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Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes

Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes (catalan : Angostrina i Vilanova de les Escaldes) est une commune française situĂ©e dans le sud-ouest du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Cerdagne, une haute plaine Ă  une altitude moyenne de 1 200 m d'altitude, qui s'Ă©tend d'est en ouest sur une quarantaine de kilomĂštres entre Mont-Louis et Bourg-Madame.

Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes
Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes
Vue générale du village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Cerdagne
Maire
Mandat
Christian Pallares
2020-2026
Code postal 66760
Code commune 66005
DĂ©mographie
Gentilé Angoustrinois
Population
municipale
557 hab. (2020 en diminution de 21,55 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 6,3 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 28â€Č 43″ nord, 1° 57â€Č 12″ est
Altitude Min. 1 235 m
Max. 2 921 m
Superficie 87,87 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Pyrénées catalanes
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes
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Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes
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Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes
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Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes
Liens
Site web angoustrine.info

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par la TĂȘt, le Riu de Querol, le Riu Rahur, la Ribereta, le rec del Mesclant d'AigĂŒes, le Rec del Tudo, le Rec de Puig Peric, le Rieral dels Estanyets et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Capcir, Carlit et Campcardos »), un espace protĂ©gĂ© (les « RiviĂšres la Carança, la Tet et de Maureillas ») et dix-sept zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes est une commune rurale qui compte 557 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Ses habitants sont appelĂ©s les Angoustrinois ou Angoustrinoises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  81 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  41 km de Prades[2], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Dorres (1,4 km), Ur (2,2 km), Enveitg (3,7 km), Estavar (3,7 km), Targasonne (4,4 km), Bourg-Madame (4,9 km), Latour-de-Carol (5,4 km), Égat (5,8 km).

    Sur le plan historique et culturel, Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes fait partie de la rĂ©gion de la Cerdagne, une haute plaine Ă  une altitude moyenne de 1 200 m d'altitude, qui s'Ă©tend d'est en ouest sur une quarantaine de kilomĂštres entre Mont-Louis et Bourg-Madame[4].

    • Situation de la commune (en vert) relativement au dĂ©partement.
      Situation de la commune (en vert) relativement au département.
    • Situation de la commune.
      Situation de la commune.

    Paysages et relief

    La superficie de la commune est de 8 787 hectares. L'altitude varie entre 1 235 et 2 921 mĂštres[6]. Le centre du village est Ă  une altitude de 1 337 m[7].

    Le sommet du pic Carlit, point culminant du dĂ©partement (2 921 mĂštres), est situĂ© sur la commune[5].

    La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[8].

    Hydrographie

    La commune se trouve sur deux bassins versants.

    L'Angoustrine sous-affluent de l'Èbre par le SÚgre, prend sa source sur la commune.

    La TĂȘt, fleuve passant Ă  Perpignan, prend sa source dans la commune et en arrose le nord-est, en traversant le lac des Bouillouses qui est en limite avec Les Angles.

    Le lac de Lanoux se trouve aussi sur le territoire communal, au nord-ouest, et ses eaux s'Ă©coulent vers le Carol, autre affluent du SĂšgre.

    Il y a également de nombreux autres petits lacs appelés localement lacs du Carlit[9], parmi lesquels l'Estany de Castellà ou l'Estany de la Comassa.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[10].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 8,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 11,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 666 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 6,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Ste LĂ©ocadie », sur la commune de Sainte-LĂ©ocadie, mise en service en 1981[15] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[16] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 9,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 567,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  81 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[20], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[21].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[22] - [23]. Dans ce cadre, la commune fait partie[24].

    Deux espaces protégés sont présents sur la commune :

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5].

