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Péruwelz

Péruwelz (prononcé [peʁwe], [pɛʁwe][2] ou [peʀywe][3] — en picard : Piérwé) (signifie « pierreux gué ») est une ville francophone de Belgique faisant partie de la région du Tournaisis située en Région wallonne dans la province de Hainaut.

Péruwelz
Péruwelz
L'hôtel de ville.
Blason de Péruwelz
Héraldique
Drapeau de Péruwelz
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Arrondissement Mons-Borinage
Bourgmestre Vincent Palermo (MR)
Majorité MR-IC (indépendants) - ECOLO
Sièges
MR-IC
ECOLO
PS
RPP
Action Citoyenne
25
13
2
6
2
2
Section Code postal
Péruwelz
Roucourt
Bury
Bon-Secours
Baugnies
Braffe
Brasménil
Callenelle
Wasmes-Audemez-Briffœil
Wiers
7600
7601
7602
7603
7604
7604
7604
7604
7604
7608
Code INS 57064
Zone téléphonique 069
Démographie
Gentilé Péruwelzien(ne)[1]
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
17 141 ()
49,05 %
50,95 %
280,87 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
22,50 %
61,29 %
16,21 %
Étrangers 9,36 % ()
Taux de chômage 17,71 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 11 241 €/hab. (2011)
Géographie
Coordonnées 50° 30′ nord, 3° 35′ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
61 km2 (2021)
75,67 %
9,99 %
14,34 %
Localisation
Localisation de Péruwelz
Situation de la ville dans l'arrondissement de Tournai-Mouscron et la province de Hainaut
Géolocalisation sur la carte : Belgique
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Péruwelz
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Péruwelz
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Péruwelz
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
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Péruwelz
Liens
Site officiel peruwelz.be

    Toponymie

    Péruwelz a eu une vingtaine de noms différents au cours de l'histoire, dont « Perwes », « Perues », « Perwez » ou encore « Pierwes ».

    Dans ces différents noms de Péruwelz, on aperçoit qu'ils se composent toujours de deux syllabes distinctes, celles-ci signifiant gué (du latin vadum via le wallon ) et empierré (du latin petrus). Le nom fait sans doute allusion à un gué pavé sur la Vergne, point de passage de la chaussée romaine Valenciennes-Gand[4].

    Géographie

    Vue panoramique de Péruwelz.

    Situation

    Cette commune du Hainaut occidental est située à un jet de pierre de la frontière française, à proximité des villes françaises de Condé-sur-l'Escaut, de Vieux-Condé, de Hergnies et de la forêt de Bon-Secours qui abrite le château de l'Hermitage.

    Sections

    La commune de Péruwelz et ses sections de communes.

    Les sections et villages de la commune :

    Localités limitrophes :

    Communes limitrophes

    Histoire

    Cité transfrontalière, Péruwelz doit sa création à un passage à gué situé sur la Verne de Basècles, le long de l'antique axe, Gand-Valenciennes.

    Sa plus ancienne mention remonte à 1095. Un noyau d’habitations s'y développe, un château est construit. La seigneurie de Péruwelz est l'une des 44 baronnies du Hainaut. Vers 1650, dans le textile, de nombreux petits négociants, jusque-là installés dans les villages limitrophes (Wiers, Audemetz, Bury, Roucourt…) s'implantent à Péruwelz et en quelques décennies, la bourgade se métamorphose.

    À la fin de l'Ancien Régime, le bourg compte une population de quelque 5 000 habitants et une vingtaine de fabriques de bas. Début XIXe siècle, une forme de bourgeoisie liée, dans un premier temps, à la fabrication et au négoce, émerge. Elle marque son ascension sociale à travers leurs habitations dont certaines sont toujours visibles sur la Grand-Place.

    De 1794 à 1814, Péruwelz est même dirigé par un pouvoir politique proche des idées révolutionnaires. Malgré les troubles, l'économie se porte bien et le bourg devient l'une des communes les plus importantes du Hainaut et de Belgique. Ce qui lui permet d’obtenir en 1816 le titre de « Ville ».

    Durant le XIXe siècle, la population s'accroît et l'urbanisation gagne du terrain. Bientôt, la cité est desservie par le canal de Pommeroeul à Antoing (inauguré en 1829) et ensuite par le chemin de fer (1869). L'industrie lainière est toujours présente ; on note une augmentation des manufactures liées au cuir (tanneries, mégisseries, fabriques de chaussures et cordonneries); mais aussi des sucreries, une fonderie, une boulonnerie, des scieries, des imprimeries... Vers 1900, d’autres secteurs comme les objets en celluloïd ou les produits chimiques, sont manufacturés.

    L'après Seconde Guerre mondiale est fatale aux industries péruwelziennes. Le manque d’investissement dans l'outil existant et surtout dans l'innovation entraîne la fermeture progressive de nombreuses entreprises.

    Depuis quelque vingt ans, la plupart des activités de production sont regroupées dans le parc industriel de la Hurtrie (45 ha). Ce dernier étant saturé, deux autres parcs seront bientôt opérationnels aux abords de l’axe autoroutier. La reconversion économique semble être en cours. Avec la fusion des communes (1976), Péruwelz est devenu le chef administratif de l'entité.

