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Paul Alduy

Paul Alduy , né le à Lima (Pérou) et mort le à Perpignan, est un haut fonctionnaire et homme politique français.

Paul Alduy
Illustration.
Fonctions
Sénateur français
–
(8 ans, 11 mois et 24 jours)
Élection 25 septembre 1983
Circonscription Pyrénées-Orientales
Prédécesseur Jacqueline Alduy
Maire de Perpignan
–
(34 ans, 2 mois et 27 jours)
Élection 15 mars 1959
Prédécesseur Félix Depardon
Successeur Jean-Paul Alduy
Député français
–
(22 ans, 5 mois et 13 jours)
Circonscription 1re des Pyrénées-Orientales
Législature Ire, IIe, IIIe, IVe, Ve et VIe (Cinquième République)
Prédécesseur Scrutin proportionnel
Successeur Renée Soum
–
(2 ans, 10 mois et 16 jours)
Circonscription Pyrénées-Orientales
Législature IIIe (Quatrième République)
Prédécesseur Scrutin proportionnel
Successeur Circonscriptions législatives des Pyrénées-Orientales
Conseiller général des Pyrénées-Orientales
–
(13 ans)
Circonscription Canton de Perpignan-4
Prédécesseur Narcisse Planas
Successeur Jacqueline Amiel-Donat
–
(14 ans, 7 mois et 25 jours)
Circonscription Canton de Perpignan-Est puis de Perpignan-3
Prédécesseur Joseph Gaspard
Successeur Simone Parrot
–
(6 ans, 10 mois et 27 jours)
Circonscription Canton de Prats-de-Mollo-la-Preste
Prédécesseur Guillaume Julia
Successeur Guillaume Julia
Maire d'Amélie-les-Bains-Palalda
–
(7 ans, 1 mois et 5 jours)
RĂ©Ă©lection 26 avril 1953
Prédécesseur Gustave Pouzens
Successeur Jean Aspar
Biographie
Nom de naissance Paul Alduy
Date de naissance
Lieu de naissance Lima (PĂ©rou)
Date de décès
Lieu de décès Perpignan (France)
Nationalité Français
Parti politique SFIO (1946-1959)
CIR (1964-1971)
PS (1971-1976)
PSD-UDF (1978-1993)
Conjoint Jacqueline Alduy
Enfants Jean-Paul Alduy

Paul Alduy
Maires de Perpignan

Biographie

Originaire du Vallespir de par son grand-père Jacques[1] - [2], Paul Alduy est d'abord attaché d'ambassade à Ankara en Turquie en 1942 avant de rejoindre la France libre en 1943 et de devenir brièvement directeur du cabinet du gouverneur d'Alger. En 1946, il est le plus jeune préfet de France.

Chef de cabinet du socialiste Guy Mollet, il commence sa carrière politique dans le département des Pyrénées-Orientales où il est élu maire d'Amélie-les-Bains en 1952, conseiller général du canton de Prats-de-Mollo-la-Preste en 1955 et député en 1956.

En , il est réélu maire d'Amélie-les-Bains au premier tour et se présente parallèlement au second tour à Perpignan où il bat le maire sortant Félix Depardon, candidat d'Union républicaine, soutenu par la SFIO. Sa première épouse, Jacqueline, lui succède à la mairie d'Amélie-les-Bains tandis qu'il devient maire de Perpignan. Il est également élu conseiller général du canton de Perpignan-Est.

Exclu de la SFIO en 1959 à la suite de son rapprochement avec la majorité gaulliste, il crée en 1960 l'Association démocratique et socialiste (ADS)[3], parti politique purement local dont il demeure président jusqu'en 1993. Il se rapproche ensuite du courant gaulliste de gauche puis rejoint la Convention des institutions républicaines avec l'ADS, puis rejoint le Parti socialiste après le Congrès d'Épinay.

En 1972, il soutient le programme commun avec les communistes, et fait campagne lors des élections législatives de 1973 sous le slogan « Un programme commun pour le bien de chacun ». Exclu du Parti socialiste le « pour comportement opportuniste et anti-unitaire » à l'issue des élections cantonales[4], il s'apparente en 1977 au groupe des Réformateurs, centristes et démocrates sociaux. En 1978, il apporte son soutien au président Valéry Giscard d'Estaing lors des législatives. Il rejoint ensuite définitivement l'UDF par le biais du PSD en 1983 (l'année où le PSD a fusionné avec l'UDF). Battu aux élections législatives de 1981, il est élu sénateur en 1983[5].

En 1992, ses relations se détériorent avec son premier adjoint à la mairie de Perpignan Claude Barate (RPR). En 1993, le budget de la ville est bloqué, le conseil municipal est alors dissous par le Président de la République. L'élection municipale qui s'ensuit est remportée par son fils Jean-Paul.

Paul Alduy a Ă©tĂ© condamnĂ© le par le tribunal correctionnel de Perpignan Ă  dix mois de prison avec sursis, 80 000 francs d'amende et cinq ans de privation des droits civiques pour abus de confiance parce qu'il a fait bĂ©nĂ©ficier son Ă©pouse d'un emploi fictif de Ă  au centre communal d'action sociale. Il n'a pas fait appel[6].

Paul Alduy meurt le à Perpignan à l'âge de 91 ans. Il est inhumé au cimetière privé du Rosaire à Palalda (Pyrénées-Orientales).

Mandats

Mandats parlementaires

  • 1956-1981 : dĂ©putĂ© des PyrĂ©nĂ©es-Orientales
    • 1973-1974 : vice-prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale
  • 1983-1992 : sĂ©nateur des PyrĂ©nĂ©es-Orientales

Mandats locaux

Maire
Conseiller général
Conseiller régional
  • 1986-1988 : conseiller rĂ©gional du Languedoc-Roussillon

Notes et références

  1. André Balent, « ALDUY Paul », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
  2. « Les Alduy, maires de père en fils », sur L'Express, (consulté le )
  3. André Balent, « ALDUY Paul », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
  4. « M. PAUL ALDUY EST EXCLU DU P.S. », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Anciens sénateurs Vème République : ALDUY Paul », sur www.senat.fr (consulté le )
  6. « Le Roussillon, far west de la politique? », sur L'Express, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • AndrĂ© Balent, « Alduy (Paul) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et sociĂ©tĂ©, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN 9782908866414)

Articles connexes

Liens externes

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