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Saint-Fargeau-Ponthierry

Saint-Fargeau-Ponthierry est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France.

Saint-Fargeau-Ponthierry
Saint-Fargeau-Ponthierry
L'hĂŽtel de ville.
Blason de Saint-Fargeau-Ponthierry
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Melun
Intercommunalité Communauté d'agglomération Melun Val de Seine
Maire
Mandat
SĂ©verine Felix-Boron
2020-2026
Code postal 77310
Code commune 77407
DĂ©mographie
Gentilé Ferréopontains (à Saint-Fargeau Ponthierry) :
Thierrypontains (Ă  Ponthierry)
Ferréolais (à Saint-Fargeau village)
Population
municipale
14 315 hab. (2020 en augmentation de 2,44 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 864 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 31â€Č 48″ nord, 2° 32â€Č 39″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 86 m
Superficie 16,57 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Fargeau-Ponthierry
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Saint-Fargeau-Ponthierry
Liens
Site web saint-fargeau-ponthierry.fr

    En 2020, elle compte 14 315 habitants.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Localisation de 77407-Saint-Fargeau-Ponthierry dans le département de Seine-et-Marne.

    La commune de Saint-Fargeau-Ponthierry se trouve dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France[1]. En bordure de la Seine, la commune est situĂ©e Ă  la lisiĂšre du dĂ©partement de l'Essonne, et constitue une « porte d'entrĂ©e » du parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français.

    Elle se situe Ă  11,29 km par la route[Note 1] de Melun[2], prĂ©fecture du dĂ©partement. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Paris[1].

    Communes limitrophes

    Les chefs-lieux des communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Pringy (1,6 km), Boissise-le-Roi (2,3 km), Seine-Port (2,7 km), Boissise-la-Bertrand (3,3 km), Auvernaux (3,8 km), Saint-Sauveur-sur-École (4,0 km), Nainville-les-Roches (4,8 km), Boissettes (4,9 km).

    Les communes limitrophes sont Boissise-le-Roi, Nandy, Pringy, Saint-Sauveur-sur-École, Seine-Port, Auvernaux, Le Coudray-Montceaux et Nainville-les-Roches.

    GĂ©ologie et relief

    La commune est situĂ©e Ă  44 mĂštres d'altitude au niveau de la Seine, Ă  85 mĂštres sur les hauteurs de Saint-Fargeau et Ă  52 mĂštres Ă  Ponthierry au niveau de l'hĂŽtel de ville.

    Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'Úre géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du PaléogÚne au Quaternaire)[4] - [5].

    • Carte montrant en couleurs le relief d'une commune
      Carte du relief de Saint-Fargeau-Ponthierry.
    • Carte montrant en couleurs le zonage gĂ©ologique simplifiĂ© d'une commune
      Carte géologique vectorisée et harmonisée de Saint-Fargeau-Ponthierry.
    Géologie de la commune de Saint-Fargeau-Ponthierry selon l'échelle des temps géologiques[4] - [5].
    Ères PĂ©riodes gĂ©ologiques Époques gĂ©ologiques Nature des sols
    CĂ©nozoĂŻque Quaternaire HolocĂšne
    X :DĂ©pĂŽts anthropiques, remblais.
    CE :Colluvions polygéniques éboulis.
    OE L :Limon lƓssique.
    F :Exploitation de grande graviÚre zone située hors d'eau en 1969.
    Fz :Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement.
    Fy :Alluvions anciennes (basse terrasse de 0–10 m) : sables et graviers colluvions alluvions et apports Ă©oliens.
    Fx :Alluvions anciennes (moyenne terrasse de 10–20 m) : sables et graviers.
    Fw :Alluvions anciennes de haute terrasse (terrasse de 20–30 m) : sables et graviers.
    Fv :Alluvions anciennes (terrasse de 45–55 m) : sables et graviers (= Cailloutis de SĂ©nart).
    PléistocÚne
    NéogÚne PliocÚne non présent.
    MiocÚne non présent.
    PaléogÚne OligocÚne
    g1AR :Argile verte, Glaises Ă  CyrĂšnes et/ou Marnes vertes et blanches (Argile verte de Romainville) .
    g1CB :Calcaire de Brie stampien et meuliÚres plio-quaternaire indifférenciées.
    g1SF :Sables de Fontainebleau, accessoirement grÚs en place ou peu remanié (versant).
    Éocùne
    e7C :Calcaire de Champigny, Calcaire de ChĂąteau-Landon, Marnes de Nemours.
    e7MS :Marnes supragypseuses : Marnes blanches de Pantin Marnes bleues d'Argenteuil
    PaléocÚne non présent.

