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LlĂ­via

LlĂ­via (/ˈʎiÎČiə/ ; en espagnol : Llivia, /ˈʎiÎČja/) est une ville espagnole situĂ©e en Cerdagne, dans la partie orientale des PyrĂ©nĂ©es. Son territoire de 12,83 km2 prĂ©sente la particularitĂ© d'ĂȘtre enclavĂ© Ă  l’intĂ©rieur du dĂ©partement français des PyrĂ©nĂ©es-Orientales en Occitanie, Ă  100 km environ Ă  l’ouest de Perpignan. Elle fait partie de la province de GĂ©rone et de la comarque de Basse-Cerdagne.

LlĂ­via
Blason de LlĂ­via
HĂ©raldique
LlĂ­via
Vue générale du bourg de Llívia.
Administration
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Statut Commune
Communauté autonome Drapeau de la Catalogne Catalogne
Province Drapeau de la province de GĂ©rone Province de GĂ©rone
Comarque Basse-Cerdagne
Maire
Mandat
Elies Nova Ingles
2019-2023
Code postal 17527
DĂ©mographie
Gentilé Llivienc
Llivienca
Population 1 495 hab. ()
DensitĂ© 116 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 27â€Č 52″ nord, 1° 58â€Č 55″ est
Altitude 1 224 m
Superficie 1 293 ha = 12,93 km2
Localisation
Localisation de LlĂ­via
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LlĂ­via
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LlĂ­via
Liens
Site web www.llivia.org

    GĂ©ographie

    Localisation

    LlĂ­via est situĂ©e sur une plaine d'altitude du versant sud du massif montagneux des PyrĂ©nĂ©es. L’altitude du territoire varie d'environ 1 200 m au bord du SĂšgre Ă  1 578 m au nord en direction du pic des Mauroux.

    Le territoire de LlĂ­via prend la forme d'un « L » Ă©pais, sur une superficie de 12,83 km2 ; il rassemblait 1 589 habitants en 2009 rĂ©partis en trois agglomĂ©rations :

    • la ville principale de LlĂ­via au centre de l’enclave au bord du SĂšgre et en face de la commune française d’Estavar ;
    • le hameau de Cereja au nord ;
    • le hameau de Gorguja au sud-est, baignĂ© par un petit affluent du SĂšgre.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes, Targasonne, Estavar, Bourg-Madame, Sainte-LĂ©ocadie, Saillagouse et Ur.

    Histoire

    Antiquité

    D'aprĂšs la mythologie grecque, HĂ©raclĂšs, revenant de l'Ăźle d'Érythie aprĂšs avoir volĂ© les taureaux de GĂ©ryon a choisi LlĂ­via pour se reposer et y a construit une ville. VoilĂ  pourquoi HĂ©raclĂšs prĂ©side les armoiries de la ville. La lĂ©gende ajoute qu’HĂ©raclĂšs ayant sĂ©duit PyrĂšne, celle-ci, dĂ©sespĂ©rĂ©e de son dĂ©part, s'enfonça dans les forĂȘts et fut tuĂ©e par des bĂȘtes sauvages. De retour, HĂ©raclĂšs lui Ă©leva un tombeau, dont on a fait les PyrĂ©nĂ©es.

    On sait que vers 3000 av. J.-C., LlĂ­via Ă©tait peuplĂ©e. Son nom initial Ă©tait Kerre (chaĂźne montagneuse, ou rocher) de ce mot vient Kerretania, Ceretania, Cerdagne. À Les Queres, on a trouvĂ© des haches en pierre polie et d’autres outils nĂ©olithiques, ainsi que de la poterie. À la colline du chĂąteau, on a trouvĂ© des piĂšces de l’ñge du bronze et Ă  Les Feix de la Colomina Ă  Dorres de la poterie du deuxiĂšme Ăąge de fer cerdane. LlĂ­via a Ă©tĂ© peuplĂ©e sans interruption dĂšs la fin de l’Âge de Fer.

    Vers 200 av. J.-C., aprĂšs la deuxiĂšme guerre punique, les Romains progressent par la vallĂ©e de la TĂȘt et arrivent en Cerdagne. Ils s’installent dans cette ville ancienne et importante, qui Ă©tait Ă  cette Ă©poque placĂ©e dans une colline trĂšs stratĂ©gique proche d'aquae calidae (eaux thermales).

    Un castrum (camp fortifiĂ© romain) a Ă©tĂ© construit et, par consĂ©quent, l’ancienne Kerre est devenue la capitale de la Ceratania. Jules CĂ©sar la nomme alors Iulia Lybica et lui offre le droit latin, privilĂšge rĂ©servĂ© Ă  un nombre rĂ©duit de villes. Devenue municipe, la ville Ă©tait alors administrĂ©e par les mĂȘmes lois que Rome et n'Ă©tait donc pas traitĂ©e comme une simple possession conquise ; ses habitants reçurent les droits civils de citoyens romains. Le nom de la ville serait liĂ© Ă  l’impĂ©ratrice romaine Livie, Ă©pouse d’Auguste et mĂšre par un mariage prĂ©cĂ©dent de TibĂšre.

