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Intercités de nuit

Intercités de nuit désigne, depuis 2012, le service de trains de nuit réguliers proposé par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), réalisé avec des voitures Corail.

Intercités de nuit
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo de la marque.
Description de cette image, également commentée ci-après
Le train Paris-Austerlitz – Briançon,
arrivant Ă  son terminus.
Type Marque
Pays d'origine Drapeau de la France France
Marché(s) Chemin de fer
Propriétaire(s) actuel(s) Société nationale des chemins de fer français

Présentation

Les Intercités de nuit se distinguent par l’absence d’arrêts commerciaux entre minuit et cinq heures du matin, le regroupement des voyageurs par destination, la présence d’un personnel de bord spécifique, un matériel modernisé pour les relations de et vers Paris, de nouveaux services. Ils font partie, depuis 2010, des « trains d'équilibre du territoire » (TET).

Cette offre, qui a permis de maintenir un certain nombre de trains de nuit promis à l’extinction par la concurrence du TGV, souffrait toutefois, dès l'origine, de certaines faiblesses : non homogénéité du parc (en partie seulement modernisé) notamment pour les liaisons transversales et le renfort en période de pointe, disparition rapide de l’offre voitures-lits (fin 2007, ce matériel ayant été vendu d’occasion[1]), absence de voiture-restaurant ou de voiture-bar à bord. Les voitures utilisées, bien qu’une partie soit rénovée, accusent désormais un âge de près de quarante ans, ce qui laisse aux Intercités de nuit une espérance de vie limitée.

La modestie des prestations plaçait l'offre Intercités de nuit à un niveau de qualité plutôt inférieur à ses réseaux voisins comparables, dont les dessertes ont aussi été drastiquement réduites (« Trenhotel » espagnols, suppression du réseau « CityNightLine » allemand en ).

Histoire commerciale

Le , après une prĂ©sentation le lors de la Nuit blanche Ă  Paris[2], la SNCF regroupe une partie de ses trains de nuit sous la nouvelle marque « LunĂ©a ». Ce lancement a Ă©tĂ© accompagnĂ© d’un investissement de 5 millions d’euros de 2004 Ă  2007 pour la modernisation des 257 voitures-couchettes[3]. De 2004 Ă  2009, les trains de nuit hors LunĂ©a sont progressivement supprimĂ©s.

Entre 2008 et mi-2011, la SNCF proposait également des TGV nocturnes iDNight, avec un bar-discothèque et des places uniquement assises (il ne s'agissait donc pas à proprement parler de trains de nuit), attirant une clientèle plus jeune, séduite par des prix attractifs. Ces trains ont été supprimés le , pour non-rentabilité.

Le , la SNCF annonce la suppression de la marque Lunéa, par son regroupement avec les autres marques (Téoz, Corail et Corail Intercités) sous l’appellation unique « Intercités[4] ».

En 2015, le parc IntercitĂ©s de nuit est composĂ© de 347 voitures Corail « nuit ». Cependant, dès 2016, la disponibilitĂ© des voitures passe sous les 222 nĂ©cessaires pour assurer les besoins impĂ©ratifs du trafic[5].

Identité visuelle (logotype)

  • Logo de LunĂ©a jusqu'en 2012.
    Logo de Lunéa jusqu'en 2012.
  • Logo des IntercitĂ©s depuis 2012.
    Logo des Intercités depuis 2012.

Conventionnement des trains de nuit Ă  partir de 2010, puis avenir en question

L'État et la SNCF signent, le , une convention sur les « trains d’équilibre du territoire » (TET) intégrant les trains de nuit dans son périmètre[6]. L'objectif de la convention est, au moment de sa signature, de rétablir l'équilibre économique de la SNCF sur l'activité des trains classiques de longue distance tout en assurant la pérennité des dessertes. Dorénavant, l’État définit les dessertes, la SNCF produit et commercialise le service correspondant, et le déficit d'exploitation (différence entre les coûts de production du service et les recettes issues des voyageurs) est compensé par l’État à l'activité Intercités de la SNCF.

Quelques très rares trains Corail de nuit sont néanmoins exploités en dehors de la convention TET (principalement des trains supplémentaires pour les pointes hivernales vers les vallées alpines).

Cependant, l’avenir de ces relations nocturnes reste incertain : la croissance rapide du déficit d'exploitation des TET n'apparait pas soutenable pour l’État et le matériel engagé arrive en fin de vie (aucune nouvelle commande de matériel n’ayant été envisagée et celui non utilisé est déjà dirigé vers les chantiers de démolition ou vendu à quelques très rares unités, une voiture-couchettes de 1re classe Corail sert ainsi de dortoir au Chemin de fer de la baie de Somme).