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité trÚs faible[6].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Saint-Fargeau-Ponthierry.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :

    • la Seine, fleuve long de 774,76 km[7]. Sa rive gauche marque, sur une longueur de 4,331 km, les limites nord et est du territoire de la commune ;
      • un bras de la Seine de 0,70 km[8] ;
      • l’École, longue de 26,73 km[9], son affluent. Elle se jette dans la Seine au niveau du pont du MarĂ©chal-Juin aprĂšs avoir traversĂ© la commune dans sa partie Est sur un parcours de 1,076 km[Note 3] ;
        • le ruisseau de Moulignon, 8,68 km[10], affluent de l’École ;
      • le cours d'eau 01 des BergĂšres, 4,11 km[11], affluent de la Seine ;
    • la Grande Vidange, 6,62[12], borde la commune au sud-ouest.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 13,99 km[13].

    Le ru de Balory conflue avec la Seine sur le territoire de Seine-Port et ne traverse pas la commune de Saint-Fargeau-Ponthierry[Note 4].

    • SĂ©lection de vues de diffĂ©rents cours d'eau de la commune.
    • La Seine vue depuis les hauteurs de Saint-Fargeau en direction du sud.
      La Seine vue depuis les hauteurs de Saint-Fargeau en direction du sud.
    • La Seine vue depuis le pont du MarĂ©chal-Juin en direction du nord.
      La Seine vue depuis le pont du Maréchal-Juin en direction du nord.
    • Le point de confluence de la riviĂšre École dans la Seine vue depuis le pont du MarĂ©chal-Juin.
      Le point de confluence de la riviĂšre École dans la Seine vue depuis le pont du MarĂ©chal-Juin.

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon Ă©tat des eaux imposĂ© par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intĂ©grĂ©e s’articulent Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles : le SDAGE, Ă  l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, Ă  l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le dĂ©partement de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[14].

    La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associĂ©s », approuvĂ© le . Le territoire de ce SAGE couvre deux rĂ©gions, six dĂ©partements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[15]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par le Syndicat mixte du pays Beauce GĂątinais en Pithiverais, qualifiĂ© de « structure porteuse »[16].

    Climat

    ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 2,5 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 5,3 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 15,6 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 676 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 0,6 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 0,7 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne[17].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[18]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[17]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[19]. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  12 km Ă  vol d'oiseau[20], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[21] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[22].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[23] - [24]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protĂ©gĂ©, le Parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français, crĂ©Ă© en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuitĂ©s Ă©cologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[25] - [26].

    Un autre espace protégé est présent sur la commune :

    • la zone de transition de la rĂ©serve de biosphĂšre « Fontainebleau et GĂątinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (95 595 ha pour la zone de transition). Cette rĂ©serve de biosphĂšre, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă  dominante agricole, l’emblĂ©matique forĂȘt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă  l’est. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphĂšre de Fontainebleau et du GĂątinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les RĂ©serves de biosphĂšre françaises[27] - [28].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal de Saint-Fargeau-Ponthierry comprend une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [29] - [Carte 1], la « vallĂ©e de Seine de Saint-Fargeau Ă  Villeneuve-Saint-Georges » (1 603,84 ha), couvrant 21 communes dont 2 en Seine-et-Marne, 16 dans l'Essonne et 3 dans le Val-de-Marne[30].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Fargeau-Ponthierry est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 7] - [31] - [32] - [33]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[34] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[35] - [36].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire regroupe 1 929 communes[37] - [38].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (46,05 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (42,83 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (44,95 %), zones urbanisĂ©es (35,40 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (6,74 %), forĂȘts (6,53 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (3,90 %), eaux continentales[Note 9] (2,47 %)[39].

    Occupation des sols en 1990 et 2018[39].
    Type d’occupation 1990 2018 Bilan
    Territoires artificialisés
    (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
    710,66 ha 42,83 % 763,96 ha 46,05 % 53,30 ha en augmentation
    Territoires agricoles
    (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogÚnes)
    799,11 ha 48,16 % 745,81 ha 44,95 % −53,30 ha en diminution
    ForĂȘts et milieux semi-naturels
    (forĂȘts, milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e, espaces ouverts sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation)
    108,38 ha 6,53 % 108,38 ha 6,53 % 0 ha en stagnation
    Surfaces en eau
    (eaux continentales, eaux maritimes)
    40,99 ha 2,47 % 40,99 ha 2,47 % 0 ha en stagnation

    ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Île-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă  partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă  81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[40] - [41] - [Carte 2]. L'Institut met Ă©galement Ă  disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT RĂ©gion melunaise, dont l'Ă©laboration a Ă©tĂ© engagĂ©e de 2013 Ă  2015, puis poursuivie Ă  partir de 2017 sur un pĂ©rimĂštre diffĂ©rent et portĂ© par la communautĂ© d'agglomĂ©ration Melun Val de Seine[42].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvĂ©. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communautĂ© de communes des Deux Morin, prescrit le 28 juin 2018, Ă©tait en Ă©laboration[43] - [44]. Le zonage rĂ©glementaire et le rĂšglement associĂ© peuvent ĂȘtre consultĂ©s sur le GĂ©oportail de l'urbanisme[Carte 4].

