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Domaine universitaire de Grenoble

Le domaine universitaire de Grenoble, appelé également « campus de Grenoble », est situé sur les communes de Saint-Martin-d'Hères et de Gières, dans le département de l'Isère (région Auvergne-Rhône-Alpes, France). Il héberge la majorité des bâtiments et des services d'enseignement de l'université Grenoble-Alpes, plusieurs écoles d'ingénieurs de l'Institut polytechnique de Grenoble, Sciences Po Grenoble, ainsi que de nombreuses unités de recherche, indépendantes ou sous tutelle universitaire, des résidences universitaires, bibliothèques et autres services liés aux universités.

Domaine universitaire de Grenoble
Image illustrative de l’article Domaine universitaire de Grenoble
Lieu Saint-Martin-d'Hères/Gières
Pays Drapeau de la France France
Superficie 186 hectares
Construction 2 décembre 1961
Nombre d’étudiants 35 000
Nombre d’enseignants 3 000
Gare Gare de Grenoble-Universités-Gières
Tramway B, C, D
CoordonnĂ©es 45° 11′ 35″ nord, 5° 46′ 08″ est

Ce campus reprĂ©sente l'un des trois sites majeurs mĂ©tropolitains pour l'enseignement supĂ©rieur et la recherche, avec le campus santĂ© de La Tronche et le polygone scientifique Ă  Grenoble. Grâce Ă  ce campus qui accueille environ 40 000 personnes, Ă©tudiants et personnel confondus, le journal Times Higher Education classe l'universitĂ© Grenoble-Alpes en 2018 au huitième rang des plus belles universitĂ©s en Europe[1].

Historique

Le domaine universitaire a été édifié à partir du début des années 1960, sur des terres précédemment dévolues à l'agriculture. Cette zone de Saint-Martin-d'Hères a longtemps été un vaste méandre de l'Isère jusque dans la nuit du 13 au 14 juillet 1732, où la rivière sort de son lit pendant une crue, prenant alors le tracé plus rectiligne que l'on connaît aujourd'hui[2]. Lors de la célébration de son cinquantenaire, en 2011-2012, la date du 2 décembre 1961 a été retenue[3], marquant la pose de la première pierre (symbolique) du bâtiment de l'Institut d'informatique et mathématiques appliquées de Grenoble, par le ministre Lucien Paye. Cette première pierre se pose en réalité à l'extrémité de la rue Barnave afin d'éviter aux officiels de marcher dans la boue des champs. Elle disparaîtra très vite par la construction de la rue des Résidences sur son emplacement.

Choix du site

L'édification d'un campus a été décidée à la fin des années 1950, au vu de la croissance des effectifs et pour pallier l'éparpillement des bâtiments de l'Université dans le centre de Grenoble. Le choix du site sur une zone maraîchère à cheval sur Saint-Martin d'Hères et Gières est validé en 1959 conjointement par le Ministère, la Préfecture et le Rectorat, puis la décision est annoncée le 14 octobre 1960 par le recteur Robert Trehin et le conseil de l'Université donne son accord le 21 novembre suivant. À cette date, l'université de Grenoble était encore un seul organisme, avant sa scission en 1970 en quatre établissements : Grenoble I, Grenoble II, Grenoble III et l'INPG faisant suite à la Loi Faure.

Le site actuel a été retenu après l'examen d'autres projets avancés à l'époque[4]. On peut citer

  • un projet de campus Ă  Sassenage, proche du CENG, initialement soutenu par Louis NĂ©el ;
  • un projet de grand ensemble universitaire sur la colline du Rabot, Ă  mi-hauteur de la Bastille, en rejoignant l'IGA et la rĂ©sidence du Rabot construits en 1955, projet soutenu par Paul-Louis Merlin ;
  • un projet d'installation Ă  la place de la caserne de Bonne.

Plusieurs universitaires reconnus s'investissent dans l'édification du campus, notamment Louis Weil, physicien, et son maître Louis Néel, directeur du CENG construit en 1956, ainsi que Jean Kuntzmann, fondateur de l'IMAG et Michel Soutif, professeur de physique.