    Le site Natura 2000 Capcir-Carlit-Campcardos couvre une superficie de 39 760 ha sur le territoire de quinze communes du dĂ©partement dont celle-ci, Ă  la fois au titre de la directive habitats et de la directive oiseaux. Cette zone prĂ©sente de nombreux habitats naturels alpins (pelouses, landes) et des milieux rocheux majoritairement siliceux et hĂ©berge certaines espĂšces d'intĂ©rĂȘt communautaire : Botrychium simplex, Ligularia sibirica pour les plantes, Desman des PyrĂ©nĂ©es et Loche pour les animaux. Au titre de la directive oiseaux, elle recĂšle une grande diversitĂ© d'habitats naturels se traduisant par un patrimoine ornithologique remarquable puisqu'elle accueille la plupart des espĂšces caractĂ©ristiques des zones de montagne, que ce soit parmi les rapaces (GypaĂšte barbu, CircaĂšte Jean-le-Blanc, aigle royal, Faucon pĂšlerin), les galliformes (LagopĂšde, grand TĂ©tras) ou les espĂšces forestiĂšres (Pic noir) et d'autres de milieux plus ouverts[29] - [30].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Douze ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[31] :

    • le « chaos granitique de Targasonne » (86 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[32] ;
    • les « chaos granitiques et mouillĂšres de la Coma Armada » (61 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[33] ;
    • l'« Ă©tang du Racou de la Grave » (52 ha)[34] ;
    • la « forĂȘt de Llivia et ruisseau de la TĂȘt » (992 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[35] ;
    • la « Haute vallĂ©e de la Grave » (227 ha)[36] ;
    • le « ruisseau de l'Angoustrine et ses prairies humides » (137 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[37] ;
    • le « systĂšme lacustre du Carlit » (657 ha)[38] ;
    • la « vallĂ©e de la TĂȘt en Amont des Bouillouses » (88 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[39] ;
    • la « vallĂ©e du Lanoux » (2 067 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[40] ;
    • la « vallĂ©e et bassin versant de l'OriĂšge » (8 938 ha), couvrant 9 communes dont six dans l'AriĂšge et trois dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales[41] ;
    • le « vallon de la Llosa » (310 ha)[42] ;
    • le « versant en rive droite de la haute vallĂ©e de l'AriĂšge » (6 237 ha), couvrant 7 communes dont cinq dans l'AriĂšge et deux dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales[43] ;

    et cinq ZNIEFF de type 2[Note 7] - [31] :

    • le « bassin versant de l'OriĂšge et montagnes orientales d'Ax-les-Thermes » (18 551 ha), couvrant 25 communes dont 18 dans l'AriĂšge, quatre dans l'Aude et trois dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales[44] ;
    • la « forĂȘt de pins Ă  crochets de la pĂ©riphĂ©rie du Capcir » (13 788 ha), couvrant 12 communes du dĂ©partement[45] ;
    • le « massif de l'Aston et haute vallĂ©e de l'AriĂšge » (38 862 ha), couvrant 24 communes dont 22 dans l'AriĂšge et deux dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales[46];
    • le « massif du Carlit » (11 838 ha), couvrant 7 communes du dĂ©partement[47];
    • le « Serrat des Loups » (9 330 ha), couvrant 9 communes du dĂ©partement[48];
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [49] - [I 2] - [50]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (91,2 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (90,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (46,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (38,8 %), forĂȘts (6 %), eaux continentales[Note 9] (3,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,7 %), zones humides intĂ©rieures (1,3 %), prairies (0,7 %), zones urbanisĂ©es (0,6 %)[51].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La commune est traversée par la D 618 reliant Ur (route nationale 20) et Font-Romeu puis Mont-Louis (route nationale 116).

    La ligne 560 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Porté-Puymorens.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier, le risque radon[52] - [53].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau des bassins du SĂšgre et de la TĂȘt[54].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[55]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[56].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risques technologiques

    Sur le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, on dĂ©nombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dĂ©gĂąts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’ĂȘtre touchĂ©es par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d’un de ces barrages, les barrages des Bouillouses sur la TĂȘt ou de Lanoux sur le ruisseau de Font Vive[57].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune d'Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[58].

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Angostrina i Vilanova de les Escaldes[59].

    Angoustrine est citée pour la premiÚre fois, en tant que paroisse, en 839 (parrochia Angustrina)[7]. En 1801, le Bulletin des lois cite la commune sous le nom d'Angustrina[6].

    Villeneuve-des-Escaldes est citée pour la premiÚre fois en 925 (Villanova)[7].

    La commune est issue de la fusion des communes d'Angoustrine et Villeneuve-des-Escaldes en 1973.

