâengagea dans la PremiĂšre Guerre mondiale et installa sur le plateau de Longboyau une piste d'atterrissage qui devint en 1919 lâaĂ©rodrome dâOrly-Villeneuve.
Cent-deux noms sont inscrits sur le monument aux morts du Paray, dont soixante enfants de la municipalité tombés aux champs d'honneur lors de la PremiÚre Guerre mondiale, les autres lors de la Seconde Guerre mondiale.
En 1921, un cabinet immobilier acheta les terrains de la ferme Contin pour implanter un lotissement[28]. En 1925, le diocĂšse acquit la grange de la ferme de Contin pour Ă©tablir la nouvelle Ă©glise JĂ©sus-Ouvrier[30]. En 1929 fut Ă©difiĂ© le groupe scolaire Jules-Ferry. En 1931 fut installĂ© dans la commune lâĂ©lectricitĂ© et lâeau potable. En 1932 fut ouvert le second groupe scolaire Paul Bert. En 1933 furent achevĂ©es les routes de la commune.
En 1946, les Ătats-Unis vendirent Ă lâĂtat français lâaĂ©rodrome en ruine. Ă partir de cette date, le centre-ville fut dĂ©placĂ© vers la nouvelle place Henri-Barbusse. Le est dĂ©clarĂ© dâutilitĂ© publique lâextension de lâaĂ©roport Paris-Orly. Des expropriations furent organisĂ©es, limitant lâurbanisation au tiers sud du territoire.
En 1957, le nouvel hĂŽtel de ville et lâagence postale furent Ă©difiĂ©s autour de la place Henri-Barbusse[28]. En 1958, le cimetiĂšre fut dĂ©placĂ© au frais des AĂ©roports de Paris.
En 1967 la commune fit lâacquisition du centre de vacances des MĂ©lĂšzes Ă Bonneville puis en 1977 du centre de loisirs Ă Saint-ChĂ©ron.
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
Antérieurement à la loi du [31], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne et à son arrondissement de Palaiseau aprÚs un transfert administratif effectif au .
Pour l'élection des députés, la commune est rattachée à la septiÚme circonscription de l'Essonne.
Elle faisait partie de 1793 Ă 1964 du canton de Longjumeau, annĂ©e oĂč elle intĂšgre le canton d'Athis-Mons[25]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifiĂ©, passant de 2 Ă 3 communes.
Lâorganisation juridictionnelle rattache les justiciables Paraysiens au tribunal dâinstance et au conseil de prudâhommes de Longjumeau, aux tribunaux de grande instance et de commerce dâĂvry et Ă la cour d'appel de Paris[32].
Intercommunalité
La commune Ă©tait membre fondateur de la communautĂ© de communes Les Portes de lâEssonne devenue communautĂ© d'agglomĂ©ration en 2009.
Dans le cadre de la mise en Ćuvre de la volontĂ© gouvernementale de favoriser le dĂ©veloppement du centre de l'agglomĂ©ration parisienne comme pĂŽle mondial est crĂ©Ă©e, le , la mĂ©tropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[33].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand-Orly Seine BiÚvre[34] et qui succÚde à plusieurs intercommunalités :
- Communauté d'agglomération Seine Amont, avec les 3 communes d'Ivry-sur-Seine, Choisy-le-Roi et Vitry-sur-Seine.
- Communauté d'agglomération Les Portes de l'Essonne, avec les 5 communes d'Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, Morangis, Paray-Vieille-Poste et Savigny-sur-Orge.
- Communauté d'agglomération Les Lacs de l'Essonne[35], avec 2 communes (Grigny et Viry-Chùtillon) ; seule Viry-Chùtillon intÚgre l'ETP 12, Grigny rejoignant la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart (GPS).
- CommunautĂ© d'agglomĂ©ration de Val de BiĂšvre, avec les 7 communes d'Arcueil, Cachan, Fresnes, Gentilly, L'HaĂż-les-Roses, Le Kremlin-BicĂȘtre et Villejuif.