    Lieux-dits et Ă©carts

    Carte du cadastre de la commune de Saint-Fargeau-Ponthierry.

    La commune compte 80 lieux-dits administratifs[Note 10] répertoriés consultables ici[45].

    Outre la localitĂ© et le village de Saint Fargeau, la commune regroupe plusieurs hameaux : Auxonnettes, Moulignon, Tilly (oĂč se trouvait autrefois la mairie de la commune), Jonville, et Ponthierry.

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 6 380 dont 56,9 % de maisons et 41 % d'appartements.

    Parmi ces logements, 93,4 % étaient des résidences principales, 2,4 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants[Note 11].

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait t à 64,3 % contre 34,1 % de locataires[46] dont, 17,6 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 12] et, 1,6 % logés gratuitement.

    • SĂ©lection de vues de diffĂ©rents types d'habitations Ă  Saint-Fargeau-Ponthierry.
    • La citĂ© Leroy.
      La cité Leroy.
    • Immeubles d'habitation, avenue du 8 mai.
      Immeubles d'habitation, avenue du 8 mai.
    • Habitations du quartier de l'Orangerie.
      Habitations du quartier de l'Orangerie.
    • Maisons de ville en meuliĂšres.
      Maisons de ville en meuliĂšres.

    Voies de communication

    La ligne ferroviaire de Corbeil-Essonnes Ă  Montereau longeant la Seine Ă  Saint-Fargeau.

    La ligne de chemin de fer de Corbeil-Essonnes Ă  Montereau longe les limites nord et est du territoire de la commune en suivant la rive gauche de la Seine.

    L'extrémité sud-ouest du territoire de la commune est traversée par l'autoroute A6. Celle-ci est accessible par :

    • le diffuseur no 11 (Le Coudray-Montceaux), Ă  km au nord-ouest ;
    • l'Ă©changeur no 12, entre l'A6 et la RN 337, situĂ© Ă  4,5 km au nord-ouest ;
    • le diffuseur no 13 (CĂ©ly), Ă  11 km au sud-ouest.

    Plusieurs routes départementales relient Saint-Fargeau-Ponthierry aux communes voisines :

    • la D 607 (ancienne route nationale 7), au Coudray-Monceaux, au nord-ouest ; et Ă  Pringy, au sud-est ;
    • la D 50, Ă  Seine-Port, au nord-est ; et Ă  Pringy, au sud-est ;
    • la D 141, Ă  Auvernaux, Ă  l'ouest ;
    • la D 141E, Ă  Nainville-les-Roches, au sud-ouest.

    Le pont du Maréchal-Juin est le seul pont qui traverse la Seine entre Corbeil-Essonnes et Melun. Il relie, via la D 50, les communes de Saint-Fargeau-Ponthierry et Seine-Port et permet d'accéder à la ville nouvelle de Sénart et ainsi au centre commercial Carré Sénart à Lieusaint.

    • SĂ©lection de vues de diffĂ©rentes voies de communication de la commune.
    • L'ancienne route nationale 7 dans sa traversĂ©e de Ponthierry.
      L'ancienne route nationale 7 dans sa traversée de Ponthierry.
    • Le pont du MarĂ©chal-Juin depuis la rive gauche de la Seine.
      Le pont du Maréchal-Juin depuis la rive gauche de la Seine.
    • Le chemin de halage le long de la Seine.
      Le chemin de halage le long de la Seine.

    Transports

    Deux gares de la ligne ferroviaire de Corbeil-Essonnes à Montereau sont situées sur le territoire communal :

    Elles sont desservies par les trains de la ligne D du RER qui assurent des liaisons cadencées entre les gares de Corbeil-Essonnes et de Melun.

    • Vues des deux gares de Saint-Fargeau-Ponthierry
    • Le bĂątiment voyageurs de la gare de Saint-Fargeau.
      Le bĂątiment voyageurs de la gare de Saint-Fargeau.
    • Le bĂątiment voyageurs de la gare de Ponthierry-Pringy.
      Le bĂątiment voyageurs de la gare de Ponthierry-Pringy.

    La commune est desservie par plusieurs lignes de bus du rĂ©seau Transdev Île-de-France[47] - [48] :

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes S. de Sancto Fergiolo en 1184[51] ; Sanctus Ferreolus en 1253[52] ; Saint Fargel, assis en la chatellenie de Corbeil en 1381[53] ; Saint Fargeul en 1410[54] ; Saint Fargeau en 1454[55] ; Saint Fargel ou diocese de Sens en 1464[55] ; Saint Fargeau prÚs Corbeil en 1470[55] ; Saint Fargeau en Gastinois en 1476[56] ; Saint Fardeau en 1481[55] ; Saint Ferjault en 1482[55] ; Saint Forjau, Saint Farjeau en 1488[55] ; Sainct Forgeau sur Seyne en 1511[55] ; Saint Forgeau en Gastinois en 1535[55] ; Saint Féréol en 1691[57] ; Saint Féréol sur Seine en 1713[58].

