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Gare de Grenoble

La gare de Grenoble est une gare ferroviaire française située sur la commune de Grenoble, dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Grenoble
Image illustrative de l’article Gare de Grenoble
Le parvis de la gare.
Localisation
Pays France
Commune Grenoble
Adresse 1, place de la Gare
38000 Grenoble
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 45° 11′ 27″ nord, 5° 42′ 53″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87747006
Site Internet La gare de Grenoble, sur le site de la SNCF
Services TGV inOui
Ouigo (hiver)
TER Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Caractéristiques
Ligne(s) • Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble)
• Grenoble à Montmélian
Voies 7
Quais 4
Transit annuel 7 256 999 voyageurs[1]
Altitude 212 m
Historique
Mise en service 1858
Correspondances
Tramway A B
Autobus C1 26
Cars Région T40 T50 T51 T60 T62 T64 T65 T73 T75 T80 T83 T84 T86 T87 T90 T91 T92 T95 X1 X2 X3 X8
Zou ! LER 31 et 35
GĂ©olocalisation sur la carte : Grenoble
(Voir situation sur carte : Grenoble)
Grenoble
Géolocalisation sur la carte : Isère
(Voir situation sur carte : Isère)
Grenoble
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Grenoble

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des TGV inOui et une liaison Ouigo hivernale, mais également par des trains régionaux du réseau TER Auvergne-Rhône-Alpes.

Situation ferroviaire

Établie Ă  212 mètres d'altitude, la gare de Grenoble est situĂ©e au point kilomĂ©trique (PK) 130,538 de la ligne de Lyon-Perrache Ă  Marseille-Saint-Charles (via Grenoble) entre les gares ouvertes de Saint-Egrève-Saint-Robert et Pont-de-Claix. Gare de bifurcation, elle est Ă©galement l'origine de la ligne de Grenoble Ă  MontmĂ©lian prĂ©cĂ©dant alors la gare d'Échirolles.

Histoire

Origine

La volontĂ© de dĂ©velopper le rĂ©seau ferroviaire Ă  Grenoble Ă©merge en 1838 lorsque le gouvernement conçoit un projet de chemin de fer qui comporte une ligne de Lyon Ă  Grenoble, embranchement de la grande ligne de Lyon Ă  la MĂ©diterranĂ©e[2]. En 1845 le projet se concrĂ©tise avec une loi qui ordonne sa rĂ©alisation. Le projet tarde Ă  se concrĂ©tiser car la première concession attribuĂ©e en 1846 Ă  Paulin Talabot est abandonnĂ©e par l'entrepreneur, reprise par l'État en 1851, elle s'avère trop onĂ©reuse Ă  rĂ©aliser. NĂ©anmoins le gouvernement impĂ©rial, convaincu de l'importance de cette ligne, conclut une concession avec le Duc de Valmy et consorts. Un dĂ©cret du confirme cette concession, Ă  99 ans, d'un embranchement assortie notamment d'une subvention de MF pour un coĂ»t estimĂ© de 32 MF. La Compagnie du chemin de fer de Saint-Rambert Ă  Grenoble est officialisĂ©e le . Le premier tronçon, long de 56 km, de Saint-Rambert-d'Albon Ă  Rives est mis en service le . Le tronçon suivant doit atteindre Grenoble, mais la ville Ă©tant une place forte, c'est l'autoritĂ© militaire et l'administration supĂ©rieure qui doivent dĂ©cider de l'emplacement de la gare[2]. En attente de la dĂ©cision pour Grenoble, la compagnie met en service, le , le tronçon de 33 km de Rives Ă  Pique-Pierre ou elle installe une gare provisoire en bois Ă  proximitĂ© du viaduc en construction sur l'Isère[3]. Le la compagnie est renommĂ©e Compagnie des chemins de fer du DauphinĂ©[3].

Gare de la Compagnie du Dauphiné

La gare de Grenoble est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer du Dauphiné lorsqu'elle ouvre à l'exploitation le dernier tronçon de sa ligne, long de km depuis le viaduc de Pique-Pierre mis également en service ce même jour[3].

En 1861, le voit la mise en service de la ligne de km de Rives au Grand-Lemps, puis le suivant, c'est la mise en service de la ligne de 22 km de Bourgoin-Jallieu Ă  Saint-AndrĂ©-le-Gaz, dernière section de la ligne de Lyon Ă  Grenoble.

