Saint-Fargeau-Ponthierry
Saint-Fargeau-Ponthierry est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Ăle-de-France.
Saint-Fargeau-Ponthierry | |||||
L'hĂŽtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Melun | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Melun Val de Seine | ||||
Maire Mandat |
SĂ©verine Felix-Boron 2020-2026 |
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Code postal | 77310 | ||||
Code commune | 77407 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Ferréopontains (à Saint-Fargeau Ponthierry) : Thierrypontains (à Ponthierry) Ferréolais (à Saint-Fargeau village) |
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Population municipale |
14 315 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 864 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 31âČ 48âł nord, 2° 32âČ 39âł est | ||||
Altitude | Min. 37 m Max. 86 m |
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Superficie | 16,57 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Fargeau-Ponthierry (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | saint-fargeau-ponthierry.fr | ||||
En 2020, elle compte 14 315 habitants.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Saint-Fargeau-Ponthierry se trouve dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Ăle-de-France[1]. En bordure de la Seine, la commune est situĂ©e Ă la lisiĂšre du dĂ©partement de l'Essonne, et constitue une « porte d'entrĂ©e » du parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français.
Elle se situe à 11,29 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Paris[1].
Communes limitrophes
Les chefs-lieux des communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Pringy (1,6 km), Boissise-le-Roi (2,3 km), Seine-Port (2,7 km), Boissise-la-Bertrand (3,3 km), Auvernaux (3,8 km), Saint-Sauveur-sur-Ăcole (4,0 km), Nainville-les-Roches (4,8 km), Boissettes (4,9 km).
Les communes limitrophes sont Boissise-le-Roi, Nandy, Pringy, Saint-Sauveur-sur-Ăcole, Seine-Port, Auvernaux, Le Coudray-Montceaux et Nainville-les-Roches.
GĂ©ologie et relief
La commune est située à 44 mÚtres d'altitude au niveau de la Seine, à 85 mÚtres sur les hauteurs de Saint-Fargeau et à 52 mÚtres à Ponthierry au niveau de l'hÎtel de ville.
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'Úre géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du PaléogÚne au Quaternaire)[4] - [5].
Carte du relief de Saint-Fargeau-Ponthierry. Carte géologique vectorisée et harmonisée de Saint-Fargeau-Ponthierry.
Ăres | PĂ©riodes gĂ©ologiques | Ăpoques gĂ©ologiques | Nature des sols | |||||||||||||||||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque | Quaternaire | HolocĂšne |
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PléistocÚne | ||||||||||||||||||||||||||||||
NéogÚne | PliocÚne | non présent. | ||||||||||||||||||||||||||||
MiocÚne | non présent. | |||||||||||||||||||||||||||||
PaléogÚne | OligocÚne | |||||||||||||||||||||||||||||
ĂocĂšne |
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PaléocÚne | non présent. |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité trÚs faible[6].
RĂ©seau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :
- la Seine, fleuve long de 774,76 km[7]. Sa rive gauche marque, sur une longueur de 4,331 km, les limites nord et est du territoire de la commune ;
- un bras de la Seine de 0,70 km[8] ;
- lâĂcole, longue de 26,73 km[9], son affluent. Elle se jette dans la Seine au niveau du pont du MarĂ©chal-Juin aprĂšs avoir traversĂ© la commune dans sa partie Est sur un parcours de 1,076 km[Note 3] ;
- le ruisseau de Moulignon, 8,68 km[10], affluent de lâĂcole ;
- le cours d'eau 01 des BergĂšres, 4,11 km[11], affluent de la Seine ;
- la Grande Vidange, 6,62[12], borde la commune au sud-ouest.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 13,99 km[13].
Le ru de Balory conflue avec la Seine sur le territoire de Seine-Port et ne traverse pas la commune de Saint-Fargeau-Ponthierry[Note 4].
La Seine vue depuis les hauteurs de Saint-Fargeau en direction du sud. La Seine vue depuis le pont du MarĂ©chal-Juin en direction du nord. Le point de confluence de la riviĂšre Ăcole dans la Seine vue depuis le pont du MarĂ©chal-Juin.
Gestion des cours d'eau
Afin dâatteindre le bon Ă©tat des eaux imposĂ© par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intĂ©grĂ©e sâarticulent Ă diffĂ©rentes Ă©chelles : le SDAGE, Ă lâĂ©chelle du bassin hydrographique, et le SAGE, Ă lâĂ©chelle locale. Ce dernier fixe les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le dĂ©partement de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[14].