Tendances et résultats politiques
La vie politique de Paray-Vieille-Poste se caractérise par une relative neutralité avec une tendance au vote à droite.
Lâanalyse chronologique montre lors de la prĂ©sidentielle de 2002 un rĂ©sultat infĂ©rieur de quatre points obtenu par le candidat Jacques Chirac (RPR) par rapport au rĂ©sultat national mais un rĂ©sultat supĂ©rieur de six points lors des lĂ©guslatives de 2002 pour le candidat Jean Marsaudon (UMP) par rapport au rĂ©sultat de la circonscription.
Lors de lâĂ©lection europĂ©enne de 2004, le candidat socialiste arriva en tĂȘte du second tour mais seulement sept points devant la candidate Marine Le Pen (FN), lors de lâĂ©lection rĂ©gionale, comme sur le reste du territoire le candidat socialiste Jean-Paul Huchon arriva en tĂȘte mais avec une avance moindre par rapport au candidat UMP Jean-François CopĂ© et lors des Ă©lections cantonales, le candidat socialiste fut lui aussi opposĂ© au second tour Ă un candidat frontiste.
En 2005, les électeurs rejetÚrent le Traité de Rome comme ils avaient rejeté en 1992 le traité de Maastricht à 52,78 % des suffrages[36].
En 2007, le candidat Nicolas Sarkozy (UMP) Ă l'Ă©lection prĂ©sidentielle obtint dans la commune un rĂ©sultat nettement supĂ©rieur que sur dans le reste du pays et le candidat Jean Marsaudon aux Ă©lections lĂ©gislatives rĂ©alisa strictement le mĂȘme score quâen 2002. Lors des municipales de 2008, le maire sortant Gaston Jankiewicz fut rĂ©Ă©lu dĂšs le premier tour avec 57,06 % des voix devant son opposant de lâUMP.
Lors de lâĂ©lection europĂ©enne de 2009, câest le candidat Michel Barnier (UMP) qui devança le candidat socialiste comme ailleurs en France. Pour les rĂ©gionales de 2010, la liste de ValĂ©rie PĂ©cresse (UMP) arriva en seconde position mais avec un rĂ©sultat supĂ©rieur au reste du dĂ©partement et de la rĂ©gion.
- Ălections prĂ©sidentielles, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours
- Ălection prĂ©sidentielle de 2002 : 78,07 % pour Jacques Chirac (RPR), 21,93 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 78,34 % de participation[37].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2007 : 60,63 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 39,37 % pour SĂ©golĂšne Royal (PS), 83,33 % de participation[38].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2012 : 56,12 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 43,88 % pour François Hollande (PS), 78,57 % de participation[39].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2017 : 58,62 % pour Emmanuel Macron (LREM), 41,38 % pour Marine Le Pen (FN), 73,93 % de participation.
- Ălections lĂ©gislatives, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours
- Ălections lĂ©gislatives de 2002 : 59,70 % pour Jean Marsaudon (UMP), 40,30 % pour Gabriel Amard (PS), 56,60 % de participation[40].
- Ălections lĂ©gislatives de 2007 : 59,70 % pour Jean Marsaudon (UMP), 40,30 % pour Simone Mathieu (PS), 52,04 % de participation[41].
- Ălections lĂ©gislatives de 2012 : 55,01 % pour Françoise Briand (UMP), 44,99 % pour Ăva Sas (EĂLV), 51,72 % de participation[42].
- Ălections lĂ©gislatives de 2017 : 61,25 % pour Robin Reda (LR), 38,75 % pour Muriel Kernreuter (LREM), 37,72 % de participation.
- Ălections europĂ©ennes, rĂ©sultats des deux meilleurs scores
- Ălections europĂ©ennes de 2004 : 23,56 % pour Harlem DĂ©sir (PS), 16,67 % pour Marine Le Pen (FN), 38,66 % de participation[43].
- Ălections europĂ©ennes de 2009 : 31,21 % pour Michel Barnier (UMP), 13,95 % pour Harlem DĂ©sir (PS), 36,69 % de participation[44].