    En 116, la ville est détruite par une émeute.

    L'empereur Hadrien, entre 117 et 138, envoie une colonie pour repeupler et restaurer la ville sous sa protection.

    Lors de diverses fouilles, on y a trouvĂ© des monnaies allant de l’époque de Jules CĂ©sar Ă  celle de Septime SĂ©vĂšre, des poteries, des cĂ©ramiques sigillĂ©es, des silos, des piĂšces au sol en opus testaceum et opus tessellatum, des mosaĂŻques, une nĂ©cropole, la structure probable d’un temple
 qui laissent Ă  penser que Iulia Lybica Ă©tait une ville importante.

    Moyen Âge

    Le Castrum Libyae, encore capitale de la Cerdagne, est une place forte trĂšs importante au temps des Wisigoths. D’aprĂšs l’histoire Rebellionis Pauli contre Wamba de Julien Toledo, au VIIe siĂšcle a lieu Ă  LlĂ­via une Ă©meute importante contre le pouvoir royal de TolĂšde. Les rebelles ont Ă  leur tĂȘte le comte Pau, autoproclamĂ© roi de la Septimanie et de la Tarraconensis ; il est appuyĂ© par les autochtones et les Francs du roi mĂ©rovingien ChildĂ©ric II.

    En 672, le roi wisigoth d'Hispanie, Wamba, attaque et prend le chĂąteau de LlĂ­via.

    En 719, la rĂ©gion est conquise par les musulmans. LlĂ­via s’appelle alors Medinet-el-bab (la « ville de la porte »). La ville joue un rĂŽle important, car elle commande la prĂ©sence arabe dans la Cerdagne et permet l’entrĂ©e dans la Francie Occidentale dont les troupes musulmanes tentĂšrent la conquĂȘte en 721. Munuza Utaman Abu NĂąsar (Mounouz), gouverneur musulman de la province pyrĂ©nĂ©enne, choisit LlĂ­via comme siĂšge de son pouvoir dans l’émeute contre le pouvoir central de Cordoue en 730. C’est Ă  LlĂ­via que ce mĂȘme Mounouz Ă©pouse LampĂ©gie (dĂ©signĂ©e aussi sous les noms de « NumĂ©rance » ou « MĂ©nine »[5]), fille de Eudes d'Aquitaine, duc de Vasconie. Leur fin fut tragique : Mounouz fut tuĂ© par ses coreligionnaires car ils se mĂ©fiaient de ses nĂ©gociations avec les chrĂ©tiens, et LampĂ©gie finit dans le harem du calife. Leur histoire inspira l’auteur catalan du XIXe siĂšcle Victor Balaguer i Cirera et le musicien DĂ©odat de SĂ©verac.

    En 731, le Castrum Lybiae fut fortifié à nouveau.

    En 759, PĂ©pin le Bref reprend la Septimanie, le Roussillon et la Cerdagne aux musulmans.

    En 815, Llívia devient la résidence du comte Frédol de Cerdagne.

    En 839, le comte Sunifred, pĂšre de Guifred le Velu, qui a habitĂ© et gouverne la ville de LlĂ­via, arrĂȘte l’invasion arabe prĂšs de Ribes de Freser.

    En 1177, Alfons I fonde PuigcerdĂ , qui devient la capitale de la Cerdagne. DĂ©possĂ©dĂ©e du titre de capitale, LlĂ­via conserve toutefois un intĂ©rĂȘt militaire grĂące Ă  son chĂąteau.

    En 1257, Jaume I le conquĂ©rant accorde le droit de construire et d’habiter au bas du chĂąteau, Ă  condition de ne pas abandonner les maisons construites en haut de la colline.

    De 1276 Ă  1343, la Cerdagne passe dans les mains de son fils cadet Jaume II et fait partie du Royaume de Majorque.

    Pendant le rĂšgne de Pierre IV le CĂ©rĂ©monieux, le viguier de Cerdagne, d’aprĂšs une disposition royale de 1351, continue d’habiter le chĂąteau de LlĂ­via mĂȘme si elle n’est plus la capitale de la Cerdagne.

    En 1345, le chĂąteau appartient Ă  Guillem de So.

    En 1347, il appartient à Bernat de So, comte d’Evol, fils de Guillem de So.

    En 1359, on dénombre dans le village 21 feux (105 habitants environ).

    En 1360, le chĂąteau passe aux mains de Pierre de Baioles.

    En 1362, il appartient Ă  Pons Descallar.

