Accueil🇫🇷Chercher

Comps-la-Grand-Ville

Comps-la-Grand-Ville est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

Comps-la-Grand-Ville
Comps-la-Grand-Ville
Cloître de l'abbaye de Bonnecombe.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Salars
Maire
Mandat
Nicolas Massol
2020-2026
Code postal 12120
Code commune 12073
DĂ©mographie
Gentilé Grandvillois(e)
Population
municipale
628 hab. (2020 en augmentation de 6,62 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 29 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 13′ 53″ nord, 2° 34′ 05″ est
Altitude Min. 441 m
Max. 772 m
Superficie 21,95 km2
Élections
DĂ©partementales Canton des Monts du RĂ©quistanais
Législatives Troisième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Comps-la-Grand-Ville
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Comps-la-Grand-Ville
GĂ©olocalisation sur la carte : Aveyron
Voir sur la carte topographique de l'Aveyron
Comps-la-Grand-Ville
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Comps-la-Grand-Ville
Liens
Site web Site officiel

    GĂ©ographie

    Localisation

    Comps-la-Grand-Ville est un village français situĂ© dans le centre du dĂ©partement de l'Aveyron et de la rĂ©gion Occitanie. Ses habitants sont appelĂ©s les Grandvillois et les Grandvilloises. La commune s'Ă©tend sur 21,95 km2 et compte 624 habitants en 2016. Avec une densitĂ© de 28 habitants par km², Comps-la-Grand-Ville a connu une hausse rĂ©gulière de sa population.

    EntourĂ© par les communes de Sainte-Juliette-sur-Viaur, Calmont, Flavin et Salmiech, Comps-la-Grand-Ville est situĂ© Ă  13 km au sud-ouest de Rodez, la plus grande ville du dĂ©partement et prĂ©fecture de l’Aveyron.

    Sur la bordure est du SĂ©gala, la commune est proche du LĂ©vĂ©zou et du parc naturel rĂ©gional des Grands Causses, Ă  environ 15 km du lac de Pareloup, 5e plus grande retenue d'eau artificielle de France et la plus grande du sud de la France. Lieux Ă  vocation agricoles notamment d'Ă©levage bovins comme tout l'Aveyron et dans une certaine mesure touristique.

    Fortement exposée aux vents de la région, la commune entrevoit l'implantation d'éoliennes au nord du village. Or, bien que favorable à une transition écologique, le projet connait de nombreuses complications: la mairie, pourtant initiatrice de la démarche, s'y est opposé quelque temps après signature avec le promoteur éolien. L'affaire est actuellement entre les mains de la justice.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Calmont, Cassagnes-Bégonhès, Flavin, Sainte-Juliette-sur-Viaur, Salmiech et Trémouilles.

    Hydrographie

    Le Viaur, le ruisseau de Cantarane, le ruisseau des Agoutes... sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.

    Toponymie

    Deux hypothèses peuvent expliquer le nom de Comps-la-Grand-Ville : le mot Comps viendrait du latin « Campus » signifiant « champ », ou bien du mot « Cumba » qui signifie « combe ». Le mot ville vient du latin « Villa » qui signifie« "domaine agricole » à l'époque gallo-romaine.

    Histoire

    Comps-la-Grand-Ville est un village situĂ© en centre Aveyron Ă  720 m d'altitude. Le village est le centre de la commune dans laquelle se trouve l'abbaye cistercienne de Bonnecombe, fondĂ©e en 1167 sur les bords du Viaur. La commune de Comps-la-Grand-Ville a son histoire Ă©troitement liĂ©e Ă  celle de l'abbaye de Bonnecombe. Avant le XIIe siècle, l'histoire du village est inconnue, Ă  part l'existence de l'Ă©glise mise sous la juridiction de Bonnecombe Ă  sa crĂ©ation. Avant d'ĂŞtre achetĂ© par l'abbaye, le village a appartenu Ă  une famille de Comps.

    En 1441, les habitants sont autorisés à se fortifier.

    Au XVIe siècle, l'abbé Alexandre de Carreto installe à Comps sa famille dans le château qu'il fait construire. La famille conserve le château jusqu'au XVIIe siècle avant de le vendre à des riches bourgeois, les Greffeuilhe. Le petit château de Comps appartient ensuite au notaire Mignonac, également maire du village à l'époque. Il sert ensuite de couvent puis d'école, avant de devenir aujourd'hui Le Clos d'Albray, maison d'hôtes.