- Ălections europĂ©ennes de 2014 : 32,96 % pour Aymeric Chauprade (FN), 19,80 % pour Alain Lamassoure (UMP), 40,10 % de participation[45].
- Ălections europĂ©ennes de 2019 : 25,27 % pour Jordan Bardella (RN), 19,70 % pour Nathalie Loiseau (LREM), 43,30 % de participation.
- Ălections rĂ©gionales, rĂ©sultats des deux meilleurs scores
- Ălections rĂ©gionales de 2004 : 42,04 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 36,67 % pour Jean-François CopĂ© (UMP), 64,15 % de participation[46].
- Ălections rĂ©gionales de 2010 : 52,93 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 47,07 % pour ValĂ©rie PĂ©cresse (UMP), 42,81 % de participation[47].
- Ălections rĂ©gionales de 2015 : 41,29 % pour ValĂ©rie PĂ©cresse (LR), 31,42 % pour Claude Bartolone (PS), 54,27 % de participation[48].
- Ălections cantonales et dĂ©partementales, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours
- Ălections cantonales de 2004 : 58,18 % pour Patrice Sac (PS), 41,82 % pour Bernard Pinguet (FN), 63,71 % de participation[49].
- Ălections cantonales de 2011 : 54,38 % pour Patrice Sac (PS), 45,62 % pour Audrey Guibert (FN), 41,00 % de participation[50].
- Ălections dĂ©partementales de 2015 : 58,86 % pour Pascal Picard et Christine Rodier (UMP), 41,14 % pour Sylvie Clerc (PCF) et Patrice Sac (PS), 46,03 % de participation[51].
- Ălections municipales, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours
- Ălections municipales de 2001 : donnĂ©es manquantes.
- Ălections municipales de 2008 : 57,06 % pour Gaston Jankiewicz (DVD) Ă©lu au premier tour, 27,51 % pour Pascal Picard (UMP), 65,14 % de participation[52].
- Ălections municipales de 2014 : 52,92 % pour Alain Vedere (DVD), 47,07 % pour Pascal Picard (UMP), 67,96 % de participation[53].
- Ălections municipales de 2020 : 62,60 % pour Nathalie Lallier (DVD) Ă©lue au premier tour, 37,39 % pour Pascal Picard (LR), 53,25 % de participation.
- Référendums
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 74,46 % pour le Oui, 25,54 % pour le Non, 29,72 % de participation[54].
- RĂ©fĂ©rendum de 2005 relatif au traitĂ© Ă©tablissant une Constitution pour lâEurope : 59,32 % pour le Non, 40,68 % pour le Oui, 66,37 % de participation[55].
Politique locale
Liste des maires
Distinctions et labels
Paray-Vielle-Poste a été récompensée par deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[69] puis trois fleurs en 2011[70].
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[74].
En 2020, la commune comptait 7 823 habitants[Note 3], en augmentation de 6,03 % par rapport Ă 2014 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
CrĂ©Ă©e en 1793, la commune de Paray Ă©tait Ă lors du premier recensement des personnes un village de seulement quatre-vingt-quatre habitants situĂ© Ă proximitĂ© dâun relais de poste. Il connut une Ă©volution dĂ©mographique chaotique, passant Ă cent un rĂ©sidents selon le recensement de 1806 et seulement quarante-quatre en 1821, 1856 et 1872 avec entre-temps une pointe Ă cent cinq habitants en 1841 puis quatre-vingt-neuf personnes en 1886. En 1901, au dĂ©but du XXe siĂšcle, la commune ne comptait que cinquante rĂ©sidents permanents, elle connut une croissance mesurĂ©e jusquâĂ atteindre quatre-vingt-deux habitants en 1921, avant une explosion dĂ©mographique liĂ©e Ă lâurbanisation du plateau agricole Ă lâouverture en 1918 de lâaĂ©rodrome militaire dâOrly pour atteindre en 1926 le chiffre de mille cinq cent quatre-vingt-sept habitants, qui double en 1931 et atteint quatre mille quatre-cent quarante-sept rĂ©sidents en 1936.