    Saint-Fargeau est une dĂ©formation du nom de saint FerrĂ©ol — d'oĂč le gentilĂ© FerrĂ©opontains.

    Ponthierry trouverait son origine dans un pont sur l'École franchi par Thierry II, roi de Bourgogne, en l'an 600.

    Ses habitants sont appelés les Ferréopontains à Saint-Fargeau-Ponthierry, les Thierrypontains à Ponthierry et les Ferréolais à Saint-Fargeau.

    Histoire

    Saint-Fargeau formait une baronnie avec Tilly-Maison-Rouge. Henri IV y fit élever un chùteau pour Gabrielle d'Estrées. La seigneurie de Moulignon fut achetée en 1349 par Jean de L'Hospital. SiÚge du prieuré de Jonville, dépendant de l'abbaye de La Charité-sur-Loire. Anciennement prieuré de l'ordre de Cluny, à Jonville.

    Le la commune de Saint-Fargeau est officiellement renommée Saint-Fargeau-Ponthierry.

    Seconde Guerre mondiale

    C'est sur le territoire de l'actuelle commune — par le hameau de Tilly, puis par celui de Villers —, libĂ©rĂ©e par les FFI, que l'armĂ©e amĂ©ricaine du gĂ©nĂ©ral Patton a traversĂ© la Seine Ă  partir du , avant de poursuivre vers Melun, l'Est de la France, la Belgique et l'Allemagne[59].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Melun du département de Seine-et-Marne.

    Elle faisait partie de 1801 Ă  1975 du canton de Melun-Sud, annĂ©e oĂč elle intĂšgre le canton de Perthes du dĂ©partement de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, elle est rattachĂ©e en 1967 au canton de Saint-Ouen-l'AumĂŽne puis, en 1976, au canton de la VallĂ©e-du-Sausseron[60]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, la commune devient le bureau centralisateur du nouveau canton de Saint-Fargeau-Ponthierry.

    La ville relĂšve du tribunal d'instance de Melun, du tribunal de grande instance de Melun, de la cour d'appel de Paris, du tribunal pour enfants de Melun, du conseil de prud'hommes de Melun, du tribunal de commerce de Melun, du tribunal administratif de Melun et de la cour administrative d'appel de Paris[61].

    Intercommunalité

    Le quartier du Mail sous la neige en 2009.

    Saint-Fargeau-Ponthierry formait avec Pringy la communautĂ© de communes de Seine-École crĂ©Ă©e en 2002, Ă  la suite du district de Seine-École, crĂ©Ă© en 1974 entre les deux communes. Elle se compose de nombreux hameaux. Ceci s’explique par l’origine mĂȘme des communes, nĂ©es du regroupement de hameaux : Auxonettes, Jonville, Moulignon, Ponthierry, Saint-Fargeau, Tilly, Bel-Air, Lourdeau et Montgermont.

    Au , ces deux communes ont rejoint la communauté d'agglomération Melun Val de Seine.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants de la commune Ă©tant compris entre 10000 et 20000, le nombre de membres du conseil municipal est de 33.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    août 1944 octobre 1944 Alphonse Fercot Chef d'entreprise, résistant FFI
    novembre 1944 octobre 1947 Jacques Brettmon[62] Docteur en médecine
    octobre 1947 février 1965 Jacques Madelin
    mars 1965 Max Pierrou
    juin 1968 septembre 1975 Roger Gladieux
    septembre 1975 mars 1977 Roger Meier
    mars 1977 octobre 1980 Roger Naucodié
    octobre 1980 novembre 1980 Délégation spéciale[Note 13]
    novembre 1980 mars 1983 Michel Leguet
    mars 1983 mars 1989 Serge Hermann DVD Directeur adjoint d'usine et ingénieur
    mars 1989 juin 1995 Francine Cuenot DVD Mùre au foyer, premiùre adjointe (1983 → 1989)
    juin 1995 mars 2014[63] Lionel Walker DVG puis PS Professeur d'histoire-géographie en détachement
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Perthes (1995 → 2015)
    Vice-prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral (2004 → 2015)
    1er vice-prĂ©sident de la CC de Seine-École (2001 → 2014)
    RĂ©Ă©lu en 2001 et 2008
    mars 2014[64] juillet 2020[65] JĂ©rĂŽme Guyard UMP → LR Entrepreneur, ancien prĂ©sident de la fĂ©dĂ©ration du BTP 77
    Conseiller dĂ©partemental de Saint-Fargeau-Ponthierry (2015 → )
    Vice-prĂ©sident de la CA Melun Val de Seine (2016 → 2020)
    juillet 2020[66] En cours
    (au 4 juillet 2020)
    SĂ©verine FĂ©lix-Boron[67] DVG Formatrice d'enseignants dans l'Éducation nationale

    Politique environnementale

    La commune comprend en son sein un espace naturel sensible (ENS) au lieu-dit « le domaine de Joinville ». C'est une zone à fort enjeu environnemental dans la politique de préservation de la biodiversité engagée par le département de Seine-et-Marne.