La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associĂ©s », approuvĂ© le . Le territoire de ce SAGE couvre deux rĂ©gions, six dĂ©partements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[15]. Le pilotage et lâanimation du SAGE sont assurĂ©s par le Syndicat mixte du pays Beauce GĂątinais en Pithiverais, qualifiĂ© de « structure porteuse »[16].
Climat
ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11,5 °C |
La commune bĂ©nĂ©ficie dâun « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte lâensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne[17].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[18]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[17]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[19]. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă 12 km Ă vol d'oiseau[20], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[21] Ă 11,6 °C pour 1991-2020[22].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[23] - [24]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protĂ©gĂ©, le Parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français, crĂ©Ă© en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. Dâune grande richesse en termes dâhabitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de lâArc sud-francilien des continuitĂ©s Ă©cologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[25] - [26].
Un autre espace protégé est présent sur la commune :
- la zone de transition de la rĂ©serve de biosphĂšre « Fontainebleau et GĂątinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (95 595 ha pour la zone de transition). Cette rĂ©serve de biosphĂšre, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă dominante agricole, lâemblĂ©matique forĂȘt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă lâest. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphĂšre de Fontainebleau et du GĂątinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Ăducation, unique parmi les RĂ©serves de biosphĂšre françaises[27] - [28].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Le territoire communal de Saint-Fargeau-Ponthierry comprend une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [29] - [Carte 1], la « vallée de Seine de Saint-Fargeau à Villeneuve-Saint-Georges » (1 603,84 ha), couvrant 21 communes dont 2 en Seine-et-Marne, 16 dans l'Essonne et 3 dans le Val-de-Marne[30].
Urbanisme
Typologie
Saint-Fargeau-Ponthierry est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [31] - [32] - [33]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[34] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[35] - [36].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire regroupe 1 929 communes[37] - [38].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (46,05 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (42,83 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (44,95 %), zones urbanisĂ©es (35,40 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (6,74 %), forĂȘts (6,53 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (3,90 %), eaux continentales[Note 9] (2,47 %)[39].
Type dâoccupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
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Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
710,66 ha | 42,83 % | 763,96 ha | 46,05 % | 53,30 ha |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogÚnes) |
799,11 ha | 48,16 % | 745,81 ha | 44,95 % | â53,30 ha |
ForĂȘts et milieux semi-naturels (forĂȘts, milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e, espaces ouverts sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation) |
108,38 ha | 6,53 % | 108,38 ha | 6,53 % | 0 ha |
Surfaces en eau (eaux continentales, eaux maritimes) |
40,99 ha | 2,47 % | 40,99 ha | 2,47 % | 0 ha |
ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Ăle-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Ăle-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă 81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[40] - [41] - [Carte 2]. L'Institut met Ă©galement Ă disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune. Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă se regrouper au sein dâun Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis dâamĂ©nagement de lâespace au sein dâun SCoT, un document dâorientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă une grande Ă©chelle et Ă un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT RĂ©gion melunaise, dont l'Ă©laboration a Ă©tĂ© engagĂ©e de 2013 Ă 2015, puis poursuivie Ă partir de 2017 sur un pĂ©rimĂštre diffĂ©rent et portĂ© par la communautĂ© d'agglomĂ©ration Melun Val de Seine[42].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvĂ©. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communautĂ© de communes des Deux Morin, prescrit le 28 juin 2018, Ă©tait en Ă©laboration[43] - [44]. Le zonage rĂ©glementaire et le rĂšglement associĂ© peuvent ĂȘtre consultĂ©s sur le GĂ©oportail de l'urbanisme[Carte 4].
Lieux-dits et Ă©carts
La commune compte 80 lieux-dits administratifs[Note 10] répertoriés consultables ici[45].
Outre la localitĂ© et le village de Saint Fargeau, la commune regroupe plusieurs hameaux : Auxonnettes, Moulignon, Tilly (oĂč se trouvait autrefois la mairie de la commune), Jonville, et Ponthierry.
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 6 380 dont 56,9 % de maisons et 41 % d'appartements.
Parmi ces logements, 93,4 % étaient des résidences principales, 2,4 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants[Note 11].
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait t à 64,3 % contre 34,1 % de locataires[46] dont, 17,6 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 12] et, 1,6 % logés gratuitement.
La cité Leroy. Immeubles d'habitation, avenue du 8 mai. Habitations du quartier de l'Orangerie. Maisons de ville en meuliÚres.
Voies de communication
La ligne de chemin de fer de Corbeil-Essonnes Ă Montereau longe les limites nord et est du territoire de la commune en suivant la rive gauche de la Seine.