La crĂ©ation de lâaĂ©roport civil dĂšs la fin de la Seconde Guerre mondiale fit passer la population Ă six mille deux cent seize habitants en 1954 et atteindre le maximum historique de sept mille six cent soixante-dix habitants en 1975. IntĂ©gralement urbanisĂ©e sur les terrains habitables, la commune a depuis lors stagnĂ© dans son Ă©volution au fur et Ă mesure que les mĂ©nages se rĂ©duisaient pour compter depuis 1990 environ sept mille deux cents habitants. Lâimmigration compte pour une part relativement importante dans cette croissance dĂ©mographique avec en 1999, 10,4 % de la population de nationalitĂ© Ă©trangĂšre[76] dont 4,1 % de Portugais, 2,6 % dâItaliens, 0,9 % dâEspagnols, 0,8 % dâAlgĂ©riens, 0,6 % de Marocains, 0,3 % de Tunisiens et 0,1 % de Turcs[77].
Pyramide des Ăąges
En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 34,2 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,9 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 26,7 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 20,1 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 3 588 hommes pour 3 915 femmes, soit un taux de 52,18 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Les Ă©lĂšves de Paray-Vieille-Poste sont rattachĂ©s Ă lâacadĂ©mie de Versailles.
La commune dispose en 2010 de lâĂ©cole maternelle Victor-Hugo, l'Ă©cole maternelle Paul-Bert, lâĂ©cole Ă©lĂ©mentaire Jules-Ferry et lâĂ©cole primaire Paul-Bert[80] et du collĂšge Pierre-de-Ronsard[81].
Les jeunes enfants sont accueillis en 2010 dans deux multi-accueils L'Envol et Les Lucioles ou par un relais d'assistantes maternelles, les plus grands sont accueillis hors temps scolaires dans les Ă©coles ou dans les centres de loisirs Victor-Hugo situĂ© sur le territoire communal et Saint-Ăvroult situĂ© Ă Saint-ChĂ©ron[82].
La commune dispose aussi dâun centre de vacances appelĂ© Les MĂ©lĂšzes situĂ© Ă Mont-Saxonnex en Haute-Savoie[83].
Culture
La commune de Paray-Vieille-Poste dispose sur son territoire de la mĂ©diathĂšque Antoine-de-Saint-ExupĂ©ry[84], des salles polyvalentes de lâAvant-ScĂšne et RenĂ©-Cassin, de lâĂ©cole de musique Rameau installĂ©e dans la salle polyvalente Jean-Monnet et des Ă©coles de danse et dâart plastique.
Sports
La commune de Paray-Vieille-Poste dispose de plusieurs installations Ă usage sportif dont les stades Jean-Bouin, terrain de football en herbe, et Pierre-de-Coubertin Ă©quipĂ© de deux terrains de football (stabilisĂ© et synthĂ©tique) et quatre terrains de tennis en terre battue et dâun gymnase. Elle possĂšde aussi un centre aquatique intercommunal, qui est implantĂ© en limite territoriale Ă Athis-Mons. Sâajoutent les gymnases Carriou Ă©quipĂ© pour le basket-ball, Cartier et Souillat, du dojo installĂ© dans la salle RenĂ©-Cassin, du plateau dâĂ©volution Ronsard, dâune piste de bi-cross.
Santé
La rĂ©sidence pour personnes ĂągĂ©es Louis-Poizeaux est implantĂ©e dans la commune, qui accueille aussi lâinstitut mĂ©dico-Ă©ducatif Page dâĂcriture.
En 2010, sept médecins[85], trois chirurgiens-dentistes[86] et deux pharmacies[87] exercent dans la commune.
Autres services publics
En 2010, Paray-Vieille-Poste dispose dâun bureau de Poste en centre-ville[88] et dâun second bureau dans lâaĂ©rogare sud de lâaĂ©roport[89].
La sĂ©curitĂ© des lieux est assurĂ©e, toujours en 2010, par un poste de police municipale dans la commune et par la Police nationale situĂ©e Ă Athis-Mons[90], ainsi que par le centre de secours mixte dâAthis-Mons[91].