Gare du PLM

En 1862, le PLM reprend la Chemins de fer du DauphinĂ©[4] et le de la mĂŞme annĂ©e, c'est la mise en service de la ligne de 16 km de Saint-AndrĂ©-le-Gaz Ă  Châbons, par le PLM.

Le , mise en service de la ligne de 78 km de Valence-Ville Ă  Moirans, par le PLM et le connait la mise en service de la ligne de 50 km de Grenoble Ă  MontmĂ©lian, par le PLM.

La gare PLM, en 1870.

Le , mise en service de la section de ligne de 19 km de la bifurcation de Veynes (Ă  Grenoble) Ă  Vif, par le PLM et le , ouverture complète de la ligne Grenoble – Gap, par le PLM.

La gare PLM au tout début du XXe siècle, avec de nombreux fiacres qui attendent des voyageurs.
La gare, en 1901. Les correspondances s'effectuent avec le réseau de tramway SGTE et la ligne de tramway de Grenoble à Chapareillan.

Le , mise en service du Centre autorails de Grenoble.

En 1935, un autorail ZZR « Micheline » de Michelin du PLM basé au Centre autorails de Grenoble, relie sans arrêt Grenoble à Lyon-Perrache en 1 h 5 min.

Gare de la SNCF

En 1938, la SNCF (créée par décret en 1937) reprend le PLM.

En 1938, le Centre autorails de Grenoble reçoit sa première série d'autorails Decauville ZZ P 1 à 9 (transformés en 1952/1953, et renumérotés X 52000 en 1962), formant la série des autorails X 52000, pour la desserte de la ligne des Alpes.

Le , toutes les locomotives à vapeur 141 P no 1 à 15 font partie des effectifs du dépôt de Grenoble, avec des roulements sur Grenoble – Lyon.

En 1945, Le Centre autorails de Grenoble reçoit une seconde série d'autorails Decauville XDC 2101 à 2110 (renumérotés X 52101 à X 52110 en 1962) formant la série des X 52100. Les deux séries X 52000 et X 52100 assurent alors des services de Valence à Genève, de Lyon à Marseille-Saint-Charles via Veynes, de Grenoble à Briançon et de Chambéry à Bourg-Saint-Maurice ou à Modane.

En 1946, le dépôt de Grenoble reçoit ses premières locomotives à vapeur de type 141R.

En juin 1953, la relation estivale Grenoble – Digne, amorcée à Genève, est assurée avec des autorails X 52000 et X 52100.

Le , création du train GC/CG « Le Catalan » Genève – Portbou via Grenoble, Avignon, Montpellier et Perpignan, relation assurée en RGP 2 quadricaisse (X 2700 + XR 7700 + XR 7700 + X 2700).

Le , les autorails panoramiques de la série X 4200, avec les X 4205 et X 4206, assurent pour la première fois la relation « Alpazur » Genève – Grenoble – Veynes - Dévoluy – Digne (et retour), par la ligne des Alpes.

Le , création du train rapide de 1re classe avec supplément GM/MG Le Rhodanien Genève – Marseille via Grenoble et Avignon, assuré en rame RGP1 ex-TEE de la série X 2770.

Le , mise en service de l'estacade de Grenoble qui permet de supprimer 4 passages Ă  niveau importants de la ville[5]. Cet ouvrage a Ă©tĂ© conçu spĂ©cialement pour l'Ă©lectrification en prĂ©voyant les emplacements des supports catĂ©naires lors de sa construction. En 1985, cette perspective est mise Ă  profit lors de l'Ă©lectrification Lyon-Grenoble. La rampe, cĂ´tĂ© grands boulevards, a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e afin de ne pas engager le gabarit 25 kV, sous le pont des boulevards, pourtant construit, au dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale.

Le , mise en service du nouveau poste PRS de Grenoble (côté nord) et doté d'un poste de contrôle optique (PCO). La reconstruction totale de la gare actuelle est préférée à la modernisation de l'ancienne qui est simplement démolie pour pallier le grand manque de capacité que génèrent les Xèmes Jeux Olympiques d'hiver de Grenoble 1968.

