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Vaux-le-PĂ©nil

Vaux-le-Pénil [vo lə penil] est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Vaux-le-PĂ©nil
Vaux-le-PĂ©nil
Le château.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Melun
Intercommunalité Communauté d'agglomération Melun Val de Seine
Maire
Mandat
Henri de Meyrignac
2020-2026
Code postal 77000
Code commune 77487
DĂ©mographie
Gentilé Pénivauxois
Population
municipale
11 102 hab. (2020 en augmentation de 2 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 954 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 31′ 33″ nord, 2° 40′ 57″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 96 m
Superficie 11,64 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune d'un pĂ´le secondaire)
Élections
DĂ©partementales Canton de Melun
Législatives Première circonscription
Localisation
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Vaux-le-PĂ©nil
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Vaux-le-PĂ©nil

    GĂ©ographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
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    Avec les communes environnantes
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    Vaux-le-Pénil est limitrophe de la ville de Melun, préfecture de Seine-et-Marne, et est située à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Paris.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    SituĂ© dans un mĂ©andre de la Seine, le relief est assez vallonnĂ©, du fait de sa proximitĂ© avec cette dernière et les plateaux de la Brie. L'altitude varie de 37 mètres Ă  96 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant Ă  environ 67 mètres d'altitude (mairie) [1].

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Vaux-le-Pénil.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 8,18 km[6].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 2,9 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 5,1 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,6 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 701 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 0,3 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -1,4 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[7].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[8]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[7]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[9]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à km à vol d'oiseau[10], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[11] à 11,6 °C pour 1991-2020[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Vaux-le-PĂ©nil comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] - [13] - [Carte 1], le « Buisson de Massoury » (559,54 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[14]. , et deux ZNIEFF de type 2[Note 3] - [13] :

    • le « Buisson de Massoury » (1 261,51 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[15] ;
    • la « vallĂ©e de la Seine entre Melun et Champagne-sur-Seine » (1 062,65 ha), couvrant 15 communes du dĂ©partement[16].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Vaux-le-PĂ©nil est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [17] - [18] - [19]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[20] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21] - [22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune d'un pĂ´le secondaire[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23] - [24].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 72 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[25].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (49,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (28,2% ), terres arables (21,8% ), forêts (20,3% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,5% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,9% ), zones agricoles hétérogènes (3,5% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2% ), eaux continentales[Note 7] (1,6 %)[26].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[27] - [28] - [Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT RĂ©gion melunaise, dont l'Ă©laboration a Ă©tĂ© engagĂ©e de 2013 Ă  2015, puis poursuivie Ă  partir de 2017 sur un pĂ©rimètre diffĂ©rent et portĂ© par la communautĂ© d'agglomĂ©ration Melun Val de Seine[29].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[30]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 4 652 dont 62,9 % de maisons et 35,8 % d'appartements[Note 8].

    Parmi ces logements, 94,9 % étaient des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 71,2 % contre 27,4 % de locataires[31] dont, 17 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 9] et, 1,4 % logés gratuitement.

    Voies de communication

    Le territoire de la commune est traversé par le sentier de grande randonnée GR 1, qui se prolonge vers Melun au nord-est et vers Livry-sur-Seine au sud.

    Transports

    La commune est desservie par la ligne d'autocars du réseau Transdev No 41 (Melun – Montereau-Fault-Yonne)[32].

    Toponymie

    Anciennement nommé « Vaulx-à-Pény » au Moyen Âge, il tire son nom de sa topographie : le terme « Vaulx » est sans équivoque et s'applique à la convergence des vallées de la Seine, de l'Almont et de la Noue. Pény est tout simplement le nom du seigneur propriétaire du château féodal de 1050 jusqu'à 1530 et dont l'origine du nom vient du temple gallo-romain érigé à la gloire de Jupiter honoré sur ces montagnes (Jupiter Penninus), en référence aux Alpes pennines. Ce temple se situait à l'emplacement actuel de l'église, au confluent des trois vallées formant ainsi, non une montagne, tout au plus un mamelon.

    Histoire

    Le site a, depuis des millénaires, attiré et fixé les hommes, ainsi qu'en témoigne la découverte de pierres taillées et de silex polis sur le tertre de Chérisy.