En , le secrĂ©taire d'État chargĂ© des transports, Alain Vidalies, confie « une mission d'analyse et de proposition [recueillant] les avis formulĂ©s par l'ensemble des parties intĂ©ressĂ©es » Ă  une commission composĂ©e d'Ă©lus parlementaires, prĂ©sidĂ©e par le dĂ©putĂ© Philippe Duron. Elle rend son rapport « TET d'avenir[7] » en : sur la base que les trains de nuit reprĂ©sentent un quart du dĂ©ficit annuel des TET (100 millions d'euros sur les 400), la commission recommande la suppression de toutes les lignes de nuit, Ă  l'exception de Paris – Briançon, Paris – Toulouse – Latour-de-Carol et Paris – Rodez – Albi. La ligne Paris – Nice, la moins dĂ©ficitaire, n'est pas retenue dans cette liste.

Les propositions de la commission sont dans l'ensemble reprises par l’État, qui engage alors la suppression de la plupart des lignes de nuit en 2016-2017. En , Alain Vidalies, annonce que, dès le , toutes les lignes Intercités de nuit ne seront plus assurées par l’État à l'exception des trains Paris – Briançon, Paris – Rodez et Paris – Toulouse – Latour-de-Carol. Devant la levée de boucliers des élus, la SNCF déclare que ces annonces n'auraient pas d'effet immédiat sur la circulation de ces trains, qui rouleront encore pour la plupart au moins pendant l'été 2016, en attendant les résultats de l'appel à manifestation d'intérêt, sauf pour les trains Luxembourg – Nice / Cerbère et Strasbourg – Cerbère qui, eux, sont supprimés après le . Les lignes supprimées pourront ultérieurement être reprises, soit directement par les régions affectées, soit par d'autres opérateurs, surtout la ligne Paris – Côte d'Azur (convoitée par les Chemins de fer russes)[8].

Le , Alain Vidalies présente la « mise en œuvre de la feuille de route du Gouvernement pour un nouvel avenir des Trains d’Équilibre du Territoire ». Les trois lignes de nuit pressenties (Paris – Briançon, Paris – Rodez et Paris – Latour-de-Carol) seront conservées à raison d'un aller-retour quotidien. Les autres lignes seront progressivement supprimées.

En , les Chemins de fer russes entament des négociations avec la SNCF pour l'exploitation, via une compagnie privée, de trains de nuit de grand confort sur les lignes nationales françaises à longue distance, en particulier Paris – Nice[8]. Des voitures-lits russes sont d'ailleurs expérimentées sur cette liaison du au .

En , une note interne de la SNCF préconise la suppression totale des Intercités de nuit. Les trains de nuit ne seraient plus compétitifs en raison de la concurrence du covoiturage, des offres aériennes et hôtelières à bas coûts, ainsi que des petits prix sur les liaisons ferroviaires de jour[9].

Des élus locaux et des comités d'usagers, particulièrement ceux des territoires enclavés des Hautes-Alpes, des Pyrénées et du Massif central, s'opposent à ces suppressions, estimant que la SNCF a dégradé le service par les multiples interruptions de dessertes, les retards, les ouvertures tardives des réservations et font valoir un taux d'occupation correct des trains restés en circulation[10]. Cette situation est déplorée par la Ministre des transports Élisabeth Borne comme « une casse du service public[11] ».

Les défenseurs du maintien de ces dessertes estiment que ce service, convenablement géré et valorisé, serait viable économiquement, en s'appuyant sur l'exemple autrichien Nightjet[12]. Par ailleurs, le Parlement européen réfléchit à la relance des trains de nuit, pour réduire la pollution du transport aérien en Europe[13].

Le soir du , la SNCF organise une « émergente » (inspirée du hackathon américain) où sont réunis des créateurs, stylistes, influenceurs, entrepreneurs (notamment de jeunes pousses), ainsi que des clients et experts de la SNCF. Cette manifestation se déroule dans un train nocturne Paris – Biarritz spécialement affrété, avec comme but de réinventer le voyage en train de nuit en repensant le décor, les services à bord ou encore en redéfinissant les destinations proposées[14].

En , Élisabeth Borne annonce un investissement de 30 millions d'euros de la part de l'État, afin de rĂ©nover le matĂ©riel roulant (installation de prises Ă©lectriques et du Wi-Fi, remplacement des couchettes et rĂ©fection des sanitaires) et de pĂ©renniser au-delĂ  de 2020 les liaisons restantes[15].

Ă€ l'Ă©tĂ© 2020, la dĂ©cision est prise de relancer les IntercitĂ©s de nuit, avec dans un premier temps (vers 2021-2022) la rĂ©introduction des liaisons Paris – Nice et Paris – Tarbes. Quant au matĂ©riel roulant, en attendant un possible appel d'offres pour acheter de nouvelles rames[16], la SNCF envisage de louer auprès de la compagnie ferroviaire autrichienne Ă–BB des voitures neuves utilisĂ©es sur ses trains Nightjet[17] ; toutefois, elle rĂ©nove aussi 71 voitures Corail affectĂ©es Ă  ce service (avec notamment l'installation du Wi-Fi), pour un coĂ»t de 44 millions d'euros[18]. En effet, il y a un attrait des trains de nuit auprès des jeunes voyageurs qui, en raison des problĂ©matiques de pollution atmosphĂ©rique et d'effet de serre, ne prendront plus l'avion[19].

