Igny (Essonne)
Igny (prononcé [iɲi] ) est une commune française située dans le département de l’Essonne en région Île-de-France[1].
Igny | |||||
L’hôtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | ĂŽle-de-France | ||||
DĂ©partement | Essonne | ||||
Arrondissement | Palaiseau | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Paris-Saclay | ||||
Maire Mandat |
Francisque Vigouroux (MR) 2020-2026 |
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Code postal | 91430 | ||||
Code commune | 91312 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Ignissois ou Ignyssois | ||||
Population municipale |
10 157 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 2 659 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 48° 44′ 32″ nord, 2° 13′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 62 m Max. 154 m |
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Superficie | 3,82 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pĂ´le principal) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Palaiseau | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Essonne
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Liens | |||||
Site web | igny.fr | ||||
Depuis la ferme fortifiée d’Amblainvilliers au XIIIe siècle en passant par les domaines dépendants de Vilgénis, appartenant aux familles de Vigny puis de Bourbon-Condé, Igny est, après avoir été au XIXe siècle un site important de production de fraises et bénéficié au XXe siècle de nombreux lotissements successifs, devenue une commune résidentielle de grande banlieue parisienne, mêlant massifs forestiers, centre-ville au charme rural ancien et résidences pavillonnaires récentes. Elle est connue dans le département pour organiser chaque année en décembre un festival de bande dessinée réputé.
Ses habitants sont appelés les Ignissois ou les Ignyssois[2].
GĂ©ographie
Situation
Igny est située en Île-de-France, à l’extrême nord-ouest du département de l’Essonne, en totalité intégré à l’agglomération parisienne, au cœur de l’ancien territoire, aujourd’hui région naturelle du Hurepoix. La commune occupe un territoire approximativement rectangulaire de trois cent quatre-vingt-deux hectares dans la vallée de la Bièvre et sur les contreforts est du plateau de Saclay, large de deux mille cinq cents mètres d’ouest en est et long de deux mille sept cents mètres du nord au sud. L’Institut national de l'information géographique et forestière donne les coordonnées géographiques 48°43'48" N et 02°13'29" E au point central de ce territoire[3]. Plus de 60 % de ce territoire sont aujourd’hui urbanisés et construits, ne laissant que 28 % soit cent dix hectares d’espaces classés ruraux, en grande partie constitués de forêt pour près de quatre-vingts hectares et ne laissant que vingt hectares de culture. La rivière la Bièvre qui traverse ce territoire du nord au sud-est est ainsi presque totalement bordée par les espaces de vies, elle est complétée au sud du territoire par le ruisseau de Vauhallan, la rigole de Favreuse ne faisant qu’une brève boucle à l’extrême ouest du territoire. Cette implantation sur les coteaux et au creux d’une vallée implique une différence d’altitude relativement marquée sur un territoire relativement exigü, le point culminant à cent cinquante-quatre mètres au nord-ouest n’étant distant que de quelques centaines de mètres du point le plus bas à une altitude de soixante-deux mètres à la frontière avec Massy. La commune d’Igny, presque exclusivement résidentielle, apparaît comme la transition entre l’urbanisation importante des chefs-lieux de Palaiseau et Massy et les villages agricoles de Vauhallan et Saclay. Avantage de sa situation sur le cours d’une rivière, elle est aujourd’hui traversée par trois axes majeurs, la ligne de grande ceinture empruntée par la ligne C du RER d'Île-de-France et les routes départementales 444 et 117, au croisement de ces dernières avec la RD 60. Plusieurs quartiers constituent actuellement les espaces d’habitation, dont certains comme le Pileu ou Amblainvilliers sont partagés avec les communes voisines de Palaiseau, Massy ou Verrières-le-Buisson.
Excentrée à l’extrême nord-ouest du département, Igny est située à dix-sept kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame[4], point zéro des routes de France, dix-neuf kilomètres au nord-ouest d’Évry[5], deux kilomètres au nord-ouest de Palaiseau[6], vingt-trois kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes[7], trente-trois kilomètres au nord-est d’Étampes[8], dix kilomètres au nord-ouest de Montlhéry[9], seize kilomètres au nord-ouest d’Arpajon[10], vingt-sept kilomètres au nord-est de Dourdan[11], vingt-neuf kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais[12], quarante et un kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt[13] et seulement onze kilomètres au sud-est du chef-lieu yvelinois Versailles[14]. La commune est en outre située à deux cent quatre-vingt-dix sept kilomètres au nord-ouest de son homonyme Igny dans la Haute-Saône[15] et cent quatorze kilomètres au sud-ouest d’Igny-Comblizy dans la Marne[16].