    En 1462, à la suite du traité de Bayonne, le Roussillon est administré par la France et les troupes montent en Cerdagne.

    En 1463, la révolte en Catalogne amena Louis XI à annexer le Roussillon et la Cerdagne et à nommer Jean de Foix lieutenant du roi.

    En 1471, le Roussillon et la Cerdagne sont administrés, jusqu'en 1491, par Boffille de Juge, chambellan de Louis XI.

    En 1472, Jean II d'Aragon tente de récupérer, sans succÚs, le Roussillon et la Cerdagne.

    En 1473, les Français sont chassés par la population de Llívia.

    En 1474, les troupes de Louis XI attaquent à nouveau et récupÚrent Llívia.

    En 1479, Louis XI, ayant achetĂ© le chĂąteau de LlĂ­via Ă  la famille Descallar, le dĂ©truit, afin de garder ouverte l’entrĂ©e vers les royaumes espagnols en cas de guerre.

    En 1493, sous Charles VIII et par le TraitĂ© de Barcelone, le Roussillon et la Cerdagne sont abandonnĂ©s Ă  Ferdinand II d'Aragon et LlĂ­via est rendue Ă  la famille Descallar. LlĂ­via, sans chĂąteau et ayant perdu son titre de capitale, fut immĂ©diatement mise sous protection royale. Jusqu'au XVIe siĂšcle, LlĂ­via est rĂ©gie par un maire et un conseiller municipal. Dans la seconde partie du XVIe siĂšcle, les anciens privilĂšges ont Ă©tĂ© compilĂ©s au livre Ferrat, auquel d’autres textes, des XVIe et XVIIe siĂšcles, ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s.

    L'Ă©poque moderne

    En chap. VI,_I,_§ 3_6-0">[6] - [N 1], Charles Quint, empereur d’Allemagne et d’Espagne, accorde Ă  LlĂ­via le titre de ville.

    Le , par le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es, Luis de Haro et le Cardinal Mazarin dĂ©cident de la division. La France annexe le comtĂ© de Roussillon, les pays de Vallespir, de Conflent et de Capcir et les bourgs et villages de l'est du comtĂ© de Cerdagne, LlĂ­via Ă©tant convoitĂ©e par les deux couronnes. Le , le traitĂ© de Llivia est signĂ©, laissant LlĂ­via Ă  l’Espagne. Pourtant, deux ans plus tard subsistaient encore des controverses.

    L'Ă©poque contemporaine

    La rue principale (calle mayor) au début du XXe siÚcle.

    Le , afin de clarifier le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es signĂ© en 1659, les Français et les Espagnols signent le traitĂ© de Bayonne, dont l’article 16 Ă©tablit dĂ©finitivement le pĂ©rimĂštre de l’enclave, Miguel de Salba clamant que le traitĂ© parlait de villages et pas de villes. LlĂ­via ayant Ă©tĂ© faite ville en 1528, elle fut conservĂ©e par l'Espagne et devint dĂšs lors une enclave. DĂ©sormais, sur le terrain, une « route neutre » (sans contrĂŽle douanier) de km relie LlĂ­via au territoire espagnol et Ă  la ville de PuigcerdĂ [7]. Cette situation a particuliĂšrement favorisĂ© le dĂ©veloppement d'activitĂ©s de contrebande[8].

    Le , à la fin de la guerre civile espagnole, les autorités nationalistes demandent la permission aux autorités françaises d'occuper Llívia, ce qui est accepté par le gouvernement Daladier.

    Jusqu'à l'ouverture des frontiÚres en 1995, l'enclave de Llívia n'était reliée au reste de l'Espagne que par la « route neutre ». Depuis, cette route est nationale en Espagne, N-154, et départementale en France, D 68 et D 33c. L'enclave est aussi reliée à Estavar et à Saillagouse par Ro.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Une des bornes frontiĂšres franco-espagnoles de l'enclave de LlĂ­via.
    Démographie de la municipalité de Llívia
    Année Population
    1900941
    1930743
    1950755
    1970856
    20091 589
    20111 665
    20141 536

    Enseignement

    LlĂ­via a une Ă©cole, Escola Jaume I[9]. L'Ă©cole a Ă©tĂ© construite dans les annĂ©es 1950. À partir de 2016, une nouvelle Ă©cole doit ĂȘtre construite avec un rez-de-chaussĂ©e de 500 m2 et un Ă©tage de 250 m2[10].

    Économie

    Peu urbanisĂ©e, l’enclave pratique l’élevage de chevaux d’une ancienne race pyrĂ©nĂ©enne.