Liaisons

Pour des raisons d'aménagement du territoire, ou encore en l'absence d'une autre desserte directe, les liaisons listées ci-dessous sont conventionnées par l'État. Il s'agit de services assurés quotidiennement et/ou en fin de semaine, voire uniquement durant la saison d'été[20] :

Historique des dessertes

Depuis les années 1990, le réseau de trains de nuit en France n’a cessé de se réduire, les liaisons les moins rentables étant abandonnées.

À titre d’exemple, l’offre sur la ligne côtière Nantes – Bordeaux, qui comportait quatre trains de nuit dans les années 1990 vers Lyon, les Alpes et la Méditerranée, a entièrement disparu à partir du .

Signe de banalisation, ces trains, jadis baptisés, ont perdu leur nom (préfixe « ex ») en même temps qu’ils perdaient leurs voitures-lits.

Évolutions depuis 1994

Carte montrant des anciennes liaisons Intercités de nuit.
Réseau Intercités de nuit, en 2012.
Porte (ouverte) d'une voiture-couchettes Corail.
Affichette montrant la destination d'un train (Bourg-Saint-Maurice), en 2015.
  • : suppression (sauf les week-ends) de la desserte de nuit Paris – Quimper / Brest.
  • : suppression de la relation directe de nuit Bordeaux – Milan.
  • : la relation de nuit Nantes – Nice et retour est limitĂ©e au parcours Bordeaux – Nice (sauf les week-ends et durant l'Ă©tĂ©).
  • : dĂ©-rĂ©gularisation de la desserte nocturne Paris-Austerlitz – Agen (maintenue les week-ends).
  • : limitation Ă  Nantes (sauf les fins de semaine) de la relation nocturne Lyon – Quimper (RhĂ´ne-OcĂ©an).
  • : suppression des trains de nuit Paris-Gare-de-Lyon – BĂ©ziers (Le Golfe-du-Lyon) et Nice (Le PhocĂ©en), mais aussi l'un des deux allers-retours du Train Bleu et le Nice – Genève, tandis que le Paris – Briançon est basculĂ© Ă  Paris-Austerlitz. Suppression Ă©galement des dessertes de Dijon et de Lyon-Perrache par le train Metz – Nice.
  • : suppression des trains de nuit entre Paris-Austerlitz et Aurillac, Millau et NĂ®mes.
  • : suppression du train Flandres-Roussillon (Lille-Flandres – Cerbère) et limitation des jours de circulation du Flandres-Riviera (Lille-Flandres – Nice).
  • : la relation Paris – Villefranche-de-Rouergue – Albi – Carmaux est remplacĂ©e par la relation Paris – Rodez – Carmaux – Albi.
  • : suppression de la relation Reims – Nice (ex-Lorazur) entre Culmont-Chalindrey et Nice.
  • : suppression de la relation Lille – Nice (Flandres-Riviera)[25].
  • : le train Quimper – Lyon – Bourg-Saint-Maurice / Genève (RhĂ´ne-OcĂ©an) est limitĂ© au tronçon Quimper – Lyon.
  • : le train Cerbère – Metz est prolongĂ© jusqu’à Luxembourg.
  • : lancement de « TĂ©oz Éco » (devenu IntercitĂ©s 100 % Éco en ), qui est initialement un train-couchettes de jour.
  • : suppression du train Nantes – Nice (ex-OcĂ©an-Riviera).
  • : suppression du train Quimper – Lyon (ex-RhĂ´ne-OcĂ©an)[26].
  • : le train Paris – Vintimille (ex-Train Bleu) est limitĂ© au tronçon Paris – Nice.
  • : signature de la convention entre l’État et la SNCF concernant les « Trains d’Équilibre du Territoire ».
  • : les trains Paris – Dax – Hendaye – Irun et Paris – Dax – Tarbes sont regroupĂ©s en un seul train Paris – Tarbes – Dax – Hendaye – Irun via Toulouse et ne circulent plus qu'irrĂ©gulièrement, d'abord en raison de travaux, mais ce rĂ©gime sera conservĂ© après la fin des travaux. De plus Ă  Hendaye et Irun, du fait de l’arrivĂ©e tardive, la correspondance avec le train Les chemins de Saint-Jacques, de et vers Saint-Jacques-de-Compostelle, Vigo et La Corogne, est rompue.