L'extrémité sud-ouest du territoire de la commune est traversée par l'autoroute A6. Celle-ci est accessible par :
- le diffuseur no 11 (Le Coudray-Montceaux), Ă 6 km au nord-ouest ;
- l'échangeur no 12, entre l'A6 et la RN 337, situé à 4,5 km au nord-ouest ;
- le diffuseur no 13 (CĂ©ly), Ă 11 km au sud-ouest.
Plusieurs routes départementales relient Saint-Fargeau-Ponthierry aux communes voisines :
- la D 607 (ancienne route nationale 7), au Coudray-Monceaux, au nord-ouest ; et Ă Pringy, au sud-est ;
- la D 50, Ă Seine-Port, au nord-est ; et Ă Pringy, au sud-est ;
- la D 141, Ă Auvernaux, Ă l'ouest ;
- la D 141E, Ă Nainville-les-Roches, au sud-ouest.
Le pont du Maréchal-Juin est le seul pont qui traverse la Seine entre Corbeil-Essonnes et Melun. Il relie, via la D 50, les communes de Saint-Fargeau-Ponthierry et Seine-Port et permet d'accéder à la ville nouvelle de Sénart et ainsi au centre commercial Carré Sénart à Lieusaint.
L'ancienne route nationale 7 dans sa traversée de Ponthierry. Le pont du Maréchal-Juin depuis la rive gauche de la Seine. Le chemin de halage le long de la Seine.
Transports
Deux gares de la ligne ferroviaire de Corbeil-Essonnes à Montereau sont situées sur le territoire communal :
- la gare Saint-Fargeau, au nord-est de la commune ;
- et la gare de Ponthierry - Pringy, Ă l'est de la commune.
Elles sont desservies par les trains de la ligne D du RER qui assurent des liaisons cadencées entre les gares de Corbeil-Essonnes et de Melun.
Le bĂątiment voyageurs de la gare de Saint-Fargeau. Le bĂątiment voyageurs de la gare de Ponthierry-Pringy.
La commune est desservie par plusieurs lignes de bus du rĂ©seau Transdev Ăle-de-France[47] - [48] :
- dix lignes du réseau de bus Transdev Saint-Fargeau-Ponthierry[49] :
- la ligne no 21, qui relie Avon Ă Villiers-en-BiĂšre ;
- la ligne no 23, qui relie Saint-Fargeau-Ponthierry Ă Avon ;
- la ligne I, qui relie Saint-Fargeau-Ponthierry (gare de Ponthierry - Pringy) Ă Pringy ;
- la ligne P, qui relie Saint-Fargeau-Ponthierry Ă Cesson (gare de Cesson) ;
- la ligne V, qui relie Saint-Fargeau-Ponthierry (gare de Ponthierry - Pringy) Ă Melun (gare de Melun) ;
- la ligne S10, qui relie la gare de Saint-Fargeau au collÚge François-Villon de Saint-Fargeau-Ponthierry ;
- la ligne S11, qui relie Saint-Fargeau-Ponthierry Ă Dammarie-les-Lys ;
- la ligne S12, qui relie Saint-Fargeau-Ponthierry Ă Melun ;
- la ligne S13, qui relie l'hÎtel de ville de Saint-Fargeau-Ponthierry au collÚge François-Villon de Saint-Fargeau-Ponthierry ;
- la ligne S14, qui relie Saint-Fargeau-Ponthierry Ă Pringy ;
- deux lignes du réseau de bus Melibus[50] :
- la ligne A, qui relie Melun Ă Saint-Fargeau-Ponthierry ;
- la ligne O, qui relie Cesson Ă Dammarie-les-Lys.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes S. de Sancto Fergiolo en 1184[51] ; Sanctus Ferreolus en 1253[52] ; Saint Fargel, assis en la chatellenie de Corbeil en 1381[53] ; Saint Fargeul en 1410[54] ; Saint Fargeau en 1454[55] ; Saint Fargel ou diocese de Sens en 1464[55] ; Saint Fargeau prÚs Corbeil en 1470[55] ; Saint Fargeau en Gastinois en 1476[56] ; Saint Fardeau en 1481[55] ; Saint Ferjault en 1482[55] ; Saint Forjau, Saint Farjeau en 1488[55] ; Sainct Forgeau sur Seyne en 1511[55] ; Saint Forgeau en Gastinois en 1535[55] ; Saint Féréol en 1691[57] ; Saint Féréol sur Seine en 1713[58].
Saint-Fargeau est une dĂ©formation du nom de saint FerrĂ©ol â d'oĂč le gentilĂ© FerrĂ©opontains.