Hydrographie
À l’est, la Bièvre forme une frontière naturelle avec la commune voisine de Verrières-le-Buisson, elle est rejointe à la frontière avec Massy par son affluent le ru de Vauhallan qui descend du plateau de Saclay et traverse le sud de la commune.
Sur le plateau à l’ouest du territoire communal circule aussi la rigole de Favreuse, canal artificiel d’irrigation et de drainage des eaux de pluie[17].
À l’extrême nord de la commune subsistent un étang au lieu-dit les Damoiseaux et un petit lac en contrebas de la forêt de Verrières.
Relief et géologie
Igny est implantée à l’extrémité est du plateau de Saclay dans la vallée de la Bièvre. Le territoire s’étage ainsi entre cent cinquante-quatre mètres d’altitude à l’ouest sur le plateau dans le bois communal des Brûlis et soixante-deux mètres d’altitude au sud-est sur les berges de la rivière à proximité du parc du château de Vilgénis et de la confluence avec le ruisseau de Vauhallan. Des bornes géodésiques matérialisent certains points de la commune, dont une avenue Jean Moulin à soixante neuf mètres[18], une en centre-ville à proximité de la voie ferrée à soixante-et-onze mètres[19]. Comme l’ensemble de l’Île-de-France, le terrain est constitué de couches successives caractéristiques du Bassin parisien, sur les hauteurs, du sable de Fontainebleau et de la meulière, puis des couches de marne mêlées de gypse, du calcaire et enfin de l’argile, ces strates étant mises à nu dans la vallée par l’érosion de la rivière[20].
Communes limitrophes
Igny est limitrophe au sud du chef-lieu de canton et d’arrondissement Palaiseau, en partie séparé par la frontière naturelle du ruisseau de Vauhallan, qui prend sa source dans la commune voisine au sud-ouest, Vauhallan. Cette même commune est en partie séparée par la rigole de Favreuse qui traverse l’ouest du territoire Ignissois avant d’atteindre la commune voisine à l’ouest et au nord-ouest, Bièvres. Cette commune pris son nom de la rivière la Bièvre qui matérialise la frontière avec la commune voisine de Verrières-le-Buisson au nord et au nord-est, puis avec Massy à l’est et au sud-est dans le parc du château de Vilgénis.
Climat
Igny, située en Île-de-France, bénéficie d’un climat océanique dégradé.
Voies de communication et transports
Igny étant implantée dans la vallée de la Bièvre, elle est traversée par trois axes suivant le cours de la rivière dans la vallée. Le plus important est la ligne de Grande Ceinture qui parcourt la commune du sud-ouest au nord dans sa portion entre Massy et Versailles, aujourd’hui empruntée par la ligne C du RER d'Île-de-France avec une station dans la commune, la gare d'Igny. Le territoire communal est aussi parcourue du nord au sud-est par deux axes routiers importants, la route départementale 444 qui assure la jonction entre la route nationale 118 à Bièvres et l’autoroute A10 à Massy et en parallèle, la route départementale 117 qui démarre à Bièvres et traverse tout le département vers le sud-est. Le centre-ville est installé à l’intersection de ces deux routes majeures et d’une autre réservée au trafic local, la route départementale 60 qui entre par l’est en provenance de Verrières-le-Buisson et quitte le territoire à l’ouest vers Vauhallan.
En plus de ces infrastructures routières et ferroviaires, s’ajoutent plusieurs lignes d’autobus qui disposent d’arrêts dans la commune, dont deux lignes RATP : le bus 294 au départ de la gare et à destination de la station de métro Châtillon - Montrouge[21] et le bus 119 qui relie Vauhallan à la gare du RER des Baconnets à Antony, accompagné par la ligne 15 du réseau de bus Paris-Saclay[22] et la ligne 60 du réseau Paris-Saclay qui font la navette entre la gare de Massy - Palaiseau et le centre commercial Vélizy 2. En outre, la commune est située à seulement dix kilomètres au nord-ouest de l’aéroport Paris-Orly, trente-huit kilomètres au sud-ouest de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, l’aviation d'affaires étant dirigée vers l’aéroport de Toussus-le-Noble distant de huit kilomètres à l’ouest.