  • Le , la marque « LunĂ©a » est remplacĂ©e par IntercitĂ©s, donc les trains de nuit sont dĂ©sormais dĂ©nommĂ©s IntercitĂ©s de nuit.
  • 2013-2014 : suppression du Genève – Lyon – Tarbes – Irun et du Nice – Irun.
  • Le , s'arrĂŞte le trafic ferroviaire sur la ligne de MontrĂ©jeau-Gourdan-Polignan Ă  Luchon. La circulation du train Paris – Luchon est donc suspendue jusqu'Ă  ce qu'une dĂ©cision soit prise sur la rĂ©novation ou non de cette ligne.
  • Le : crĂ©ation d'un arrĂŞt Ă  Marseille-Blancarde pour le train Paris-Austerlitz – Nice-Ville. Les relations de Luxembourg et Strasbourg vers Portbou sont limitĂ©es Ă  Cerbère.
  • Le : dernière circulation des trains Luxembourg – Nice / Cerbère (ex-Lorazur / ex-Lorraine-Roussillon ; circulait tous les jours sauf les mardis et mercredis en juillet-aoĂ»t, et roulait les vendredis, samedis et dimanches le reste de l'annĂ©e).
  • Le : dernière circulation des trains Strasbourg – Cerbère (ex-Alsace-Roussillon ; circulait tous les jours sauf les mardis et mercredis en juillet-aoĂ»t, et roulait les vendredis, samedis et dimanches le reste de l'annĂ©e).
  • Le , retour des voitures-lits sur la ligne Paris – Nice, avec des voitures des Chemins de fer russes.
  • Les 24 et : dernière circulation des trains Paris-Austerlitz – Saint-Gervais (ex-La VallĂ©e Blanche / L'Étoile des neiges ; circulait tous les jours en Ă©tĂ© et pendant les vacances hivernales, et roulait les vendredis, samedis et dimanches le reste de l'annĂ©e).
  • : dernières circulations des trains Strasbourg – Nice[27] (ex-Alsace-Riviera), via Marseille, Toulon, Cannes et Antibes (circulait les vendredis, samedis et dimanches, toute l'annĂ©e).
  • : dernières circulations des trains Paris – Bourg-Saint-Maurice (ex-La Tarentaise ; circulait tous les jours en Ă©tĂ© et pendant les vacances hivernales, et roulait les vendredis, samedis et dimanches le reste de l'annĂ©e). Ce train a Ă©tĂ© supprimĂ© après 103 ans d'existence, comme l'a indiquĂ© un Ă©cran d'information en gare de Bourg-Saint-Maurice[28].
  • : fusion des lignes Paris – Toulouse / Rodez et Paris – Latour-de-Carol.
  • : dernière circulation des trains Paris – Cerbère / Portbou (ex-Paris-CĂ´te Vermeille), via Narbonne et Perpignan (circulait tous les jours)[22].
  • : dernière circulation des trains Paris – Irun et Hendaye – Paris, via Les Aubrais, Tarbes, Lourdes, Pau, Dax, Bayonne et Biarritz[29] - [24] ; cela supprime concomitamment la substitution par autocar de la tranche Paris – Luchon (qui avait lieu grâce Ă  une correspondance en gare de MontrĂ©jeau-Gourdan-Polignan).
  • : retour de la liaison Paris – Portbou, alors grâce Ă  un financement de la rĂ©gion Occitanie ; cependant, le train ne circule plus qu'en pĂ©riode de pointe (week-ends et vacances scolaires)[22] et ne dessert plus Narbonne.
  • : la liaison Paris – Nice est supprimĂ©e[21].
  • : cette dernière liaison est rĂ©tablie[21].
  • : la liaison Paris – Tarbes – Lourdes est restaurĂ©e[24].
  • : la desserte de Narbonne, sur la liaison Paris – Portbou, est rĂ©tablie[30].
  • : la desserte entre Cerbère et Portbou, qui subsistait sur la liaison depuis Paris, est supprimĂ©e ; elle est remplacĂ©e par un autocar[23].
  • : la liaison Paris – Hendaye est Ă  son tour restaurĂ©e, par prolongement estival du train Paris – Lourdes[24].
  • : la liaison Paris – Aurillac sera rĂ©tablie[31].

Liste des relations supprimées (dont Lunéa et trains-couchettes)

