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X 2400

Les X 2400 sont une sĂ©rie d'autorails monocaisse de la SNCF. Les XABDP 2400, dits unifiĂ©s 600 ch, construits Ă  79 exemplaires en 1951[1] Ă  1955. Ils comportent 12 places de 1re et 56 de 2de classe, avec une longueur de 27 m et sont capables d'atteindre une vitesse maximum de 120 km/h. Ces autorails ont la possibilitĂ© d'ĂŞtre attelĂ©s Ă  des remorques ou jumelĂ©s, chaque Ă©lĂ©ment ayant son propre conducteur communiquant entre eux par signal sonore.

X 2400
Description de cette image, également commentée ci-après
Le X 2426 stationné à Pont-Audemer
Identification
Exploitant(s) SNCF
DĂ©signation X 2401 Ă  2479
Type autorail
Motorisation Diesel
Composition Monocaisse
Couplage non (mais jumelage possible)
Conception Bureau d'Études SNCF
Construction 79 autorails
Constructeur(s) RĂ©gie Renault/Decauville 1951-1955
Effectif 0
Retrait radiés en 1989
Utilisation 5 préservés
Caractéristiques techniques
Écartement standard (1 435 mm)
Carburant gazole
Moteur thermique 2 moteurs Renault type 517
Transmission mécanique BV
Puissance continue 456 kW
Masse en service 43 t
Longueur HT 27,73 m
Vitesse maximale 120 km/h

Historique

La série des autorails X 2400 a été mise en service sur le réseau ferroviaire aux côtés des X 3800 dit Picasso. Ces autorails vont entrainer la disparition de la traction à vapeur et renouveler le parc d'autorails.

La série se trouve à sa mise en service, affectée au dépôt de Limoges et utilisée pour les lignes du Massif central. Les autorails sont attelés à des remorques unifiées XR 7300, 7800 et 8100 notamment.

De nombreux dépôts vont aussi recevoir des engins neufs dont Grenoble (avec les X 2410, X 2414 et X 2445 en 1954), Rennes, Lyon-Vaise, Marseille, etc. Les X 2400 seront vite accompagnés de la série des autorails X 2800 équipés d'un seul moteur, mais plus puissant.

Le coût de maintenance des X 2400 étant bien supérieur à celui des X 2800 équipés d'un seul moteur, la série sera mutée au dépôt de Rennes.

L'arrivée des X 2100 et des X 2200 dans les années 1980 va permettre la mise en retraite de la série qui se termine en 1989[1].

L'X 2464 sera retiré de la série en 1988 pour être modifié en engin de mesure des installations électriques. Il revêt alors la livrée Corail à base de gris foncé, d'orange et de blanc avec mise en place de cartouches d'engins de mesures.

Plus d'une dizaine d'exemplaires ont été sauvegardés.

Il existe deux sous-séries de X 2400 :

  • XABDP 2401 Ă  2469 avec une masse 43 t, deux moteurs 517G Renault de 250 kW (340 ch).
  • XABDP 2470 Ă  2479 avec une masse 44,5 t, deux moteurs Saurer de 235 kW (320 ch).

Services assurés

Ces autorails ont circulé sur tout le réseau français et notamment sur :

DĂ©pĂ´ts titulaires

  • Amiens (affectation temporaire)
  • Batignolles-Remblai (affectation temporaire)
  • Caen (de 1954 Ă  1960)
  • Châlons-sur-Marne, devenu Châlons-en-Champagne, (affectation temporaire)
  • Grenoble (avec 3 exemplaires en 1955 (X 2410, X 2414, X 2245), puis 4 exemplaires (jusqu'en 1962), au Centre autorails de Grenoble)
  • Limoges (de 1967 Ă  1987)
  • Lyon-Perrache (annexe traction, et affectation temporaire de 1951 Ă  1952)
  • Lyon-Vaise (de 1952 Ă  1961)
  • Longueau (de 1966 Ă  1969)
  • Marseille-Blancarde (de 1969 Ă  1974)
  • Marseille-Saint-Charles (de 1955 Ă  1964, puis transfert Ă  Marseille-Blancarde)
  • Metz-Sablon (affectation temporaire en 1973)
  • Montluçon (affectation temporaire de 1951 Ă  1966)
  • Nancy-Heillecourt (X 2470 Ă  X 2479, de 1955 Ă  1966)
  • Nantes-Blottereau (de 1960 Ă  1966)
  • NĂ®mes (affectation temporaire de 1967 Ă  1969, puis transfert Ă  Marseille-Blancarde la mĂŞme annĂ©e)
  • Rennes (de 1955 Ă  1989, dernier dĂ©pĂ´t titulaire)
  • Rouen-OrlĂ©ans (de 1955 Ă  1966)
  • Sotteville (de 1958 Ă  1978)
  • Strasbourg (de 1954 Ă  1966)
  • Toulouse (de 1951 Ă  1962)

Engins conservés (état en 2014)