Les différentes phases de construction

Louis Weil prend une part essentielle à la création de ce campus. Principal acteur local de la collaboration entre recherche et industrie, il est élu doyen de la faculté des sciences en 1961[5]. Souhaitant associer le plus possible l'industrie locale des travaux publics à cet immense chantier, il parvient à convaincre l'administration centrale de faire travailler des architectes de la région puisque des treize réalisations faites durant son mandat, sept le sont par des architectes locaux.

Pour assurer la cohérence de l'ensemble du campus, il est fait appel à Georges Bovet, architecte coordinateur, assisté de Jean Royer. Les premiers bâtiments seront construits selon les préceptes du modernisme, représenté par Le Corbusier et Walter Gropius, avec un usage fort du béton brut, du verre et de décorations en pâte de verre. L'architecture est également contrainte par le terrain alluvionnaire : nombreux immeubles sur pilotis ou surélévation du rez-de-chaussée, hauteur de construction limitée à trois étages pour éviter le recours à des fondations démesurées.

Le bâtiment de l'Institut des mathématiques appliquées est mis en service en octobre 1963, premier édifice achevé du campus[6], sous la direction de Jean Kuntzmann, et se voit équipé pour l'occasion d'un ordinateur IBM 7044[7]. Suivent les bâtiments de Biologie, de Chimie et la Résidence Ouest, jusqu'en 1965.

De 1966 Ă  1971, les chantiers se succèdent Ă  grande vitesse, pour cette première phase : la bibliothèque Droit-Lettres est achevĂ©e en 1966, celle des Sciences en 1967, laissant vacante la rĂ©cente bibliothèque du boulevard MarĂ©chal Lyautey. L’architecture de la place centrale situĂ©e Ă  213 mètres d'altitude est confiĂ©e Ă  Olivier-ClĂ©ment Cacoub, laurĂ©at du premier grand prix de Rome en 1953, qui conçoit Ă  la fois la bibliothèque des sciences, le bâtiment administratif de la facultĂ© des sciences et le grand amphithéâtre Louis-Weil[8].

  • Place centrale, BU sciences et amphi Weil
    Place centrale, BU sciences et amphi Weil
  • Amphithéâtre Louis-Weil
    Amphithéâtre Louis-Weil
  • Pavillon Stendhal de l'universitĂ© Grenoble-Alpes
    Pavillon Stendhal de l'université Grenoble-Alpes

En 1990, un concours est lancé pour le schéma Université 2000, et il est remporté par l'architecte Peter Ahrends. Les constructions s'étalent entre 1990 et 2000, avec notamment la Maison des langues et des cultures, l'IAE, et les magasins installés autour de la station de tram Bibliothèques universitaires (alors terminus).

Dans le cadre du Plan campus national, en mai 2008, le site grenoblois est retenu parmi six lauréats et se voit doté de 400 millions d'euros, à répartir entre les trois sites de recherche et d'enseignement supérieur. En 2011 est lancée l'opération Campus 2025, mise en œuvre locale, qui impacte notamment le campus par trois projets immobiliers : le bâtiment EDD-Galilée (2015), l'extension "Xavier Leverve" (2015) au bâtiment biologie B, et le bâtiment PILSI-IMAG (2016). S'y adjoindra en 2017 un bâtiment dévolu à la création artistique, l'Espace scénique transdisciplinaire (EST), à l'extrémité sud-ouest de la place centrale. En 2015, la construction du bâtiment D de l'Observatoire des sciences de l'Univers de Grenoble a permis d'accueillir les collections géologiques et minéralogiques issues de l'Institut Dolomieu[9]. Ces collections sont présentées au sein de l'espace muséographique[10] qui montrent également l'ensemble des recherches menées à l'Observatoire (glaciologie, hydrologie, minéralogie, écologie alpine, océanographie, planétologie, astrophysique, géologie ou encore géophysique).

