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Porta

Porta est une commune française situĂ©e dans l'Ouest du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Cerdagne, une haute plaine Ă  une altitude moyenne de 1 200 m d'altitude, qui s'Ă©tend d'est en ouest sur une quarantaine de kilomĂštres entre Mont-Louis et Bourg-Madame.

Porta
Porta
Le chĂąteau de Carol, le hameau de Carol, la RN 20 et le train Toulouse - La Tour-de-Carol.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Cerdagne
Maire
Mandat
Marius Hugon
2020-2026
Code postal 66760
Code commune 66146
DĂ©mographie
Gentilé Portaens
Population
municipale
115 hab. (2020 en diminution de 3,36 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1,8 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 31â€Č 38″ nord, 1° 49â€Č 36″ est
Altitude Min. 1 325 m
Max. 2 907 m
Superficie 65,19 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Pyrénées catalanes
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Porta
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Porta
Liens
Site web www.porta.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par l'AriĂšge, le Riu de Querol, Rec de Malforat, Ribera de Campcardos et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Capcir, Carlit et Campcardos ») et dix zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Porta est une commune rurale qui compte 115 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 008 habitants en 1846. Ses habitants sont appelĂ©s les Portais ou Portaises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Porta se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontaliÚre avec l Espagne(Catalogne) et l Andorre[I 1].

    Elle se situe Ă  90 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  50 km de Prades[2], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : PortĂ©-Puymorens (2,5 km), L'Hospitalet-prĂšs-l'Andorre (7,4 km), Latour-de-Carol (8,5 km), Dorres (10,4 km), Enveitg (10,4 km), Ur (11,6 km), Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes (11,7 km), Bourg-Madame (14,1 km).

    Sur le plan historique et culturel, Porta fait partie de la rĂ©gion de la Cerdagne, une haute plaine Ă  une altitude moyenne de 1 200 m d'altitude, qui s'Ă©tend d'est en ouest sur une quarantaine de kilomĂštres entre Mont-Louis et Bourg-Madame[4].

    À l'ouest, le territoire communal est plus prĂ©cisĂ©ment limitrophe du Pas de la Case, dans la paroisse d'Encamp en Andorre.

    Situation de la commune.

    GĂ©ologie et relief

    L'altitude de la commune varie entre 1 325 et 2 907 mĂštres[10].

    La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[11].

    Le col de la Portella Blanca est le tripoint entre l'Espagne, l'Andorre et la France.

    Hydrographie

    La ligne de partage des eaux entre les bassins méditerranéen et atlantique traverse la commune. Ainsi l'AriÚge, affluent de la Garonne, arrose le nord de la commune, et la partie française face au Pas de la Case est dans le département des Pyrénées-Orientales et non pas en AriÚge.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[13].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[12].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 6,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 10,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 811 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 8,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[15] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[16] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Porte Puymorens », sur la commune de PortĂ©-Puymorens, mise en service en 1985[17] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[18] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 6,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 820,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[19]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Senconac, dans le dĂ©partement de l'AriĂšge, mise en service en 1949 et Ă  79 km[20], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[21], Ă  12,3 °C pour 1981-2010[22], puis Ă  12,7 °C pour 1991-2020[23].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[24] - [25].

    Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, crĂ©Ă© en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'Ă©tend sur 66 communes du dĂ©partement. Ce territoire s'Ă©tage des fonds maraĂźchers et fruitiers des vallĂ©es de basse altitude aux plus hauts sommets des PyrĂ©nĂ©es-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forĂȘt mĂ©diterranĂ©enne[26] - [27].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5].