Carte du réseau Lunéa.
Réseau Lunéa en 2007.
Le dernier Intercités de nuit Strasbourg – Nice à sa gare de départ, le .
  • Relations remplacĂ©es par des TGV :
    • Paris – ChambĂ©ry – Albertville – MoĂ»tiers – Bourg-Saint-Maurice
    • Lille – Nice (ex-Flandres-Riviera)
    • Paris – Vintimille via Monaco
    • Paris – Marseille – Hyères
    • Paris – Montpellier – Sète – BĂ©ziers
    • Paris – Modane (la desserte nocturne est nĂ©anmoins restaurĂ©e du au , comme substitution Ă  celle de Briançon qui est alors empĂŞchĂ©e par des travaux entre Livron-sur-DrĂ´me et Veynes[32])
    • Paris – Bordeaux – Arcachon
    • Paris – Strasbourg (aussi via Belfort)
    • Paris – MontbĂ©liard / Mulhouse – Bâle
    • Le Mans – Tours – Lyon
    • Nantes – Lyon
    • Paris – Brest et Quimper
    • Paris – Saint-Malo et Le Croisic
    • Paris – Lyon – Grenoble
    • Paris – Bellegarde – Annemasse – Thonon-les-Bains – Évian-les-Bains
    • Strasbourg – Colmar – Mulhouse – Belfort – Besançon – Avignon – Marseille – Toulon – Cannes – Nice (ex-Alsace-Riviera ; desserte directe par TGV entre Strasbourg et Marseille, prolongĂ©e Ă  Nice depuis )
  • Relations supprimĂ©es avec disparition de la liaison directe :
    • Paris – ChambĂ©ry – Annecy – Cluses – Saint-Gervais-les-Bains (ex-La VallĂ©e Blanche / L'Étoile des neiges ; certaines gares sont Ă©galement desservies par TGV)
    • Strasbourg – Irun
    • Strasbourg – Colmar – Mulhouse – Belfort – Besançon – NĂ®mes – Montpellier – BĂ©ziers – Narbonne – Perpignan – Portbou (ex-Alsace-Roussillon ; desserte directe par TGV entre Strasbourg et Montpellier)
    • Luxembourg – Metz – Nancy – NĂ®mes – Montpellier – BĂ©ziers – Narbonne – Perpignan – Portbou (ex-Lorraine-Roussillon ; cette liaison est partiellement remplacĂ©e par le TGV Luxembourg – Metz – Strasbourg – Montpellier)
    • Luxembourg – Metz – Nancy – Avignon – Marseille – Toulon – Cannes – Nice (ex-Lorazur ; desserte directe par TGV entre Nancy et Nice)
    • (Irun) – Hendaye – Bordeaux – Toulouse – Nice (ex-CĂ´te Basque-Riviera et L'Autan)
    • (Irun) – Hendaye – Tarbes – Toulouse – Genève (ex-Hispania)
    • Calais – Nice (ex-Flandres-Riviera)
    • Reims et Troyes – Nice
    • Paris – Clermont-Ferrand – Millau – BĂ©ziers – NĂ®mes
    • Paris – PĂ©rigueux – Agen
    • Paris – Ussel – Le Mont-Dore
    • Paris – Royan
    • Paris – Luchon
    • Paris – Arreau - CadĂ©ac
    • Paris – Marseille via Fos-sur-Mer et Martigues
    • Paris – La Rochelle – Bordeaux
    • Paris – Le Verdon – La Pointe-de-Grave
    • Paris – Pierrefitte-Nestalas
    • Paris – Bagnères-de-Bigorre
    • Vichy – Nice, via Clermont-Ferrand et NĂ®mes ou Saint-Étienne et Lyon
    • Marseille – Châtel-Guyon
    • Bordeaux – Lyon – Genève
    • Bordeaux et La Rochelle – Saint-Gervais (Chamonix) via Limoges
    • Quimper – Lyon – Genève
    • Longwy et Épinal – Nice
    • Paris – Épinal – GĂ©rardmer
    • Paris – Quiberon
    • Paris – Pornic
    • Paris – Dinard via Lamballe
    • Paris – Lannion et Roscoff
    • Paris – Nantes – Saint-Gilles-Croix-de-Vie
    • Paris – Rochefort – Le Chapus (OlĂ©ron)
    • Paris – Rochefort – Fouras (Ă®le de RĂ©)
    • Dieppe – Narbonne et FrĂ©jus-Saint-RaphaĂ«l via Rouen
    • Dieppe – Biarritz via Rouen
    • Boulogne et Lille – Narbonne et FrĂ©jus-Saint-RaphaĂ«l via Amiens
    • Boulogne et Lille – Biarritz via Amiens
    • Nantes – Nice (desserte directe par TGV entre Nantes et Marseille)
    • Nice – ChambĂ©ry – Bourg-Saint-Maurice
    • Nice – Saint-Gervais
    • Bordeaux – Saint-Gervais
    • La Rochelle – Saint-Gervais
    • Évian – Nice
    • Hambourg – Genève – Cerbère – Portbou (Hispania Express)
    • Bordeaux – Lyon
    • Quimper – Toulouse

Composition des trains et accès aux vélos

Ligne Nombre de voitures Nombre de places Accès aux vélos (non pliés / démontés) Possibilité de voyager en place assise
Paris – Latour-de-Carol 3 172 non oui
Paris – Lourdes (Hendaye) 6 ? oui oui
Paris – Toulouse ? ? oui oui
Paris – Cerbère ? ? ? ?
Paris – Rodez (Albi) 3 172 non oui
Paris – Nice 7 370 oui oui
Paris – Briançon 7 lorsqu'il est jumelé au Paris – Nice, 10 quand il circule seul, 13 en pointes hivernales 370 oui oui

Jumelage des trains

Par souci d'économie, chaque train de nuit est jumelé à un autre sur une partie de son trajet (sauf exceptions), c'est-à-dire qu'il est rattaché à un train ayant un trajet global différent mais qui emprunte une portion de trajet commune.