Dans le cadre du plan Campus 2025, trois nouveaux bâtiments d'importance sont mis en service fin 2018 à la place de l'ancien parking central, entre la ligne de tramway et l'Avenue Centrale :

  • l'Institut de Formation des Professions de SantĂ© sur 9 600 m2, dĂ©pendant du CHU Grenoble-Alpes et première implantation mĂ©dicale hors du domaine de la Merci[11] ;
  • le restaurant universitaire L'Intermezzo, gĂ©rĂ© par le CROUS de Grenoble, ouvert au printemps 2018 ;
  • la Maison de la CrĂ©ation et de l'Innovation sur 7 250 m2, dĂ©pendant de l'UGA, consacrĂ©e aux sciences humaines et sociales[12].

Cette implantation marque une nouvelle étape dans la réduction de la place de l'automobile sur le domaine universitaire, conformément à la politique menée depuis le début des années 1980.

Présentation

Le domaine universitaire accueille 59 000 étudiants mais également chercheurs, ingénieurs, techniciens, administratifs, dans près de 160 bâtiments. Il constitue un véritable lieu d’enseignement et de recherche bien sûr, mais aussi de vie quotidienne : salles de cours, amphis, laboratoires, plates-formes technologiques, bibliothèques, installations sportives, restaurants, commerces, tram et bus, logements, lieux de convivialité et de culture, etc.

Enseignement

L'enseignement est bien sûr la première activité du campus, avec la grande majorité des équipements de l'université Grenoble-Alpes (sciences, sciences humaines et sociales, lettres et langues), ainsi que d'autres établissements indépendants, comme l'Institut d'études politiques de Grenoble ou une antenne du Centre national d'enseignement à distance.

  • Pavillon Pierre Mendès-France
    Pavillon Pierre Mendès-France
  • Pavillon de l'UFR IM²AG
    Pavillon de l'UFR IM²AG

Recherche

Le domaine universitaire accueille de nombreux laboratoires de l'Université, mais aussi d'organismes tels que l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture, l'Institut national de recherche en informatique et en automatique, le Centre technique du papier ainsi que le siège du Centre d'études de la neige, unité de recherche de Météo-France.

Institut de planétologie et d'astrophysique.

Le site accueille l'un des cinq grands instituts internationaux présents à Grenoble avec l'Institut de radioastronomie millimétrique, mais de nombreux laboratoires dépendant du CNRS y sont présents comme l'Institut européen de données financières, l'Institut des géosciences de l'environnement, l'Institut des sciences de la Terre, le Laboratoire d'informatique de Grenoble, le Centre de recherches sur les macromolécules végétales, le Laboratoire Pacte, le Laboratoire interdisciplinaire de physique ou encore Grenoble images parole signal automatique plus connu sous son acronyme de GIPSA-lab.

De son côté, l'Observatoire des sciences de l'Univers de Grenoble (OSUG) y possède plusieurs instituts dont l'un des plus prestigieux, l'Institut de planétologie et d'astrophysique de Grenoble (IPAG) est amené régulièrement à participer à l'équipement de missions spatiales d'envergure ou à équiper les plus grands télescopes terrestres[13]. L'université possède également depuis 2015 un centre spatial universitaire permettant aux étudiants de s’impliquer dans la construction de nano-satellites[14]. La concrétisation de ce projet se traduit dès 2018 par l'annonce du lancement d'un nano satellite baptisé AMICal Sat et destiné à l'observation des aurores polaires. Le lancement plusieurs fois décalé est finalement réalisé avec succès le par une fusée Vega depuis le depuis le centre spatial guyanais[15]. Par la suite, quatre autres satellites sont en cours de préparation : ATISE, également chargé d'étudier les aurores boréales, NanoCarb, spécialisé dans l'observation des gaz à effet de serre, NanoBob, le satellite de la communication quantique et ThingSat : l’internet des objets isolés par satellite[16].

Le domaine universitaire abrite l'un des trois sites grenoblois du pôle d'innovation en micro et nanotechnologies appliqué aux sciences du vivant NanoBio ainsi que la plateforme Coriolis. Installé depuis 2014 après son transfert du polygone scientifique, cet instrument du Laboratoire des écoulements géophysiques et industriels est avec ses 13 mètres de diamètre la plus grande plateforme tournante au monde consacrée à la mécanique des fluides[17].