Lieux-dits, Ă©carts et quartiers
Outre le centre-ville qui correspond au cœur historique de la commune, l’urbanisation de la commune a créé plusieurs quartiers, dont celui partagé avec Massy et Palaiseau appelé le Pileu. À l’extrême nord du territoire se trouve le quartier résidentiel du Bas Igny, dominé par le lieu-dit les Brûlis, au-delà de la voie ferrée est installée la prairie d’Amblainvilliers et le quartier homonyme commun avec Verrières-le-Buisson puis le lieu-dit Vilgénis, du nom de l’ancien domaine du château, aujourd’hui urbanisé par le quartier du Parc des Érables et le hameau de Gommonvilliers à la frontière avec Massy. La voie ferrée et la voie rapide le séparent de la zone d'activités de la Sablière et du hameau du Marché Palu. Au sud-ouest, à la frontière avec Vauhallan est installé le quartier pavillonnaire du Beausite, dominé par le lieu-dit la Normandie, commun avec la ville voisine. À l’ouest du centre-ville à l’intersection des RD 444 et RD 60 se trouve le dernier quartier dit du Versoir dominé au nord-ouest par les Bois Brûlés.
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 25,6 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 9,93 % d'espaces ouverts artificialisés et 64,46 % d'espaces construits artificialisés[23]
Urbanisme
Typologie
Igny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [24] - [25] - [26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[27] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[28] - [29].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[30] - [31].
Toponymie
Iniacum[32], Ini vers 1100, Igni au XIIe siècle, Rivus de Igniaco au début du XIIIe siècle dans un cartulaire de Philippe Auguste[33], Igniacum en 1212[33] et en 1458[32], Ygny en 1370[34] - [35].
Le premier élément Ign-, déjà fixé dans les formes anciennes, s'explique par l'anthroponyme gallo-romain Ignius[36] ou Igneus[37]. La terminaison -y est issue de l'évolution phonétique régulière du suffixe -acum après un nom de personne en -i(us)[38]. Il est caractéristique de la propriété, d'où le sens global de « propriété d'Ignius »
Homonymie avec Igney (Vosges, Igniaci 1109) et Igny-le-Jard (Marne, Igniacum 1151)[39].
Histoire
Les origines
Aucune trace ni aucun vestige antique ne subsiste sur le territoire antérieurement à la sépulture du curé Jean du XIIe siècle, attestant toutefois de la constitution d’une paroisse dès cette époque. En 1180, un seigneur d’Igny, Pierre de Munelles assura durant deux mois la garde du château de Montlhéry. La première mention certaine du lieu intervint au XIIIe siècle dans un cartulaire de Philippe Auguste sous la dénomination de Rivus de Ignaco.
Agriculture et ferme fortifiée
Au XIIIe siècle fut construite la tour de guet qui constitue aujourd’hui le clocher de l’église Saint-Pierre, en complément de l’édification de la ferme fortifiée d’Amblainvilliers. La présence de ces édifices à la fois agricoles et de défense entraina la ruine du domaine lors de la guerre de Cent Ans, la région fut ravagée par les Anglais, qui s’emparèrent du lieu en 1358. Au XIVe siècle, un autre curé du lieu prénommé Guillaume devint seigneur de Gommonvilliers.
C’est la famille Du Puys qui reconstruisit les domaines d’Igny et Gommonvilliers. Entre le XVe siècle et le XVIe siècle, le village fut repeuplé par l’immigration bretonne dont est issue une des familles illustre du lieu, les Vigny qui dirigea le domaine entre 1579 et 1651. En 1584, l’artiste peintre Éloy Le Mannier vint finir ses jours à Igny. En 1610, le seigneur François de Vigny fut mortellement blessé dans un affrontement avec les paysans du lieu sur le pont Monseigneur sur la rigole de Favreuse.
Cependant, à partir de 1580, le domaine fut rattaché au château de Vilgénis puis vendu en 1648 à Pierre d’Albertas qui laissa à son neveu, ce dernier le vendit au magistrat et homme d'affaires Claude Glucq des Gobelins. Vendu en 1744 à Élisabeth-Alexandrine de Bourbon-Condé, les domaines revinrent par héritage au prince Louis V Joseph de Bourbon-Condé, contraint rapidement à l’exil.