    L'histoire de Vaux-le-Pénil est portée par son château dont la forme actuelle date de 1766. Il fut en effet la citadelle avancée pour la protection de Melun lorsque la ville était habitée par les rois de France au XIe et XIIe siècle.

    Il est également à noter que des ligueurs ont séjourné dans les environs de Melun et en particulier sur le coteau de Vaux quand ils ont eu le dessein d'engager le combat contre Tristan de Rostaing qui défendait l'île Saint-Étienne ; cette présence est notamment attestée par la découverte, en 1885, d'un double tournois à l'effigie de Charles X, roi de France et de Navarre (Charles Ier de Bourbon déclaré roi par la Ligue), par des ouvriers lors de travaux de terrassement dans l'ancienne montagne de Vaux-le-Pénil[33].

    Première bataille de la Marne : le , Joffre et French sont au château de Vaux-le-Pénil.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Melun du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la première circonscription de Seine-et-Marne.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Melun-Nord[34]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Melun.

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté d'agglomération Melun Val de Seine, qui a succédé au District de l’Agglomération Melunaise (DAM) auquel Vaux-le-Pénil avait adhéré en, 1991.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    février 1790 Germain Siraudin[35] Marchand à Melun
    Les données manquantes sont à compléter.
    février 1883 mai 1892 Antoine Moissy
    mai 1892 mai 1908 Louis Dubois
    mai 1908 janvier 1943 Ambroise Prô Révoqué par le Gouvernement de Vichy[36]
    février 1943 mars 1971 Raymond Hervillard Agriculteur
    mars 1971 mars 1989 Louis Augier DVD puis
    UDF-PSD
    mars 1989 mars 2012 Pierre Carassus PS puis
    MDC/MRC
    ContrĂ´leur Ă  la Poste
    Député de Seine-et-Marne (3e circ.) (1995 → 2002)
    Conseiller général de Melun-Nord (1982 → 1994)
    mars 2012 janvier 2019[37] - [38] Pierre Herrero DVG Vice-président de la CA Melun Val de Seine (2014 → 2019)
    DĂ©missionnaire
    janvier 2019[39] En cours Henri de Meyrignac DVG Chirurgien-dentiste
    Vice-président de la CA Melun Val de Seine (2019 → )

    Jumelages

    Villes jumelées avec Vaux-le-Pénil
    VillePaysPĂ©riode
    Belvidere[40]États-Unisdepuis
    Schwieberdingen[40]Allemagnedepuis

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [41] - [42].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Vaux-le-Pénil est assurée par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [43] - [44] - [45].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[46]. La communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[43] - [47].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [43] - [48] - [49].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[50] - [Note 10].

    En 2020, la commune comptait 11 102 habitants[Note 11], en augmentation de 2 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    564739634653710757749784776
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    800857837826807801834789857
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8067888067789421 0771 2041 4181 719
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 2362 5064 4056 9608 14310 68811 32710 80311 049
    2020 - - - - - - - -
    11 102--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Située dans l'académie de Créteil, la commune administre trois écoles maternelles (Gaston-Dumont, Jean-Robert-Rouchon, Romain-Rolland) et trois écoles élémentaires (Gaston-Dumont, Beuve-et-Gantier, Romain-Rolland).

    Le département de Seine-et-Marne gère le collège de la Mare-aux-Champs et la région Île-de-France le lycée Simone-Signoret.

    Espaces culturels

    La ville de Vaux-le-PĂ©nil abrite le centre culturel de la Ferme-des-Jeux, ouvert en 1995 dans le cadre d'une ancienne ferme rĂ©novĂ©e. Une vingtaine de spectacles y sont programmĂ©s chaque saison. La Ferme-des-Jeux compte Ă©galement un cinĂ©ma labellisĂ© Art et Essai dont la salle de 285 places a Ă©tĂ© entièrement rĂ©novĂ©e en 2012. Le cinĂ©ma a accueilli 28 800 spectateurs en 2017. Une salle plus intime, le Petit Théâtre, a Ă©tĂ© ouverte en 2010 afin de faciliter la crĂ©ation de spectacles et l'organisation d'expositions.