    L'église paroissiale de Comps, construite vers la fin de l'époque romane, classée monument historique depuis 1938, est dotée d'un retable de style baroque confectionné en 1660 pour l'Abbaye Notre-Dame de Bonnecombe. En 1792, durant la Révolution française, le maire du village décide de faire transporter le retable et le tabernacle dans l'église de la commune, afin de les sauver du pillage. Un peu plus loin, en pleine nature, se dresse l'église baroque de Saint Sauveur, datant du XVe siècle et possédant un retable et une chaire à prêcher en bois sculpté datant du XVIIIe siècle.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1865 1888 Maurice Mignonac SE Conseiller général
    1881 1888 Joseph Mignonac SE
    1888 1896 Joseph Fabre SE
    1896 1930 Jules Larcher SE Conseiller général
    1930 1945 Eugène Andrieu SE
    1945 1947 Fernand Fraysse SE
    1947 1964 Jules Guitard SE
    1964 1971 Roger Corp SE
    1971 1985 Emilien Tongas PS
    1985 2001 René Delgay SE
    2001 2008 Jean Paul Molinié UMP
    2008 2019 Stéphan Cambon UDI (AC) Cadre
    Vice-président de la communauté des communes
    juin 2019 en cours Nicolas Massol[1] - [2] Agriculteur sur petite exploitation
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[4].

    En 2020, la commune comptait 628 habitants[Note 1], en augmentation de 6,62 % par rapport Ă  2014 (Aveyron : +0,33 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861
    5383863401 0311 0261 0511 031948901
    1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    900906912963967990984943968
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    931830792772786732737679581
    1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019
    576542516426471485526589625
    2020 - - - - - - - -
    628--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee Ă  partir de 2006[6].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (28,8 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,2 % la même année, alors qu'il est de 34,3 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 327 hommes pour 298 femmes, soit un taux de 52,32 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,33 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 1]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    0,0
    8,8
    75-89 ans
    7,9
    13,4
    60-74 ans
    15,7
    21,0
    45-59 ans
    18,1
    22,0
    30-44 ans
    23,4
    11,3
    15-29 ans
    13,1
    22,9
    0-14 ans
    21,8
    Pyramide des âges du département de l'Aveyron en 2018 en pourcentage[7]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,2
    90 ou +
    2,8
    10,1
    75-89 ans
    13,6
    20,5
    60-74 ans
    20,5
    21,1
    45-59 ans
    20,4
    16,4
    30-44 ans
    15,8
    14,9
    15-29 ans
    12,3
    15,9
    0-14 ans
    14,6

    Manifestations culturelles et festivités

    Le village est doté de plusieurs associations organisant régulièrement tout au long de l'année des activités culturelles et sportives. La fête du village se déroule le 15 août et donne lieu à différentes festivités telles que bandas, jeux anciens, bal, repas, concours de pétanque, défilé de vélo fleuris par les enfants, etc. Une nouvelle association est née en août 2009, créée par les résidents de l'abbaye. Diverses manifestations sont déjà en cours, telles que chorales, concerts, journée occitane, journée du Patrimoine de Pays et des Moulins, tout cela se déroulant dans le cadre de l'abbaye. Ce village est un lieu calme et paisible, les façades rénovées des vieilles bâtisses au cœur du village lui confèrent un air coquet. Plusieurs chemins de randonnées au départ du village mènent à la forêt, sur les bords du Viaur, et jusqu'à l'abbaye.

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 240 mĂ©nages fiscaux[Note 2], regroupant 622 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 920 â‚¬[I 2] (20 640 â‚¬ dans le dĂ©partement[I 3]).

    Emploi

    Taux de chĂ´mage
    Division200820132018
    Commune[I 4]2,9 %5,4 %4 %
    DĂ©partement[I 5]5,4 %7,1 %7,1 %
    France entière[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lève Ă  374 personnes, parmi lesquelles on compte 81,9 % d'actifs (77,9 % ayant un emploi et 4 % de chĂ´meurs) et 18,1 % d'inactifs[Note 3] - [I 4]. Depuis 2008, le taux de chĂ´mage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂ´le[Carte 1] - [I 7]. Elle compte 84 emplois en 2018, contre 81 en 2013 et 77 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 293, soit un indicateur de concentration d'emploi de 28,6 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 63,5 %[I 8].