Le , inauguration par l'autorail panoramique X 4204 (sĂ©rie X 4200) du contournement sud de Grenoble, d'une longueur de km, supprimant les passages Ă  niveau du sud de la ville. Ce contournement a Ă©tĂ© finalement retenu. Un autre projet prĂ©voyait le maintien du tronçon d'origine, toujours Ă  double voie, mais en tranchĂ©e, Ă  la place des passages Ă  niveau. Le contournement a Ă©tĂ© conçu pour les catĂ©naires 25 kV.

Du 6 au 18 Février 1968, les Xes Jeux olympiques d'hiver à Grenoble nécessitent le renforcement de l'offre ferroviaire avec le renfort de locomotives A1A A1A 68500 du dépôt de Chalindrey et de BB 67300 des dépôts de Strasbourg et de Nîmes. On note la circulation de nombreux trains supplémentaires, dont des trains directs Dortmund – Grenoble via Strasbourg et Chambéry. Mise en service d'une nouvelle gare à Grenoble et d'une autre baptisée Grenoble-Olympique (provisoirement à cette occasion, au sud d'Alpexpo, sur le contournement ferroviaire de Grenoble ; après les Jeux, les voies secondaires sont démontées, seuls subsistent les quais principaux).

Le , dernier jour de circulation du train GC/CG « Le Catalan » Genève – Cerbère via Chambéry et Grenoble.

Le , création du Trans-Europ-Express (TEE) « Catalan-Talgo » Genève – Barcelone via Chambéry et Grenoble.

Le , dernier jour de circulation de l'autorail rapide de 1re classe avec supplément GM/MG « Le Rhodanien » reliant Genève à Marseille via Grenoble et Avignon, assuré en RGP1 ex-TEE X 2770 du dépôt de Marseille-Blancarde et remplacé le lendemain par un train classique offrant les deux classes.

En 1972, on compte 12 allers-retours quotidiens entre Grenoble et Genève.

Le , mise en service des autorails X 4500 sur Valence – Grenoble – Chambéry – Genève.

Le , dernière circulation régulière en traction à vapeur avec un train de marchandises de Grenoble à Lyon Guillotière, tracté par la locomotive à vapeur 141 R 1187 du dépôt de Vénissieux.

Le , dernière circulation des autorails Decauville du Centre autorails de Grenoble avec un aller-retour Grenoble – Vif effectué par les autorails X 52006 et X 52103 encadrant deux remorques d'autorails unifiées Decauville. L'autorail X 52103, représente la première génération d'autorails diesel-électriques de France au Musée français du chemin de fer à Mulhouse.

Le , mise en service des turbotrains ETG entre Grenoble et Lyon-Perrache.

Le , le train TEE « Catalan-Talgo » Genève – Barcelone transite via Lyon au lieu de Grenoble.

Le , mise en service des turbotrains ETG sur Valence – Grenoble – Chambéry – Genève. Le succès est tel qu'il faut rapidement faire circuler deux rames accouplées pour faire face à la demande.

Le , 01/10/1978, festivités du centenaire de la ligne des Alpes avec un train spécial Grenoble – Veynes – Grenoble tracté par la locomotive diesel CC 72084 (série CC 72000) pavoisée.

En 1979, les turbotrains ETG en provenance de Valence et Grenoble doivent être limités en gare de Pontcharra par suite de l'affaissement du pont ferroviaire de Montmélian sur l'Isère qui ne peut être remplacé qu'en juillet 1980 par un pont provisoire du génie militaire dans l'attente de la construction d'un nouvel ouvrage. Sur le nouveau pont définitif, des emplacements pour de futurs poteaux caténaires sont prévus.

Une Caravelle, en 1981.

Le , le train « Catalan-Talgo » Genève – Barcelone perd sa qualité de TEE et est transformé en EC qui comporte les deux classes, tout en repassant par Chambéry et Grenoble. Création du train IC 5642/3 qui reprend le nom « Le Rhodanien », Genève – Marseille via Chambéry, Grenoble, Valence et Avignon.

Le , la plupart des trains Grenoble – Lyon arrivent désormais dans la nouvelle gare de Lyon Part-Dieu.

En 1983, des turbotrains RTG viennent renforcer les turbotrains ETG sur Grenoble – Lyon Part-Dieu.

Le , inauguration de l'Ă©lectrification en courant 25 kV 50 Hz de la ligne de Lyon Ă  Grenoble.