Ponthierry trouverait son origine dans un pont sur l'Ăcole franchi par Thierry II, roi de Bourgogne, en l'an 600.
Ses habitants sont appelés les Ferréopontains à Saint-Fargeau-Ponthierry, les Thierrypontains à Ponthierry et les Ferréolais à Saint-Fargeau.
Histoire
Saint-Fargeau formait une baronnie avec Tilly-Maison-Rouge. Henri IV y fit élever un chùteau pour Gabrielle d'Estrées. La seigneurie de Moulignon fut achetée en 1349 par Jean de L'Hospital. SiÚge du prieuré de Jonville, dépendant de l'abbaye de La Charité-sur-Loire. Anciennement prieuré de l'ordre de Cluny, à Jonville.
Le la commune de Saint-Fargeau est officiellement renommée Saint-Fargeau-Ponthierry.
Seconde Guerre mondiale
C'est sur le territoire de l'actuelle commune â par le hameau de Tilly, puis par celui de Villers â, libĂ©rĂ©e par les FFI, que l'armĂ©e amĂ©ricaine du gĂ©nĂ©ral Patton a traversĂ© la Seine Ă partir du , avant de poursuivre vers Melun, l'Est de la France, la Belgique et l'Allemagne[59].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Melun du département de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie de 1801 Ă 1975 du canton de Melun-Sud, annĂ©e oĂč elle intĂšgre le canton de Perthes du dĂ©partement de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, elle est rattachĂ©e en 1967 au canton de Saint-Ouen-l'AumĂŽne puis, en 1976, au canton de la VallĂ©e-du-Sausseron[60]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, la commune devient le bureau centralisateur du nouveau canton de Saint-Fargeau-Ponthierry.
La ville relĂšve du tribunal d'instance de Melun, du tribunal de grande instance de Melun, de la cour d'appel de Paris, du tribunal pour enfants de Melun, du conseil de prud'hommes de Melun, du tribunal de commerce de Melun, du tribunal administratif de Melun et de la cour administrative d'appel de Paris[61].
Intercommunalité
Saint-Fargeau-Ponthierry formait avec Pringy la communautĂ© de communes de Seine-Ăcole crĂ©Ă©e en 2002, Ă la suite du district de Seine-Ăcole, crĂ©Ă© en 1974 entre les deux communes. Elle se compose de nombreux hameaux. Ceci sâexplique par lâorigine mĂȘme des communes, nĂ©es du regroupement de hameaux : Auxonettes, Jonville, Moulignon, Ponthierry, Saint-Fargeau, Tilly, Bel-Air, Lourdeau et Montgermont.
Au , ces deux communes ont rejoint la communauté d'agglomération Melun Val de Seine.
Administration municipale
Le nombre d'habitants de la commune Ă©tant compris entre 10000 et 20000, le nombre de membres du conseil municipal est de 33.
Liste des maires
Politique environnementale
La commune comprend en son sein un espace naturel sensible (ENS) au lieu-dit « le domaine de Joinville ». C'est une zone à fort enjeu environnemental dans la politique de préservation de la biodiversité engagée par le département de Seine-et-Marne.
Distinctions et labels
Saint-Fargeau-Ponthierry bénéficie du label « ville fleurie » avec une fleur attribuée en 2010 par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[68]. Une deuxiÚme fleur a été attribuée à la commune en 2016.
En 2010, la commune a reçu le label Ville Internet « @@@ »[69].
Jumelages
Au , Saint-Fargeau-Ponthierry est jumelée avec[70] :
- GroĂ-Zimmern (Allemagne) depuis 1985 ;
- Temploux (Belgique) depuis 1986 ;
- Vila Nova de FamalicĂŁo (Portugal) depuis 1989.
Ăquipements et services
Eau et assainissement
Lâorganisation de la distribution de lâeau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© dâun report de ce transfert au [71] - [72].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Saint-Fargeau-Ponthierry est assurée par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) pour le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [73] - [74] - [75].
Lâassainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[76]. Le Parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et lâentretien des installations[73] - [77].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [73] - [78] - [79].
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[80] - [Note 14].
En 2020, la commune comptait 14 315 habitants[Note 15], en augmentation de 2,44 % par rapport Ă 2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 37,2 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,6 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 22,8 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 19,9 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 6 804 hommes pour 7 305 femmes, soit un taux de 51,78 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,31 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Immigration en 2008
Environ 10 % de la population ferréopontaine est immigrée selon l'Insee en 2008.