Démantèlement des domaines et lotissement
La Révolution française entraîna la division en parcelles des domaines, exception faite de la vaste ferme de Gommonvilliers qui se spécialisa dès 1850 dans culture de la fraise. En 1822, les héritiers Condé vendirent les bois et terres à des rentiers et propriétaires fonciers. En 1844, l’abbé Mullois fonda l’orphelinat dans l’ancienne ferme Formé et le donne en 1862 à l’institution Saint-Nicolas des Frères Lasalliens. En 1883 fut achevée la voie ferrée de la ligne de Grande Ceinture, facilitant le transport de voyageurs et des marchandises. À cette époque, des artistes vinrent séjourner dans la vallée de la Bièvre, dont à Igny Camille Corot, Antoine Chintreuil et Léopold Desbrosses.
En 1904 fut organisé le premier lotissement sur le plateau du Pileu alors que les guinguettes s’installaient sur les rives de la Bièvre. En 1920 fut créée une société à participation d’épargne pour organiser l’accession à la propriété. En 1931, la commune acquit l’ancienne maison-Dieu pour y installer l’hôtel de ville et une salle des fêtes. La seconde moitié du XXe siècle vit la construction de nombreux quartiers pavillonnaires et de quelques logements collectifs, dont la résidence des Trois Arpents, première barre d’immeuble construite dans la commune[40] - [41].
Le , l’église Saint-Pierre fut inscrite aux monuments historiques. En 1958, pour accompagner l’accroissement de population fut inaugurée l’église Saint-Jean-Bosco. Le , la commune se liait dans une association de jumelage avec la ville allemande de Lövenich, suivie le par le jumelage avec la ville anglaise de Crewkerne. En 1967, l’église paroissiale fut rénovée.
Politique et administration
Politique locale
La commune d’Igny est implantée dans le département de l’Essonne et l’arrondissement de Palaiseau. Elle est intégrée au canton de Palaiseau représenté par les conseillers départementaux Anne Launay (EELV) et David Ros (PS) et rattachée à la sixième circonscription de l'Essonne représentée par la députée Stéphanie Atger (LREM). Le maire actuel est Francisque Vigouroux (MR), il préside le conseil municipal composé de trente-trois élus dont trente et un pour la majorité et deux pour l’opposition. Le maire est assisté par neuf adjoints[42] et quatre conseillers municipaux délégués[43]. La municipalité a en outre mis en place un conseil municipal des enfants[44] et quatre conseils de quartier pour Vilgénis, la Ferme, le Plateau et le Pileu et le Bourg et les Sablons[45]. L’Insee lui attribue le code 91 3 22 312[46] et la Poste le code postal 91430. La commune d’Igny est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 103 124. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[47].
En 2009, la commune disposait d’un budget de 17 647 000 € dont 11 981 000 € de fonctionnement et 5 666 000 € d’investissement[48], financés pour 49,21 par les impôts locaux[49], cette même année, la commune était endettée à hauteur de 8 391 000 €[50]. En 2009, les taux d’impositions s’élevaient à 16,14 % pour la taxe d'habitation, 26,25 % et 106,31 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti et 16,50 % pour la taxe professionnelle fixée par l’intercommunalité[51]. En 2009, la commune disposait sur son territoire de sept cent trente-huit logements sociaux HLM gérés par quatre sociétés de bailleurs de fonds[52], soit 19 % du total du parc communal, la commune respectant presque les préconisations de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.
Liste des maires
Trente-quatre maires se sont succédé à la tête de la commune depuis l’élection du premier en 1790 :
Tendances et résultats politiques
L’analyse des résultats électoraux des derniers scrutins nationaux et locaux montre que les électeurs d’Igny suivent globalement les tendances nationales avec une propension au vote de droite en se démarquant fortement des électeurs de l’ensemble du canton de Palaiseau et de la sixième circonscription. Ainsi, lors des derniers scrutins de 2008, ils ont placé en tête le candidat de la majorité présidentielle, à l’encontre du choix des électeurs de Palaiseau qui donnait dans cette commune 58,93 % des suffrages à la candidate socialiste[57], lui assurant ainsi 56,45 % des voix sur l’ensemble du canton[58]. Cependant, la même année, les Ignissois renouvelaient leur confiance au maire sortant socialiste, au détriment du candidat UMP. L’année précédente, de la même façon, les électeurs choisirent les candidats UMP pour la présidentielle dès le premier tour et accordait 53,52 % des suffrages à la candidate Véronique Carantois UMP alors que la sixième circonscription choisissait le député sortant socialiste François Lamy à 52,64 %[59], reproduisant ainsi la situation de 2002 où, là aussi Véronique Carantois était arrivée en tête à Igny mais fut devancée dans la circonscription[60]. Cette même année, un fort rejet du candidat frontiste apparu, avec plus de cinq points de plus accordés au candidat Jacques Chirac qui était déjà arrivé en tête au premier tour mais suivi par le candidat Lionel Jospin. En 2004, les électeurs de la commune suivirent les choix nationaux en accordant la majorité aux candidats socialistes aux élections européennes et régionales. Mais 2005 vit une forte distinction entre les résultats communaux et nationaux lors du référendum sur la constitution européenne, les Ignissois approuvant à 58,58 % le traité de Rome de 2004 avec une forte participation à 74,77 % alors que l’ensemble des français le rejetaient à 54,67 % avec une participation moindre[61], les Ignissois suivant ainsi leur choix de 1992 où ils avaient approu à 57,45 % le traité de Maastricht avec une participation forte de 75,50 %[62].
