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Petites villes de demain

Petites villes de demain est un programme d'action lancĂ© en par le gouvernement Jean Castex afin de redynamiser 1 600 petites villes françaises. Ce programme s'inscrit dans le prolongement d'Action cĹ“ur de ville lancĂ© en et concernant 222 villes moyennes en France. Petites villes de demain est un programme sur six ans, de 2020 Ă  2026, et dotĂ© d'un budget de trois milliards d'euros.

Petites villes de demain
Logotype du programme d'action Petites villes de demain
Nature
Programme politique (en)

Principes

Porté principalement par Jacqueline Gourault, le programme Petites villes de demain vise à apporter un soutien technique et financier aux communes et intercommunalités dans leurs projets de redynamisation des centres-bourgs et d'amélioration de l'habitat [1].

La taille maximale des communes-centres laurĂ©ates est de 20 000 habitants ; aucun seuil plancher n'est dĂ©fini. Les budgets prĂ©visionnels sont principalement affectĂ©s Ă  des financements d'ingĂ©nierie. Le programme s'inscrit dans le plan de relance[2].

Parmi les partenaires de l'État impliqués dans le programme se retrouvent notamment la Banque des territoires, l'ANAH, l'ADEME, Bpifrance, le CEREMA, etc.[3].

Cibles

Comme le nom du programme l'indique, les cibles prioritaires du programme sont les petites villes françaises, petites villes qui sont souvent des chefs-lieux de canton. 862 communes, reprĂ©sentant la moitiĂ© des communes entrant dans le dispositif, comptent moins de 3 500 habitants ; 40 % des communes comptent entre 3 500 et 15 000 habitants, enfin les 7 % restants entre 15 000 et 20 000 habitants[4].

Calendrier

Le plan est annoncé à Le [5]. Il est officiellement lancé par Jacqueline Gourault le à Barentin. Le de la même année, il est présenté par Yves Le Breton, directeur de l'Agence nationale de la cohésion des territoires à la Commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire de l'Assemblée nationale pour y être examiné[2].

La sélection de la plus grande partie des communes lauréates est annoncée le ; les critères ont été laissés à la discrétion des préfets, mais impliquent nécessairement une fonction de centralité de la ville retenue, ainsi que des critères de vulnérabilité[3].

En , 620 chefs de projets sont embauchés, nombre qui monte à 838 le de la même année, ce qui correspond à 90% des postes. À cette date, le programme a permis l'engagement de 700 millions d'euros[4].

Notes et références

  1. Nathalie Mauret, « Petites villes de demain : l’État met trois milliards sur la table », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ (ISSN 1620-8943, lire en ligne).
  2. Delphine Gerbeau, « Le plan Petites villes de demain passé au crible des députés », La Gazette des communes,‎ (ISSN 0336-1675, lire en ligne).
  3. Basile Delacorne, « Trois milliards d'euros pour 1.000 petites villes en difficulté », Batiactu,‎ (lire en ligne).
  4. Bernard Gorce, « “Petites Villes de demain” : un programme au service du développement des communes rurales », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne).
  5. Françoise Cartron & Jacqueline Gourault, « Dispositif petites villes de demain », Sénat, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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