Ville | Moins de 15 ans | 16 Ă 24 ans | 25 Ă 54 ans | 54 ans et plus | Ensemble |
---|---|---|---|---|---|
Immigrés | 41 | 81 | 664 | 410 | 1 196 |
Non immigrés | 2 351 | 1 447 | 4436 | 2848 | 11 082 |
Ensemble | 2 392 | 1 528 | 5100 | 3258 | 12 278 |
Enseignement
Saint-Fargeau-Ponthierry est située dans l'académie de Créteil.
La ville administre en 2012 quatre écoles maternelles (Alphonse-Fercot, Les Bordes, Les Grands-CÚdres, Moulin-Clair) et quatre écoles élémentaires (Alphonse-Fercot, Les Grands-CÚdres, Marie-Curie, Saint-Exupéry) communales[84].
Le département gÚre un collÚge (collÚge François-Villon) et la région un lycée (Fondation Ellen-Poidatz)[84].
Culture
L'ancienne centrale électrique de l'usine de papiers peints Leroy a été reconvertie en espace culturel baptisé « Les 26 Couleurs »[85] (du nom de la machine emblématique créée par Louis-Isidore Leroy en 1877 et conservée dans la salle des génératrices). Cet espace, consacré au spectacle vivant et au cinéma est aussi un lieu consacré au patrimoine avec l'aménagement de la salle des génératrices électriques en lieu de mémoire. Il a été inauguré le [86].
La commune dispose Ă©galement d'une bibliothĂšque municipale et d'une maison des musiques et des danses.
Santé
La Fondation Ellen-Poidatz, Ă Saint-Fargeau Village, crĂ©Ă©e en 1919 pour apporter une aide mĂ©dicale et scolaire Ă des enfants atteints de poliomyĂ©lite, est en 2012 composĂ©e d'un centre de rĂ©Ă©ducation fonctionnelle et d'un institut d'Ă©ducation motrice oĂč sont hĂ©bergĂ©s, soignĂ©s et scolarisĂ©s des jeunes (de 18 mois Ă 20 ans) souffrant d'un handicap[87].
La commune dispose également d'un centre centre municipal de santé.
Sports
La base de loisirs de Seine-Ăcole, implantĂ©e dans un espace naturel de 25 hectares et comprenant trois plans d'eau, est situĂ©e en bordure de la Seine. Elle propose diverses prestations telles que les quads pour enfants, un port de plaisance, un parc de loisirs, un parcours sportif, des aires de pique-nique, l'accueil de camping-cars, etc.
Le complexe sportif évolutif couvert (COSEC) abrite plusieurs terrains, des salles pour pratiquer l'escalade, le judo, le karaté, le handball, l'escrime, etc. Un nouveau terrain d'athlétisme ainsi que d'autres structures comme un terrain de rugby ou un terrain de foot ont été créés ou rénovés depuis 2019 jusqu'à juin 2021 sur l'espace Georges-Tettamanti[88].
La commune de Saint-Fargeau- dispose également des équipements : City Stade, salle de musculation mixte et salle de fitness, piscine municipale.- Une douzaine de clubs sportifs permettent de pratiquer le football à l'US Ponthierry, le rugby, le handball à l'HBCT, le karaté, le judo, la natation, l'escrime, l'haltéro-culturisme, l'escalade, le tennis de table, le volley-ball et la plongée.
Vie associative
En 2016, la vie associative de Saint-Fargeau-Ponthierry est animée par de nombreuses associations culturelles, sportives, de parents d'élÚves, etc. En outre, la commune anime un forum des associations annuel, une journée des bénévoles ainsi qu'un conseil des associations qui est une structure qui regroupe les élus et des représentants élus dans chaque famille associative[89].
MĂ©dias
Journal municipal: NOTRE VILLE "le mag" La radio locale Handi FM 107.3 diffuse depuis Saint-Fargeau-Ponthierry sur une bonne partie du territoire de l'Essonne et de Seine-et-Marne.
Cultes
La commune de Saint-Fargeau-Ponthierry fait partie de la paroisse catholique « PÎle missionnaire de Melun » au sein du diocÚse de Meaux. Les lieux de culte principaux sont les églises Saint-Ferréol (Saint-Fargeau) et Sainte-Marie (Ponthierry)[90].
Ăconomie
Revenus de la population et fiscalité
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 5 838 (dont 66 % imposés), représentant 14 165 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 870 euros[91].
Emploi
En 2017 , le nombre total dâemplois dans la zone Ă©tait de 2 899, occupant 6 388 actifs rĂ©sidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) ùgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71,5 % contre un taux de chÎmage de 7,6 %.