Espaces verts

Le domaine universitaire, très aĂ©rĂ© et arborĂ©, constitue dans son ensemble un espace vert de l'agglomĂ©ration, notamment dans ses franges nord et est en bordure de l'Isère[18]. On peut citer notamment environ 3 000 arbres et particulièrement l'arboretum Robert Ruffier-Lanche prĂ©sentant plus de 200 espèces d’arbres et arbustes provenant de toutes les zones tempĂ©rĂ©es du monde[19].

Par ailleurs, l'arboretum abrite le sentier planétaire Manuel-Forestini[20], qui représente le système solaire en respectant à la fois la taille relative du Soleil et des planètes mais aussi les distances qui les séparent. Il est dédié à l'astronome Manuel Forestini, décédé en 2003 à l'âge de quarante ans[21].

RĂ©sidences universitaires

Le campus accueille également des résidences universitaires gérées par le CROUS et édifiées le long de la limite sud du domaine, majoritairement distribuées autour de la rue des Résidences :

  • les Nocturnes de FaurĂ©, rue des RĂ©sidences ;
  • Gabriel FaurĂ©, rue des RĂ©sidences ;
  • les Alpilles, rue des UniversitĂ©s ;
  • Berlioz, allĂ©e Hector Berlioz ;
  • Ouest, rue des TaillĂ©es ;
  • les TaillĂ©es, rue de la Houille Blanche ;
  • Condillac, allĂ©e Condillac ;
  • Marie Reynoard, toute proche de Condillac ;
  • Stefan Zweig, proche de Condillac, sur l'ancien site des tours ARPEJ.

Le campus compte Ă©galement plusieurs restaurants universitaires.

Bibliothèques universitaires

Le domaine universitaire dispose de deux bibliothèques universitaires : Joseph-Fourier (sciences), Place Centrale, avec son architecture brutaliste caractéristique et Droit-Lettres, située 1130 Avenue Centrale.

Équipements sportifs

Le campus est équipé de nombreux terrains de sport (basket, football, tennis) et d'une piscine olympique.

  • Piscine universitaire et Ă©quipements sportifs
    Piscine universitaire et Ă©quipements sportifs
  • RĂ©sidence universitaire des TaillĂ©es
    Résidence universitaire des Taillées
  • Sentier planĂ©taire Manuel-Forestini
    Sentier planétaire Manuel-Forestini

Archives départementales

En avril 2021, Ă  la lisière du domaine universitaire, une importante institution ouvre ses portes. Les Archives dĂ©partementales de l'Isère s'installent dans un nouvel Ă©difice de 13 500 m2 sur l'ancien site des VFD[22]. L'accès principal se fait par la rue Georges-PĂ©rec, mais un accès piĂ©ton existe avec la rue des RĂ©sidences au niveau du pole d'innovation pour les logiciels et systèmes intelligents (bâtiment IMAG) afin de desservir le campus.

Ĺ’uvres d'art sur le campus

En 2022, soixante-quinze œuvres d’art émaillent le campus, dans ou devant les bâtiments, dont des sculptures, des mosaïques, des peintures et des installations[23]. Elles ont pour la plupart été financées par le dispositif du 1 % artistique lors de la construction des bâtiments du campus et portent la signature de grands noms de l'art contemporain[24].