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
- Élection présidentielle de 2002 : 87,65 % pour Jacques Chirac (RPR), 12,35 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 80,54 % de participation[63].
- Élection présidentielle de 2007 : 53,56 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 46,44 % pour Ségolène Royal (PS), 87,17 % de participation[64].
- Élection présidentielle de 2012 : 50,49 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 49,51 % pour François Hollande (PS), 83,81 % de participation[65].
- Élection présidentielle de 2017 : 79,07 % pour Emmanuel Macron (LREM), 20,93 % pour Marine Le Pen (FN), 78,48 % de participation.
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
- Élections législatives de 2002 : 53,40 % pour Véronique Carantois (UMP), 46,60 % pour François Lamy (PS), 65,28 % de participation[66].
- Élections législatives de 2007 : 53,52 % pour Véronique Carantois (UMP), 46,48 % pour François Lamy (PS), 63,75 % de participation[67].
- Élections législatives de 2012 : 51,40 % pour Grégoire de Lasteyrie (UMP), 48,60 % pour François Lamy (PS), 60,92 % de participation[68].
- Élections législatives de 2017 : 58,07 % pour Amélie de Montchalin (LREM), 41,93 % pour Françoise Couasse (UDI), 46,98 % de participation.
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
- Élections européennes de 2004 : 27,12 % pour Harlem Désir (PS), 16,23 % pour Patrick Gaubert (UMP), 48,21 % de participation[69].
- Élections européennes de 2009 : 29,49 % pour Michel Barnier (UMP), 22,61 % pour Daniel Cohn-Bendit (Europe Écologie), 49,68 % de participation[70].
- Élections européennes de 2014 : 21,19 % pour Alain Lamassoure (UMP), 17,95 % pour Aymeric Chauprade (FN), 49,99 % de participation.
- Élections européennes de 2019 : 30,13 % pour Nathalie Loiseau (LREM), 18,65 % pour Yannick Jadot (EELV), 55,37 % de participation.
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
- Élections régionales de 2004 : 51,53 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 40,50 % pour Jean-François Copé (UMP), 67,76 % de participation[71].
- Élections régionales de 2010 : 56,64 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 43,36 % pour Valérie Pécresse (UMP), 55,10 % de participation[72].
- Élections régionales de 2015 : 47,67 % pour Valérie Pécresse (LR), 39,71 % pour Claude Bartolone (PS), 61,07 % de participation.
Élections cantonales et départementales, résultats des deuxièmes tours
- Élections cantonales de 2001 : données manquantes.
- Élections cantonales de 2008 : 50,43 % pour Bernard Vidal (UMP), 49,57 % pour Claire Robillard (PS), 58,78 % de participation[73].
- Élections départementales de 2015 : 61,72 % pour Marie-Christine Graveleau (UMP) et Francisque Vigouroux (UDI), 38,28 % pour Anne Launay (EELV) et David Ros (PS), 50,12 % de participation.
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
- Élections municipales de 2001 : 40,32 % pour Françoise Ribière (PS), 37,73 % pour Vincent Dardare (DVD), 63,65 % de participation[74].
- Élections municipales de 2008 : 51,93 % pour Françoise Ribière (PS), 48,07 % pour Xavier Millois (UMP), 61,16 % de participation[75].
- Élections municipales de 2014 : 40,20 % pour Francisque Vigouroux (UDI), 36,41 % pour Xavien Millois (UMP), 65,30 % de participation.
- Élections municipales de 2020 : 84,11 % pour Francisque Vigouroux (MR) élu au premier tour, 15,88 % pour Jean-Léonce Korchia (DVG), 43,55 % de participation.
