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Paray-le-Frésil

Paray-le-Frésil est une commune française située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Paray-le-Frésil
Paray-le-Frésil
Vue de Paray-le-Frésil.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Moulins
Intercommunalité Communauté d'agglomération Moulins Communauté
Maire
Mandat
Odile Marion
2020-2026
Code postal 03230
Code commune 03203
Démographie
Gentilé Paraysiens
Population
municipale
385 hab. (2020 en augmentation de 0,79 % par rapport à 2014)
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 39′ 24″ nord, 3° 36′ 42″ est
Altitude Min. 205 m
Max. 252 m
Superficie 37,3 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Moulins
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dompierre-sur-Besbre
Législatives Première circonscription
Localisation
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Paray-le-Frésil
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Paray-le-Frésil
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Paray-le-Frésil
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Paray-le-Frésil

    Géographie

    Localisation

    Paray-le-Frésil est située au nord-est du département de l'Allier.

    Ses communes limitrophes sont[1] :

    Urbanisme

    Typologie

    Paray-le-Frésil est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moulins, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,1 %), prairies (27,9 %), forêts (26,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), zones urbanisées (3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mai 2020 Gérard Renaud[8] Retraité de l'enseignement
    mai 2020 En cours Odile Marion[9] Employée de bureau[10]

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Paraysiens et les Paraysiennes[11]. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].

    En 2020, la commune comptait 385 habitants[Note 3], en augmentation de 0,79 % par rapport à 2014 (Allier : −2,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    587584415623600649693741783
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8778419381 0181 0501 0421 0941 1751 202
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1731 1461 044842871791827674627
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    653573522547469417428430391
    2017 2020 - - - - - - -
    389385-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de Paray, il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, le château est d’époque Louis XIII (1640), construit en briques polychromes. Propriété de la famille d’Estutt de Tracy par une alliance avec la fille du grand argentier des ducs de Bourbon en 1640, il est resté dans la famille depuis cette époque. En 1880, Jacques, marquis de Tracy, construisit une aile sur la façade d’arrivée qui doublait la taille de cette demeure. Détruit en très grande partie par un incendie en , le château reconstruit par son propriétaire actuel, Claude Antoine, marquis de Tracy, a retrouvé ses proportions d’origine.

    Puisant dans ses souvenirs de jeunesse, Georges Simenon invente que c'est dans ce château que le père de Maigret était régisseur et qu'est né son fils qui deviendra le célèbre commissaire Maigret[16].

    Personnalités liées à la commune

    • Antoine Destutt de Tracy (1754-1836), philosophe « idéologue », représenta la noblesse aux États généraux et s’unit ensuite au Tiers État. Commandant de cavalerie sous les ordres de La Fayette, il fut emprisonné en 1793. Élève de Buffon et de Lavoisier, il profita de ce repos forcé pour élaborer son système philosophique dit des « idéologues ». Sénateur inamovible jusqu’en 1814, il fit partie de l’Académie française.
    • Victor Destutt de Tracy (1781-1864), son fils, servit dans l’armée jusqu’en 1818, fut élu député de l’Allier et nommé ministre de la Marine en 1848. Agronome éclairé, il se consacra à la mise en valeur de la Sologne. Ami de Mathieu de Dombasle, il fut le premier à se servir de sa fameuse charrue. Parlementaire sous la monarchie de Juillet et auteur d'une proposition de loi tendant à l'abolition de la peine de mort. Sa pierre tombale est encore visible à l'église du village.
    • Georges Simenon — tout jeune, à peine 20 ans — a logé dans le château en 1923 et 1924, en qualité de secrétaire du marquis de Tracy, son propriétaire. Paray-le-Frésil est dépeint sous le nom fictif de « Saint-Fiacre » dans un des romans les plus célèbres de l'écrivain, l'Affaire Saint-Fiacre[17] - [18]. C'est dans le château de Paray-le-Frésil qu'est situé le cadre de l'enfance du commissaire Maigret, dont le père était censément le régisseur. Les voies « Rue du Commissaire-Maigret », « Rue Georges-Simenon » et « Rue Saint-Fiacre » honorent le lien avec cet écrivain et ses créations[19].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Géoportail (consulté le 22 mai 2017).
    2. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
    8. Répertoire national des élus (RNE) - version de juillet 2020, consulté le 3 juillet 2020
    9. « Répertoire national des élus (RNE) - version octobre 2021 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    10. Supplément « Annuaire des maires Allier », La Montagne, , p. 28 (édition de l'Allier).
    11. « Paray-le-Frésil (03230) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    16. Hervé Moisan, « Les deux films de L’affaire Saint-Fiacre, le roman où Simenon fait naître Maigret dans l’Allier », La Montagne,‎ (ISSN 0767-4007, lire en ligne).
    17. Gilles Henry, La véritable histoire du commissaire Maigret, Charles Orlet éditeur, .
    18. « Simenon : « sites classés » », Traces, Université de Liège, Centre d'études Georges-Simenon, no 10,‎ , p. 186-193.
    19. Paul Mercier, Simenon, le Bourbonnais, la Nièvre et le Berry bourbonnais, t. I : L'Allier, éd. Lacme, 2018, 168 p.
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