Le , mise en service du premier TGV commercial Paris – Grenoble.

En septembre 1985, mise en service des dessertes Grenoble – Rives avec l'acquisition d'une rame RRR4 acquise par le Conseil général de l'Isère.

Le , création du Comité pour un TGV France-Italie qui deviendra l'Association Européenne pour le Développement du Transport Ferroviaire (AEDTF), avec installation de son siège européen à Grenoble[6].

Septembre 1991 : mise en service de l'Ă©lectrification en courant 25 kV – 50 Hz de la section de ligne de Grenoble Ă  Gières, par le conseil gĂ©nĂ©ral de l'Isère, afin de prolonger quelques trains pĂ©riurbains Rives – Grenoble.

En 1993, dernières circulations des turbotrains ETG et RTG, sur Grenoble – Lyon Part-Dieu.

Le , dernier jour de circulation de l'EC « Catalan-Talgo » Genève – Barcelone via Grenoble.

Le , la gare de Gières-Campus est rebaptisée Grenoble-Universités-Gières pour devenir à partir de ce jour la seconde gare de l'agglomération grenobloise. Elle soulage la gare principale de Grenoble, en permettant un accès direct au domaine universitaire et au CHU de La Tronche. Création du train diurne quotidien no 5604/5 Évian-les-Bains – Valence via Annecy, Chambéry et Grenoble (et retour). Mise en service d'un TGV direct Grenoble (5 h) – Bruxelles (11 h 2) et retour Bruxelles (15 h 26) – Grenoble (22 h 14), avec desserte de Lyon-Part-Dieu et de Lille-Europe (reconduite le , puis supprimée ultérieurement).

En 1999, le train nocturne « Rhône-Océan » Lyon – Nantes est amorcé à Grenoble les fins de semaine. C'est une Sybic qui le tracte entre Lyon-Perrache (après rebroussement) et Grenoble.

XXIe siècle

La gare en 2006, vue depuis le toit du World Trade Center d'Europole.
Entrée de la gare, côté Europole.
Le hall, vu après la rénovation des années 2010.

Le , la locomotive diesel CC 72059 tracte le train 4490/1 Le Ventadour Bordeaux – Grenoble via Clermont-Ferrand et Lyon.

Le , ouverture de la halte d'Échirolles.

Le , réouverture de la gare de Lancey, fermée en été 1996.

Le , dernière circulation du train diurne quotidien Évian-les-Bains – Valence via Annecy, Chambéry et Grenoble (et retour) et du train diurne Grenoble – Avignon.

Le , mise en service de l'horaire cadencé par la Région Rhône-Alpes avec renforcement de l'offre sur Grenoble – Lyon et Valence-Ville – Grenoble – Annecy. La création de la 3e voie en gare de Gières permet de prolonger la quasi-totalité des trains Rives – Grenoble sur la gare de Gières, soulageant ainsi la gare de Grenoble qui était saturée et offrant un accès direct à l'université pour les étudiants.

Le , mise en service de l'horaire cadencé sur Grenoble – Veynes – Gap et création de correspondances à Veynes pour Sisteron, Aix-en-Provence et Marseille.

Le , voyage de présentation à la Presse des nouveaux automoteurs bimode-bicourant B 82500 entre Chambéry et Grenoble.

En septembre 2009, mise en service progressive des B 82500 en remplacement des X 72500 sur la ligne du Sillon Alpin, Valence – Grenoble – Chambéry – Annecy / Genève.

À partir du 12 décembre 2010, les trains Valence – Grenoble – Chambéry – Annecy / Genève sont partiellement dématérialisés en Valence – Grenoble – Chambéry – Annecy et Grenoble – Chambéry – Genève. On note également l'apparition des « Bi-Bi » (B 82500) sur la relation Grenoble – Veynes – Gap – Briançon en période de pointe hebdomadaire.

En septembre 2011, un aller-retour Valence – Grenoble – Chambéry – Annecy / Genève est remis en place.

En dĂ©cembre 2013, Ă©lectrification en courant 25 kV – 50 Hz des sections de ligne Moirans – Romans et Gières – MontmĂ©lian. Mise en service de TGV entre Annecy et Marseille-Saint-Charles via Grenoble (3 A/R le week-end ; supprimĂ©s en ). Suppression de l'aller-retour hebdomadaire Grenoble – Nantes par TGV.