Référendums
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 74,72 % pour le Oui, 25,28 % pour le Non, 31,34 % de participation[76].
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe : 58,58 % pour le Oui, 41,42 % pour le Non, 74,77 % de participation[77].
Intercommunalité
Dans le cadre de l’intercommunalité, la commune adhérait jusqu'au à la communauté d'agglomération du plateau de Saclay qui rassemblait onze communes et depuis cette date à la Communauté d'agglomération Paris-Saclay regroupant 27 communes, qui dispose des prérogatives pour le développement économique et l’aménagement du territoire.
La commune adhère également au syndicat des eaux d’Île-de-France, au syndicat intercommunal d’assainissement de la vallée de la Bièvre (SIAVB)[78], au syndicat intercommunal des ordures ménagères (SIOM)[79], au syndicat intercommunal pour l’enfance inadaptée (SIEI)[80]. Elle dispose d’un centre communal d'action sociale.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[82] - [Note 3].
En 2020, la commune comptait 10 157 habitants[Note 4], en augmentation de 0,98 % par rapport Ă 2014 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Le premier recensement des personnes intervenu en 1793 permit de décompter à Igny cinq cent cinq habitants. La commune entama une forte croissance pour dépasser les six cents âmes la première année du XIXe siècle, croissance qui se poursuivit malgré une très légère chute cinq ans plus tard, elle comptait sept cents résidents en 1836 mais seulement cinq cent quatre-vingt-douze en 1851. La croissance reprit fortement pour atteindre huit cent deux habitants vingt ans plus tard et dépasser le cap des mille cent résidents en 1876. L’arrivée à partir de 1883 de la ligne de Grande Ceinture permit la persistance de cette progression, la commune passant à mille quatre cent vingt-trois habitants en 1891 en mille six cent dix-neuf au tout début du XXe siècle. Toutefois, une chute intervint entre 1906 et 1911, la commune perdant deux cent soixante personnes en seulement cinq ans, difficilement retrouvés en partie à cause des pertes de la première Guerre mondiale. L’entre-deux guerre permit toutefois à la commune de dépasser le cap des deux mille résidents en 1926 puis celui des trois mille en 1931. Une progression plus rapide encore s’engagea dans la seconde moitié du XXe siècle, partant de trois mille sept cent dix habitants en 1946, atteignant plus de quatre mille neuf cents personnes en 1954, cinq mille cinq cents en 1962, près de sept mille huit cents en 1968 et dépassant le neuf mille cent résidents en 1975. Les trente dernières années virent une croissance plus mesurée, la commune n’atteignant que dix mille cent quatre vingt-quatre habitants lors du recensement intervenus en 2006. L’immigration ne compte que pour une petite proportion dans cette croissance relativement rapide puisque seulement 4,1 % des habitants d’Igny étaient de nationalité étrangère en 1999[85], avec cependant deux communautés importantes, les Algériens qui représentaient 22,6 % des étrangers et les Portugais 15,5 %, suivis par les Italiens pour 7,9 %, les Marocains pour 7,1 %, les Tunisiens pour 5,7 %, les Espagnols pour 3,7 % et les Turcs pour 0,9 %[86].
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,6 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 858 hommes pour 4 886 femmes, soit un taux de 50,14 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Les établissements scolaires de la commune dépendent de l’académie de Versailles. La commune dispose sur son territoire de l’école maternelle Charles-Perrault, de l’école élémentaire Jules-Ferry et des écoles primaires Camille Corot et Frédéric-Joliot-Curie[89]. Elle accueille aussi sur son territoire le collège Émile-Zola[90], les élèves poursuivent ensuite leurs études dans les lycées des communes voisines de Massy ou Palaiseau. S’ajoute à cette offre éducative publique l’école, collège, lycée avec spécialisation en enseignement agricole privé sous contrat catholique Saint-Nicolas[91] - [92]. La commune dispose aussi de moyens d’accueil hors périodes scolaires avec la crèche Françoise-Dolto[93], la garderie des Lapins Bleus, une crèche collective, une crèche familiale, un jardin d’éveil et le centre de loisirs Jules-Verne.
Santé
Aucun établissement de santé n’est implanté dans la commune. L’hôpital privé Jacques-Cartier de Massy assure le traitement des urgences et pathologies spécifiques. Quatre médecins[94], quatre dentistes[95] exercent dans la commune et trois pharmacies[96] sont installées à Igny. Un centre de la protection maternelle et infantile est implanté dans la commune[97].