Selon les périodes, les trains Paris-Austerlitz – Tarbes – Lourdes (Hendaye en période estivale), qui n'effectue pas d'arrêt commercial entre Les Aubrais et Saint-Gaudens, Paris-Austerlitz – Latour-de-Carol - Enveitg, qui n'a pas de desserte commerciale entre Les Aubrais et Auterive, et Paris-Austerlitz – Cerbère, qui n'assure pas d'arrêt commercial entre Les Aubrais et Castelnaudary, sont jumelés au train Paris-Austerlitz – Toulouse-Matabiau. De surcroît, les trains précités et le Paris-Austerlitz – Rodez (Albi-Ville) sont jumelés entre Paris et Brive-la-Gaillarde (gare non commercialement desservie). Enfin, les trains Paris-Austerlitz – Nice-Ville et Paris-Austerlitz – Briançon circulent ensemble entre Paris et Valence-Ville (non commercialement desservie).

Confort

Voitures Lunéa à Cerbère (frontière franco-espagnole).

Les quatre différents niveaux de confort sont les suivants :

  • Service « première classe » : Ă  l'essai exclusivement sur la ligne Paris – Nice, ce service Ă©tait assurĂ© par des voitures-lits russes, construites par Siemens et affrĂ©tĂ©es par la SNCF, proposant des cabines (façon bois, avec tapis rouge), pour une, deux, trois ou quatre personnes, offrant de vrais lits, avec lavabo privĂ© et un coin-douche en bout de voiture. PrĂŞt de tablettes, restauration lĂ©gère proposĂ©e Ă  la place, boisson de bienvenue et chef de cabine affectĂ© Ă  chaque voiture. Service suspendu depuis le .
  • Couchettes 1re classe : dotĂ©es d’une dĂ©coration dans les tons ivoire et bordeaux, ces voitures offrent des compartiments de quatre larges couchettes. Grâce Ă  la formule « Espace privatif », ces compartiments peuvent ĂŞtre rĂ©servĂ©s pour une seule personne, ou pour deux ou trois voyageurs seulement, contre paiement d’un supplĂ©ment spĂ©cial. Mais, contrairement aux cabines des voitures-lits, ils ne possèdent ni vrai lit, ni douche ni mĂŞme un coin-toilette avec lavabo, et leur coĂ»t prohibitif, au regard du confort proposĂ©, explique le faible succès de la formule.
  • Couchettes 2e classe : six couchettes par compartiment (dĂ©coration dans les tons bleus). Avec la formule « Espace privatif », des compartiments pour familles peuvent ĂŞtre rĂ©servĂ©s pour quatre ou cinq personnes seulement, contre paiement d’un supplĂ©ment spĂ©cial.

Dans les deux classes, sur chaque couchette, outre une couette, un oreiller et une petite bouteille d’eau, est disposée une boîte de confort, sous cellophane, comportant lingette rafraîchissante, bouchons d’oreille, des mouchoirs et une petite lingette pour nettoyer l'écran d'un téléphone portable.

Les deux classes sont équipées de compartiments-couchettes pour dames seules étiquetés « réservés aux femmes[33] » : Ce service permet à la clientèle féminine voyageant seule ou accompagnée d’enfants de moins de 12 ans, de louer des places dans des compartiments-couchettes qui lui sont dédiés.

Le nouveau service de « Restauration Intercités » propose la livraison, en compartiment, de coffrets « en-cas » ou petit-déjeuner, à réserver à l'avance, dans les deux classes de couchettes. Il est aussi possible de se procurer en-cas et boissons chaudes à bord du train pendant la nuit dans la voiture-services, en s'adressant à l'intendant « Service à bord Intercités de nuit ».

Enfin, deux systèmes de fermeture des portes des compartiments-couchettes assurent la sécurité des voyageurs : un verrou et un système d’entrebâillement de la porte. En outre, dans certaines gares, un accueil/filtrage ne laisse l’accès libre au quai sur lequel stationne un Intercités de nuit qu’aux seules personnes munies d’un titre de transport valide, dans le but d’empêcher toute intrusion à bord.

Sièges inclinables : cette formule, plus économique que la couchette, facturée au prix d’une place assise normale de seconde classe, en voiture à allée centrale, est proposée sur la majorité des services, mais ni oreiller ni couverture ne sont mis à la disposition du voyageur. Pour des raisons de sécurité, de faibles veilleuses restent allumées en permanence.

Une voiture-services, présente dans la majorité des Intercités de nuit, comporte un coin-détente et un local aménagé pour vélos non démontés. Il comportait des distributeurs automatiques de boissons fraîches et chaudes, ainsi que de friandises (ces distributeurs ont été supprimés en 2015, mais il est possible de demander une bouteille d'eau gratuite à l'employé de bord). Il est possible de voyager gratuitement avec son vélo, s’il est plié, démonté et rangé dans une housse spéciale.