Depuis le 2 mai 2016, avec la disponibilité de matériel électrique suffisante, tous les trains entre Chambéry et Saint-Marcellin sont assurés par des Z 24500 et la locomotive BB 67351 du technicentre (dépôt) de Chambéry a assuré avant sa radiation, en août 2016, un ultime train à cette série de locomotives. Depuis, la gare de Grenoble n'est desservie que par des trains purement électriques, à l'exception des autorails X 73500 allant sur la ligne des Alpes, ainsi que les BB 75000, uniques locomotives diesel tractant des trains de produits chimiques des usines de Le Pont-de-Claix et de Jarrie, ayant totalement remplacé les BB 67000 qui assuraient auparavant cette tâche.

À l'été 2019, un train Intercités 100 % Éco, reliant Grenoble à Paris-Bercy via Lyon, est mis en place. Toutefois, il est supprimé en , en même temps que les autres liaisons de ce réseau.

Pour l'hiver 2020, une liaison Ouigo est mise en place ; elle relie l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle (desserte reportée à Paris-Gare-de-Lyon à partir de l'hiver 2022) à Bourg-Saint-Maurice en passant par Grenoble[7].

Travaux de modernisation de 2014 Ă  2017

Après une période de concertation publique, le chantier de modernisation de la gare SNCF de Grenoble, ainsi que la construction d'une nouvelle gare routière, ont été lancés dès l'été 2014[8]. Ces travaux comprennent un prolongement du passage souterrain sud, une nouvelle entrée de gare côté Europole vers la place Robert-Schuman, une nouvelle zone d'accueil pour les taxis, une refonte du hall de vente et de l'espace billetterie, une nouvelle gare routière de vingt quais disposant de son propre bâtiment, dont le rez-de-chaussée sert d'espace d'attente des voyageurs et l'étage est affecté à l'exploitation et aux conducteurs.

La gare comprend Ă©galement deux silos Ă  vĂ©los d'une capacitĂ© totale de 2 000 places en consigne automatique, conçus par Altinnova, et rĂ©alisĂ©s sur quatre niveaux accessibles par ascenseurs et une rampe de circulation. Ce système, unique en France, constitue son plus important parc de stationnement gratuit de vĂ©los.

Ă€ cette occasion est Ă©galement crĂ©Ă©e une maison du vĂ©lo de 300 m2 accueillant une agence mĂ©trovĂ©lo, le service de location et de consigne de vĂ©los de Grenoble-Alpes MĂ©tropole, ainsi que quatre nouveaux commerces, des espaces vĂ©gĂ©talisĂ©s et des espaces parkings rĂ©amĂ©nagĂ©s.

Après 32 mois de travaux, l'ensemble du pôle gare est inauguré le 14 février 2017 en présence du directeur de Gares & Connexions de la SNCF[9] - [10].

Service des voyageurs

Accueil

Les quais, avant la rénovation de 2016.

La gare possède deux bâtiments d'accueil. L'édifice principal est situé, côté est, vers le centre-ville de Grenoble. Il comprend notamment une billetterie automatique, les différents services d'informations des voyageurs, des salles d'attente et divers commerces (presse, restauration et divers). Un second édifice est situé côté ouest, vers le secteur Europole et le palais de justice. Il comprend une billetterie automatique, une salle d'attente, un service de restauration et un piano de gare.

Desserte

Reliée par le TGV inOui à Paris en 2 h 55 min, la gare de Grenoble est surtout un important nœud ferroviaire régional, au croisement des trois branches de l'« Y grenoblois », en provenance de Lyon-Part-Dieu et de Valence-Ville (branche Nord-ouest), de Chambéry - Challes-les-Eaux (branche Nord-est) et de Gap (branche Sud).

En tout, l'agglomération grenobloise compte sept autres gares, en l'occurrence celles d'Échirolles, de Grenoble-Universités-Gières, de Jarrie - Vizille, de Pont-de-Claix, de Saint-Égrève-Saint-Robert, de Saint-Georges-de-Commiers et de Vif.

TGV inOui

Une rame TGV Duplex.

La liaison par TGV inOui desservant cette gare est Grenoble ↔ Lyon-Saint-Exupéry ↔ Paris-Gare-de-Lyon (une dizaine d'A/R par jour).