    Politique et administration

    Collège communal

    Collège du bourgmestre et des échevins en 2018[5] - [6] Attributions
    Bourgmestre Vincent Palermo (MR) Police administrative | Zone de secours | Finances communales | Marchés publics | Affaires générales | Associations patriotiques | Affaires juridiques | Personnel | Festivités | Emploi | Programme Stratégique transversal (PST) | Informatique | Développement économique | Jumelages | Communication et relations presse | Bien-être animal | Marchés et foires.
    1er Échevine Corinne Risselin (MR) Enfance | Petite enfance | Enseignement | Urbanisme | Aménagement du territoire | Parc naturel des Plaines de l'Escaut | Agriculture
    2e Échevin Yves Wuilpart (Ecolo) Environnement | Travaux de proximité | Mobilité | Politique des déchets | Travaux de proximité | Travaux subsidiés | Bureau technique
    3e Échevine Sylvie Caulier (MR) Affaires électorales | Cimetières | Etat-civil/Population | Cultes
    4e Échevin Fabrice Cornet (MR) Culture | Patrimoine | Développement rural | Logement | Tourisme
    5e Échevin Xavier Brou (MR) Santé | Sport | Jeunesse
    Président du CPAS Georges Hocq (MR) Attributions scabinales : Affaires sociales | Egalité des chances (y compris Handicontact)| Plan de Cohésion Sociale | Politique des aînés

    Jumelages

    Démographie

    Elle comptait, au , 17 154 habitants (8 406 hommes et 8 748 femmes), soit une densité de 283,26 habitants/km2[7] pour une superficie de 60,56 km2.

    Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1er janvier de chaque année[8].

    Les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

    • Source : DGS - Remarque : 1806 jusqu'à 1970 = recensement ; depuis 1971 = nombre d'habitants chaque 1er janvier[9].

    Population et société

    Personnalités liées à la commune

    • Edouard Simon, homme politique belge (1825-1902)
    • Jean Absil, compositeur belge (1893-1974)
    • Jean Leroy, peintre et sculpteur belge (1896-1939)
    • Louis Bacquin, homme politique, échevin de la ville (1820-1862)
    • Marcel Pipart, peintre belge (Wiers 1894, Péruwelz 1982)
    • Roger Dudant, peintre belge (1929-2008)
    • Fernand Bachelard, géant belge (1922-1976), né à Péruwelz, mesurait 2,35 m.

    Culture et patrimoine

    Ville de sources

    La plus fréquentée des sources de Péruwelz est celle du parc communal, l'ancien lavoir Dubuisson-Copin de 1912 dont il ne reste que la porte Art nouveau, la source-fontaine et les bassins en pierre. Des personnes y viennent de tout le secteur, aussi bien du côté belge que du côté français, pour se réapprovisionner gratuitement en eau à grand renfort de bouteilles et de jerrycans de plusieurs litres.

    On y trouve aussi la fontaine de la Ferté. La fontaine du Flassart sur la petite place depuis 1898, elle jaillissait autrefois à 20 mètres de hauteur dans une impasse de la rue de Roucourt. La fontaine Jaunay-Clan aménagé avec des pierres qui viennent de la ville française de Jaunay-Clan, jumelée avec Péruwelz. La fontaine du Maréchal qui fut nommée autrefois fontaine Magritte puis fontaine des Quatre-Cailloux et encore fontaine des cailloux gris posés de chant, elle fut réaménagée en 1887 et depuis elle s'appelle fontaine du Maréchal. La fontaine Tanchou réputée dans le passé pour ses vertus curatives. Et enfin la fontaine de Verquesies, dans le hameau du même nom, appelée aussi fontaine Julie.

    Les sources ne sont pas toutes potables, des analyses sont effectuées chaque jour.

    Le Parc Simon

    Il remplace l'étang du château du seigneur de la ville qui défendait Péruwelz au XIe siècle, l'édifice servait aussi à contrôler les passages sur la route Leuze-Condé-sur-l'Escaut. Ce parc a été créé de 1865 à 1895 sur une idée d'Édouard Simon, échevin en 1857, puis Bourgmestre en 1862. Quant au kiosque, il est l'œuvre de l'architecte Léon Pavot et du ferronnier Tournaisien Vanden Broek, il a été inauguré en 1900. La structure du kiosque s'est affaissée à cause du cours d'eau, La Verne, qui passe en dessous de l'édifice, il a été restauré minutieusement en 1994.

    Parc du Keyser

    Il se trouve derrière le parc Simon, il ressemble à une mini forêt et pas du tout à un parc classique.

    Armoiries

    Blason de Péruwelz
    Blasonnement : Échiqueté d'argent et de sable de cinq tires



    Galerie de photos

    • L'église Saint-Quentin.
      L'église Saint-Quentin.
    • Kiosque de style Art Nouveau (1898).
      Kiosque de style Art Nouveau (1898).
    • La Grand'Place.
      La Grand'Place.
    • Le parc Simon.
      Le parc Simon.
    • Le lavoir-fontaine (1912) et les ruines de son ancienne galerie couverte en verre.
      Le lavoir-fontaine (1912) et les ruines de son ancienne galerie couverte en verre.
    • L'ancienne gare de Péruwelz.
      L'ancienne gare de Péruwelz.

    Notes et références

    1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 41.
    2. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, (lire en ligne), p. 106.
    3. « Péruwelz », sur fr.wiktionary.org (consulté le )
    4. Jean-Jacques Jespers, Le nouveau dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Bruxelles, Éditions Racine, , 752 p. (ISBN 978-2-87386-733-1), p. 501
    5. « Membres du collège communal », Mandataires politiques, Ville de Péruwelz, (consulté le ).
    6. Caroline Dunski, « Vincent Palermo à Péruwelz, chronique d’un bourgmestre annoncé : Un score historique pour le nouveau maïeur MR, président sortant du CPAS », Le Soir, (lire en ligne, consulté le ).
    7. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
    8. 3_Population_de_droit_au_1_janvier,_par_commune,_par_sexe_2011_2014_G_tcm326-194205 sur le site du Service Public Fédéral Intérieur
    9. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

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