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Estoher

Estoher est une commune française situĂ©e dans le centre du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant Ă  l'ensemble des vallĂ©es pyrĂ©nĂ©ennes qui « confluent » avec le lit creusĂ© par la TĂȘt entre Mont-Louis et RodĂšs.

Estoher
Estoher
Carte postale d'Estoher au début du XXe siÚcle.
Blason de Estoher
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Conflent-Canigó
Maire
Mandat
Marie-Edith Peral
2020-2026
Code postal 66320
Code commune 66073
DĂ©mographie
Gentilé Estohanencs, Estohanencques
Population
municipale
135 hab. (2020 en diminution de 12,9 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 5,2 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 36â€Č 06″ nord, 2° 29â€Č 13″ est
Altitude 360 m
Min. 336 m
Max. 2 481 m
Superficie 26,08 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Canigou
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Estoher
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Estoher
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Estoher
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Estoher

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le Llech, le ruisseau de la Coume d'Espira et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « massif du Canigou » et le « Canigou-Conques de La Preste ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Estoher est une commune rurale qui compte 135 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 587 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelĂ©s les Estohanencs ou Estohanencques.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Estoher se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  35 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  km de Prades[2], sous-prĂ©fecture, et Ă  21 km d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Prades[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Espira-de-Conflent (2,0 km), Finestret (2,7 km), Los Masos (3,0 km), Joch (3,7 km), Clara (3,9 km), Marquixanes (4,5 km), Rigarda (4,7 km), Baillestavy (5,1 km).

    Sur le plan historique et culturel, Estoher fait partie de la rĂ©gion de Conflent, hĂ©ritiĂšre de l'ancien comtĂ© de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond Ă  l'ensemble des vallĂ©es pyrĂ©nĂ©ennes qui « confluent » avec le lit creusĂ© par la TĂȘt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et RodĂšs, aux abords de la plaine du Roussillon[5].

    Situation de la commune.

    GĂ©ologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[7].

    Hydrographie

    La riviĂšre du Llech et trois ruisseaux traversent Estoher[8].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[9]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s'agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des relief[10].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[9].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 814 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 5,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 4,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Baillestavy », sur la commune de Baillestavy, mise en service en 1972[14] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[15] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 850,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[16]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  35 km[17], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[18], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[19], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[20].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats[22].

    • le « massif du Canigou », d'une superficie de 11 746 ha, culmine Ă  2 784 mĂštres Ă  l'extrĂ©mitĂ© orientale de la chaĂźne des PyrĂ©nĂ©es. Il recĂšle de nombreuses espĂšces endĂ©miques pyrĂ©nĂ©ennes dont certaines atteignent leur limite orientale et prĂ©sente une gamme variĂ©e d'habitats naturels d'intĂ©rĂȘt communautaire liĂ©s Ă  l'Ă©tagement de la vĂ©gĂ©tation[23] et au titre de la directive oiseaux[22]
    • le « canigou-conques de La Preste », d'une superficie de 20 224 ha, abrite une avifaune de montagne riche et diversifiĂ©e, tant au niveau des rapaces que des passereaux et des galliformes. Elle est Ă©galement frĂ©quentĂ©e rĂ©guliĂšrement par deux couples de gypaĂštes barbus et, en Ă©tĂ©, par un nombre important de vautours fauves en provenance du territoire espagnol[24].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[25] : le « cirque des Cortalets » (191 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[26] et la « vallĂ©e du Llech » (1 724 ha)[27] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [25] : le « massif du Canigou » (19 263 ha), couvrant 15 communes du dĂ©partement[28].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Estoher.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Estoher est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [29] - [I 2] - [30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (96,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (96,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (73,3 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (18,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (4,3 %), cultures permanentes (3,5 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Estoher est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques particuliers, les risques radon et minier[32] - [33].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la TĂȘt[34].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[35]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[36].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risque particulier

    La commune est concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă  l’évolution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă  l’abandon et sans entretien aprĂšs l’exploitation des mines[37].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune d'Estoher est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[38].