Services publics
Une agence postale est implantée dans la commune, à Bellevue. La sécurité des biens et personnes est assurée par la compagnie de gendarmerie nationale de Palaiseau[98] et le centre de secours de Massy[99]. L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables Ignissois au tribunal d’instance de Palaiseau, au conseil de prud’hommes de Longjumeau, aux tribunaux de grande instance et de commerce d’Évry et à la cour d'appel de Paris[100].
L'agence postale du centre, dans le vieux bourg n'est plus fonctionnelle depuis plus de 3 ans. Mais une agence postale communale, située en Mairie, a été mise en place.
Culture
La commune d’Igny dispose sur son territoire de divers lieux d’accès à la culture. Le plus important est la médiathèque Pierre Seghers, complétée par le centre culturel municipal Isadora Ducan proposant des expositions et spectacles, par la maison des jeunes et de la culture Jean Vilar[101] et par le Conservatoire de musique et de danse. Vingt-six associations participent à l’animation culturelle de la commune. Igny organise aussi chaque année depuis 2003 en décembre un festival de bande dessinée, BD'Essonne[102].
Sports
La commune dispose de plusieurs installations à caractère sportif dont le centre sportif des Bois-Brûlés disposant d’un terrain de football d’honneur et d’un terrain en sable, du stade Jean-Moulin avec un terrain de football synthétique, du complexe sportif évolutif couvert Marcel Cerdan, des gymnases Saint-Exupéry et Guéric Kervadec, des tennis des Ruchères avec quatre courts en quick et deux courts couverts, des terrains de proximité Charles-Perrault et Normandie, du skatepark et du boulodrome Mathurin-Allenou. Dix sept associations loi de 1901 organisent la pratique sportive dans la commune.
Lieux de culte
La paroisse catholique d’Igny est rattachée au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes[103] et au secteur pastoral de Palaiseau[104]. Elle dispose sur son territoire des églises Saint-Pierre dans le Bourg et Saint-Jean-Bosco à Gommonvilliers. Une chapelle Saint-Nicolas est implantée dans l’enceinte de l’école privée catholique lasallienne.
- L’église Saint-Pierre.
- L’église Saint-Jean-Bosco.
MĂ©dias
La commune est située dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 intégré à la nouvelle Télif. L’hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales dans son édition Nord-Essonne comme la station de radio EFM.
Économie
Igny est intégrée par l’Insee à la zone d’emploi de Boulogne-Billancourt qui regroupe vingt-huit communes et 820 003 habitants en 1999, les Ignissois comptant pour 1,14 % du total[105]. Cette même année, la population active municipale représentait 4 461 personnes et seulement 6,8 % d’entre elles étaient au chômage, chiffre porté à 7,5 % en 2004. Mille deux cents d’entre elles relevaient de la catégorie socio-professionnelle des cadres, suivis de près par les professions intermédiaires, 89 % de cette population exerçant un emploi salarié. Malgré la présence d’un lycée horticole dans la commune et de quelques espaces agricoles, plus aucun agriculteur ne réside dans la commune, alors qu’elle disposait encore en 1988 de quatre exploitations sur vingt-et-un hectares. En 2006, trois cent quatre-vingt-seize établissements étaient installés dans la commune dont 64 % étaient actifs dans le secteur des services et douze d’entre elles relevaient de la fonction publique. Un seul hôtel est installé dans la commune, disposant de soixante-douze chambres classées deux étoiles[106]. Depuis , la commune est au cœur de l’opération d'Intérêt National de Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines[107]. Trois marchés se tiennent dans la commune, les jeudis et dimanches à Gommonvilliers[108] et le samedi au bourg.
Emplois, revenus et niveau de vie
En 2006, le revenu net imposable moyen par foyer s’élevait à 34 686 et 74 % des dits foyers étaient imposables[109]. Cette même année, 65 % de la population était propriétaire de son logement, des pavillons dans 65 % des cas comprenant pour un tiers plus de cinq pièces[110]. Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 26 696 euros, ce qui plaçait Igny au deux cent trente-neuvième rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au vingt-deuxième rang départemental[111].
Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d’entreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Igny | 0,0 % | 5,0 % | 21,3 % | 28,9 % | 24,2 % | 20,7 % |
Zone d’emploi de Boulogne-Billancourt | 0,0 % | 3,9 % | 34,9 % | 26,9 % | 23,8 % | 10,4 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Igny | 0,4 % | 13,0 % | 11,7 % | 16,5 % | 16,2 % | 7,9 % |
Zone d’emploi de Boulogne-Billancourt | 0,2 % | 11,7 % | 3,9 % | 10,7 % | 29,8 % | 9,7 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee[112] |
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Implantée dans la vallée de la Bièvre, Igny dispose d’un milieu naturel relativement préservé. Un vaste bois communal est planté au nord-ouest, les Bois-Brûlés qui occupent soixante-six hectares, complétés au sud-ouest par La Normandie qui occupe dix-sept hectares, partie intégrante de la forêt de Palaiseau.
Les berges de la Bièvre et la forêt ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil départemental de l'Essonne[113].
Deux squares accueillent les habitants, l’un aux Brûlis et l’autre aux Érables.
Le sentier de grande randonnée GR 655 passe à l’extrême nord-ouest de la commune en bordure des Bois-Brûlés. En centre-ville, le lycée horticole Saint-Nicolas dispose de vastes espaces de culture sous serres.
Patrimoine architectural
Commune longtemps rurale et aujourd’hui totalement intégrée à l’agglomération parisienne, Igny ne dispose pas de monuments architecturaux remarquables. Le seul édifice recensé aux monuments historiques est l’église Saint-Pierre du XIIIe siècle, modifiée au XVe siècle et inscrite le [114]. L’hôtel de ville est aujourd’hui installé dans un bâtiment du XVIe siècle[115] et XVIIIe siècle[116], la chapelle Saint-Nicolas date quant à elle du XIXe siècle[117] et le pont Monseigneur sur la rigole de Favreuse date du XVIe siècle[118].
Personnalités liées à la commune
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Igny :
- Claude Glucq des Gobelins (1676-1742), homme d'affaires, était seigneur d’Igny.
- Jean-Baptiste Corot (1796-1875), artiste peintre, y exerça.
- Antoine Chintreuil (1814-1873), artiste peintre, y vécut.
- Léopold Desbrosses (1821-1908), artiste peintre et sculpteur, y vécut.
- Gustave Fayet (1865-1925), artiste peintre, y séjourna.
- Julien Carette (1897-1966), acteur, y vécut.
- Robert Vizet (1924-2018), homme politique, y est né.
- Thierry Pallesco (1956 -), organiste et compositeur, y vécut[119].
- Alain Delon (1935-), y a étudié.
- Tabatha Cash (1973-), actrice pornographique, y vécut.
- Marc Fraize dit Monsieur Fraize (1974-), humoriste, y vécut.
- Mélanie Georgiades dite Diam’s (1980-), rappeuse, y a étudié.
- Gilles Corre dit Erroc (1961-), auteur de bande dessinée, y vécut[120].
HĂ©raldique et logotype
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Les armes d’Igny se blasonnent : D’argent à l’écusson d’azur à la fasce d’or accompagnée de deux merlettes aussi d’argent, une en chef et l’autre en pointe soutenue de deux coquilles aussi d’or, l’écu cantonné de quatre lions de gueules.[121] Les ornements extérieurs représentent la couronne murale à trois tours pour les simples villes, deux castors qui ont donné leur nom à la rivière la Bièvre et les fraises cultivées sur la commune. La commune s’est en outre dotée en 2003 d’un logotype figurant ce même blason. |
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Igny dans les arts et la culture
- Igny accueille le tournage de la série télévisée Mon père dort au grenier qui est diffusée dans le cadre de l’émission KD2A sur France 2.
- Sur les pages 36 et 37 de l’album S.O.S. Météores de la série Blake et Mortimer se trouvent des vignettes représentant le bas de la rue Gabriel Péri[122].
- La commune a servi de décor pour différents artistes peintres dont Antoine Chintreuil qui a peint Carrière de pierre meulière à Igny, La prairie à Igny et La passerelle dans les prés d'Igny conservés au musée d'Orsay[123] - [124] - [125], et Le val aux merles et Les rogations d'Igny au musée municipal de Bourg-en-Bresse[126] - [127].
- Igny accueille un salon consacré à la bande dessinée, le Festival BD d'Igny, organisé par l'association BD'Essonne[128].
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
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- Orthodromie entre Igny et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
- Orthodromie entre Igny et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
- Orthodromie entre Igny et Étampes sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
- Orthodromie entre Igny et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
- Orthodromie entre Igny et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
- Orthodromie entre Igny et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
- Orthodromie entre Igny et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
- Orthodromie entre Igny et Milly-la-Forêt sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
- Orthodromie entre Igny et Versailles sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
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