    Histoire

    Avant 1973 :

    Par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , la commune de Villeneuve-des-Escaldes est rattachĂ©e Ă  celle d'Angoustrine pour former la nouvelle commune d'Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes[60].

    Politique et administration

    La mairie, située à Villeneuve-des-Escaldes.

    Canton

    En 1790, la commune d'Angoustrine devient le chef-lieu du canton d'Angoustrine, dont fait alors Ă©galement partie la commune de Villeneuve-des-Escaldes[60]. Ce canton est dissous vers 1793 et les deux communes rejoignent le canton d'Ur. Dissous lui aussi en 1801, elles sont alors rattachĂ©es au canton de Saillagouse qu'elles ne quittent plus par la suite, y compris aprĂšs la fusion des deux communes[6] - [61]. À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune d'Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes rejoint le nouveau canton des PyrĂ©nĂ©es catalanes.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs Ă  partir de 1973[62]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1973 1989 Louis Clerc
    1989 1995 Jacques de Maury
    1995 réélue en 2008[63] - [64] HélÚne Josende DVD ConseillÚre départementale (2015-2021)

    Avant 1973 :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[66].

    En 2020, la commune comptait 557 habitants[Note 10], en diminution de 21,55 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    416219394430468506490514487
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    454464448488518458412414420
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    403410393285340375355295261
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    223218573556600549632643714
    2018 2020 - - - - - - -
    562557-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee Ă  partir de 2006[67].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Avant 1975, la population recensée ne concerne que la commune d'Angoustrine.

    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[68] 1975[68] 1982[68] 1990[68] 1999[68] 2006[69] 2009[70] 2013[71]
    Rang de la commune dans le département 146 84 94 89 99 96 99 95
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre Angoustrine et Dorres. Angoustrine accueille l'école primaire de la maternelle au CE2, et Dorres l'école élémentaire avec le CM1 et CM2[72]. L'école communale Louis-Clerc est située à Angoustrine à l'ancienne mairie.

    Le secteur du collĂšge est Bourg-Madame[73].

    La garderie des Escaldes a été fermée en 2012[74].

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte patronale d'Angoustrine : et 1er dĂ©cembre[75] ;
    • FĂȘte communale d'Angoustrine : FĂȘte-Dieu[75] ;
    • FĂȘte patronale et communale de Villeneuve-des-Escaldes : [75].

    Santé

    Les sources d'eaux chaudes sulfurées des Escaldes sont connues depuis l'Antiquité et sont exploitées par un établissement thermal pour le traitement des rhumatismes et des affections des voies respiratoires[7].

    Sports

    • Centre de rĂ©Ă©ducation des Escaldes.
      Centre de rééducation des Escaldes.
    • L'Ă©cole.
      L'Ă©cole.
    • Terrain de sport, Ă  Angoustrine.
      Terrain de sport, Ă  Angoustrine.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 217 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 496 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 140 â‚Ź[I 5] (19 350 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 7]3,5 %5,3 %3,1 %
    DĂ©partement[I 8]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  351 personnes, parmi lesquelles on compte 74,1 % d'actifs (70,9 % ayant un emploi et 3,1 % de chĂŽmeurs) et 25,9 % d'inactifs[Note 12] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 2] - [I 10]. Elle compte 65 emplois en 2018, contre 197 en 2013 et 297 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 254, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,5 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 58,6 %[I 11].

    Sur ces 254 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 47 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 89,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 4,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Tourisme

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Chapelle Saint-Martin d'Envalls.
      Chapelle Saint-Martin d'Envalls.
    • L'ancienne Ă©glise romane Saint-AndrĂ©.
      L'ancienne église romane Saint-André.
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-AndrĂ©.
      L'église paroissiale Saint-André.
    • Église Saint-Assiscle et Sainte-Victoire de Villeneuve-des-Escaldes
      Église Saint-Assiscle et Sainte-Victoire de Villeneuve-des-Escaldes
    • Chapelle Notre-Dame-des-GrĂąces des Escaldes
      Chapelle Notre-Dame-des-GrĂąces des Escaldes

    Patrimoine environnemental

    Personnalités liées à la commune

    • Henri Clamens (1905-1937) : peintre orientaliste mort aux Escaldes.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[28].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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    Autres sources

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