    Culture locale et patrimoine

    Le chĂąteau

    Le chĂąteau Ă©tait placĂ© dans la partie supĂ©rieure de la colline et Ă©tait constituĂ© d'une enceinte formĂ©e d'une tour rectangulaire avec quatre tourelles circulaires (une Ă  chaque angle) et une enceinte infĂ©rieure qui le ferme oĂč habitait la population. À l’intĂ©rieur du premier, il y avait une piĂšce couverte par une voĂ»te en berceau encore visible. Les remparts Ă©taient renforcĂ©s par des tours rectangulaires aux flancs et par des tours circulaires aux angles. Les dates des piĂšces trouvĂ©es sont comprises entre les IXe et XVe siĂšcles, moment oĂč le chĂąteau a Ă©tĂ© dĂ©truit par l’armĂ©e de Louis XI.

    LlĂ­via Ă©tait habituĂ©e Ă  ĂȘtre Ă  l’abri du chĂąteau et ne voulait pas perdre ses privilĂšges, notamment le droit de rĂ©collection. C’est pourquoi, pendant le XVIe siĂšcle (1584-1585), la tour Bernat de So a Ă©tĂ© construite. Cette tour a Ă©tĂ© utilisĂ©e successivement comme prison, mairie (de 1835 Ă  1950) et musĂ©e de la pharmacie (depuis 1965)[11] - [12].

    L’église Notre-Dame-des-Anges

    L'église romane Notre-Dame-des-Anges accueille des peintures de Miquel Marrugat, disciple de Salvador Dalí et deux festivals de musique classique en août et décembre.

    La construction de l’église Notre-Dame-des-Anges a commencĂ© Ă  la fin du XVIe siĂšcle. SurmontĂ©e de trois tours typiques des forteresses (avec des ouvertures de dĂ©fense), elle dispose de deux entrĂ©es, l’une plus petite, orientĂ©e au sud et la principale de style Renaissance avec un portail dĂ©corĂ© de piĂšces en fer forgĂ©.

    À l’intĂ©rieur se trouve une nef centrale flanquĂ©e de cinq chapelles Ă  chaque bas-cĂŽtĂ©. Elle est appuyĂ©e sur une nervure gothique et, aux clĂ©s, se trouve une image de Notre Dame des Anges, aux armoiries des Descallar, celle de la Catalogne et une rĂ©fĂ©rence au chĂąteau.

    Un des Ă©lĂ©ments artistiques les plus remarquables est le retable de l’autel, de style baroque de Navarre du XVIIIe siĂšcle.

    Pharmacie-musée

    La pharmacie ouverte au XVe siÚcle est devenue un musée.

    Personnalités liées à la commune

    Galerie

    • L'Ă©glise et la Montagne du ChĂąteau.
      L'Ă©glise et la Montagne du ChĂąteau.
    • Une maison au toit avec des lambrequins.
      Une maison au toit avec des lambrequins.
    • Plaça Major en 1994.
      Plaça Major en 1994.
    • ReprĂ©sentation de LampĂ©gie Ă  LlĂ­via.
      Représentation de Lampégie à Llívia.

    Notes et références

    Notes

    1. La plaque historique de la ville indique , date surprenante car Charles Quint est déjà mort.

    Références

    1. Institut cartographique de Catalogne, « Visualisateur cartographique Vissir » (consulté le )
    2. Carte IGN France sous GĂ©oportail.
    3. Institut cartographique de Catalogne, « Visualisateur cartographique Vissir » (consulté le )
    4. Carte IGN France sous GĂ©oportail.
    5. « Histoire de la domination des Arabes et des Maures en Espagne » par José Antonio Conde, Madrid, 1820-1821, vol. 1, page 136].
    6. chap. VI,_I,_§ 3-6" class="mw-reference-text">Conesa 2012, chap. VI, I, § 3, p. 441.
    7. Traité de délimitation de la frontiÚre, article XXI, sur Les Pyrénées Catalanes.
    8. Le contrĂŽle de l'enclave de LlĂ­via par les autoritĂ©s françaises pendant le premier conflit mondial, Ceretania, Quaderns d'Estudis Cerdans, PUIGCERDÀ, no 5, 2007, p. 247-249.
    9. Accueil. Escola Jaume I. Consulté le 3 décembre 2017.
    10. « LlĂ­via es construirĂ  la seva nova escola i desprĂ©s la llogarĂ  a Ensenyament », Diari de Girona, (consultĂ© le ) : « L'actual centre educatiu del municipi, Jaume I, es va construir fa mĂ©s de 60 anys,[...]El nou centre escolar de LlĂ­via serĂ  un edifici a dues aigĂŒes amb una planta de 500 metres quadrats i un segon pis de 250 metres. ».
    11. Le panneau d'informations touristiques du chĂąteau.
    12. « Llivia », sur les-pyrenees-orientales.com (consulté le ).
    13. « Lampégie d'Aquitaine », sur histoireislamique.wordpress.com, (consulté le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

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