Lieux de culte
La paroisse catholique de Paray-Vieille-Poste est rattachĂ©e au secteur pastoral du Val de Seine-Juvisy et au diocĂšse d'Ăvry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de lâĂ©glise de JĂ©sus-Ouvrier[30] - [92].
MĂ©dias
Lâhebdomadaire Le RĂ©publicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin dâĂ©mission des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision France 3 Paris Ăle-de-France Centre, IDF1 et TĂ©lĂ©ssonne intĂ©grĂ© Ă TĂ©lif. Le journal local s'appelle Infos Village.
Ăconomie
Les deux tiers du territoire municipal Ă©tant occupĂ© par lâemprise de lâaĂ©roport Paris-Orly, avec notamment lâintĂ©gralitĂ© de lâaĂ©rogare Ouest et la moitiĂ© de lâaĂ©rogare Sud, auxquelles sâajoute la zone d'activitĂ© Orlytech et le quartier d'affaires CĆur dâOrly[93]. Lâensemble constituant en 2010 le troisiĂšme pĂŽle dâemploi rĂ©gional avec prĂšs de 63 000 emplois sur le territoire[94]. La commune est ainsi intĂ©grĂ©e au PĂŽle d'Orly[95] mais est restĂ©e Ă lâĂ©cart de lâopĂ©ration d'intĂ©rĂȘt national Orly-Rungis-Seine Amont[96].
LâInsee rattache naturellement la commune au bassin d'emploi dâOrly qui regroupait en 2006 469 279 habitants. Dans cette zone dâemploi, 211 488 personnes occupaient un emploi et 7,2 % de la population Ă©tait au chĂŽmage[97].
Plusieurs sociĂ©tĂ©s en rapport avec le transport aĂ©rien ont leur siĂšge social implantĂ© en 2010 dans la commune : câest le cas notamment de Air CaraĂŻbes et Transavia France[98] et auparavant dâAOM French Airlines et Air LibertĂ©[99]. La prĂ©sence de lâaĂ©roport entraĂźne inĂ©vitablement des pollutions importantes, le site Ă©tant rĂ©pertoriĂ© au titre de ses Ă©missions de dioxyde de carbone[100].
Dans la commune, cinq cent vingt-neuf Ă©tablissements Ă©conomiques Ă©taient actifs en fin dâannĂ©e 2008, ils totalisaient 4 180 emplois sur le territoire et permettaient Ă la commune de nâavoir un taux de chĂŽmage quâĂ 6,7 % en 2008[101]. Deux hĂŽtels trois Ă©toiles sont implantĂ©s sur le territoire, ils totalisent quatre cent quatorze chambres en 2010. Un marchĂ© est organisĂ© tous les mercredis et samedis matin[102].
Emplois, revenus et niveau de vie
PartagĂ©e entre secteur pavillonnaire et zone aĂ©roportuaire, Paray-Vieille-Poste se caractĂ©rise par une relative concentration dans sa population de cadres et de professions intermĂ©diaires nettement supĂ©rieure au reste du pays ou de la zone dâemploi. La population active estimĂ©e Ă 3 477 personnes en 2007 Ă©tait occupĂ©e Ă 70 %, dont 86,4 % de salariĂ© et 7,6 % en contrat prĂ©caire. Accueillant les installations aĂ©roportuaires, la commune apparaĂźt cependant comme une ville-dortoir puisque seulement 16 % de sa population y travaillait.
La population dispose de revenu lĂ©gĂšrement supĂ©rieurs Ă la moyenne avec un revenu net imposable moyen fixĂ© Ă 25 712 ⏠et 69,8 % des mĂ©nages assujettis Ă lâimpĂŽt sur le revenu, des revenus salariaux dans 65,7 % des cas. Une proportion Ă©quivalente Ă©tait propriĂ©taire de son logement et seulement 13,1 % des Paraysiens vivaient dans une habitation Ă loyer modĂ©rĂ©[103]. En 2006, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 21 319 âŹ, ce qui plaçait la commune au 1 825e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante mĂ©nages que compte le pays et au 135e rang dĂ©partemental[104].
