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Dorres

Dorres (prononcĂ© [dɔʁ] en français et ['dorəs] en catalan) est une commune française, situĂ©e en Cerdagne, Ă  l'extrĂȘme ouest du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Cerdagne, une haute plaine Ă  une altitude moyenne de 1 200 m d'altitude, qui s'Ă©tend d'est en ouest sur une quarantaine de kilomĂštres entre Mont-Louis et Bourg-Madame.

Dorres
Dorres
Le centre du village en 2013.
Blason de Dorres
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Cerdagne
Maire
Mandat
Alain Colomer
2020-2026
Code postal 66760
Code commune 66062
DĂ©mographie
Gentilé Dorréen(e)s
Population
municipale
171 hab. (2020 en augmentation de 6,21 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 6,9 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 29â€Č 08″ nord, 1° 56â€Č 23″ est
Altitude Min. 1 332 m
Max. 2 827 m
Superficie 24,77 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Pyrénées catalanes
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Dorres
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Dorres
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Dorres
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Dorres
Liens
Site web www.dorres66.com

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par la Ribereta, Rieral dels Estanyets et par deux autres cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Capcir, Carlit et Campcardos ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Dorres est une commune rurale qui compte 171 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 366 habitants en 1851. Ses habitants sont appelĂ©s les Dorrois ou Dorroises ou DorrĂ©ens.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Dorres se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  82 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  42 km de Prades[2], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes (1,4 km), Ur (2,5 km), Enveitg (3,4 km), Latour-de-Carol (4,6 km), Estavar (5,0 km), Targasonne (5,1 km), Bourg-Madame (5,6 km), Égat (6,6 km).

    Sur le plan historique et culturel, Dorres fait partie de la rĂ©gion de la Cerdagne, une haute plaine Ă  une altitude moyenne de 1 200 m d'altitude, qui s'Ă©tend d'est en ouest sur une quarantaine de kilomĂštres entre Mont-Louis et Bourg-Madame[4].

    Situation de la commune.

    GĂ©ologie et relief

    L'ensemble des roches composant les montagnes cerdanes sont issues de la formation de la chaĂźne hercynienne durant l'Ăšre primaire. ImplantĂ©e dans le versant sud du massif du Carlit avec la montagne du Coll Roig pour estives, la commune de Dorres offre un paysage oĂč le granite (souvent en grosses boules de type chaos) est omniprĂ©sent, avec des affleurements de schiste sur la zone du Belloc (1 688 m).

    La superficie de la commune est de 2 477 hectares (24,77 km2). L'altitude minimum est de 1 332 mĂštres et maximum de 2 827 mĂštres[6].

    La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[7].

    • Le village et son site en 2009.
      Le village et son site en 2009.
    • Le lac de Coll Roig en automne.
      Le lac de Coll Roig en automne.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[9].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[8].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 7,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 12,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 612 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 6,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Ste LĂ©ocadie », sur la commune de Sainte-LĂ©ocadie, mise en service en 1981[13] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[14] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 9,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 567,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[15]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  82 km[16], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[17], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[18], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[19].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[20] - [21]. Dans ce cadre, la commune fait partie[22]. Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, crĂ©Ă© en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'Ă©tend sur 66 communes du dĂ©partement. Ce territoire s'Ă©tage des fonds maraĂźchers et fruitiers des vallĂ©es de basse altitude aux plus hauts sommets des PyrĂ©nĂ©es-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forĂȘt mĂ©diterranĂ©enne[23] - [24].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5].

    Le site Natura 2000 Capcir-Carlit-Campcardos couvre une superficie de 39 760 ha sur le territoire de quinze communes du dĂ©partement dont celle-ci, Ă  la fois au titre de la directive habitats et de la directive oiseaux. Cette zone prĂ©sente de nombreux habitats naturels alpins (pelouses, landes) et des milieux rocheux majoritairement siliceux et hĂ©berge certaines espĂšces d'intĂ©rĂȘt communautaire : Botrychium simplex, Ligularia sibirica pour les plantes, Desman des PyrĂ©nĂ©es et Loche pour les animaux. Au titre de la directive oiseaux, elle recĂšle une grande diversitĂ© d'habitats naturels se traduisant par un patrimoine ornithologique remarquable puisqu'elle accueille la plupart des espĂšces caractĂ©ristiques des zones de montagne, que ce soit parmi les rapaces (GypaĂšte barbu, CircaĂšte Jean-le-Blanc, aigle royal, Faucon pĂšlerin), les galliformes (LagopĂšde, grand TĂ©tras) ou les espĂšces forestiĂšres (Pic noir) et d'autres de milieux plus ouverts[26] - [27].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensĂ©e sur la commune[28] : les « chaos granitiques et mouillĂšres de la Coma Armada » (61 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[29] et deux ZNIEFF de type 2[Note 7] - [28] :