    Le site Natura 2000 Capcir-Carlit-Campcardos couvre une superficie de 39 760 ha sur le territoire de quinze communes du dĂ©partement dont celle-ci, Ă  la fois au titre de la directive habitats et de la directive oiseaux. Cette zone prĂ©sente de nombreux habitats naturels alpins (pelouses, landes) et des milieux rocheux majoritairement siliceux et hĂ©berge certaines espĂšces d'intĂ©rĂȘt communautaire : Botrychium simplex, Ligularia sibirica pour les plantes, Desman des PyrĂ©nĂ©es et Loche pour les animaux. Au titre de la directive oiseaux, elle recĂšle une grande diversitĂ© d'habitats naturels se traduisant par un patrimoine ornithologique remarquable puisqu'elle accueille la plupart des espĂšces caractĂ©ristiques des zones de montagne, que ce soit parmi les rapaces (GypaĂšte barbu, CircaĂšte Jean-le-Blanc, aigle royal, Faucon pĂšlerin), les galliformes (LagopĂšde, grand TĂ©tras) ou les espĂšces forestiĂšres (Pic noir) et d'autres de milieux plus ouverts[29] - [30].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Sept ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[31] :

    • les « pelouses humides du Pas de la Case » (558 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[32] ;
    • la « vallĂ©e de Font NĂšgre » (218 ha)[33] ;
    • la « vallĂ©e de l'Orri de la Vinyola » (581 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[34] ;
    • la « vallĂ©e dels Pedrons » (342 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[35] ;
    • la « vallĂ©e du Campcardos » (2 422 ha)[36] ;
    • la « vallĂ©e du Carol » (2 929 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[37] ;
    • la « vallĂ©e du Lanoux » (2 067 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[38] ;

    et trois ZNIEFF de type 2[Note 7] - [31] :

    • le « massif de Campcardos » (5 862 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[39] ;
    • le « massif du Carlit » (11 838 ha), couvrant 7 communes du dĂ©partement[40] ;
    • le « Serrat des Loups » (9 330 ha), couvrant 9 communes du dĂ©partement[41].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Porta.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Porta est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [42] - [I 2] - [43]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (97,1 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (96 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (49,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (24,7 %), forĂȘts (23,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,3 %)[44].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Hameaux et lieux-dits

    La commune se compose d’un village bourg, Porta, de deux hameaux, Carol et Courbassil, et d’un territoire situĂ© en zone frontaliĂšre prĂšs du Pas de la Case, en Andorre.

    Voies de communication et transports

    Les lignes 560 (Porté-Puymorens - Gare de Perpignan) et 566 (Porté-Puymorens - Latour-de-Carol - Mont-Louis) du réseau régional liO desservent la commune.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Porta est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier, le risque radon[45] - [46].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du SĂšgre[47].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[48]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[49].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une route Ă  fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[50].

    Sur le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, on dĂ©nombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dĂ©gĂąts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’ĂȘtre touchĂ©es par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d’un de ces barrages, le barrage de Lanoux sur le ruisseau de Font Vive, un ouvrage de 42,5 m de hauteur construit en 1962[51].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Porta est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[52].

    Toponymie

    Le nom de la commune, en français comme en catalan, est Porta[53].

    Histoire

    Porta fait partie de la paroisse de Carol sous l'Ancien Régime[54]. Avec Porté et Latour-de-Carol, ces trois communautés constituent à l'époque la Vallée de Carol (Vall de Querol)[55].

    Le village est érigé en commune le par détachement de Latour-de-Carol. Le est créée la commune de Porté-Puymorens, par détachement de Porta[54].

    Afin de rĂ©aliser un viaduc andorran au-dessus de l’AriĂšge, un traitĂ© signĂ© le entre la France et l’Andorre permet l'Ă©change de 1,5 hectare de territoire entre la commune de Porta et la paroisse andorrane d'Encamp. L’État français, avec l'accord du prĂ©sident Jacques Chirac et du Premier ministre Lionel Jospin, valide l'Ă©change du territoire par la loi no 2001-590 du [56]. Le traitĂ© entre en vigueur le suivant[57].

    Le , la commune intÚgre la Communauté de communes de Pyrénées Cerdagne.

    Au , et Ă  la suite d'un accord signĂ© le , une surface de 26 hectares est cĂ©dĂ©e Ă  l'Andorre[58] : cette surface concerne la moitiĂ© de l'Ă©tang des Abeillettes. Cela est dĂ» Ă  un incident diplomatique datant de 1988 lors duquel un groupe andorran avait installĂ© une pompe Ă  eau au niveau de ce plan d'eau sans que la commune de Porta n'ait Ă©tĂ© mise au courant. À la suite de la prĂ©sence des polices des deux pays lors des faits, un passage par la loi a eu lieu quelques annĂ©es aprĂšs afin de fixer la frontiĂšre, qui n'Ă©tait pas dĂ©crite de la mĂȘme maniĂšre dans les deux pays[59]. En , le maire de Porta se plaint de n'avoir pas Ă©tĂ© informĂ© de la pose des nouvelles bornes frontaliĂšres[60].