    Distinctions et labels

    Saint-Fargeau-Ponthierry bénéficie du label « ville fleurie » avec une fleur attribuée en 2010 par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[68]. Une deuxiÚme fleur a été attribuée à la commune en 2016.

    En 2010, la commune a reçu le label Ville Internet « @@@ »[69].

    Jumelages

    Au , Saint-Fargeau-Ponthierry est jumelée avec[70] :

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă  fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© d’un report de ce transfert au [71] - [72].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Saint-Fargeau-Ponthierry est assurée par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) pour le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [73] - [74] - [75].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[76]. Le Parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[73] - [77].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [73] - [78] - [79].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[80] - [Note 14].

    En 2020, la commune comptait 14 315 habitants[Note 15], en augmentation de 2,44 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9051 0549951 0489889729239771 048
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0091 0399861 0301 0851 0731 0371 1371 200
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1511 1891 1621 7022 0502 2852 8333 1753 088
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    4 0505 6117 8849 55310 56011 22411 93212 90914 386
    2020 - - - - - - - -
    14 315--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee Ă  partir de 2006[81].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  37,2 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 22,8 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 19,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 6 804 hommes pour 7 305 femmes, soit un taux de 51,78 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,31 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[82]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,4
    6,0
    75-89 ans
    7,8
    14,3
    60-74 ans
    15,5
    20,0
    45-59 ans
    19,6
    20,4
    30-44 ans
    19,9
    17,1
    15-29 ans
    16,0
    21,8
    0-14 ans
    19,8
    Pyramide des ùges du département de Seine-et-Marne en 2018 en pourcentage[83]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    1,1
    4,6
    75-89 ans
    6,4
    13,3
    60-74 ans
    13,8
    20,4
    45-59 ans
    20
    20,2
    30-44 ans
    20,5
    19,1
    15-29 ans
    18,1
    22,1
    0-14 ans
    20

    Immigration en 2008

    Environ 10 % de la population ferréopontaine est immigrée selon l'Insee en 2008.

    VilleMoins de 15 ans16 Ă  24 ans25 Ă  54 ans54 ans et plusEnsemble
    ImmigrĂ©s41816644101 196
    Non immigrĂ©s2 3511 4474436284811 082
    Ensemble2 3921 5285100325812 278

    Enseignement

    Saint-Fargeau-Ponthierry est située dans l'académie de Créteil.

    La ville administre en 2012 quatre écoles maternelles (Alphonse-Fercot, Les Bordes, Les Grands-CÚdres, Moulin-Clair) et quatre écoles élémentaires (Alphonse-Fercot, Les Grands-CÚdres, Marie-Curie, Saint-Exupéry) communales[84].

    Le département gÚre un collÚge (collÚge François-Villon) et la région un lycée (Fondation Ellen-Poidatz)[84].

    Culture

    L'espace « Les 26 couleurs », ancienne usine Leroy.

    L'ancienne centrale électrique de l'usine de papiers peints Leroy a été reconvertie en espace culturel baptisé « Les 26 Couleurs »[85] (du nom de la machine emblématique créée par Louis-Isidore Leroy en 1877 et conservée dans la salle des génératrices). Cet espace, consacré au spectacle vivant et au cinéma est aussi un lieu consacré au patrimoine avec l'aménagement de la salle des génératrices électriques en lieu de mémoire. Il a été inauguré le [86].

    La commune dispose Ă©galement d'une bibliothĂšque municipale et d'une maison des musiques et des danses.

    Santé

    La Fondation Ellen-Poidatz, Ă  Saint-Fargeau Village, crĂ©Ă©e en 1919 pour apporter une aide mĂ©dicale et scolaire Ă  des enfants atteints de poliomyĂ©lite, est en 2012 composĂ©e d'un centre de rĂ©Ă©ducation fonctionnelle et d'un institut d'Ă©ducation motrice oĂč sont hĂ©bergĂ©s, soignĂ©s et scolarisĂ©s des jeunes (de 18 mois Ă  20 ans) souffrant d'un handicap[87].

    La commune dispose également d'un centre centre municipal de santé.

    Sports

    RĂ©sidence du City Stade.

    La base de loisirs de Seine-École, implantĂ©e dans un espace naturel de 25 hectares et comprenant trois plans d'eau, est situĂ©e en bordure de la Seine. Elle propose diverses prestations telles que les quads pour enfants, un port de plaisance, un parc de loisirs, un parcours sportif, des aires de pique-nique, l'accueil de camping-cars, etc.