    • le « massif du Carlit » (11 838 ha), couvrant 7 communes du dĂ©partement[30] ;
    • le « Serrat des Loups » (9 330 ha), couvrant 9 communes du dĂ©partement[31].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Dorres.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Dorres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [32] - [I 2] - [33]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (93,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (93,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (39,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (29,5 %), forĂȘts (24,9 %), prairies (4,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1,1 %), zones urbanisĂ©es (1 %)[34].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    Le principal accùs au territoire est la route avec une situation sur l’axe Perpignan-Andorre par la route nationale 116 et sur l’axe Barcelone-Toulouse via le tunnel ou le col de Puymorens et par la frontiùre andorrane sur la commune de Porta.

    D’autres accĂšs routiers sont prĂ©sents. C’est le cas des N 20 et 320 qui relient Paris Ă  Bourg Madame supportant des flux importants, de la N 22 qui va en Andorre et de la D 618 qui traverse les PyrĂ©nĂ©es d'ouest en est. Cette derniĂšre route, dans sa portion entre Ur et Font-Romeu, passe au sud de la commune Ă  Angoustrine, et le village est desservi par la route dĂ©partementale 10 qui s'y termine.

    Le train jaune (SNCF) propose aussi un arrĂȘt Ă  Ur ou Ă  la gare internationale de Latour-de-Carol - Enveitg. Cette derniĂšre offre aussi des liaisons vers Barcelone, Foix, Toulouse et Paris.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Dorres est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier, le risque radon[35] - [36].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du SĂšgre[37].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[38]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[39].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Dorres est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[40].

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Dorres[41].

    Histoire

    Des vestiges de poteries et des haches polies ainsi que des traces d'habitats montrent que le territoire de Dorres était peuplé à l'Úre préhistorique[42].

    Dorres est Ă  la fin du IXe siĂšcle une propriĂ©tĂ© du moine Sunifred (mort vers 890), fils de Sunifred Ier de Barcelone, notamment comte de Cerdagne. Devenu abbĂ© de l'abbaye Sainte-Marie d'Arles-sur-Tech, il lĂšgue Dorres aprĂšs sa mort Ă  son neveu et filleul Radulf, fils de Guifred le Velu et futur Ă©vĂȘque d'Urgell. Au XIIe siĂšcle est mentionnĂ© un Guillem de Edorres, peut-ĂȘtre seigneur du territoire. À partir du XIVe siĂšcle, Dorres rentre dans le domaine royal[42].

    Le territoire montagnard de Dorres atteint son maximum de population au milieu du XIXe siÚcle puis décline depuis[6]. On y subit encore des attaques de loups à la fin du XIXe siÚcle[43].

    Le , la commune intÚgre la Communauté de communes de Pyrénées Cerdagne.

    Politique et administration

    La mairie en 2013.

    À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des PyrĂ©nĂ©es catalanes.

    Liste des maires

    Liste des maires depuis la Libération[44]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1944 1959 Guillaume Gordia
    1959 2000 Jean Gordia
    2000 mars 2014 Victor Marty[46]
    mars 2014 En cours Sylvie Candau[47]

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1365 1378 1515 1553 1709 1720 1767 1774 1788
    30 f11 f7 f14 f36 f38 f293 H51 f250 H
    1789 - - - - - - - -
    60 f--------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[49].

    En 2020, la commune comptait 171 habitants[Note 9], en augmentation de 6,21 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    253175310288330334327329366
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    341320300306320330325313292
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    337285294207218210197201166
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    176171154156192219184179162
    2017 2020 - - - - - - -
    169171-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee Ă  partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[52] 1975[52] 1982[52] 1990[52] 1999[52] 2006[53] 2009[54] 2013[55]
    Rang de la commune dans le département 163 175 146 139 139 149 153 157
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    L'Ă©cole communale.