    Politique et administration

    À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des PyrĂ©nĂ©es catalanes.

    Administration municipale

    La mairie de Porta.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 2008 Francis Marty[61]
    mars 2008 mars 2014 Suzanne Delieux[62] Exclue du PS ConseillÚre régionale
    mars 2014 En cours Marius Hugon[63]

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1378 1515 1709 1774
    16 f10 f73 f40 f
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Notes :

    • 1378 : 8 f pour Porta, 5 f pour Courbassil et 3 f pour Padronet ;
    • 1515 : 2 f pour Porta et 8 f pour Carol ;
    • 1709 : pour Carol ;
    • 1774 : Porta, annexe de Carols ;
    • 1789 : comptĂ©e avec Latour-de-Carol.

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1841. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[65].

    En 2020, la commune comptait 115 habitants[Note 9], en diminution de 3,36 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881
    9391 008988978548563429404391
    1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
    399391393402375463287227204
    1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
    1671481441259679917198
    2006 2008 2013 2018 2020 - - - -
    130139124115115----
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee Ă  partir de 2006[66].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Note : Avant 1860, la population de Porté-Puymorens est recensée avec celle de Porta.

    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[67] 1975[67] 1982[67] 1990[67] 1999[67] 2006[68] 2009[69] 2013[70]
    Rang de la commune dans le département 184 158 174 189 182 165 162 173
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte communale : [71].

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 5]7 %5,2 %8,7 %
    DĂ©partement[I 6]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 7]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  69 personnes, parmi lesquelles on compte 73,9 % d'actifs (65,2 % ayant un emploi et 8,7 % de chĂŽmeurs) et 26,1 % d'inactifs[Note 10] - [I 5]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 2] - [I 8]. Elle compte 109 emplois en 2018, contre 109 en 2013 et 85 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 45, soit un indicateur de concentration d'emploi de 241,8 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 54,2 %[I 9].

    Sur ces 45 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 15 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 75,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 11,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

    Secteurs d'activités

    12 Ă©tablissements[Note 11] sont implantĂ©s Ă  Porta au [I 12]. Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 58,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (7 sur les 12 entreprises implantĂ©es Ă  Porta), contre 30,5 % au niveau dĂ©partemental[I 13].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations4222
    SAU[Note 12] (ha)875360682

    La commune est dans la Cerdagne, une petite rĂ©gion agricole situĂ©e Ă  l'extrĂȘme ouest du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales[72]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'Ă©levage d'Ă©quidĂ©s et/ou d' autres herbivores[Carte 3]. Deux exploitations agricoles ayant leur siĂšge dans la commune sont dĂ©nombrĂ©es lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (quatre en 1988). La superficie agricole utilisĂ©e est de 682 ha[74] - [Carte 4] - [Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Carte postale ancienne du viaduc de Carol.

    Monuments et lieux touristiques

    • L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste
      L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste
    • La chapelle de Courbassil
      La chapelle de Courbassil
    • Les tours de Carol
      Les tours de Carol
    • Le monument aux morts
      Le monument aux morts
    • La fontaine de l'Ă©glise
      La fontaine de l'Ă©glise

    Voir aussi

    Bibliographie

    • AndrĂ© Balent, « Les empreintes de Sant QuintĂ­ (Latour-de-Carol). Limites paroissiales au Moyen Âge et conflits territoriaux lors de la partition politique de la vallĂ©e de Carol (Cerdagne) en 1836-1838 », dans Roches ornĂ©es, roches dressĂ©es : Aux sources des arts et des mythes. Les hommes et leur terre en PyrĂ©nĂ©es de l'Est. Actes du colloque en hommage Ă  Jean AbĂ©lanet, Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, (ISBN 9782354123192, DOI 10.4000/books.pupvd.4273)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[14].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[28].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[73].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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