    Le complexe sportif évolutif couvert (COSEC) abrite plusieurs terrains, des salles pour pratiquer l'escalade, le judo, le karaté, le handball, l'escrime, etc. Un nouveau terrain d'athlétisme ainsi que d'autres structures comme un terrain de rugby ou un terrain de foot ont été créés ou rénovés depuis 2019 jusqu'à juin 2021 sur l'espace Georges-Tettamanti[88].

    La commune de Saint-Fargeau- dispose également des équipements : City Stade, salle de musculation mixte et salle de fitness, piscine municipale.- Une douzaine de clubs sportifs permettent de pratiquer le football à l'US Ponthierry, le rugby, le handball à l'HBCT, le karaté, le judo, la natation, l'escrime, l'haltéro-culturisme, l'escalade, le tennis de table, le volley-ball et la plongée.

    Vie associative

    En 2016, la vie associative de Saint-Fargeau-Ponthierry est animée par de nombreuses associations culturelles, sportives, de parents d'élÚves, etc. En outre, la commune anime un forum des associations annuel, une journée des bénévoles ainsi qu'un conseil des associations qui est une structure qui regroupe les élus et des représentants élus dans chaque famille associative[89].

    MĂ©dias

    Le quartier de l'Orangerie.

    Journal municipal: NOTRE VILLE "le mag" La radio locale Handi FM 107.3 diffuse depuis Saint-Fargeau-Ponthierry sur une bonne partie du territoire de l'Essonne et de Seine-et-Marne.

    Cultes

    La commune de Saint-Fargeau-Ponthierry fait partie de la paroisse catholique « PÎle missionnaire de Melun » au sein du diocÚse de Meaux. Les lieux de culte principaux sont les églises Saint-Ferréol (Saint-Fargeau) et Sainte-Marie (Ponthierry)[90].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 5 838 (dont 66 % imposĂ©s), reprĂ©sentant 14 165 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 23 870 euros[91].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 2 899, occupant 6 388 actifs rĂ©sidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) ùgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71,5 % contre un taux de chÎmage de 7,6 %.

    Les 20,9 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 8,8 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 6,2 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 5,9 % pour les autres inactifs[92].

    Entreprises et commerces

    En 2017, le nombre d'Ă©tablissements actifs Ă©tait de 309 dont 2 dans l'agriculture-sylviculture-pĂȘche, 13 dans l’industrie, 45 dans la construction, 215 dans le commerce-transports-services divers et 34 Ă©taient relatifs au secteur administratif[93].

    Ces Ă©tablissements ont pourvu 2 605 postes salariĂ©s.

    En 2019, 188 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 141 individuelles.

    Au 1er janvier 2020, la commune disposait de 48 chambres d’hĂŽtels dans un Ă©tablissement et ne possĂ©dait aucun terrain de camping[94].

    Historique

    La centrale électrique des usines Leroy, avant la réhabilitation.

    L'essentiel de l'activité économique de la commune s'est toujours exercé à Ponthierry, d'abord prÚs de la Seine et de la voie ferrée, pour des raisons logistiques.

    À Saint-Fargeau, avant d'ailleurs la rĂ©alisation du chemin de fer, existait une activitĂ© vinicole qui explique la prĂ©sence d'une confrĂ©rie de la Saint-Vincent, toujours vivante. Cette activitĂ© est en cours de relance. Et, dans le hameau de Villers, il y a eu exploitation d'une sabliĂšre.

    Les Papiers peints Leroy ont été, de 1913 à 1970, l'activité la plus importante de la commune. Il en reste, au plan du patrimoine industriel, l'hÎtel Leroy, classé en tant que patrimoine industriel, ainsi que les cités Leroy (logements des ouvriers et de la maßtrise, tous avec jardin).

    La Cooper, coopérative pharmaceutique française, a aussi été une activité et exploite son site de Ponthierry.

    La ZAC de l'Europe, en bordure de D 607, héberge des activités et des sociétés comme les établissements Truffaut, un site de la Connex (groupe Veolia), COGNIS France.

    PrÚs du rond-point de l'Europe et du lieu-dit Maison-Rouge, à proximité du hameau de Tilly, sont installés les établissements Collaert, fabriquant des ceintures pour le compte de grandes maisons de couture.