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Estoer[39].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[40]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1792 1793 Dagues
    1792 1793 Joseph Llech-Llamousi
    1792 1793 Mathieu Armagau
    1793 1794 François Destaville
    1794 1795 Bonnaventure Torrent
    1794 1795 Jean Pavie
    1796 1796 Gauderique Pailles
    1796 1797 Joseph Llech-Llamousi
    1797 1813 Bonaventure Taurinua
    1813 1829 Jean Ixart
    1829 1832 Joseph Falip
    1832 1843 Pierre Pailles
    1843 1856 Pierre Catala
    1856 1871 Bonaventure Puig
    1871 1874 Joseph Catala
    1874 1899 Jean Felip
    1899 1920 Étienne Illes
    1920 1921 Gauderique Pailles
    1921 1935 Étienne Mary
    1935 1944 Jacques Illes Nommé conseiller départemental en 1943[41]
    1944 1945 Charles Blandigneres
    1945 1954 Jean Borreil
    1954 1959 Jacques Illes
    1959 1983 Jacques Gaurenne
    1983 2008 René Figa
    mars 2008 mars 2014 Marie-Édith PĂ©ral[42]
    mars 2014 mai 2014 Jean-Jacques Jordi[43] - [44]
    mai 2014 2020 Louis Ques
    2020 En cours Marie-Edith Péral PS ConseillÚre départementale depuis 2021

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1358 1365 1378 1470 1515 1553 1709 1720 1767
    21 f36 f21 f22 f25 f24 f79 f64 f426 H
    1774 1789 - - - - - - -
    387 H80 f-------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Notes :

    • 1358 : dont 8 f pour Llech et 13 f pour SanĂšs ;
    • 1365 : dont 10 f pour Llech et 8 f pour SanĂšs ;
    • 1378 : dont 4 f pour Llech et 5 f pour SanĂšs.

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[46].

    En 2020, la commune comptait 135 habitants[Note 10], en diminution de 12,9 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    309410445474495539560532587
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    524496520521531503388402357
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    329332314284268225202202164
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    160165127115124134152154153
    2017 2020 - - - - - - -
    145135-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee Ă  partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[49] 1975[49] 1982[49] 1990[49] 1999[49] 2006[50] 2009[51] 2013[52]
    Rang de la commune dans le département 130 153 179 160 160 156 157 159
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    Il n'y a pas d'Ă©cole Ă  Estoher.

    Manifestations culturelles et festivités

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 5]7,8 %5,6 %10,7 %
    DĂ©partement[I 6]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 7]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  82 personnes, parmi lesquelles on compte 57,1 % d'actifs (46,4 % ayant un emploi et 10,7 % de chĂŽmeurs) et 42,9 % d'inactifs[Note 11] - [I 5]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais supĂ©rieur Ă  celui de la France, alors qu'en 2008 il Ă©tait infĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 2] - [I 8]. Elle compte 14 emplois en 2018, contre 24 en 2013 et 18 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 40, soit un indicateur de concentration d'emploi de 34,2 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 38,5 %[I 9].

    Sur ces 40 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 85,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

    Secteurs d'activités

    12 Ă©tablissements[Note 12] sont implantĂ©s Ă  Estoher au [I 12]. Le secteur des activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et des activitĂ©s de services administratifs et de soutien est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 25 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (3 sur les 12 entreprises implantĂ©es Ă  Estoher), contre 13 % au niveau dĂ©partemental[I 13].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations201344
    SAU[Note 13] (ha)429651nd233

    La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (20 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 233 ha[56] - [Carte 4] - [Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Église Saint-Étienne d'Estoher

    Patrimoine environnemental

    HĂ©raldique

    Blason de Estoher Blason
    De gueules aux trois cailloux d’or.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[11].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[21].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[55].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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