Gare de Narbonne
La gare de Narbonne est une gare ferroviaire française des lignes de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville, de Narbonne à Port-Bou (frontière) et de Narbonne à Bize. Elle est située sur le territoire de la commune de Narbonne, à environ un kilomètre du centre-ville, dans le département de l'Aude en région Occitanie.
Narbonne | |
Bâtiment voyageurs et entrée de la gare. | |
Localisation | |
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Pays | France |
Commune | Narbonne |
Adresse | 1, boulevard Frédéric-Mistral 11100 Narbonne |
Coordonnées géographiques | 43° 11′ 26″ nord, 3° 00′ 20″ est |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | SNCF |
Exploitant | SNCF |
Code UIC | 87781104 |
Site Internet | La gare de Narbonne, sur le site de la SNCF |
Services | TGV inOui, Ouigo, Intercités de nuit, Intercités, TER Occitanie Fret SNCF |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Bordeaux-St-Jean à Sète-Ville Narbonne à Port-Bou (frontière) Narbonne à Bize |
Voies | 6 |
Quais | 3 |
Transit annuel | 1 238 902 voyageurs (2019) |
Altitude | 11 m |
Historique | |
Mise en service | |
Correspondances | |
Bus et cars | Voir Intermodalité |
Elle est mise en service en 1857, par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne.
C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par le TGV (dont Ouigo), des trains de grandes lignes et des trains régionaux du réseau TER Occitanie.
Situation ferroviaire
Établie à 11 mètres d'altitude, la gare de bifurcation de Narbonne est située au point kilométrique (PK) 406,117 de la ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville, entre les gares ouvertes de Lézignan-Corbières et de Coursan. En direction de Lézignan, s'intercalent les gares fermées de Marcorignan, Névian et Villedaigne[1].
Elle est également l'origine, au PK 403,381, de la ligne de Narbonne à Port-Bou (frontière), suivi de la gare de Port-la-Nouvelle. S'intercale la gare fermée de Gruissan-Tournebelle[1].
C'est aussi l'origine de la ligne de Narbonne Ă Bize, ouverte uniquement au service du fret.
Histoire
Gare de la Compagnie du Midi
La gare de Narbonne est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Toulouse à Cette (Sète), dernière partie de sa ligne de Bordeaux à Cette. La station est établie en limite Nord de la ville, où il est prévu qu'elle devienne également l'origine d'un embranchement vers Perpignan[2]. Elle dispose d'un bâtiment voyageurs construit en 1856[3].
L'embranchement pour Perpignan est mis en service le , lorsque la Compagnie du Midi ouvre à l'exploitation la section de Narbonne au Vernet. Il s'agit d'un terminus provisoire, situé sur la rive gauche du Têt, la ligne rejoindra Perpignan en [4].
L'établissement d'une halle métallique est approuvé par le décret du . Son coût estimé est de 276 237 francs[5]. Le chantier n'a pas encore commencé en 1884[6], et le projet initial a subi de profondes modifications entre le décret et la décision ministérielle[6]. Narbonne est reliée avec l'Espagne le , lors de l'ouverture de la dernière section de Banyuls aux gares frontière de Cerbère et Port-Bou[7].
La ligne de Narbonne à Bize, longue de 21 kilomètres, est ouverte à l'exploitation le par la Compagnie du Midi[8].
La gare est électrifiée en 1935[9].
Gare de la SNCF
Le mardi a lieu l'inauguration, en présence du maire Michel Moynier et du chef de gare Michel Tarrago, de la rénovation de la gare, réalisée dans le cadre, du projet SNCF « 1000 gare pour l'an 2000 », préparant l'arrivée du TGV prévue en 2001. Le chantier, d'un coût de 8,8 millions de francs, pour moitié à la charge de la municipalité, comprenait notamment : la création d'un espace unique de vente avec des guichets ouverts à toutes les opérations, l'aménagement de nouveaux bureaux pour le personnel, la rénovation et le réaménagement du hall avec la création d'un « point agent », d'un « bureau de presse » et d'un « point photo », la reprise de la signalétique, la rénovation de la gare auto-train (service interrompu en ), la création de parkings. La gare à la fin du XXe siècle, c'est quotidiennement une desserte, d'environ 170 trains, qui génère un transit de 3 500 voyageurs[10].
- En 1987.
- En 2003.
En 2014, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare était de 1 446 813 voyageurs[11].
Service des voyageurs
Accueil
Gare SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport. C'est une gare Accès Plus disposant d'aménagements et services pour les personnes à la mobilité réduite[12].