  • X 2403 : sauvegardĂ© par les Chemins de Fer de la Haute Auvergne, Logo monument historique ClassĂ© MH (1997)[2].
  • X 2413 : Pupitre de conduite prĂ©servĂ© et en exposition Ă  la CitĂ© du train, Ă  Mulhouse
  • X 2419 : sauvegardĂ© par CFT, vallĂ©e du Loir), circule entre ThorĂ©-la-Rochette et Troo. Logo monument historique ClassĂ© MH (1997)[3].
  • X 2423 : Chemins de fer du Centre-Bretagne (CFCB) Ă  LoudĂ©ac depuis
  • X 2425 : Chemin de Fer du Haut Forez depuis (ex Quercyrail)
  • X 2426 : Train touristique du Cotentin, vendu en 1995 Ă  Pontaurail, puis CF Touristique du Rhin, puis depuis Ă  l'Association le Coni'fer -25370- Les HĂ´pitaux-Neufs (celui qui figure sur les 2 photos)
  • X 2416 : PrĂ©servĂ© par le CFTA, RĂ©seau Breton de Carhaix (Ă  l'Ă©tat d'Ă©pave, dĂ©mantelĂ©)
  • X 2429 : PrĂ©servĂ© par le CFTA, RĂ©seau Breton Ă  Carhaix (dĂ©motorisĂ©). Il a Ă©tĂ© revendu Ă  la SNCF en effet cette dernière n'avait plus de pièces de rechange pour celui qu'elle avait conservĂ© (X 2464), il a Ă©tĂ© dĂ©mantelĂ© Ă  Culoz ensuite.
  • X 2448 : dĂ©mantelĂ© en Ă  cause de son trop mauvais Ă©tat de conservation, des pièces dĂ©tachĂ©es ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©es pour le X 2403 des "CFHA"
  • X 2464 : Engin de mesure des installations Ă©lectriques SNCF. RetirĂ© du service le 04 , garĂ© au Mans..
  • X 2468 : garĂ© Ă  l'origine Ă  GuĂ®tres, puis transfĂ©rĂ© Ă  Toulouse, cet autorail a Ă©tĂ© vendu par le CFTSA en 2007[4].
  • X 2475 : un temps envisagĂ© pour Saint-Étienne (musĂ©e), projet abandonnĂ©

Accidents et incidents

Modélisme

Des artisans tels que Loco-diffusion ou Atmofer ont édité le X 2400 en kit ou monté. La firme Electrotren a reproduit à partir de 2008 plusieurs versions de cet autorail en HO[5], modèle repris par Jouef en 2019 avec quelques améliorations (nouvelles numérotations, sonorisation, numérisation)[6].

Galerie de photographies

  • Autorail X 2426.
    Autorail X 2426.
  • Autorail X 2426.
    Autorail X 2426.
  • L'X 2403 en gare de Saint-ChĂ©ly-d'Apcher en 2011.
    L'X 2403 en gare de Saint-Chély-d'Apcher en 2011.
  • Autorail X 2403.
    Autorail X 2403.
  • Autorail de la sĂ©rie X 2400 en provenance de Limoges avant son arrivĂ©e en gare de Meymac vers 1969.
    Autorail de la série X 2400 en provenance de Limoges avant son arrivée en gare de Meymac vers 1969.
  • Autorail X 2426.
    Autorail X 2426.
  • Autorail X 2426 en gare de Pont-Audemer.
    Autorail X 2426 en gare de Pont-Audemer.
  • Autorail X 2403 avec l'X 4039 en gare de Bellenaves.
    Autorail X 2403 avec l'X 4039 en gare de Bellenaves.
  • Cabine de l'autorail X 2426
    Cabine de l'autorail X 2426

Bibliographie

  • Jacques Defrance, Les Engins Moteurs Français (SNCF) 1.7.1982, Éditions Frank Stenvalls, 1983. (ISBN 91-7266-073-2)
  • Jehan-Hubert Lavie, Jean-Paul Demoy, Vincent Cuny, Jean-Paul Quatresous, « Les portraits du rail - X 2400 & X 2051 : en ligne, les montagnards sont lĂ . », Ferrovissimo n°22, .
  • JerĂ´me Mourier , « Un X 2400 sur l'Ă©toile de Veynes », Voies FerrĂ©es n°169, septembre-.
  • Olivier Constant, EncyclopĂ©die du matĂ©riel moteur SNCF - Tome 4 : Les autorails des annĂ©es 1950 Ă  nos jours (2), hors sĂ©rie Le Train.
  • CĂ©venol Express, DVD, La RĂ©gordane.
  • Page consacrĂ©e aux autorails U 600 ch

Notes et références

  1. André Papazian, Autorails de chez nous, éditions MDM.
  2. .Notice no PM15000759, base Palissy, ministère français de la Culture
  3. Notice no PM41000961, base Palissy, ministère français de la Culture
  4. Site CFTSA, Matériel Autorails, « NOTA : XABDP 2468 a été vendu. A quitté Attigny en juin 2007. » lire « Copie archivée » (version du 11 novembre 2008 sur Internet Archive) (consulté le 25/08/2009)
  5. Yann Baude, « L'X 2400 Electrotren en HO : Un modèle de bon aloi », Loco Revue, no 733,‎ , p. 51-55 (ISSN 0024-5739).
  6. Yann Baude, « X 2474 : Son et lumière pour l’unifié Jouef », Loco Revue, no 866,‎ , p. 30-31 (ISSN 0024-5739).

Voir aussi

Articles connexes

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