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Estavar

Estavar [ɛstava] est une commune française situĂ©e dans le sud-ouest du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Cerdagne, une haute plaine Ă  une altitude moyenne de 1 200 m d'altitude, qui s'Ă©tend d'est en ouest sur une quarantaine de kilomĂštres entre Mont-Louis et Bourg-Madame.

Estavar
Estavar
Mairie d'Estavar.
Blason de Estavar
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Cerdagne
Maire
Mandat
Laurent Leygue
2020-2026
Code postal 66800
Code commune 66072
DĂ©mographie
Gentilé Estavarois(es)
Population
municipale
479 hab. (2020 en augmentation de 8,62 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 52 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 28â€Č 17″ nord, 1° 59â€Č 53″ est
Altitude Min. 1 200 m
Max. 1 659 m
Superficie 9,24 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Pyrénées catalanes
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Estavar

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par le SĂšgre, l'Angust, Rec de l'Estahuja et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Estavar est une commune rurale qui compte 479 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Ses habitants sont appelĂ©s les Estavarois ou Estavaroises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Estavar se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  78 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  38 km de Prades[2], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Targasonne (3,2 km), Égat (3,7 km), Saillagouse (3,7 km), Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes (3,7 km), Sainte-LĂ©ocadie (3,8 km), Font-Romeu-Odeillo-Via (4,3 km), Err (4,5 km), Ur (5,0 km). La commune est limitrophe de l'enclave espagnole de Llivia.

    Sur le plan historique et culturel, Estavar fait partie de la rĂ©gion de la Cerdagne, une haute plaine Ă  une altitude moyenne de 1 200 m d'altitude, qui s'Ă©tend d'est en ouest sur une quarantaine de kilomĂštres entre Mont-Louis et Bourg-Madame[4].

    Communes limitrophes d’Estavar[5]
    Targasonne Égat
    LlĂ­via
    (enclave d'Espagne)
    Estavar Font-Romeu-Odeillo-Via
    Saillagouse
    Situation de la commune.

    GĂ©ologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[6].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[8].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[7].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 8,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 10,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 728 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 6,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[10] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[11] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Ste LĂ©ocadie », sur la commune de Sainte-LĂ©ocadie, mise en service en 1981[12] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[13] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 9,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 567,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[14]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  78 km[15], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[16], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[17], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[18].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[19] - [20]. Dans ce cadre, la commune fait partie[21]. Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, crĂ©Ă© en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'Ă©tend sur 66 communes du dĂ©partement. Ce territoire s'Ă©tage des fonds maraĂźchers et fruitiers des vallĂ©es de basse altitude aux plus hauts sommets des PyrĂ©nĂ©es-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forĂȘt mĂ©diterranĂ©enne[22] - [23].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[24] : les « collines d'Estavar et Saillagouse » (888 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[25] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [24] :

    • la « Basse Cerdagne » (3 916 ha), couvrant 12 communes du dĂ©partement[26] ;
    • la « Haute Cerdagne » (5 477 ha), couvrant 12 communes du dĂ©partement[27].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Estavar.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Estavar est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [28] - [I 2] - [29]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (59,3 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (58,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (53,1 %), prairies (19,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (11,9 %), zones urbanisĂ©es (9 %), forĂȘts (6,2 %), terres arables (0,1 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies ferroviaires

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Estavar est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques particuliers, les risques radon et minier[31] - [32].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du SĂšgre[33].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[34]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[35]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[36].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risque particulier

    La commune est concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă  l’évolution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă  l’abandon et sans entretien aprĂšs l’exploitation des mines[37].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune d'Estavar est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[38].

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est le mĂȘme qu’en français[39].

    Histoire

    Estavar absorbe la commune de Bajande le [40] - [41].