En extérieur

  • La Cornue, Alexander Calder, 1974, plaques d'acier soudĂ©es, esplanade de la Bibliothèque Universitaire Droit et Lettres
  • Sans titre, Jean Amado, 1965, borne en bĂ©ton Ă©maillĂ© (2 pièces), bâtiment de chimie, 421, rue de la Chimie
  • Trois basculeurs universels debout, Marc Chopy, 2002, pierre naturelle et pierre reconstituĂ©e, UFR APS, 1741, rue de la Piscine
  • Sans titres, Jackie Dumonteil, 2001, peinture acrylique et plaques de plastique, Ense3, Grenoble INP, 1025, rue de la Piscine
  • Front, 1971, Pierre Szekely, granit du Sidobre, entrĂ©e du bâtiment Mendès France, 151, rue des UniversitĂ©s
  • Point de vue, 1971,Pierre Szekely, granit du Sidobre, entrĂ©e du bâtiment Mendès France, 151, rue des UniversitĂ©s
  • Parole, 1971, Pierre Szekely, granit du Sidobre, agora de l'universitĂ© Mendès France, 151, rue des UniversitĂ©s
  • Transfert, Vincent Prudhomme, 2004, Modules colorĂ©s, verre et acier Ă©maillĂ©, façade du Centre des Techniques du Logiciel
  • Contemporisation 900, Jean Barral Baron, 1995, pierre de l'Echaillon et pierre marbrière, RĂ©sidence Berlioz, 361, allĂ©e Berlioz
  • Grande Ă©pure, Serge Landois, 1995, acier forgĂ© et peint, CNFPT, 440, rue des UniversitĂ©s
  • Structure oblique, Jean-Claude Barrère, 1975, poutrelles profilĂ©es en acier Corten laquĂ© blanc, Bâtiment de Physique, 120, rue de la Houille Blanche
  • Autour d'un arbre, Jean-Luc Vilmouth, 1998, arbres (4 pièces), place entre la Maison des Langues et des Cultures, la MSH-Alpes et ARSH
  • Mouvement et sĂ©rĂ©nitĂ©, Louis Val, 1976, Marbre de Carrare, Ense3, 961, rue de la Houille Blanche
  • EntrĂ©e de l'amphithéâtre Louis Weil, Edgar Pillet, 1969, ciment noir moulĂ© et teintĂ© dans la masse, 773, avenue Centrale
  • Sphère enterrĂ©e, François Morellet, 1975, tubes mĂ©talliques en acier inoxydable, entrĂ©e sud de l'UniversitĂ© Stendhal
  • Faire le chemin en marchant, François Deck, 1993, plaques en fonte, universitĂ© Pierre Mendès France, avenue Centrale
  • Sans titre ("domaine universitaire"), GĂ©rard Ifert (architecte) et Sybille Paquet (paysagiste), 1974, butte paysagĂ©e et lettres de bĂ©ton, entrĂ©e no 1 du campus
  • Sans titre, Olivier Descamps, 1990, acier inoxydable, Laboratoire EPM, MADYLAM, rue de la Piscine
  • Hypnos, JosĂ© Seguiri, 2017, tĂŞte en bronze, installĂ©e sur le parvis de Sciences Po Grenoble Ă  l'occasion de son extension en 2017
  • Place du Torrent, 2022, symbole d'un arbre couchĂ© au reflet rouge orangĂ©, Espace vie Ă©tudiante[25] - [23]

À l'intérieur

  • L'Adret, Morice Lipsi, 1967, granite de Haute-Savoie, patio de Sciences Po Grenoble, 1030, avenue Centrale
  • Équation Figures, Bernar Venet, 2002, Bibliothèque de l'UFR de MathĂ©matiques, 100, rue des MathĂ©matiques
  • Sans titre, Edgar Pillet, 1969, MosaĂŻque en pâte de verre, Phelma, 1130, rue de la Piscine
  • Hommage Ă  Condillac, Georges Mathieu, 1966, tapisserie, Hall du bâtiment administratif UniversitĂ© Joseph Fourier, 621, avenue Centrale
  • Le mur-livre, Max Laigneau, peinture acrylique sur bois, 1990, Hall nord de l'UniversitĂ© Stendhal, 1180, avenue Centrale
  • Sans titre, Paul Guiramand, 1969, Pierre et pâte de verre, bibliothèque inter-universitaire des sciences, 915, avenue Centrale
  • Sans titre, Geneviève Dumont, 1981, DLST, 480, avenue Centrale
  • Guerre et Paix, Arcabas, 1967, 2 peintures Ă  l'huile sur panneaux de bois, salle des actes de Sciences Po Grenoble, 1030, avenue Centrale

Vie culturelle

Le domaine universitaire de Saint-Martin-d'Hères dispose de trois salles de spectacles, l'Amphidice dans la galerie des amphis Stendhal[26], ainsi que deux salles gérées par le CROUS, l'Aquarium situé Résidence Condillac et l'Aparté au cœur de la Résidence Berlioz[27].