    Agriculture

    Saint-Fargeau-Ponthierry est dans la petite rĂ©gion agricole dĂ©nommĂ©e le « Pays de BiĂšre et ForĂȘt de Fontainebleau », couvrant le Pays de BiĂšre et la forĂȘt de Fontainebleau[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-Ă©conomique[Note 16] de l'agriculture sur la commune est la culture de cĂ©rĂ©ales et d'olĂ©oprotĂ©agineux (COP)[95].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂȘte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomĂšne de disparition des terres cultivables (prĂšs de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[96]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂč le nombre d’exploitations est passĂ© de 9 en 1988 Ă  7 en 2010. ParallĂšlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 68 ha en 1988 Ă  97 ha en 2010[95]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Saint-Fargeau-Ponthierry, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Saint-Fargeau-Ponthierry entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[95] - [Note 17]
    Nombre d’exploitations (u) 9 7 7
    Travail (UTA) 21 9 16
    Surface agricole utilisée (ha) 616 700 678
    Cultures[97]
    Terres labourables (ha) 613 695 668
    Céréales (ha) 454 447 410
    dont blé tendre (ha) 297 342 235
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 125 19 s
    Tournesol (ha) s s
    Colza et navette (ha) 79 84 158
    Élevage[95]
    Cheptel (UGBTA[Note 18]) 17 6 21

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Ferréol de Saint-Fargeau.
    • Église Saint-FerrĂ©ol, construite au XIIIe siĂšcle. ConsidĂ©rablement remaniĂ©e par la suite, elle garde de cette Ă©poque un portail surmontĂ© d'une archivolte et un clocher quadrangulaire, Ă  la forme caractĂ©ristique. Le chevet plat, qui tĂ©moigne d'influences cisterciennes, date du XVe siĂšcle. Il est percĂ© d'une grande baie ogivale, ornĂ©e d'un vitrail de George DesvalliĂšres.
    La nef est couverte d'une voûte en carÚne de bateau renversé, qui fut restaurée en 2002. Endommagée par un violent orage en 1854, l'église bénéficie dans les années qui suivent d'une patiente campagne de restauration[98]. Le sanctuaire conserve un tabernacle du XVIIIe siÚcle représentant le martyre de saint Ferréol.
    Sur le parvis, un ancien calvaire du XVIIIe siÚcle marquait l'emplacement du cimetiÚre primitif. En pierre et fer forgé, son socle en forme de pyramide est orné de symboles de la passion du Christ. Il est inscrit aux monuments historiques depuis 2000[99].
    • Église Saint-Blaise situĂ©e Ă  Moulignon. Construite au XIIIe siĂšcle, elle bĂ©nĂ©ficie de plusieurs campagnes de modernisation au fil des siĂšcles, et est dotĂ©e de son clocher actuel en 1847. Ancienne chapelle du hameau de Moulignon, annexe de l'Ă©glise de Saint-Fargeau, elle devient Ă©glise paroissiale en 1851.
    BasĂ©e sur un plan trĂšs simple, elle se compose d'une nef unique prĂ©cĂ©dĂ©e d'un clocher-porche couvert d'une toiture en ardoise. Le chƓur se termine par une abside Ă  cinq pans.
    L'intérieur conserve plusieurs dalles funéraires : la plus ancienne est contemporaine de la fondation de l'église (XIIIe siÚcle)[98]. Elle est attribuée à Alice de Budon, morte à l'ùge de quinze ou seize ans. L'église abrite également la dalle funéraire de Adam Thiboust, gentilhomme de la chambre du duc d'Anjou et de son épouse Odette de Vaudetar, dame de Moulignon.
    L'Ă©glise Sainte-Marie et son campanile en retrait sur la gauche.
    Devant l'insistance des habitants du bourg de Ponthierry, une nouvelle chapelle est Ă©difiĂ©e au milieu du XIXe siĂšcle. BĂ©nie le en prĂ©sence de l'Ă©vĂȘque de Meaux Auguste Allou, elle reste en place jusqu'au milieu du XXe siĂšcle. Devenue insuffisante aux besoins du culte en raison de l'accroissement de la population, elle est remplacĂ©e par l'Ă©glise actuelle. Cette derniĂšre, placĂ©e sous le vocable de Sainte-Marie-MĂšre-de-Dieu, est construite entre 1965 et 1966 par Maurice Novarinas[101].
    CaractĂ©ristique du renouveau de l'architecture religieuse des annĂ©es d'aprĂšs-guerre, cet Ă©difice moderniste joue sur l'ombre et la lumiĂšre. Les murs gouttereaux sont percĂ©s d'ouvertures rectangulaires garnies de vitraux de François Baron-Renouard, tandis qu'une ouverture en forme de V pratiquĂ©e au-dessus du chƓur Ă©claire le maĂźtre-autel.
    Jusqu'à une date trÚs récente, l'église ne possédait pas de clocher : le son des cloches était rendu électroniquement. Un campanile a finalement été érigé en 2000. Un peu en retrait, il se compose d'une structure toute simple en bois entrecroisé, et abrite deux cloches.
    • L'ancienne usine des papiers peints Leroy, Ɠuvre de l'architecte Paul FriesĂ©, ainsi que ses citĂ©s ouvriĂšres, construites entre 1913 et 1920. Une partie du bĂątiment a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© en centre culturel, baptisĂ© « Les 26 couleurs ». Un arrĂȘtĂ© des Affaires culturelles, no 2006-1708, datĂ© du , porte inscription au titre des monuments historiques des façades et des toitures du bĂątiment (8) de la centrale Ă©lectrique de l'ancienne usine Leroy sis 4 Ă  8 rue Pasteur et chemin de Hallage Ă  Saint-Fargeau (Seine-et-Marne).
    • Le chĂąteau de Moulignon existait depuis le XVIIIe siĂšcle. Il a connu de nombreuses pĂ©ripĂ©ties et fut modifiĂ© au XIXe siĂšcle. À la fin du XIXe siĂšcle, le chĂąteau et son domaine deviennent la propriĂ©tĂ© de la Famille Leroy dont leur manufacture se trouvait Ă  Ponthierry en bord de Seine Ă  partir de 1913. Le domaine du chĂąteau comprenait les communs actuels, les lotissements de l'Orangerie (orangerie et jardin-potager du chĂąteau), le Fief de Moulignon (emplacement du chĂąteau), des Grands CĂšdres et allait jusqu'Ă  la ferme d'Auxonnettes.
    Le parc du chùteau a été vendu dans les années 1960 pour y implanter un lotissement: les Grands CÚdres. Puis viendront les logements de l'Orangerie. En 1986,le chùteau fut détruit et ne laissa visible que les communs. Seules ses superbes écuries témoignent de cette bùtisse.