Voitures

Il existe sept types de voitures différentes que l'on peut retrouver dans les Intercités de nuit :

  • les nouvelles voitures-lits de 1re classe russes des RZD, exploitĂ©es uniquement sur le train de nuit Paris – Nice (jusqu'en ), qui comprennent des cabines d'un, deux, trois ou quatre vrais lits (dotĂ©es d'un lavabo), et offrent une douche, situĂ©e en bout de voiture.
  • les voitures-couchettes de 1re classe, appelĂ©es Ac9ux. Elles comportent chacune 9 compartiments d'une, deux, trois ou quatre couchettes, soit 36 places en tout au maximum ;
  • les voitures-couchettes de 2e classe, appelĂ©es Bc10ux. Elles comportent chacune 10 compartiments de 6 couchettes, soit 60 places en tout ;
  • les voitures-services. Ce sont des voitures-couchettes de 2e classe dont 4 compartiments ont Ă©tĂ© remplacĂ©s par un garage Ă  vĂ©los, un compartiment rĂ©servĂ© au personnel de bord et un coin-dĂ©tente (avec distributeur de boisson, qui ne fonctionne plus dĂ©sormais). Elles comportent donc 6 compartiments de 6 places, soit 36 couchettes ;
  • les voitures Ă  sièges inclinables de 2e classe, appelĂ©es B91/2tu, qui comprennent 76 places. Les sièges peuvent s'incliner Ă  45 degrĂ©s afin de faciliter le repos des voyageurs ;
  • les voitures Ă  places assises de 2e classe. Elles sont très rares aujourd'hui dans les trains de nuit, mais il arrive parfois, lors des pointes de trafic ou lorsqu'une voiture Ă  sièges inclinables est indisponible, qu'une voiture Corail de 2e classe de jour ordinaire remplace une voiture Ă  sièges inclinables ;
  • les voitures-couchettes 1re/2e classe, appelĂ©es AcBcux. Ces voitures comportent 10 compartiments convertibles en 1re classe (quatre couchettes) ou en 2e classe (six couchettes) et peuvent donc accueillir entre 40 et 60 voyageurs. Il ne reste pratiquement plus de voitures de ce type sur les IntercitĂ©s de nuit en France ; une unitĂ© circule encore sur le train Paris – Toulouse (Portbou) en 2017 ;
  • les voitures-cabines 8, qui n'existent plus aujourd'hui en France. Il s'agissait de voitures qui comprenaient 12 compartiments de 8 places semi-couchĂ©es entre sièges et couchettes, soit 96 places en tout. Leur manque de confort a causĂ© leur disparition.

Hygiène

Le service Lunéa a connu en 2007 des problèmes d’invasion de parasites (punaises des lits) à bord de ses trains[34] - [35] - [36] - [37].

Face à la prolifération rapide de ces insectes et confrontée à une impossibilité matérielle à garantir un nettoyage de fond en comble chaque jour, la SNCF invite les usagers à signaler tout problème au service clientèle[38].

Les sacs de couchage ainsi que les oreillers des Intercités de nuit sont lavés à 60 °C après chaque utilisation et présentés sous scellés plastiques, ce qui donne l’assurance au voyageur qu’ils n’ont pas été utilisés par une autre personne depuis leur dernier lavage.

Fréquentation

1 200 000 voyages ont Ă©tĂ© effectuĂ©s en IntercitĂ©s de nuit en 2013, soit en moyenne environ 3 288 voyageurs par nuit. Ils reprĂ©sentent ainsi 3 % des voyages effectuĂ©s en IntercitĂ©s mais Ă©galement, selon la SNCF, 25 % du dĂ©ficit des trains IntercitĂ©s[39].

Ligne Nombre de voyages effectués en 2022 Nombre de voyages effectués en 2021 Nombre moyen de voyageurs par train
Paris – Briançon 114 608 (du au )[40] 189
Paris – Nice 124 811 (du au )[40] 206
Paris – Toulouse 79 530[41] 110
Paris – Cerbère 43 970[41] 122
Paris – Latour-de-Carol 29 200[41] 41
Paris – Rodez (Albi) 22 000[41] 31

En 2015, lorsqu'il Ă©tait encore quotidien, le train Paris – Portbou a transportĂ© 144 000 passagers (soit 197 voyageurs par train)[42].

En 2022, 600 000 voyageurs Ă©taient attendus sur les sept lignes de train de nuit en fonctionnement[43] (Paris – Toulouse, Paris – Rodez, Paris – Lourdes, Paris – Latour-de-Carol, Paris – Cerbère, Paris – Briançon et Paris – Nice).