Une marquise recouvre les trois premières voies (A à C). Ses piliers sont situés entre les voies C et D, l'écartement entre ces deux voies en est plus important que d'ordinaire. Elle possède 6 voies et 3 quais (1 latéral et deux centraux) ainsi que des voies de service. La voie H est une voie en impasse située à l'ouest de la gare, et servant uniquement aux convois allant et venant en direction de Toulouse ou de Perpignan.
Desserte
Narbonne est desservie par des trains à grande vitesse, des trains Intercités et des trains régionaux TER Occitanie[12] :
Trains Ă grande vitesse, sur les relations :
- TGV inOui :
- Paris-Gare-de-Lyon – Nîmes – Montpellier-Saint-Roch – Perpignan – Barcelone-Sants,
- Bruxelles-Midi – Lille-Europe – Lyon-Part-Dieu – Nîmes – Montpellier-Saint-Roch – Perpignan,
- Lyon-Part-Dieu – Nîmes – Montpellier-Saint-Roch – Toulouse-Matabiau ;
- Ouigo : Paris-Gare-de-Lyon – Nîmes – Montpellier-Saint-Roch – Perpignan.
Trains de grandes lignes Intercités, sur les relations :
- Bordeaux-Saint-Jean – Toulouse-Matabiau – Montpellier-Saint-Roch – Nîmes – Marseille-Saint-Charles ;
- Paris-Austerlitz – Toulouse-Matabiau – Perpignan – Cerbère (train de nuit)[13].
Trains régionaux du réseau TER Occitanie, sur les relations :
- Avignon – Nîmes – Montpellier – Toulouse ;
- Avignon – Nîmes – Montpellier – Perpignan – Cerbère / Portbou ;
- Toulouse – Narbonne – Perpignan – Cerbère ;
- Montpellier – Béziers – Perpignan – Cerbère / Portbou ;
- Narbonne – Carcassonne – Toulouse ;
- Narbonne – Montpellier – Nîmes – Arles – Miramas – Marseille.
Intermodalité
Un parc à vélos et un parking sont aménagés à ses abords[12].
Elle est desservie par des bus du réseau des transports en commun de Narbonne (Citibus), lignes : B, C, D, D2, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 14, 15, 58, 59 et 60. En outre, elle est également par des cars du réseau liO[12].
- Entrée du bâtiment voyageurs.
- Entrée.
- TGV.
- TER.
Service des marchandises
La gare de Narbonne est ouverte au trafic du fret (Fret SNCF)[14], vers l'usine de Malvési.
Anecdotes
Une statue en marbre remontant à la période hellénistique () a été découverte durant la construction de la gare en 1856 ; elle attesterait d'une occupation du site de Narbonne par les colons grecs qui avaient fondé Marseille[3].
Notes et références
- Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [640/4] Carcassonne - Narbonne, [640/5] Narbonne - Sète et [677/1] Narbonne - Perpignan », p. 42-43 et 60.
- François et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 1 : 1852-1857, Paris, Palau éd., , 215 p. (ISBN 2-950-942-11-3), « 2.20. Toulouse-Cette », p. 169-170.
- « Languedoc-Roussillon : histoire jusqu'au Vème siècle », sur Ifremer (version du 5 mars 2016 sur Internet Archive).
- François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 2 : 1858-1863, Paris, Palau, , 223 p. (ISBN 2-950-94212-1, BNF 37658881), « 3.4. Narbonne-Le Vernet et 3.18. Le Vernet-Perpignan », p. 10 et 35.
- « Gare de Narbonne », Rapports et délibérations / Conseil général du département de l'Aude,‎ , p. 301 (lire en ligne, consulté le ).
- « Fichier:Narbonnedecret.jpg », sur wikimidi.railsdautrefois.fr (consulté le ).
- François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 3 : 1864-1870, Paris, Palau, , 239 p. (ISBN 2-950-9421-3-X, BNF 39191508), « 9.3. Perpignan-Collioure et 10.19. Collioure-Port Vendres », p. 125.
- « Gare de Narbonne », sur Christophe Lachenal (association AEDTF) (consulté le ).
- « Toulouse - Narbonne », sur Rue du Petit Train : Le Répertoire des Rues Ferroviaires (consulté le ).
- Th. J., « Narbonne : la gare de l'an 2000 attend le TGV pour 2001 », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Fréquentation en gares en 2014 – Narbonne », sur SNCF Open Data, traitement du 26 avril 2016 (onglet informations) (consulté le ).
- « Informations pratiques sur les gares : Gare de Narbonne », sur SNCF TER Languedoc-Roussillon (consulté le ).
- Caroline Lemaître, « Le train de nuit va s’arrêter en gare de Narbonne », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
- Site Fret SNCF : la gare de Narbonne..
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- / La gare de Narbonne, sur le site officiel Gares & Connexions de la SNCF
- La gare de Narbonne, sur le site officiel SNCF / TER Occitanie