    Politique et administration

    À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des PyrĂ©nĂ©es catalanes.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[42]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1821 1821 Guillaume Puig
    1821 1822 Hyacinthe Maranges
    1822 1825 Guillaume Puig
    1825 1827 Pierre Grau
    1827 1833 Joseph Grau
    1833 1839 Raphaël Fabra
    1839 1844 Pierre Palau Aymar
    1844 1851 Pierre Carbonel
    1851 1857 François Barnola
    1857 1863 Jean Grau
    1863 1869 Antoine Bonfill
    1869 1881 Francis Grau
    1881 1905 Paul Besombes
    1905 1923 Sauveur AutonĂšs
    1923 1929 Étienne Santanach
    1929 1947 André Imbern
    (1896-1962)
    DVG Boucher puis négociant en bestiaux
    1947 1983 Augustin Gispert
    1983 2001 Gabriel Botet
    mars 2001 mars 2008 Yvette Asencio
    mars 2008 30 avril 2008 Jean-Claude Rivayrol[43] démissionnaire
    avril 2008 28 mars 2014 Jean-Louis Combalbert[44]
    28 mars 2014 En cours Laurent Leygue SE Enseignant

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1365 1378 1515 1553 1709 1720 1767 1774 1788
    29 f21 f12 f16 f38 f49 f204 H50 f247 H
    1789 - - - - - - - -
    54 f--------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Notes :

    • 1365 : pour Estavar, Bajande, Palmmanill (3 f) et Callastres (7f) ;
    • 1378 : pour Estavar, Bajande, Callastres (4 f) et Palmanill (3f) ;
    • 1553 : dont 1 f pour Callastres ;
    • 1720 : pour Estavar et Bajande.

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[46].

    En 2020, la commune comptait 479 habitants[Note 8], en augmentation de 8,62 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    249192230229327343328322320
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    322314309325335348289280295
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    280352302246234203175175167
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    118178206281358409498492408
    2015 2020 - - - - - - -
    457479-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee Ă  partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Note : à partir de 1826, les habitants de Bajande sont recensés avec ceux d'Estavar.

    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[49] 1975[49] 1982[49] 1990[49] 1999[49] 2006[50] 2009[51] 2013[52]
    Rang de la commune dans le département 161 144 113 114 108 109 113 116
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre Estavar et Err. Err accueille l'école primaire de la maternelle au CP, et Estavar l'école élémentaire du CE1 au CM2[53].

    Le secteur du collĂšge est Bourg-Madame[54].

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘtes patronales et communales : 7 janvier et 1er dimanche d'octobre[55].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 199 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 432 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 230 â‚Ź[I 5] (19 350 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 7]7,5 %7,7 %8,5 %
    DĂ©partement[I 8]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  293 personnes, parmi lesquelles on compte 81,7 % d'actifs (73,2 % ayant un emploi et 8,5 % de chĂŽmeurs) et 18,3 % d'inactifs[Note 10] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 2] - [I 10]. Elle compte 52 emplois en 2018, contre 53 en 2013 et 67 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 220, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,5 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 62,3 %[I 11].

    Sur ces 220 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 32 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 92,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 4,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    54 établissements[Note 11] sont implantés à Estavar au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble54
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    713 %(8,7 %)
    Construction1629,6 %(14,3 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1018,5 %(30,5 %)
    Activités immobiliÚres611,1 %(6,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    47,4 %(13 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    713 %(13,9 %)
    Autres activités de services47,4 %(8,5 %)

    Le secteur de la construction est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 29,6 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (16 sur les 54 entreprises implantĂ©es Ă  Estavar), contre 14,3 % au niveau dĂ©partemental[I 15].

    Entreprises et commerces

    L'entreprise ayant son siÚge social sur le territoire communal qui génÚre le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[56] :

    • Camping L'enclave, terrains de camping et parcs pour caravanes ou vĂ©hicules de loisirs (331 k€)
    • Épicerie multi-service.
      Épicerie multi-service.
    • Poste.
      Poste.
    • BibliothĂšque.
      BibliothĂšque.

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations5754
    SAU[Note 13] (ha)1991923146

    La commune est dans la Cerdagne, une petite rĂ©gion agricole situĂ©e Ă  l'extrĂȘme ouest du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales[57]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyĂ©levage[Carte 3]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siĂšge dans la commune sont dĂ©nombrĂ©es lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (cinq en 1988). La superficie agricole utilisĂ©e est de 46 ha[59] - [Carte 4] - [Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    • L'Ă©glise Saint-Julien.
      L'Ă©glise Saint-Julien.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • Église Saint-BarthĂ©lemy de Bajanda
      Église Saint-BarthĂ©lemy de Bajanda
    • Église Saint-Julien d'Estavar
      Église Saint-Julien d'Estavar

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[9].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[58].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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