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Tir sportif

Le tir sportif comprend des disciplines, gérées en France par la Fédération française de tir et, au niveau mondial, par différentes fédérations internationales parmi lesquelles l'International Shooting Sport Federation (ISSF) pour les disciplines olympiques[1], l'International Practical Shooting Confederation (IPSC) pour le tir sportif de vitesse ou l'International Crossbow Shooting Union (IAU) pour l'arbalète.

Tir sportif
Description de l'image Shooting pictogram.svg.
Fédération internationale ISSF (disciplines Olympiques) ; IPSC ; IAU
Sport olympique depuis 1896
Autres appellations Tir
Description de cette image, également commentée ci-après
Hattie Johnson, tir à la carabine - 10 mètres, Jeux olympiques d'été de 2004.

Ces disciplines consistent en l'utilisation à des fins sportives d'armes à feu et d'arbalètes : pistolet et carabine à air comprimé, .22LR ou gros calibre sur cible en carton fixe ou mobile, au fusil de chasse (plateau ou plus connu sous le nom de ball-trap), tir aux armes anciennes (carabines ou pistolets à poudre noire) et à l'arbalète field et match, mais aussi le tir aux armes réglementaires (TAR) où l'on utilise des armes de poing comme le Glock 17 par exemple ou bien des carabines type AR15, etc. (Le tir à l'arc et la sarbacane sont des sports gérés par d'autres fédérations).

Les nombreuses disciplines du tir sportif ont toutes en commun l'utilisation d'une arme pour tenter d'atteindre, avec le maximum de prĂ©cision et de façon rĂ©pĂ©titive, une cible situĂ©e Ă  une distance très variable. Les cibles, selon les disciplines, sont situĂ©es Ă  des distances de 10 Ă  300 mètres (voire plus pour le tir longue distance) du tireur.

C'est le troisième sport individuel pratiqué dans le monde (après le tennis et le golf). Il s'agit d'un sport diversifié, grâce à ces nombreuses disciplines, et qui se pratique à tout âge.

Le tir se pratique dans des clubs sportifs, regroupés en fédérations nationales (Fédération française de tir pour la France), qui se coordonnent entre elles au niveau d'instances internationales (ISSF par exemple).

Certaines disciplines sont olympiques : pistolet et carabine 10 mètres Ă  air comprimĂ©, pistolet vitesse et combinĂ© dames Ă  25 mètres qui se pratiquent avec des pistolets de calibre .22LR, carabine Ă  50 mètres (3 positions) Ă©galement en calibre .22LR, fosse olympique, skeet.

Histoire du tir sportif

Au XIXe siècle et début du XXe siècle, la pratique du tir est presque exclusivement masculine, avec quelques exceptions chez des sportswomen issues de milieux aisés, parfois militantes, comme pour le football[2].

Le tir olympique : une pratique sexuée

Le tir fait son apparition comme discipline olympique lors des premiers jeux, en 1896.

Comme la quasi-totalité des disciplines il est alors réservé aux hommes, en raison de l'opposition de Pierre de Coubertin à la pratique du sport par les femmes. Celles-ci ne sont autorisées à concourir dans les mêmes épreuves que les hommes que lors des jeux de Mexico en 1968, et ces sept épreuves mixtes perdurent jusqu'en 1980. Il redevient une pratique partiellement sexuée à partir des jeux de 1984 : le nombre d'épreuves auxquelles peuvent participer les femmes se réduit à cinq (trois épreuves féminines et deux épreuves mixtes) tandis que les épreuves autorisées aux hommes sont portées à huit (six masculines et deux mixtes)[3]. En 1992, une épreuve mixte de skeet voit Shan Zhang, une concurrente chinoise, battre le record du monde et l'emporter devant 5 concurrents masculins. Ce sera la première et dernière fois, puisqu'aux jeux suivants[4], à partir de 1996, la pratique est totalement sexuée : les hommes et les femmes concourent dans des épreuves différentes, même lorsque les armes utilisées et les distances de tir sont identiques. Les épreuves féminines, moins nombreuses, comportent généralement un nombre de coups inférieur à celle des épreuves masculines. Il existe, en 2015, quinze épreuves différentes, neuf pour les hommes, six pour les femmes[3] :

  • 10 m pistolet Ă  air (60 coups) hommes ;
  • 10 m pistolet Ă  air (60 coups) femmes ;
  • 10 m carabine Ă  air (60 coups) hommes ;
  • 10 m carabine Ă  air (60 coups) femmes ;
  • 25 m pistolet vitesse olympique (60 coups) hommes ;
  • 25 m pistolet (30+30 coups) femmes ;
  • 50 m carabine trois positions (3x40 coups) hommes ;
  • 50 m carabine trois positions (3x40 coups) femmes ;
  • double trap (150 cibles) hommes ;
  • fosse olympique (125 cibles) hommes ;
  • fosse olympique (75 cibles) femmes ;
  • skeet (125 cibles) hommes ;
  • skeet (75 cibles) femmes[5].

