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Romain Colas

Romain Colas, né le , est un homme politique français, membre du Parti socialiste. Maire de Boussy-Saint-Antoine depuis 2008, il est député entre 2014 et 2017.

Romain Colas
Illustration.
Romain Colas en 2021.
Fonctions
Maire de Boussy-Saint-Antoine
En fonction depuis le
(15 ans, 3 mois et 19 jours)
Élection 9 mars 2008
RĂ©Ă©lection 23 mars 2014
25 mai 2020
Prédécesseur Richard Messina
Député français
–
(2 ans, 11 mois et 13 jours)
Élection 17 juin 2012 (suppléant)
Circonscription 9e de l’Essonne
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique SRC (2012-2016)
SER (2016-2017)
Prédécesseur Thierry Mandon
Successeur Marie Guévenoux
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Créteil (Val-de-Marne)
Nationalité Française
Parti politique PS
Profession Cadre territorial

Formation et professions

Romain Colas effectue toute sa scolarité dans le Val d’Yerres avant de rejoindre l’Université de Paris 1, où il obtient un master de communication politique et sociale.

Il fait partie de l'équipe de campagne de Lionel Jospin, alors candidat à l'élection Présidentielle de 2002. Après la défaite de Lionel Jospin, il soutiendra alors Martine Aubry.

En 2003, il devient collaborateur de François Lamy (PS, maire de Palaiseau), puis chef de cabinet du maire de Palaiseau.

De 2008 à 2011, il occupe les fonctions de directeur marketing chez Scientipôle aménagement à Palaiseau (91).

En 2018, il dirige la campagne d'Olivier Faure dans le cadre du congrès d'Aubervilliers du parti socialiste et devient son directeur de cabinet[1].

Depuis 2019, il est membre du bureau national du parti socialiste et est secrétaire national chargé de la communication.

Mandats

Mandats municipaux et Intercommunautaires

Lors des Ă©lections municipales de 2008 dans l'Essonne il est Ă©lu maire de Boussy-Saint-Antoine (91) avec 66,97% des suffrages exprimĂ©s[2] - [3]. Il devient vice-prĂ©sident de la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration du Val d'Yerres, chargĂ© de l'environnement, amĂ©nagement du territoire et du dĂ©veloppement durable.

Il est réélu maire de Boussy-Saint-Antoine lors des municipales de 2014 avec 76,76% des suffrages exprimés[4] en .

Lors des élections cantonales de 2011 dans l'Essonne, il est élu conseiller général du canton d'Épinay-sous-Sénart avec 73,66 % des voix[5] puis est nommé vice-président du conseil général de l'Essonne, chargé de la cohésion sociale et urbaine ainsi que de la coopération décentralisée[6], poste duquel il démissionne au profit de sa suppléante Monique Ntinou-Bemba, ex-adjointe au maire à Epinay. En effet, il est alors frappé par la législation limitant le cumul des mandats en France à la suite de la nomination de Thierry Mandon en tant que Secrétaire d'État à la Réforme de l'État et à la simplification, et qu'il remplace comme député de l'Essonne.

En 2020, il est réélu maire de Boussy-Saint-Antoine avec 83,94% des voix au premier tour avec une participation de 40% dans un contexte de pandémie de covid.

En 2021, il est sur la liste socialiste Essonne des élections régionales d'Audrey Pulvar au premier tour, mais pas au deuxième tour lors de la fusion des trois listes EELV, FI et PS.

Mandat parlementaire

Suppléant de Thierry Mandon, élu député de la 9e circonscription de l'Essonne en avec 56,75% des suffrages exprimés[7], Romain Colas devient à son tour député le [8] lorsque Thierry Mandon intègre le gouvernement. Il intègre la Commission des finances le .

Après l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence, il est battu dès le premier tour, sous l'étiquette du Parti Socialiste, lors des législatives de 2017 par Marie Guévenoux (LREM)[9] - [10], n'arrivant qu'en quatrième position.

Travaux parlementaires

Fonctions au sein de la Commission des finances de l'économie générale et de l'administration budgétaire

Romain Colas est rapporteur spécial des crédits relatifs à l'Administration générale et territoriale de l'État du [11] au [12], date à laquelle Il devient rapporteur spécial des crédits relatifs au budget opérationnel de la Défense[13] dans le cadre du projet de loi de finances pour 2017.

Le , il devient rapporteur, pour la Commission des Finances, du Projet de loi relatif Ă  la transparence, Ă  la lutte contre la corruption et Ă  la modernisation de la vie Ă©conomique.

Projet de loi pour la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie Ă©conomique - dite « Loi Sapin 2 Â»[14]

Romain Colas (Commission des Finances) est, avec Sebastien Denaja (Commission des Lois) et Dominique Potier (Commission des Affaires Ă©conomiques), l'un des trois rapporteurs de la loi relative Ă  la transparence, Ă  la lutte contre la corruption et Ă  la modernisation de la vie Ă©conomique dite Sapin 2.