    Sur ces 293 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 66 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 87,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Secteurs d'activités

    34 établissements[Note 4] sont implantés à Comps-la-Grand-Ville au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 5] - [I 11].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre%%
    Ensemble34
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    1235,3 %(17,7 %)
    Construction617,6 %(13 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    25,9 %(27,5 %)
    Information et communication25,9 %(1,5 %)
    Activités financières et d'assurance25,9 %(3,4 %)
    Activités immobilières514,7 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    514,7 %(12,4 %)

    Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 35,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (12 sur les 34 entreprises implantĂ©es Ă  Comps-la-Grand-Ville), contre 17,7 % au niveau dĂ©partemental[I 12].

    Entreprises

    L' entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[8] :

    • Instaclic, activitĂ©s des agences de publicitĂ© (167 k€)

    Agriculture

    La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[9]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 6] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

    1988200020102020
    Exploitations61403627
    SAU[Note 7] (ha)1 6661 5881 5941 484

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siège dans la commune est passĂ© de 61 lors du recensement agricole de 1988[Note 8] Ă  40 en 2000 puis Ă  36 en 2010[11] et enfin Ă  27 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 56 % en 32 ans. Le mĂŞme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 51 % de ses exploitations[12] - [Carte 4]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 1 666 ha en 1988 Ă  1 484 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 27 Ă  55 ha[11].

    Culture locale et patrimoine

    Église Notre-Dame

    L’église Notre-Dame de Comps-la-Grand-Ville fut construite vers la fin de l’époque romane, depuis elle a subi de nombreuses modifications : suppression de fenêtres romanes trop petites remplacées par des fenêtres gothiques. Cette église abrite des trésors classés monuments historiques, depuis 1938. Pendant la révolution, l’abbaye fut abandonnée par les moines en proie à de nombreux pillages. M. Mignonac maire décida en 1792 de sauver le retable et le tabernacle en les installant dans notre église. Le tabernacle date de 1729.

    Abbaye de Bonnecombe

    L’Abbaye Cistercienne de Bonnecombe est fondée en 1167 au XIIe siècle par Raymond V, comte de Toulouse, et Hugues, évêque de Rodez. De nombreux abbés s’y succèdent jusqu’à la Révolution, dont l’abbé de Bonne Combe au XVe siècle. En 1732, Jean Garanou fait construire une nouvelle église pour laquelle est sculpté un retable transporté depuis en l’église de Comps. Après la Révolution, l’Abbaye est successivement occupée par les Capucins, les Cordeliers et les chartreux de Rodez. Ces derniers sont expulsés et l’Abbaye et ses domaines sont vendus.

    L'évêque de Rodez rachète les bâtiments en 1876 et y installe les moines cisterciens d'Aiguebelle. Ces derniers entreprennent la restauration du site et de l'église, qui est consacrée en 1891. Tour à tour, les moines trappistes prennent possession des lieux avant de céder la place à des moines orthodoxes en 1965 qui eux-mêmes partent 3 ans plus tard. De 1968 à 1980, un centre de réinsertion sociale bénéficie de ces locaux. En 1978 arrivent dix (10) membres de la communauté de l'Arche, trois ans plus tard, ils sont 90. Aujourd'hui, les membres de la communauté des Béatitudes y vivent et travaillent à l'embellissement de ses abords.

    • L'abbaye de Bonnecombe

    Le château de Vareilles

    Il fut construit au XIIe siècle et eut un rôle protecteur durant la guerre des camisards. Le château était la résidence d’été de l’évêque de Rodez. Au XVIIe siècle, il abrita l’abbé Antoine de Guiscard fils de Georges de Guiscard, sous gouverneur du roi Louis XIV. Au XVIIIe siècle, le château devient une prison pour les non protestants. Le docteur Robert racheta ensuite le château. Il fit faillite quelques années plus tard et la famille Guibert le racheta et en est toujours propriétaire.