Ouigo

En période hivernale (de décembre à mars), un train Ouigo effectue quotidiennement l'aller-retour entre Paris-Gare-de-Lyon et Bourg-Saint-Maurice, via Grenoble.

TER

Un TER pour Rives attend son départ.

Les liaisons régionales (réseau TER Auvergne-Rhône-Alpes) desservant Grenoble sont :

La ligne des Alpes, qui relie Grenoble à Veynes - Dévoluy et Gap, permet des correspondances en gare de Veynes pour Briançon, Sisteron, Manosque, Aix-en-Provence et Marseille.

Intermodalité

Le tramway, devant la gare.

Réseau TAG (station et arrêts « Gares ») : Lignes de tramway A et B et lignes de bus C1 et 26.

Gare routière :

  • RĂ©seaux Cars RĂ©gion Express et Cars RĂ©gion Isère, lignes hivernales Transaltitude vers les stations de ski ;
  • Lignes express rĂ©gionales Zou ! 31 (Briançon ↔ Grenoble) et 35 (Digne-les-Bains ↔ Grenoble) ;
  • Actibus : AĂ©roport Grenoble-Isère ↔ Grenoble ;
  • BlaBlaCar Bus : AĂ©roport Lyon Saint-ExupĂ©ry ↔ Grenoble ;
  • AĂ©rocars : AĂ©roport de Genève ↔ ChambĂ©ry ↔ Grenoble.

Centre Autorails

Grenoble possédait un Centre Autorails qui a, depuis 1972, été transformé en dépôt relais de Chambéry. Le Centre Autorails se voyait également condamné par l'arrivée des X 2800 basés à Lyon-Vaise.

Historique

Créé le 01/07/1935, par le PLM, il hébergea des autorails Michelin, Decauville et Berliet. Il ferma en 1973 avec la radiation des autorails Decauville X 52000 et X 52100 qui ont effectué toute leur carrière à Grenoble. Aujourd'hui, ses installations servent de dépôt relais et d'entretien pour les engins moteurs de passage.

Locomotives diesels

  • BB 67300 du dĂ©pĂ´t de ChambĂ©ry depuis 1978.
  • CC 72000 des dĂ©pĂ´ts de VĂ©nissieux (de novembre 1978 Ă  1990) puis de Nevers (de 1990 Ă  1996).
  • BB 75000 du dĂ©pĂ´t d'Avignon, en service actuellement pour le fret.

Locomotives Ă©lectriques

  • BB 25200 du dĂ©pĂ´t de VĂ©nissieux (depuis 1985,Ă  2011).
  • BB 25500/600 du dĂ©pĂ´t de VĂ©nissieux (de 1978 Ă  2007).
  • BB 22200 des dĂ©pĂ´ts de VĂ©nissieux ; Dijon et ChambĂ©ry en service actuellement.
  • BB 26000 du dĂ©pĂ´t de Dijon (sur le Metz – Grenoble uniquement jusqu'en 2007, et Ă  nouveau sur quelques autres trains depuis 2009).

Automotrices et automoteurs

  • X 2800 du dĂ©pĂ´t de Lyon-Vaise de 1978 Ă  2007.
  • Turbotrains ETG du dĂ©pĂ´t de VĂ©nissieux, de 1978 Ă  1993.
  • Turbotrains RTG du dĂ©pĂ´t de VĂ©nissieux, de 1985 Ă  1993.
  • Z2 bicourants du dĂ©pĂ´t de VĂ©nissieux (transfĂ©rĂ©es en Savoie).
  • Z 23500 du dĂ©pĂ´t de VĂ©nissieux, en service actuellement.
  • Z 24500 du dĂ©pĂ´t de VĂ©nissieux, en service actuellement.
  • X 72500 du dĂ©pĂ´t de Lyon-Vaise, de 1998 Ă  2009.
  • X 73500 du dĂ©pĂ´t de Lyon-Vaise, de 1999 Ă  ce jour.
  • B 82500, bimode-bicourant du dĂ©pĂ´t de Lyon-Vaise, de 2009 Ă  ce jour.