En bordure sud-ouest de la place centrale, le campus abrite également un lieu multiculturel nommé EVE (espace vie étudiante), et l'EST (Espace Scénique Transdisciplinaire)[28].

Enfin le campus dispose aussi de trois espaces d'exposition et de conférences : la bibliothèque universitaire Joseph-Fourier (sciences), la bibliothèque universitaire « Droit-Lettres » et la Véranda abritée par le bâtiment Arts et sciences humaines (ARSH).

Le campus est doté d'une radio associative, Radio Campus Grenoble, hébergée à EVE, faite par les étudiants, et qui propose une programmation musicale éclectique, favorisant les musiques que l'on ne rencontre pas sur les grandes radios. Elle traite également l'information locale, nationale et internationale tout en apportant un soin particulier aux actualités la vie culturelle et associative grenobloise.

Afin de relier le patrimoine de la ville avec ses Ă©tudiants, le musĂ©e de Grenoble organise depuis 2004 la nocturne des Ă©tudiants en mars en collaboration avec l'universitĂ© de Grenoble et l'association « Un tramway nommĂ© culture ». Chaque annĂ©e, l'animation s'articule autour de plusieurs projets artistiques proposĂ©s par des Ă©tudiants le temps d'une soirĂ©e[29]. Avec 2 800 visiteurs durant l'Ă©dition 2014, l'animation est devenue un rendez-vous incontournable de la vie Ă©tudiante grenobloise[30]. Par ailleurs, toujours sur un plan culturel, le domaine universitaire est reliĂ© en trente minutes au musĂ©e de la RĂ©volution française de Vizille grâce Ă  la ligne de bus 23.

Situation et accès

Le campus de Grenoble est situé dans une boucle de l'Isère, au nord-est de l'agglomération, sur les communes de Saint-Martin d'Hères et de Gières. Il a été bâti sur des terrains marécageux, et reste de ce fait relativement vulnérable aux inondations, le plus récent épisode remontant au 1er juin 2010[31]. Il couvre environ 180 hectares et abrite environ 150 bâtiments.

Relativement isolé du reste de l'agglomération, par l'Isère au Nord, et par l'avenue Gabriel-Péri au sud, le campus est desservi par trois lignes de tramway : B (mise en service en 1990), C (2006) et D (2007). Il est notamment relié à la gare de Grenoble-Universités-Gières par la ligne B. Ce maillage tram a été complété par les lignes de bus C5, C7 et 23.

  • EntrĂ©e principale du domaine universitaire
    Entrée principale du domaine universitaire
  • EntrĂ©e n°2 du domaine universitaire
    Entrée n°2 du domaine universitaire
  • EntrĂ©e du domaine universitaire
    Entrée du domaine universitaire
  • Station de tramway sur le domaine universitaire
    Station de tramway sur le domaine universitaire
  • Tramway de la Ligne B - ArrĂŞt Les TaillĂ©es UniversitĂ©s
    Tramway de la Ligne B - Arrêt Les Taillées Universités
  • Tramway de la Ligne D - ArrĂŞt Hector Berlioz UniversitĂ©s
    Tramway de la Ligne D - Arrêt Hector Berlioz Universités

Avant 1990, l'accès au campus était plus difficile, et uniquement assuré par des lignes de bus. Le 29 décembre 1974, les lignes urbaines des VFD sont renumérotées en vue de leur intégration dans le réseau TAG. La ligne 1A des VFD en provenance du centre-ville et desservant le campus devient la ligne 22[32]. Cette ligne restera en service jusqu'au 26 novembre 1990, date de mise en service de la ligne B du tramway sur son parcours. Côté sud, la ligne de bus 26 est mise en service entre Grand'Place et le campus le 1er novembre 1980[33]. Elle sera remplacée par la ligne C5 le 1er septembre 2014. Côté ouest, la ligne de bus 19 est mise en service entre Fontaine et le campus en septembre 1981. Elle sera remplacée par la ligne 53 en 1987, puis par la ligne 5 en 1994 avant de voir son parcours utilisé par la ligne C du tramway le 21 mai 2006. Le 6 octobre 2007, la ligne D du tramway est mise en service entre le domaine universitaire et le quartier de la Plaine de Saint-Martin-d'Hères, avec comme possibilité à long terme la prolongation de la ligne jusqu'à Grand'Place.