    Église Saint-Sauveur-de-Grand-Fuel

    L’église de Saint-Sauveur de Grandfuel date du XVe siècle et de style baroque, elle possède en son sein un retable et une chaire à prêcher en bois sculpté datant du XVIIIe siècle. C’est Joseph Pons, prieur de 1737 à 1779 qui les a commandés en l’honneur de la Sainte Épine et donnés à l’église de Saint Sauveur.

    Pont du diable

    D'après la légende du pont de Bonnecombe, c’est Jean-Baptiste Gourpet, entrepreneur à la Mouline qui s’engage à construire le pont en moins de 6 mois. L’ouvrage fut terminé en trois mois, une prouesse technique pour l’époque. Tous les habitants de Comps se réunirent pour l’inauguration et lorsque Monsieur Gourpet fit son premier pas sur le pont, il s’écroula. Les ouvriers se remirent au travail et trois mois plus tard, le pont fut reconstruit, mais il s’effondra à nouveau. Le diable apparu et fit une proposition à Gourpet, il lui proposa de construire le pont en une nuit en l’échange d’une âme. En quelques heures, le pont fut construit. Gourpet accompagné de l’abbé et du prieur, l’un tenant de l’eau bénite et l’autre un gros chien, arrivèrent près du pont. L’entrepreneur sorti un chat de sa veste et le posa à l’entrée du pont. Apeuré par le chien, le chat traversa le pont. Depuis le pont porte le nom de Pont du diable.

    Pont de Grand-Fuel

    Pont de 55 m environ construit en schiste et en grès dont l'existence est Ă©voquĂ©e dès 1302-1305. Grâce Ă  l'intervention du juge des montagnes et des 4 châtellenies, les habitants de Rodez et de Cassagnes BĂ©gonhès furent exemptĂ©s du pĂ©age qu'imposait le seigneur de Salmiech : Arnal de Landorre. Bien que plusieurs fois partiellement reconstruit en 1382-1383, au cours du XVIIIe siècle et en 1789, la plus grande partie de ce pont peut ĂŞtre attribuĂ©e au XIVe siècle. D'un point de vue technique, ce pont en lĂ©ger dos d'âne est constituĂ© de 2 arches latĂ©rales en plein cintre et d'une arche mĂ©diane en segment de cercle. Ă€ noter, la pile de droite dotĂ©e d'un avant - bec lĂ©gèrement arrondi et d'un talon rectangulaire Ă  peine marquĂ© ainsi que les piles avec avant - becs triangulaires et chaperons mi - pyramidaux (XVIIe siècle).

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre Soulages : sa mère, AglaĂ© Corp, est nĂ©e au lieu-dit Le Lebous le 22 avril 1883. Elle a Ă©pousĂ© Amans Soulages Ă  la mairie de Comps-la-Grand-Ville le 15 juillet 1903.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (prĂ©f. Bernard Destours), Cassanhas : Arviu, Auriac, Caumont, La Grand'Vila, Saumièg, Senta-Jaleda / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Cassanhas, Rodez, Mission dĂ©partementale de la culture, coll. « Al canton », , 240 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-30-0, ISSN 1151-8375, BNF 36693004)
    • L'abbaye de Bonnecombe : Notice, par un ami du monastère., Rodez, P. Carrère, , 138 p., In-8° (BNF 34111914)
    • Albert Besombes, Martine Houdet et Gilbert Puech, Sur le chemin des moines : l'abbaye de Bonnecombe, ses possessions en Albigeois (Moularès et Bernac) et ses possessions en Rouergue, ValdĂ©riès, centre d'animation socio-culturel et sportif, , 233 p., ill., couv. ill. ; 24 cm (BNF 35530606)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    2. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    3. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    4. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    5. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    6. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    7. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    8. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[10].
    • Cartes
    1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Comps-la-Grand-Ville (12073) », (consulté le ).
    2. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Comps-la-Grand-Ville » (consulté le ).
    3. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
    4. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Comps-la-Grand-Ville » (consulté le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Comps-la-Grand-Ville » (consulté le ).
    9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Comps-la-Grand-Ville » (consulté le ).
    12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
    2. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    3. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    4. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    6. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    7. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Aveyron (12) », (consulté le ).
    8. « Entreprises à Comps-la-Grand-Ville », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    9. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    10. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    11. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Comps-la-Grand-Ville - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aveyron » (consulté le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.