Les 20,9 % dâinactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 8,8 % dâĂ©tudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 6,2 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 5,9 % pour les autres inactifs[92].
Entreprises et commerces
En 2017, le nombre d'Ă©tablissements actifs Ă©tait de 309 dont 2 dans l'agriculture-sylviculture-pĂȘche, 13 dans lâindustrie, 45 dans la construction, 215 dans le commerce-transports-services divers et 34 Ă©taient relatifs au secteur administratif[93].
Ces établissements ont pourvu 2 605 postes salariés.
En 2019, 188 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 141 individuelles.
Au 1er janvier 2020, la commune disposait de 48 chambres dâhĂŽtels dans un Ă©tablissement et ne possĂ©dait aucun terrain de camping[94].
Historique
L'essentiel de l'activité économique de la commune s'est toujours exercé à Ponthierry, d'abord prÚs de la Seine et de la voie ferrée, pour des raisons logistiques.
à Saint-Fargeau, avant d'ailleurs la réalisation du chemin de fer, existait une activité vinicole qui explique la présence d'une confrérie de la Saint-Vincent, toujours vivante. Cette activité est en cours de relance. Et, dans le hameau de Villers, il y a eu exploitation d'une sabliÚre.
Les Papiers peints Leroy ont été, de 1913 à 1970, l'activité la plus importante de la commune. Il en reste, au plan du patrimoine industriel, l'hÎtel Leroy, classé en tant que patrimoine industriel, ainsi que les cités Leroy (logements des ouvriers et de la maßtrise, tous avec jardin).
La Cooper, coopérative pharmaceutique française, a aussi été une activité et exploite son site de Ponthierry.
La ZAC de l'Europe, en bordure de D 607, héberge des activités et des sociétés comme les établissements Truffaut, un site de la Connex (groupe Veolia), COGNIS France.
PrÚs du rond-point de l'Europe et du lieu-dit Maison-Rouge, à proximité du hameau de Tilly, sont installés les établissements Collaert, fabriquant des ceintures pour le compte de grandes maisons de couture.
Agriculture
Saint-Fargeau-Ponthierry est dans la petite rĂ©gion agricole dĂ©nommĂ©e le « Pays de BiĂšre et ForĂȘt de Fontainebleau », couvrant le Pays de BiĂšre et la forĂȘt de Fontainebleau[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-Ă©conomique[Note 16] de l'agriculture sur la commune est la culture de cĂ©rĂ©ales et d'olĂ©oprotĂ©agineux (COP)[95].
Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂȘte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomĂšne de disparition des terres cultivables (prĂšs de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[96]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂč le nombre dâexploitations est passĂ© de 9 en 1988 Ă 7 en 2010. ParallĂšlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 68 ha en 1988 Ă 97 ha en 2010[95]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Saint-Fargeau-Ponthierry, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension Ă©conomique[95] - [Note 17] | |||
Nombre dâexploitations (u) | 9 | 7 | 7 |
Travail (UTA) | 21 | 9 | 16 |
Surface agricole utilisée (ha) | 616 | 700 | 678 |
Cultures[97] | |||
Terres labourables (ha) | 613 | 695 | 668 |
Céréales (ha) | 454 | 447 | 410 |
dont blé tendre (ha) | 297 | 342 | 235 |
dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) | 125 | 19 | s |
Tournesol (ha) | s | s | |
Colza et navette (ha) | 79 | 84 | 158 |
Ălevage[95] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 18]) | 17 | 6 | 21 |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-FerrĂ©ol, construite au XIIIe siĂšcle. ConsidĂ©rablement remaniĂ©e par la suite, elle garde de cette Ă©poque un portail surmontĂ© d'une archivolte et un clocher quadrangulaire, Ă la forme caractĂ©ristique. Le chevet plat, qui tĂ©moigne d'influences cisterciennes, date du XVe siĂšcle. Il est percĂ© d'une grande baie ogivale, ornĂ©e d'un vitrail de George DesvalliĂšres.
- La nef est couverte d'une voûte en carÚne de bateau renversé, qui fut restaurée en 2002. Endommagée par un violent orage en 1854, l'église bénéficie dans les années qui suivent d'une patiente campagne de restauration[98]. Le sanctuaire conserve un tabernacle du XVIIIe siÚcle représentant le martyre de saint Ferréol.
- Sur le parvis, un ancien calvaire du XVIIIe siÚcle marquait l'emplacement du cimetiÚre primitif. En pierre et fer forgé, son socle en forme de pyramide est orné de symboles de la passion du Christ. Il est inscrit aux monuments historiques depuis 2000[99].
