Gouvernement Ferdinand Sarrien
Le gouvernement Ferdinand Sarrien est le gouvernement de la Troisième République en France du au .
Président de la République | Armand Fallières |
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Président du Conseil | Ferdinand Sarrien |
Formation | |
Fin | |
Durée | 7 mois et 6 jours |
Chambre des députés |
422 / 589 |
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Composition
Portefeuille | Titulaire | Parti | |
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Président du Conseil | Ferdinand Sarrien | PRRRS | |
Ministres | |||
Ministre de la Justice | Ferdinand Sarrien | PRRRS | |
Ministre des Affaires étrangères | Léon Bourgeois | PRRRS | |
Ministre de l'Intérieur | Georges Clemenceau | RI | |
Ministre des Finances | Raymond Poincaré | ARD | |
Ministre de l'Instruction publique et des Cultes | Aristide Briand | SI | |
Ministre de la Guerre | Eugène Étienne | ARD | |
Ministre de la Marine | Gaston Thomson | ARD | |
Ministre des Colonies | Georges Leygues | ARD | |
Ministre des Travaux publics, des Postes et Télégraphes | Louis Barthou | ARD | |
Ministre du Commerce, du Travail et de l’Industrie | Gaston Doumergue | PRRRS | |
Ministre de l'Agriculture | Joseph Ruau | RI | |
Sous-secrétaires d’État | |||
Sous-secrétaire d'État à l'Intérieur | Albert Sarraut | PRRRS | |
Sous-secrétaire d'État aux Postes et Télégraphes | Alexandre Bérard | RI | |
Sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts | Étienne Dujardin-Beaumetz | RI | |
Politique menée
Ce ministère regroupe de fortes personnalités : Aristide Briand ; Georges Clemenceau ; Léon Bourgeois ; Louis Barthou ; Gaston Doumergue et Raymond Poincaré.
Aristide Briand parvient à régler les suites de la loi de 1905, en ordonnant de suspendre les inventaires en cas de résistance. Le ministre de l'intérieur Georges Clemenceau, dont c'est la première expérience gouvernementale, à près de 65 ans, et qui sera appelé à la présidence du Conseil par le président de la République Armand Fallières le . Dès le , il fait face à d'importants mouvements sociaux et se déclare le "premier flic de France"[1], Il réprime ainsi très sévèrement la grande grève des mineurs du Nord, causée par la mort de 1.099 d'entre eux lors de la Catastrophe de Courrières, et au cours de laquelle un officier de cavalerie est tué, et des femmes de mineurs emprisonnées, n'hésitant pas à utiliser la troupe pour disperser les ouvriers. Le ministère enterre également l'Affaire Dreyfus. Le , Alfred Dreyfus est réintégré dans l'armée au rang de chef d'escadron tandis que les cendres de Zola sont transférées au Panthéon.
Fin du gouvernement et passation des pouvoirs
Ferdinand Sarrien démissionne le , pour raisons de santé. Le , Armand Fallières nomme Georges Clemenceau à la présidence du Conseil.