    L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre Dorres et Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes. Angoustrine accueille l'école primaire de la maternelle au CE2, et Dorres l'école élémentaire avec le CM1 et CM2[56]. L'école communale est située à cÎté de la mairie[57].

    Le site de l'école : http://www.dorresecole.i234.me/ permet de suivre les activités des élÚves tout au long de l'année.

    Le secteur du collĂšge est Bourg-Madame[58] ou Font-Romeu, suivant les options.

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte patronale : 27 dĂ©cembre[59] ;
    • FĂȘte communale : 15 aoĂ»t[59] ;
    • FĂȘte de la Saint-Jean : messe Ă  la chapelle de Bell-Lloc (le dimanche le plus proche de la Saint-Jean) et le feu de la Saint-Jean le 23 juin.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 84 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 159 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 22 750 â‚Ź[I 5] (19 350 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 7]0,9 %5 %6,5 %
    DĂ©partement[I 8]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  107 personnes, parmi lesquelles on compte 75,9 % d'actifs (69,4 % ayant un emploi et 6,5 % de chĂŽmeurs) et 24,1 % d'inactifs[Note 11] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 2] - [I 10]. Elle compte 20 emplois en 2018, contre 17 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 75, soit un indicateur de concentration d'emploi de 26,7 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 55,4 %[I 11].

    Sur ces 75 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 14 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 86,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    12 Ă©tablissements[Note 12] sont implantĂ©s Ă  Dorres au [I 14]. Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 33,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (4 sur les 12 entreprises implantĂ©es Ă  Dorres), contre 30,5 % au niveau dĂ©partemental[I 15].

    Entreprises et commerces

    • Fromagerie "La Gentiane des PyrĂ©nĂ©es" (tommes de vache).

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations5566
    SAU[Note 13] (ha)421371234430

    La commune est dans la Cerdagne, une petite rĂ©gion agricole situĂ©e Ă  l'extrĂȘme ouest du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales[60]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'Ă©levage d'Ă©quidĂ©s et/ou d' autres herbivores[Carte 3]. Six exploitations agricoles ayant leur siĂšge dans la commune sont dĂ©nombrĂ©es lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (cinq en 1988). La superficie agricole utilisĂ©e est de 430 ha[62] - [Carte 4] - [Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Patrimoine religieux
    • Église Saint-Jean.
      Église Saint-Jean.
    • Chapelle Santa Maria de Bell-Lloc.
      Chapelle Santa Maria de Bell-Lloc.
    • Chapelle de Mageta
      Chapelle de Mageta
    Patrimoine civil

    Bains de Dorres : ce lieu est connu pour sa source d'eau chaude sulfureuse qui jaillit à 42 °C. Les bains de Dorres, gérés en régie, regroupent plusieurs espaces : les baignoires, le grand bain et un petit bain. Ce lieu possÚde des vestiaires, une terrasse, une buvette et des ruines d'une ancienne auberge du XVIIIe siÚcle[64] Ouverts toute l'année, ils offrent un moment de relaxation aprÚs une journée de ski ou de randonnée avec une vue exceptionnelle sur le massif du Puigmal.

    • Les bains de Dorres.
      Les bains de Dorres.
    • Fontaine.
      Fontaine.
    • Maisons cerdanes traditionnelles
      Maisons cerdanes traditionnelles
    • .. au cƓur du village.
      .. au cƓur du village.
    Patrimoine culturel
    • Maison du granit

    Créée en 1999, la Maison du granit retrace l'histoire des tailleurs de pierres du village depuis la fin du XVIIIe siÚcle : la géologie, les méthodes de travail et les outils, les familles, le village, les ouvrages réalisés dans le département ou ailleurs. Ce musée n'est ouvert qu'en été.

    Personnalités liées à la commune

    • L'abbĂ© Ginoux : curĂ© de Dorres et aumĂŽnier des Escaldes, rĂ©sistant[65].

    HĂ©raldique

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[10].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[25].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

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    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
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    13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Dorres » (consulté le ).
    15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

    Autres sources

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    4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 186-187.
    5. Carte IGN sous GĂ©oportail
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    65. Plaque sur la place
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