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Gare de Collioure

La gare de Collioure est une gare ferroviaire française de la ligne de Narbonne à Port-Bou (frontière), située sur le territoire de la commune de Collioure, dans le département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie.

Collioure
Image illustrative de l’article Gare de Collioure
Le bâtiment voyageurs.
Localisation
Pays France
Commune Collioure
Adresse Avenue Aristide-Maillol
66190 Collioure
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 42° 31′ 37″ nord, 3° 04′ 41″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87784256
Site Internet La gare de Collioure, sur le site de la SNCF
Services TER Occitanie
Caractéristiques
Ligne(s) Narbonne à Port-Bou (frontière)
Voies 2
Quais 2
Transit annuel 82 674 voyageurs (2014)
Altitude 21 m
Historique
Mise en service
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
(Voir situation sur carte : Pyrénées-Orientales)
Collioure
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
(Voir situation sur carte : Occitanie)
Collioure
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Collioure

Elle est mise en service en 1866 par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne.

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains express régionaux TER Occitanie.

Situation ferroviaire

Établie Ă  21 mètres d'altitude, la gare de Collioure est situĂ©e au point kilomĂ©trique (PK) 494,669 de la ligne de Narbonne Ă  Port-Bou (frontière), entre les gares d'Argelès-sur-Mer et de Port-Vendres-Ville[1].

Histoire

La gare de Collioure est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de la gare de Perpignan à celle de Collioure. Les travaux de construction de la ligne et de la gare ont été financés et réalisés par l'État, du fait de l'importance plus stratégique qu'économique de ce prolongement[2].

Son électrification et sa mise en signalisation de type BAL sont opérées en 1982.

En 2014, selon les estimations de la SNCF, la frĂ©quentation annuelle de la gare Ă©tait de 82 674 voyageurs[3].

Service des voyageurs

Accueil

Gare SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert du lundi au vendredi, fermé du samedi au dimanche. Elle est équipée d'un automate pour l'achat de titres de transport TER[4].

Il est décidé en 2021 de faire de la gare une Smart Station, permettant l'ouverture et la fermeture automatisée des bâtiments afin de permettre aux voyageurs de s'abriter des intempéries[5].

Desserte

Collioure est desservie par des trains du réseau TER Occitanie qui circulent entre Perpignan et Cerbère[4]. Certains trains sont prolongés au-delà de Perpignan vers Narbonne, puis Toulouse-Matabiau ou Nîmes et Avignon-Centre, tandis que d'autres sont prolongés au-delà de Cerbère vers Portbou. Le temps de trajet est d'environ 20 minutes depuis Perpignan et d'environ 25 minutes depuis Cerbère.

L'Intercités de nuit, reliant Paris-Austerlitz à Cerbère, dessert également la gare, pendant les week-ends et les vacances uniquement.

Intermodalité

Un parking pour les véhicules est aménagé[4].

  • Abris et automate.
    Abris et automate.
  • Vue vers Perpignan.
    Vue vers Perpignan.
  • Vue vers Cerbère.
    Vue vers Cerbère.
  • Ancienne halle Ă  marchandises.
    Ancienne halle Ă  marchandises.

Notes et références

  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [677/2] Perpignan - Portbou (Espagne) », p. 61.
  2. François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 3 (1864-1870), Paris, Palau, , 239 p. (ISBN 2-9509421-3-X), « 9.3. Perpignan-Collioure, 21 mars 1866 », p. 60-61.
  3. « Fréquentation en gares en 2014 – Collioure », sur SNCF Open Data, traitement du 26 avril 2016 (onglet informations) (consulté le ).
  4. « Services & Gares / Gare Collioure », sur SNCF Ter Occitanie (consulté le ).
  5. Sebastià Vilanou i Poncet, « SNCF : de nouvelles gares automatiques dans les Pyrénées-Orientales », La Semaine du Roussillon,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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