La gare ferroviaire Grenoble-Universités-Gières permet un accès proche par le train, une autre possibilité étant la gare de Grenoble (située près du centre-ville de Grenoble) accompagnée d'un trajet en tram ou bus urbain.

Les pistes cyclables de l'agglomération grenobloise permettent un accès aisé au campus à bicyclette[34] par le biais du service de Métrovélo.

L'accès est possible en automobile, notamment par la "rocade sud" de Grenoble et l'avenue Gabriel-Péri (trois entrées possibles pour le campus) de Saint-Martin-d'Hères.

Références

  1. (en) « The 10 most beautiful universities in Europe », sur timeshighereducation.com, (consulté le )
  2. Étude de Francois Caussin. [PDF]
  3. Hélène Deschamps, « Le campus de Grenoble fête ses 50 ans », sur www.echosciences-grenoble.fr, (consulté le )
  4. (fr + en) Gilles Peissel, Grenoble, un campus entre ville et montagne : architecture et paysage, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, , 128 p. (ISBN 978-2-7061-1774-9)
  5. Michel Soutif, Grenoble, carrefour des sciences et de l'industrie éditions Dauphiné libéré, 2005, (ISBN 2-911739-74-4), page 31.
  6. france3-regions.francetvinfo.fr du 12 septembre 2013, Il y a 50 ans naissait le Campus universitaire de Saint-Martin-d'Hères.
  7. aconit.org, Jean Kuntzmann (1912-1992).
  8. ujf-grenoble.fr Conférence exceptionnelle sur le Doyen Louis Weil du 22 mars 2014.
  9. « Patrimoine - Collections »
  10. « Espace muséographique de l'OSUG »
  11. « Projet IFPS – Institut de Formation des Professions de Santé », CHU Grenoble Alpes,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Université Grenoble Alpes, « La Maison de la création et de l’innovation », Université Grenoble Alpes,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. eso.org du 13 janvier 2016, Première lumière de la future machine à étudier des trous noirs.
  14. placegrenet.fr du 10 septembre 2015, Nanosatellites: Grenoble inaugure son centre spatial universitaire.
  15. « Le premier nanosatellite grenoblois s’envole vers l’espace », sur www.ledauphine.com, (consulté le )
  16. « ThingSat : l’internet des objets isolés par satellite »
  17. legi.grenoble-inp.fr, La plateforme tournante Coriolis.
  18. Sonia Zeganadin, « Mon campus », sur Université Grenoble Alpes (consulté le )
  19. « Arboretum Robert Ruffier-Lanche | Jardin Alpin du Lautaret - », sur www.jardinalpindulautaret.fr (consulté le )
  20. « OSUG - sentier planétaire », sur www.obs.ujf-grenoble.fr (consulté le )
  21. (en) Thierry Montmerle, « Manuel Forestini (1963–2003): A runaway life », EAS Journal,‎ (lire en ligne)
  22. « Les archives entrent dans le futur », sur lessor38.fr, (consulté le )
  23. « Un drôle de tronc en béton à l'université de Grenoble », sur lessor38.fr,
  24. « COMUE Communauté Université Grenoble Alpes - Campus des arts : l'aperçu des œuvres », sur www.communaute-univ-grenoble-alpes.fr (consulté le )
  25. « Une oeuvre monumentale installée à Grenoble : on vous dit où la trouver », sur actu.fr, (consulté le )
  26. u-grenoble3.fr
  27. crous-grenoble.fr
  28. placegrenet.fr du 23 mars 2015, Douzième nocturne des étudiants au musée de Grenoble.
  29. Site du musée de Grenoble.
  30. « La crue de l'Isère met le département en alerte », sur Le Post, (consulté le )
  31. snotag.free.fr Histoire des lignes
  32. snotag.free.fr Histoire des lignes
  33. « Métromobilité – Plan des pistes cyclables et lieux de location Métrovélo », sur www.metromobilite.fr (consulté le )

Articles connexes

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