- Ăglise Saint-Blaise situĂ©e Ă Moulignon. Construite au XIIIe siĂšcle, elle bĂ©nĂ©ficie de plusieurs campagnes de modernisation au fil des siĂšcles, et est dotĂ©e de son clocher actuel en 1847. Ancienne chapelle du hameau de Moulignon, annexe de l'Ă©glise de Saint-Fargeau, elle devient Ă©glise paroissiale en 1851.
- BasĂ©e sur un plan trĂšs simple, elle se compose d'une nef unique prĂ©cĂ©dĂ©e d'un clocher-porche couvert d'une toiture en ardoise. Le chĆur se termine par une abside Ă cinq pans.
- L'intérieur conserve plusieurs dalles funéraires : la plus ancienne est contemporaine de la fondation de l'église (XIIIe siÚcle)[98]. Elle est attribuée à Alice de Budon, morte à l'ùge de quinze ou seize ans. L'église abrite également la dalle funéraire de Adam Thiboust, gentilhomme de la chambre du duc d'Anjou et de son épouse Odette de Vaudetar, dame de Moulignon.
- Ăglise Sainte-Marie
Une premiĂšre chapelle est Ă©rigĂ©e Ă Ponthierry au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle. L'archevĂȘque de Sens Jean-Joseph Languet de Gergy autorise le curĂ© de Saint-Fargeau Ă y cĂ©lĂ©brer ponctuellement la messe « pendant le sĂ©jour du roi Ă Fontainebleau ». Ce modeste oratoire est vendu comme bien national au moment de la RĂ©volution, et finit par ĂȘtre purement et simplement dĂ©moli[100].
- Devant l'insistance des habitants du bourg de Ponthierry, une nouvelle chapelle est Ă©difiĂ©e au milieu du XIXe siĂšcle. BĂ©nie le en prĂ©sence de l'Ă©vĂȘque de Meaux Auguste Allou, elle reste en place jusqu'au milieu du XXe siĂšcle. Devenue insuffisante aux besoins du culte en raison de l'accroissement de la population, elle est remplacĂ©e par l'Ă©glise actuelle. Cette derniĂšre, placĂ©e sous le vocable de Sainte-Marie-MĂšre-de-Dieu, est construite entre 1965 et 1966 par Maurice Novarinas[101].
- CaractĂ©ristique du renouveau de l'architecture religieuse des annĂ©es d'aprĂšs-guerre, cet Ă©difice moderniste joue sur l'ombre et la lumiĂšre. Les murs gouttereaux sont percĂ©s d'ouvertures rectangulaires garnies de vitraux de François Baron-Renouard, tandis qu'une ouverture en forme de V pratiquĂ©e au-dessus du chĆur Ă©claire le maĂźtre-autel.
- Jusqu'à une date trÚs récente, l'église ne possédait pas de clocher : le son des cloches était rendu électroniquement. Un campanile a finalement été érigé en 2000. Un peu en retrait, il se compose d'une structure toute simple en bois entrecroisé, et abrite deux cloches.
- L'ancienne usine des papiers peints Leroy, Ćuvre de l'architecte Paul FriesĂ©, ainsi que ses citĂ©s ouvriĂšres, construites entre 1913 et 1920. Une partie du bĂątiment a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© en centre culturel, baptisĂ© « Les 26 couleurs ». Un arrĂȘtĂ© des Affaires culturelles, no 2006-1708, datĂ© du , porte inscription au titre des monuments historiques des façades et des toitures du bĂątiment (8) de la centrale Ă©lectrique de l'ancienne usine Leroy sis 4 Ă 8 rue Pasteur et chemin de Hallage Ă Saint-Fargeau (Seine-et-Marne).
- Le chùteau de Moulignon existait depuis le XVIIIe siÚcle. Il a connu de nombreuses péripéties et fut modifié au XIXe siÚcle. à la fin du XIXe siÚcle, le chùteau et son domaine deviennent la propriété de la Famille Leroy dont leur manufacture se trouvait à Ponthierry en bord de Seine à partir de 1913. Le domaine du chùteau comprenait les communs actuels, les lotissements de l'Orangerie (orangerie et jardin-potager du chùteau), le Fief de Moulignon (emplacement du chùteau), des Grands CÚdres et allait jusqu'à la ferme d'Auxonnettes.
- Le parc du chùteau a été vendu dans les années 1960 pour y implanter un lotissement: les Grands CÚdres. Puis viendront les logements de l'Orangerie. En 1986,le chùteau fut détruit et ne laissa visible que les communs. Seules ses superbes écuries témoignent de cette bùtisse.
