Gare de Saint-Égrève-Saint-Robert
La gare de Saint-Égrève-Saint-Robert est une gare ferroviaire de la ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble). Elle est située à Saint-Robert, quartier de Saint-Égrève, commune de l'Isère située au nord de l'agglomération grenobloise.
Saint-Égrève-Saint-Robert | |
Le bâtiment voyageurs en mai 2009. | |
Localisation | |
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Pays | France |
Commune | Saint-Égrève |
Quartier | Saint-Robert |
Adresse | 3, rue Bonnais 38120 Saint-Égrève |
Coordonnées géographiques | 45° 14′ 06″ nord, 5° 40′ 16″ est |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | SNCF |
Exploitant | SNCF |
Code UIC | 87747352 |
Site Internet | La gare de Saint-Égrève-Saint-Robert, sur le site de la SNCF |
Service | TER Auvergne-Rhône-Alpes |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble) |
Voies | 2 |
Quais | 2 |
Transit annuel | 54 232 voyageurs (2015) |
Altitude | 202 m |
Historique | |
Mise en service | |
Correspondances | |
Autobus | 22 51 54 63 |
Parking Relais | P+R Saint-Égrève Gare |
Mise en service en 1857 par la Compagnie du chemin de fer de Saint-Rambert à Grenoble, avant qu'elle modifie son nom en Compagnie des chemins de fer du Dauphiné. Elle devient en 1863 une gare de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) puis est intégrée dans le réseau de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF). En 2007, elle devient une halte de la SNCF, lors de la fermeture de son guichet.
Situation ferroviaire
Établie à 202 mètres d'altitude, la gare de Saint-Égrève-Saint-Robert est située au point kilométrique (PK) 124,250 de la ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble) entre les gares ouvertes de Voreppe, s'intercale la gare fermée des chartreux, et Grenoble[1].
Histoire
Gare de la Cie d'origine puis du PLM
La gare de Saint-Égrève est mise en service le [2], par la Compagnie du chemin de fer de Saint-Rambert à Grenoble[3] lorsqu'elle ouvre au service au service, le deuxième tronçon de sa ligne, long de 33 kilomètres, à deux voies, de Saint-Rambert-d'Albon à une gare provisoire en charpente située près du pont de Piquepierre, sur l'Isère, du fait qu'il n'est pas encore achevé et que l'ont vient seulement de décider l'emplacement de la gare de Grenoble[2].
Elle devient une gare de la Compagnie des chemins de fer du Dauphiné, lors du changement de nom de sa compagnie, officialisé par un décret du et elle devient la dernière gare avant celle de Grenoble le , lors de la mise en service du viaduc de Pique Pierre et du tronçon de trois kilomètres permettant de renjoindre la gare de Grenoble. Puis elle devient une gare de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), lors de la parution d'un décret en 1863 permettant à cette compagnie de prendre possession des biens de la Compagnie du Dauphiné suivant le traité signé le [3].[4]
En 1911, c'est une gare de la nomenclature des gares du PLM. Dénommée Saint-Égrève-Saint-Robert, elle est ouverte au service complet de la Grande et de la Petite Vitesse[5], elle fait partie de la ligne de Lyon à Grenoble et à Marseille située dans la 10e section entre les gares de Voreppe et Grenoble[6]. Il est possible d'y expédier et recevoir des dépêches privées[7].
Gare de la SNCF
En fin d'année 2007, la gare n'est plus desservie que par des trains effectuant le service entre Grenoble et Saint-Marcelin via Moirans, seuls quelques trains dépassent Grenoble pour Échirolles et Grenoble-Universités-Gières[3].
En 2015, le transit en gare est de 54 232 voyageurs[8].
La gare devient une simple halte lors de la fermeture définitive de son guichet le [9].
Service des voyageurs
Accueil
Saint-Égrève-Saint-Robert, est une halte SNCF, disposant d'un automate pour l'achat de titres de transport TER et dont les quais sont accessibles toute la journée du premier au dernier train. Elle dispose d'une salle d'attente et du service Accès plus[10].
Une passerelle permet le passage d'un quai à l'autre en sécurité.
Desserte
Saint-Égrève-Saint-Robert est desservie par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes de la relation Valence-Ville (ou Saint-Marcellin) - Grenoble (ou Grenoble-Universités-Gières)[10].
Notes et références
- Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, vol. 2 : lignes 601 à 990, Les Éditions La Vie du rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), chap. 905/2 (« St-André-Le-Gaz - Grenoble »), p. 183.
- François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 1 : 1852 - 1857, Paris, Palau, , 215 p. (ISBN 2-950-94211-3), chap. 2.35. (« Rives-Piquepierre 10 juillet 1857 »), p. 189.
- Christophe Lachenal, « Gare SNCF de Saint-Égrève », sur christophe.lachenal.free.fr (consulté le ).
- PLM 2011, p. 39.
- PLM 1911, p. 39.
- PLM 1911, p. 160.
- PLM 1911, p. 5.
- « Fréquentation en gares – Saint-Egreve-Saint-Robert », sur SNCF Open Data, traitement du 10 février 2017 (onglet informations) (consulté le ).
- Vincent Paulus, « Saint-Égrève : Gare SNCF : le guichet fermera définitivement le 1er novembre », Le Dauphiné, (lire en ligne , consulté le ).
- SNCF, « Halte ferroviaire Saint-Egrève-Saint-Robert », sur SNCF TER Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
Bibliographie
- PLM, Nomenclature des gares stations et haltes, Paris, Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), , 173 p. (lire en ligne).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- / La gare de Saint-Égrève-Saint-Robert, sur le site officiel Gares & Connexions de la SNCF
- La gare de Saint-Égrève-Saint-Robert, sur le site officiel SNCF / TER Auvergne-Rhône-Alpes
Origine | Arrêt précédent | Train | Arrêt suivant | Destination | ||
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Valence-Ville ou Saint-Marcellin |
Moirans | TER Auvergne-Rhône-Alpes | Grenoble | Grenoble ou Grenoble-Universités-Gières |