Autorails

  • ZZR 1 et 2 Michelin, dites Michelines, du dĂ©pĂ´t de Grenoble, (jusqu'au 20/09/1935, puis transfert Ă  Besançon).
  • ZZP 1 Ă  9 Decauville du dĂ©pĂ´t de Grenoble, transformĂ©s en 1953, rĂ©-immatriculĂ©s en 1962 dans la sĂ©rie X 52000 (52001 Ă  52009) de 1936/1937 Ă  1973, sauf le 52009 radiĂ© Ă  la suite d'un bombardement Ă  Romans en 1945.
  • BE 3000 Berliet du dĂ©pĂ´t de Grenoble, en 1937 avec 2 exemplaires de la sĂ©rie BE 3001 Ă  3014.
  • BE ZZDM autorails fourgons Berliet du dĂ©pĂ´t de Grenoble, en 1937 avec les 4 exemplaires de la sĂ©rie BE ZZDM 101 Ă  104.
  • XDC 2101 Ă  2109 Decauville du dĂ©pĂ´t de Grenoble, rĂ©-immatriculĂ©s en 1962 dans la sĂ©rie X 52100 (52101 Ă  52110) de 1945 Ă  1973, sauf l'X 2107 dĂ©truit par collision avec une locomotive Ă  vapeur 242 T près de Veynes en 1946. L'autorail X 52103 du Centre Autorails de Grenoble est conservĂ©e au MusĂ©e français du chemin de fer Ă  Mulhouse.
  • X 2400 en 1955 Ă  1958 avec les X 2410, X 2414 et X 2445 du dĂ©pĂ´t de Grenoble. Un quatrième autorail de cette sĂ©rie fut Ă©galement mutĂ© Ă  Grenoble de 1957 Ă  1958.
  • X 2400 du dĂ©pĂ´t de Lyon-Vaise de 1957 Ă  1963.
  • X 2700 du dĂ©pĂ´t de Lyon-Vaise de 1959 Ă  1973.
  • X 2770 du dĂ©pĂ´t de Lyon-Vaise de 1964 Ă  1973.
  • X 2800 du dĂ©pĂ´t de Lyon-Vaise de 1962 Ă  1973.
  • X 4200 du dĂ©pĂ´t de Marseille-Blancarde de 1959 Ă  1973.
  • X 4300 du dĂ©pĂ´t de Lyon-Vaise de 1969 Ă  1971.
  • X 4500 du dĂ©pĂ´t de Lyon-Vaise de 1972 Ă  1973.
  • X 72500 du dĂ©pĂ´t de Lyon-Vaise, de 1998 Ă  2009.
  • X 73500 du dĂ©pĂ´t de Lyon-Vaise, de 1999 Ă  ce jour.

Notes et références

  1. « Fréquentation en gares », sur ressources.data.sncf.com (consulté le ).
  2. Palau et Palau 1998, p. 162.
  3. Palau et Palau 1998, p. 189.
  4. Jean-Marie Guétat, William Lachenal et Georges Muller, Du Tram au TAG, Paris, La Vie du Rail, , 206 p. (ISBN 2-902808-27-5).
  5. La Vie du rail magazine no 3323 () : « Bonnes feuilles », photo légendée de la p. 49.
  6. www.aedtf.org
  7. « Des trains Ouigo vont relier l’Île de France aux Alpes à partir du 17 décembre », sur ledauphine.com, (consulté le ).
  8. Site de la ville de Grenoble sur le chantier de la nouvelle gare
  9. sncf.com du 14 février 2017, Nouvelle gare SNCF de Grenoble : plus confortable et plus pratique !
  10. Claude Ferrero, « Grenoble met en service sa gare modèle : Le nouveau pôle d'échange intermodal de la ville devra répondre à une forte fréquentation. Il s'impose en France comme le premier site de stationnement de vélos avec 2000 places », Ville, Rail & Transports, no 597,‎ , p. 14 (ISSN 2269-4544).

Bibliographie

Ouvrages liés aux références

  • François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 1 : 1852 - 1857, Paris, Palau, , 215 p. (ISBN 2-950-94211-3).