Notes et références

  1. À la Compagnie internationale des wagons-lits.
  2. Site de Stratégie.fr spécialisé dans le marketing et les médias.
  3. [PDF] Rapport annuel de la SNCF de 2004, p. 16.
  4. « SNCF : il n'y aura plus que des Intercités », sur mobilicites.com, (consulté le ) ; cette page est une archive.
  5. « Un matériel à bout de course », article des DNA du .
  6. « La convention TET, un engagement fort de l’État en faveur du service public ferroviaire », Transport / Secteur Ferroviaire / Les trains d’équilibre du territoire (TET), Ministère du développement durable, (consulté le ).
  7. « Rapport de la commission TET d'avenir » (consulté le ).
  8. Lionel Steinmann, « Le surprenant projet de trains de nuit franco-russes sur la ligne Paris-Nice », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  9. « Les trains Corail devant la barrière du financement », article des DNA du .
  10. « Pour le député Joël Giraud, la SNCF "sabote" le train de nuit », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne).
  11. « SNCF : le statu quo n'est pas possible », Le Journal du Dimanche,‎ (lire en ligne).
  12. Stefan Schirmer, « Relance des trains de nuit : quelle est la stratégie de l'Autriche ? », Die Zeit,‎ (lire en ligne).
  13. Patrick Sacristan, « Le Parlement européen réfléchit à la relance des trains de nuit », La semaine des Pyrénées,‎ (lire en ligne).
  14. http://www.sncf.com/ressources/cp_intercites_ecole_camondo.pdf [PDF].
  15. M.-L.W. avec AFP, « SNCF : les deux derniers trains de nuit en France seront maintenus et rénovés », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  16. « Le Tchèque Skoda pourra concurrencer Alstom et CAF en France », sur Les Echos, (consulté le ).
  17. « Train de nuit: Bruno Le Maire confirme la réouverture, en premier, de la ligne Paris-Nice », sur BFM BUSINESS (consulté le ).
  18. N. Bidard, M. Lavielle, A. D'Abrigeon (France 2), « Transports : la SNCF remet ses trains de nuit au goût du jour », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  19. « La France tente de renouer avec les trains de nuit, qui avaient presque disparu », sur Le Figaro (consulté le ).
  20. « CARTE DES DESTINATIONS INTERCITÉS » [PDF], sur sncf-connect.com (consulté le ).
  21. Le Figaro avec AFP, « Le train de nuit Paris-Nice fait son retour avec Jean Castex en passager », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  22. Isabelle Bris, « Pyrénées-Orientales : le retour en fanfare du train de nuit Paris-Cerbère », sur france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie, (consulté le ).
  23. Frédérique Michalak, « Arrêt de la liaison Intercités Cerbère-Portbou : la SNCF propose un car pour rallier l'Espagne », sur lindependant.fr, (consulté le ).
  24. Oanna Favennec et Rémy Doutre, « VIDÉO - Le Pyrénéen, le premier train de nuit Paris-Hendaye de l'été est arrivé en gare », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  25. « Question écrite no 44661 de M. Marc Dolez (Gauche démocrate et républicaine – Nord) », sur assemblee-nationale.fr, question du (p. 2503), réponse du (p. 5439).
  26. Site officiel de la SNCF.
  27. « Forum LR Presse » (consulté le ).
  28. « Perfiloff Wladimir on Twitter » (consulté le ).
  29. Camille Bordenet, « Terminus pour la Palombe bleue, le train de nuit Paris-Tarbes-Hendaye », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  30. Caroline Lemaître, « Le train de nuit va s’arrêter en gare de Narbonne », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  31. avec AFP, « Retour d'un train de nuit Aurillac-Paris à partir de décembre 2023 », sur france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes, (consulté le ).
  32. R.M., « Train de nuit Paris-Briançon : les Haut-Alpins veulent un débat », sur ledauphine.com, – (consulté le ).
  33. Cf. le site de la SNCF (page consultée le ).
  34. « Invasions de punaises dans un train de nuit », sur 20 minutes.fr, .
  35. « Des punaises attaquent des usagers de la SNCF », sur nouvelobs.com, .
  36. « News », sur France 2, .
  37. « Puces, tiques et punaise à l’assaut du Paris-Vintimille », sur Tourmag.com, .
  38. « Attaqué par des punaises dans le train Nice-Luxembourg », Nice-Matin,‎ (lire en ligne).
  39. « Rapport TET d'avenir » [PDF], sur developpement-durable.gouv.fr.
  40. « Comité de suivi des dessertes ferroviaires : Paris – Briançon | Paris – Nice » [PDF], sur ecologie.gouv.fr, (consulté le ).
  41. « Comité de suivi des dessertes ferroviaires : lignes de nuit Occitan & Pyrénéen » [PDF], sur ecologie.gouv.fr, (consulté le ).
  42. « Enquête oui au train de nuit » [PDF], sur Oui au train de nuit !.
  43. « Train de nuit : L'anniversaire de la ligne Paris-Nice », sur youtube.com, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Rail Passion, hors-sĂ©rie de : « 160 ans de trains de nuit ».
  • Paris-Briançon, roman de Philippe Besson, Julliard, 2022.

Articles connexes

Lien externe

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