    Vaux-le-Pénil dispose également d'un conservatoire municipal de musique et d'une ludothèque (la seule du sud Seine-et-Marne) et d'une bibliothèque.

    Sports

    En matière d'équipements sportifs, Vaux-le-Pénil dispose de deux terrains de football (un en synthétique et un en herbe), d'une piste d'athlétisme, de deux gymnases (Ladoumègue et Geissler), d'une salle polyvalente loisirs et sports (La Buissonnière) et de courts de tennis couverts et de plein air.

    En 2018, la ville de Vaux-le-PĂ©nil compte 90 associations dont 18 Ă  vocation sportive.

    Manifestations culturelles et festivités

    Chaque année au début du mois de septembre se déroule le Forum des associations organisé par la municipalité.

    Économie

    Deuxième parc d'activitĂ©s de Seine-et-Marne, le parc d'activitĂ©s de Vaux-le-PĂ©nil regroupe 250 entreprises qui totalisaient 5 775 employĂ©s au 3e trimestre 2012

    Sa gestion relève de la compétence de la communauté d'agglomération Melun Val de Seine. D'importants travaux de requalification ont été menés sur le parc d'activités entre 2010 et 2012.

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 4 348 (dont 71 % imposĂ©s), reprĂ©sentant 11 032 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 25 290 euros[52].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 5 494, occupant 5 071 actifs rĂ©sidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70 % contre un taux de chômage de 7,1 %.

    Les 22,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,5 % de retraités ou préretraités et 4,4 % pour les autres inactifs[53].

    Entreprises et commerces

    En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 901 dont 3 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 78 dans l’industrie, 116 dans la construction, 593 dans le commerce-transports-services divers et 111 étaient relatifs au secteur administratif[54].

    Ces Ă©tablissements ont pourvu 6 510 postes salariĂ©s.

    Agriculture

    Vaux-le-Pénil est dans la petite région agricole dénommée la « Brie française », (ou Basse-Brie), une partie de la Brie autour de Brie-Comte-Robert[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 12] de l'agriculture sur la commune est la culture de fleurs et horticulture diverse[55].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂŞte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[56]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂą le nombre d’exploitations est passĂ© de 6 en 1988 Ă  4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 55 ha en 1988 Ă  62 ha en 2010[55]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Vaux-le-PĂ©nil, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Vaux-le-Pénil entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[55] - [Note 13]
    Nombre d’exploitations (u) 6 5 4
    Travail (UTA) 28 24 14
    Surface agricole utilisée (ha) 329 247 248
    Cultures[57]
    Terres labourables (ha) 311 215 s
    Céréales (ha) 211 s s
    dont blé tendre (ha) 125 s s
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 42 s
    Tournesol (ha) 0
    Colza et navette (ha) s
    Élevage[55]
    Cheptel (UGBTA[Note 14]) 0 67 20

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Il y a deux monuments remarquables Ă  Vaux-le-PĂ©nil :

    Citoyens d'honneur

    La ville de Vaux-le-Pénil a conféré le titre de citoyen d'honneur à :

    • Max Gallo, historien, romancier, essayiste et homme politique français ;
    • Jacques Austruy, Ă©conomiste et universitaire, auteur notamment de Le scandale du dĂ©veloppement publiĂ© en 1967 ;
    • Gerd Spiegel, ancien maire de Schwieberdingen, artisan du jumelage avec Vaux-le-PĂ©nil, dĂ©cĂ©dĂ© en 2019.

    Personnalités liées à la commune

    Georges-Émile Lebacq, 1924 Inondation, la Seine à Vaux le Pénil (Seine et Marne).
    Il réalisa plusieurs toiles de la commune et de la région dont certaines sont au musée des Beaux-Arts de Mons ou au Musée royal de l'armée et de l'histoire militaire de Bruxelles.

    HĂ©raldique

    Blason de Vaux-le-PĂ©nil Blason
    De contrevair renversé, au chef d'azur chargé d'un lambel à l'antique de six pendants d'argent[58].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Vaux-le-PĂ©nil », p. 905–907

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    9. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    10. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    14. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
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