La commune compte plusieurs lavoirs : celui de Tilly, datant du XIXe siĂšcle, a la particularitĂ© d'ĂȘtre de forme circulaire. Il s'organise autour d'un grand bassin alimentĂ© par deux sources diffĂ©rentes, lequel est entourĂ© d'une galerie couverte portĂ©e par de fins poteaux en bois. La toiture est incurvĂ©e de façon que les eaux de pluie viennent se dĂ©verser dans le bassin. Il est restaurĂ© en 1988. Le lavoir d'Auxonnettes, bĂąti en 1865, a Ă©tĂ© remis en Ă©tat en 1921.
Le manoir de Beaulieu est une copie faite au XIXe siĂšcle d'un petit chĂąteau de style Louis XVI.
Personnalités liées à la commune
- Jean Lecamus dit « Camus » (1762-1846), baron de Moulignon, général d'Empire, fut maire de Saint-Fargeau en 1831.
- Jean-Pierre Abel-Rémusat (1788-1832), sinologue et bibliothécaire français, enterré à cÎté de l'église de Saint-Fargeau.
- Alphonse Fercot dit « capitaine Freddy » (1894-1965), chef de la Résistance locale.
- Maurice Champvert dit Maurice (1965), parrain en 1999 de la radio Handi FM de Saint-Fargeau-Ponthierry.
- Brigitte Gapais-Dumont (1944-2018), escrimeuse, médaillée olympique en 1976.
- Thomas Heurtaux (1988-), joueur de football évoluant à l'Udinese et avant au Stade Malherbe Caen en Ligue 2 et né à Lisieux, a évolué à Ponthierry[102] - [103].
HĂ©raldique, logotype et devise
|
Elles peuvent se blasonner ainsi aujourdâhui : |
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Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Saint-Fargeau-Ponthierry », p. 1219â1222
- Virginie Lacour, VĂ©ronique de la Hougue et Yves Bayard, La manufacture de papiers peints Leroy : Saint-Fargeau-Ponthierry, Seine-et-Marne, Paris, Somogy - RĂ©gion Ăle-de-France, , 72 p. (ISBN 978-2-7572-0270-8)
- Saint-Fargeau Ponthierry, Au fil des routes Guide touristique. Ăditions A.R.H. Fil d'Ariane .
- MĂ©moires de nos communes. NumĂ©ros 1 Ă 5. Ăditions A.R.H. Fil d'Ariane. DĂ©pĂŽt lĂ©gal Ă parution. ISSN 1167-0223.
- Saint-Fargeau Ponthierry, Au fil des temps. Ăditions A.R.H. Fil d'Ariane. DĂ©pĂŽt lĂ©gal . (ISBN 2-86849-094-8).
- L'album de nos communes, Premier siĂšcle en images (1900-2000). Ăditions A.R.H. Fil d'Ariane 2001.
- Ici Saint-Fargeau-Ponthierry, Les habitants parlent aux habitants. Ăditions A.R.H. Fil d'Ariane DĂ©pĂŽt lĂ©gal 2004. ISBN alors en cours.
- Rencontres d'exception. Jean-Marie Houdoux_ Ăditions : Presses du Midi DĂ©pĂŽt lĂ©gal . (ISBN 2-87867-702-1).
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- La distance est mesurée entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluée à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Le point de confluence de la riviĂšre Ăcole donnĂ© par Sandre (2.5484 â 48.5374 : Seine-Port) est contestable, celui-ci Ă©tant au milieu de la Seine, limite administrative entre Saint-Fargeau-Ponthierry et Seine-Port ; Le point terrestre oĂč lâĂcole rejoint la Seine est sur la commune de Saint-Fargeau-Ponthierry.
- Le point de confluence donné par Sandre est 48.5624, 2.545.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe dâhabitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
- En raison des arrondis, la somme des pourcentages nâest pas toujours Ă©gale Ă 100 %.
- Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
- Nommée par le préfet.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
- L'UnitĂ© gros bĂ©tail alimentation totale (UGBTA) est une unitĂ© employĂ©e pour pouvoir comparer ou agrĂ©ger des effectifs animaux dâespĂšces ou de catĂ©gories diffĂ©rentes (par exemple, une vache laitiĂšre = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mĂšre = 0,45 UGBTA).
- Cartes
- « Zones ZNIEFF de Saint-Fargeau-Ponthierry » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
- « Saint-Fargeau-Ponthierry - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
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- Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Seine (F4497441e) ».
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