Ce texte de la XIVe législature a permis d’améliorer considérablement la législation française en matière de lutte contre la corruption en créant l'Agence française anti-Corruption, d’assurer une vraie protection des lanceurs d’alerte, de mettre en œuvre de nouvelles mesures de transparence et de régulation, alors attendues notamment dans le monde agricole et de renforcer la régulation des acteurs des marchés pour lutter contre la Finance dévoyée tout en protégeant les consommateurs, les investisseurs et les épargnants. Cette loi complète les outils permettant à l'administration fiscale de lutter plus efficacement contre la fraude et l’érosion des bases fiscales.

Le texte a été adopté à l’Assemblée nationale le [15].

Propositions de loi relatives au financement des campagnes Ă©lectorales et des partis politiques

En , Romain Colas dépose deux propositions de loi - issues de son rapport No 2979[16] adopté précédemment par la commission des Finances - portant sur le financement des partis politiques et des campagnes électorales, pour contribuer à l'émergence de nouvelles pratiques politiques et répondre aux exigences de transparence démocratique.

Le projet de loi ordinaire[17] prévoit notamment d'interdire à un parti de dégager des bénéfices sur le prix de biens ou de services fournis aux candidats dans le cadre d'une campagne électorale, d'améliorer la traçabilité des dépenses engagées ou réalisées dans le cadre d'une campagne électorale, d'encadrer le phénomène des micro-partis, ou encore de porter de trois à six ans la durée d'inéligibilité. Il vise aussi à mieux encadrer la pratique récente des primaires en posant le principe que les dépenses du candidat sont imputées à son compte de campagne.

Vie Privée

Né à Créteil, Romain Colas a grandi à Boussy-Saint-Antoine. Il est élu au Conseil Municipal des Enfants de sa ville sous le mandat de Richard Messina (PS). Il est père d'un garçon né en 2010.

Notes et références

  1. N.G., « Boussy-Saint-Antoine : le maire, directeur de cabinet du nouveau patron du PS : Romain Colas a pris ses fonctions il y a quelques semaines », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales 2008 », sur http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__municipales_2008 (consulté le )
  3. « Romain Colas a bien grandi : Après Montlhéry, suite de notre série consacrée aux premiers pas des nouveaux maires élus il y a tout juste six mois », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014 (consulté le )
  5. « Épinay-sous-sénart. Le plus jeune et le mieux élu », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Trente et un printemps et 73,7% des voix. Dimanche, le meilleur score PS du département a été décroché par le plus jeune candidat essonnien, en lice sur le canton d'Epinay-sous-Sénar ».
  6. « Conseil général de l’Essonne : Le nouvel exécutif », Essonne Info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections législatives 2012 », sur http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Legislatives/elecresult__LG2012 (consulté le )
  8. « Romain Colas, 34 ans, le remplacera à l'Assemblée », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Résultats dans la 9e circonscription de l’Essonne : le député PS sortant éliminé », Le Parisien - Elections législatives,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Législatives en Essonne : les socialistes amers après l’élimination de tous leurs candidats : Aucun candidat soutenu par le PS n’est parvenu à se qualifier au second tour des élections législatives en Essone », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « N° 2260 annexe 3 - Rapport de M. Romain Colas sur le projet de loi de finances pour 2015 (n°2234) », sur www.assemblee-nationale.fr (consultĂ© le )
  12. « N° 3110 annexe 3 - Rapport de M. Romain Colas sur le projet de loi de finances pour 2016 (n°3096) », sur www.assemblee-nationale.fr (consultĂ© le )
  13. « N° 4125 annexe 12 - Rapport de M. Romain Colas sur le projet de loi de finances pour 2017 (n°4061). », sur www.assemblee-nationale.fr (consultĂ© le )
  14. « N° 3623 - Projet de loi relatif Ă  la transparence, Ă  la lutte contre la corruption et Ă  la modernisation de la vie Ă©conomique », sur www.assemblee-nationale.fr (consultĂ© le )
  15. « Adoption du projet de loi Sapin 2 en première lecture à l’Assemblée nationale | Le portail des ministères économiques et financiers », sur www.economie.gouv.fr (consulté le )
  16. « N° 2979 - Rapport d'information de M. Romain Colas dĂ©posĂ© en application de l'article 146 du règlement, par la commission des finances, de l'Ă©conomie gĂ©nĂ©rale et du contrĂ´le budgĂ©taire sur l'Ă©valuation de la pertinence des dispositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires relatives au financement des campagnes Ă©lectorales et des partis politiques », sur www.assemblee-nationale.fr (consultĂ© le )
  17. « N° 3333 - Proposition de loi de M. Bruno Le Roux pour une législation sur le financement des campagnes électorales et des partis politiques rénovée », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )

Liens externes

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