    La commune compte plusieurs lavoirs : celui de Tilly, datant du XIXe siĂšcle, a la particularitĂ© d'ĂȘtre de forme circulaire. Il s'organise autour d'un grand bassin alimentĂ© par deux sources diffĂ©rentes, lequel est entourĂ© d'une galerie couverte portĂ©e par de fins poteaux en bois. La toiture est incurvĂ©e de façon que les eaux de pluie viennent se dĂ©verser dans le bassin. Il est restaurĂ© en 1988. Le lavoir d'Auxonnettes, bĂąti en 1865, a Ă©tĂ© remis en Ă©tat en 1921.

    Le manoir de Beaulieu est une copie faite au XIXe siĂšcle d'un petit chĂąteau de style Louis XVI.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Armes de Saint-Fargeau-Ponthierry

    Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :
    D'azur à une barre d'argent, accompagné, sur le tout, d'un pont de trois arches d'or, maçonné de sable posé en pointe, cantonné à dextre d'un soleil à seize rais d'or et accompagné d'une croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze posée en pal[104].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Saint-Fargeau-Ponthierry », p. 1219–1222
    • Virginie Lacour, VĂ©ronique de la Hougue et Yves Bayard, La manufacture de papiers peints Leroy : Saint-Fargeau-Ponthierry, Seine-et-Marne, Paris, Somogy - RĂ©gion Île-de-France, , 72 p. (ISBN 978-2-7572-0270-8)
    • Saint-Fargeau Ponthierry, Au fil des routes Guide touristique. Éditions A.R.H. Fil d'Ariane .
    • MĂ©moires de nos communes. NumĂ©ros 1 Ă  5. Éditions A.R.H. Fil d'Ariane. DĂ©pĂŽt lĂ©gal Ă  parution. ISSN 1167-0223.
    • Saint-Fargeau Ponthierry, Au fil des temps. Éditions A.R.H. Fil d'Ariane. DĂ©pĂŽt lĂ©gal . (ISBN 2-86849-094-8).
    • L'album de nos communes, Premier siĂšcle en images (1900-2000). Éditions A.R.H. Fil d'Ariane 2001.
    • Ici Saint-Fargeau-Ponthierry, Les habitants parlent aux habitants. Éditions A.R.H. Fil d'Ariane DĂ©pĂŽt lĂ©gal 2004. ISBN alors en cours.
    • Rencontres d'exception. Jean-Marie Houdoux_ Éditions : Presses du Midi DĂ©pĂŽt lĂ©gal . (ISBN 2-87867-702-1).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La distance est mesurée entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluée à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le point de confluence de la riviĂšre École donnĂ© par Sandre (2.5484 – 48.5374 : Seine-Port) est contestable, celui-ci Ă©tant au milieu de la Seine, limite administrative entre Saint-Fargeau-Ponthierry et Seine-Port ; Le point terrestre oĂč l’École rejoint la Seine est sur la commune de Saint-Fargeau-Ponthierry.
    4. Le point de confluence donné par Sandre est 48.5624, 2.545.
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
    11. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours Ă©gale Ă  100 %.
    12. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    13. Nommée par le préfet.
    14. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    15. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    16. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    17. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    18. L'UnitĂ© gros bĂ©tail alimentation totale (UGBTA) est une unitĂ© employĂ©e pour pouvoir comparer ou agrĂ©ger des effectifs animaux d’espĂšces ou de catĂ©gories diffĂ©rentes (par exemple, une vache laitiĂšre = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mĂšre = 0,45 UGBTA).
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