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs dâentreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Paray-Vieille-Poste | 0,1 % | 3,1 % | 23,4 % | 32,5 % | 28,7 % | 12,3 % |
Zone dâemploi dâOrly | 0,1 % | 4,6 % | 15,2 % | 27,8 % | 30,3 % | 22,1 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
RĂ©partition des emplois par secteurs dâactivitĂ©s en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Paray-Vieille-Poste | 0,1 % | 2,8 % | 5,0 % | 6,2 % | 6,4 % | 5,0 % |
Zone dâemploi dâOrly | 0,5 % | 8,1 % | 7,2 % | 15,0 % | 14,3 % | 6,3 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee[105] - [106] |
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
La commune dispose sur son territoire dâun vaste parc ceinturant la ville au nord, appelĂ© la coulĂ©e verte, totalisant 53 000 mĂštres carrĂ©s en bordure des pistes de lâaĂ©roport au nord et dotĂ© dâune ferme pĂ©dagogique.
Les espaces boisés ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil départemental de l'Essonne[107].
Lieux et monuments
- La pyramide commĂ©morative du MarĂ©chal de Vaux construite en 1790 et situĂ©e dans le cimetiĂšre, Inscrite MH (1944, inscription par arrĂȘtĂ© du 14 mars 1944)[108].
- LâĂ©glise paroissiale occupe depuis 1925 lâancienne grange de la ferme de Contin.
Personnalités liées à la commune
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Paray-Vieille-Poste :
- Noël Jourda de Vaux (1705-1788), maréchal de France en était le seigneur.
- Gilbert Médéric-Védy (1902-1944), résistant y vécut.
- Marcel Albert (1917-2010), aviateur y vécut. Une stÚle en sa mémoire est érigée au cimetiÚre communal.
- Laëtitia Hubert (1974- ), patineuse artistique y fut licenciée.
- Marylin Pla (1984- ), patineuse artistique y Ă©tudia.
- Régis Ovion (1949- ) y commença sa carriÚre de cycliste au sein du club d'Athis-Paray.
HĂ©raldique
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Les armes de Paray-Vieille-Poste se blasonnent : Parti : au premier dâazur Ă lâĂ©cusson cousu de sable aux trois besants dâargent accompagnĂ© de trois fleurs de lys dâor, au second dâor Ă la bande de gueules chargĂ©e de trois croissants dâargent ; le tout sommĂ© dâun chef de gueules chargĂ© dâun huchet contournĂ© dâor virolĂ© de sable.[109] Le blason est une composition reprenant le huchet utilisĂ© par les postillons pour sâannoncer Ă lâapproche des relais de poste, des armes de lâabbaye de Saint-Germain-des-PrĂ©s et de celles de NoĂ«l de Jourda, marĂ©chal de Vaux et propriĂ©taires du domaine sous lâAncien RĂ©gime[110]. |
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Paray-Vieille-Poste dans les arts et la culture
La commune de Paray-Vieille-Poste a accueilli le tournage de certaines scĂšnes des films Du rififi Ă Paname de Denys de La PatelliĂšre sorti en 1966 et Filles perdues, cheveux gras de Claude Duty sorti en 2002[111].
Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Paray-Vieille-Poste », p. 79â81
- Brigitte Blanc, Les portes de l'Essonne : Athis-Mons et Paray-Vieille-Poste, Lieux Dits Editions, (ISBN 978-2905913425)
- Collectif dâauteurs, Paray-Vieille-Poste Images et MĂ©moires, Maury,
- Marie-Claire Roux, En arriĂšre toutes ! : Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Maison de Banlieue et de lâArchitecture, (ISBN 978-2-9538890-8-6)
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 08/04/2009.
- Présentation de la commune sur son site officiel. Consulté le 07/11/2010.
- Fiche géologique de Paray-Vieille-Poste sur le site du Brgm. Consulté le 26/08/2012.
- Plan du réseau Athis-Cars sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 06/11/2010.
- Plan de la ligne DM8 du réseau Daniel Meyer sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 06/11/2010.