Autres ouvrages

  • La France des gares, collection Guides Gallimard, 2001.
  • Jacques Defrance, Le matĂ©riel moteur de la SNCF, Éditions N.M., Paris, 1969 ; 1978.
  • Lucien Maurice Vilain, L'Ă©volution du matĂ©riel moteur et roulant de la Cie Paris-Lyon-MĂ©diterranĂ©e (PLM), Éditions Vincent - FrĂ©al et Cie, 1971.
  • Jean-Marie GuĂ©tat, William Lachenal et Georges Muller, Du Tram au TAG, Éditions La Vie du Rail, 1987
    Ouvrage relatant l'histoire des transports dans l'agglomération grenobloise.
  • Henri Boyer et Patrice Bouillin, Les Voies ferrĂ©es du DauphinĂ©, Ă©d. P. Bouillin, Grenoble, 1983.
  • Jean-Chaintreau, Jean Cuynat et Georges Mathieu, Les Chemins de fer du PLM, Éditions La Vie du Rail et La RĂ©gordanne, 1993.
  • Patricia et Pierre Laederich, AndrĂ© Jacquot et Marc GaydaHistoire du rĂ©seau ferroviaire français, Éditions de l'Ormet, Valignat, 1996.
  • Maurice Mertens et de Jean-Pierre Malaspina, La lĂ©gende des Trans-Europ-Express (TEE), Éditions LR-Presse, 2007.
  • Bernard Collardey et AndrĂ© Rasserie, Les 141 P, de valeureuses Mikado, Éditions La Vie du Rail, 1999.
  • Bernard Collardey et AndrĂ© Rasserie, Les 141R, ces braves amĂ©ricaines, Éditions La Vie du Rail, 1981.
  • Patrice Bouillin, William Lachenal, AndrĂ© Presle et Denis Vuagnoux, Les dernières locomotives Ă  vapeur d'Europe, Grenoble, P. Bouillin, , 4-51 p..
  • Revue : Le Train, avec numĂ©ro hors sĂ©rie « Les archives du PLM », tome 1, l'histoire de la Compagnie des origines Ă  1899, par Jean-Marc Dupuy, 2008.
  • Revue : Le Train, avec numĂ©ro spĂ©cial 57 - 1/2009 « Les trains des Alpes », par Jean Tricoire, avril 2009.
  • Revue : Voies ferrĂ©es, article de William Lachenal sur « La saga des Nez de cochon » sur les autorails Decauville, des sĂ©ries X 52000 et X 52100 du Centre Autorails de Grenoble, no 1, septembre-octobre 1980.
  • Revue : Voies ferrĂ©es, article sur les autorails panoramiques de la sĂ©rie X 4200, no 10, mars-avril 1982.
  • Revue : Voies ferrĂ©es, article de William Lachenal sur « Les atouts d'un raccordement » (CEVA) avec prĂ©sentation de la ligne du « Sillon Alpin » de Valence Ă  Genève via Grenoble, no 11 de mai-juin 1982.
  • Revue : Connaissance du Rail, article de William Lachenal sur « Le Sillon Alpin ligne Valence - Grenoble - Genève », p. 42-51, numĂ©ro 302-303, octobre-novembre 2006.
  • Revue : Voies ferrĂ©es, avec article « Un nom, un train : Le Rhodanien », par Jean-Pierre Malaspina, p. 48-49, no 167, mai-juin 2008.
  • Journal : Le DauphinĂ© libĂ©rĂ© hors-sĂ©rie « MĂ©moire d'ici » no 9, juin 2002, « la grande Ă©popĂ©e du rail » dans la rĂ©gion RhĂ´ne-Alpes.
  • Quotidien Le DauphinĂ© libĂ©rĂ© : diffĂ©rents articles sur le rail et la gare de Grenoble, de 1955 Ă  2008.
  • Hebdomadaire : La Vie du rail : plusieurs articles de 1955 Ă  2008, dont ceux sur le rail Ă  Grenoble de 1967 et 1968.
  • Indicateurs horaires SNCF de 1938 Ă  2005.
  • Archives de l'ancien dĂ©pĂ´t de Grenoble des origines Ă  1970.
  • Documents Ă©mis par : AEDTF, SNCF, RFF, Archives de l'ancien dĂ©pĂ´t SNCF de Grenoble, RĂ©gion RhĂ´ne-Alpes, Conseil GĂ©nĂ©ral de l'Isère, Le DauphinĂ© libĂ©rĂ©, La Vie du rail, Voies FerrĂ©es, Le Train, Connaissance du Rail, Rail Passion, Histoire du rĂ©seau ferroviaire français, etc.
  • Le Sillon Alpin Sud: Mariano Florès, Presses et Editions Ferroviaires.

Voir aussi

Articles connexes

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