- Plan de la ligne RATP 183 sur le site de la compagnie. Consulté le 06/11/2010.
- Plan de la ligne RATP 285 sur le site de la compagnie. Consulté le 06/11/2010.
- Plan de la ligne RATP 292 sur le site de la compagnie. Consulté le 06/11/2010.
- Plan de la ligne RATP 319 sur le site de la compagnie. Consulté le 06/11/2010.
- Plan de la ligne RATP 392 sur le site de la compagnie. Consulté le 06/11/2010.
- Plan de la ligne RATP 399 sur le site de la compagnie. Consulté le 06/11/2010.
- Plan de la ligne RATP 486 sur le site de la compagnie. Consulté le 06/11/2010.
- Plan de la ligne RATP 487 sur le site de la compagnie. Consulté le 06/11/2010.
- Plan de la ligne Noctilien N31 sur le site de la compagnie. Consulté le 06/11/2010.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- RĂ©partition du patrimoine par communes et par bailleurs sur le site de lâAorif. ConsultĂ© le 12/11/2010.
- [PDF]Fiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Romane Tardy, « Paray-Vieille-Poste : un nom en hĂ©ritage de lâagriculture et dâun relais de poste : Connaissez-vous lâorigine du nom de votre ville ou de votre village ? Nous avons menĂ© lâenquĂȘte. CinquiĂšme Ă©pisode de cette sĂ©rie en douze volets avec Paray-Vieille-Poste, qui puise son origine dans la combinaison dâun bourg agricole, dâun relais de poste et dâune commune disparue. », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Site internet www.culture.gouv.fr __"Présentation de la commune de Paray-Vieille-Poste".
- L'histoire de Paray et son blason. Consulté le 01/2020.
- Marie-Claire Roux, En arriĂšre toutes! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de lâArchitecture, , 96 p. (ISBN 978-2-9538890-8-6).
- « Ăglise paroissiale JĂ©sus-Ouvrier », notice no IA91000561, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
- Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant rĂ©organisation de la rĂ©gion parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204â6209, fac-similĂ© sur LĂ©gifrance.
- Organisation juridictionnelle sur le site du ministÚre de la Justice. Consulté le 12/11/2010.
- Décret no 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmÚtre, fixant le siÚge et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
- Décret no 2015-1665 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmÚtre de l'établissement public territorial dont le siÚge est à Vitry-sur-Seine sur Légifrance.
- « Les Lacs de l'Essonne », sur leslacsdelessonne.fr.
- RĂ©sultats du rĂ©fĂ©rendum de 1992 dans la commune sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 12/11/2010.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection prĂ©sidentielle 2002 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 16/08/2009.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection prĂ©sidentielle 2007 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 16/08/2009.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection prĂ©sidentielle 2012 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 07/05/2012.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection lĂ©gislative 2002 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 16/08/2009.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection lĂ©gislative 2007 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 16/08/2009.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection lĂ©gislative 2012 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 22/06/2012.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection europĂ©enne 2004 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 16/08/2009.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection europĂ©enne 2009 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 16/08/2009.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection europĂ©enne 2014 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 27/12/2015.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection rĂ©gionale 2004 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 16/08/2009.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection rĂ©gionale 2010 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 12/04/2010.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection rĂ©gionale 2015 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 27/12/2015.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection cantonale 2004 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 16/08/2009.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection cantonale 2011 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 01/04/2011.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection dĂ©partementale 2015 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 27/12/2015.
- Résultats de l'élection municipale 2008 sur le site du ministÚre de l'Intérieur. Consulté le 24/01/2013.
- Résultats de l'élection municipale 2014 sur le site du ministÚre de l'Intérieur. Consulté le 27/12/2015.
- Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le 16/08/2009.
- RĂ©sultats du rĂ©fĂ©rendum 2005 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 16/08/2009.
- « Paray-Vieille-Poste : images et mémoires : Les maires de Paray-Vieille-Poste de 1792 à nos jours », (consulté le ), p. 161
- Liste des maires successifs sur la base de données mairesgenweb.org (consulté le 9 juin 2009)
- Notice MAILLARD René, version mise en ligne le 30 novembre 2010, derniÚre modification le 30 novembre 2010
- Notice MONANGE Joseph par Nadia TĂ©nine-Michel, version mise en ligne le 30 novembre 2010, derniĂšre modification le 30 novembre 2010
- « Monument aux héros de la Résistance », sur http://museedelaresistanceenligne.org (consulté le ).
- Site Pandor, brochure de la fédération de Seine-et-Oise du PCF, juin 1947, p. 55, « Les municipalités à direction communiste ».
- [PDF] « Pierre Bouguet : le maire bùtisseur nous a quittés », Le magazine des Paraysiens n°92, (consulté le ), p. 2
« NĂ© le 29 aoĂ»t 1925, Pierre Bouguet, maire de Paray de 1959 Ă 1983 est dĂ©cĂ©dĂ© ce 4 juin. » - « Ă 80 ans, le maire de Paray passe la main », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,â (lire en ligne).
- Laurent Degradi, « Paray-Vieille-Poste : maire pendant 30 ans, Gaston Jankiewicz est mort : LâĂ©lu avait occupĂ© le fauteuil de maire entre 1983 et 2013 avant de passer la main. Il est dĂ©cĂ©dĂ© Ă lâĂąge de 85 ans », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Alain VĂ©dĂšre, nouveau maire de Paray », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,â (lire en ligne) « L'ancien adjoint chargĂ© de la sĂ©curitĂ© et des finances succĂšde Ă Gaston Jankiewicz (DVD), 80 ans, qui avait annoncĂ© sa dĂ©mission le 27 juin dernier pour raisons de santĂ© ».
- Laurent Degradi, « Paray-Vieille-Poste : le maire choisit de passer la main Ă moins dâun an des municipales : Alain VĂ©dĂšre annonce son intention de quitter son mandat de maire Ă dix mois des Ă©lections municipales. Sa 1re adjointe devrait lui succĂ©der le jeudi 5 juin lors de la tenue dâune assemblĂ©e exceptionnelle », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Ă bientĂŽt 75 ans, celui qui a Ă©tĂ© conseiller municipal dĂšs 1971, entend profiter de sa « vraie retraite ». « Jâai le sentiment du devoir accompli et je souhaite passer le flambeau Ă ma premiĂšre maire adjointe, Nathalie Lallier (SE) », indique Alain VĂ©dĂšre dans cette lettre ».
- RĂ©Ă©lu pour le mandat 2014-2020 : « Ălections - une nouvelle Ă©quipe au service des Paraysiens », Infos village, no 63,â (lire en ligne [PDF], consultĂ© le ).
- GĂ©rald Moruzzi, « Paray-Vieille-Poste : Nathalie Lallier prend la suite dâAlain VĂ©dĂšre Ă la tĂȘte de la commune : Le dĂ©sormais simple conseiller municipal se fĂ©licite de cette « passation en douceur », Ă moins dâun an des Ă©lections municipales. Lâopposition se fait plus acide dans ses critiques », Le Parisien, Ă©dition cde l'Essonne,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « DĂ©sormais simple conseiller municipal, Alain VĂ©dĂšre laisse officiellement sa place Ă celle qui fut jusquâĂ cette soirĂ©e sa premiĂšre adjointe chargĂ©e du scolaire, de lâenfance et de la restauration, et Ă qui il a souhaitĂ© passer le flambeau Ă moins dâun an des municipales ».
- PalmarĂšs dĂ©partemental sur le site officiel de lâassociation. ConsultĂ© le 29/11/2009.
- Fiche de Paray-Vieille-Poste sur le site officiel du CNVVF. Consulté le 04/03/2012.
- « Fiche du jumelage avec Kruft sur le site du ministÚre français des Affaires étrangÚres. »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?) Consulté le 09/01/2013.
- « Fiche du jumelage avec Péruwelz sur le site du ministÚre français des Affaires étrangÚres. »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?) Consulté le 09/01/2013.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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