Les fédérations de tir sportif en France

La principale fédération est la Fédération française de tir — FFTir[6] —, association loi de 1901 créée en 1967. La FFTir est reconnue d'utilité publique et agréée Jeunesse et Sport.

La FĂ©dĂ©ration française de ball-trap et de tir — FFTB[7] — regroupe plus de 600 clubs et plus de 25 000 licenciĂ©s.

Histoire

Cette fédération regroupe les anciennes amicales ou sociétés de tir civiles, ou encore les associations de tir scolaire.

Années 2010

La FFTir compte 28 ligues et plus de 220 000 licenciĂ©s (2014) entre 7 et 99 ans dont 5 000 compĂ©titeurs, 200 compĂ©titeurs de niveau international, trente tireurs ayant participĂ© aux JO et neuf mĂ©daillĂ©s aux JO. On compte environ 16 000 femmes.

La FFTir reconnaît les disciplines suivantes :

Carabine / 10 mètres

Le tir Ă  10 mètres est pratiquĂ© en position debout et parfois Ă  genoux. FrĂ©quemment imposĂ© par les clubs de tir comme une initiation avant une orientation vers les autres disciplines, le tir Ă  10 mètres permet l'apprentissage des organes d'une arme (organes de visĂ©e, queue de dĂ©tente, culasse), de la balistique (trajectoire d'un projectile) et des notions de sĂ©curitĂ© (zone de tir, principes de contrĂ´le des armes). Ceci est Ă©galement valable pour le pistolet Ă  10 mètres.

  • Programme pour les poussins, poussines, benjamins et benjamines : 30 coups
  • Programme pour les minimes garçons et filles, (possibilitĂ© pour les dames 3 (plus de 60 ans)) : 40 coups
  • Programme pour les cadets/cadettes, juniors h et f, dames 1 et 2 et seniors : 60 coups
  • Cible de carabine 10 m ; ici avec un score de 10,9 points
    Arme : carabine standard calibre 4,5 mm Ă  air comprimĂ©, visĂ©e fermĂ©e.
  • 10 central (diamètre du) : 0,5 mm

Mais aussi:

  • pour Ă©cole de tir :
    • poussins (7 Ă  9 ans) : 30 coups en 15 min de prĂ©paration, 10 min d'entraĂ®nement et 40 min de compĂ©tition (avec un support fixe) ;
    • benjamins (10 Ă  11 ans) : 30 coups en 15 min de prĂ©paration, 10 min d'entraĂ®nement et 40 min de compĂ©tition (avec une potence) ;
    • minimes (12 Ă  14 ans) : 40 coups en 1 h (50 min pour cible Ă©lectronique) ;
    • pour les minimes le tir 3 positions / 3 x 20 (genou, couchĂ©, debout) Ă  10 m est aussi possible :
      • 20 coups en position « genou » en 25 min,
      • 20 coups en position « couchĂ© » en 25 min,
      • 20 coups en position « debout » en 30 min,
      • avec un intervalle de 10 minutes entre chaque positions pour pouvoir adapter son matĂ©riel et se mettre en position ;
  • autres catĂ©gories :
    • dames 3 (plus de 59 ans) : 40 coups en 1 h (50 min pour cible Ă©lectronique) ;
    • cadets CF-CG/Juniors JF-JH /sĂ©niors-dames/ : 60 coups en 1 h 30 min (1 h 15 pour cible Ă©lectronique).

Carabine / 50 mètres / 3 x 20

  • Arme : carabine libre de petit calibre (.22 Long Rifle)
  • Programme :
    • 20 coups en position « genou » ;
    • 20 coups en position « couchĂ© » ;
    • 20 coups en position « debout ».
  • Le tout en 2 h 15.
  • 10 central : 10,4 mm

Carabine / 50 mètres / 60 balles couché (match anglais)

  • Arme : carabine libre de petit calibre (.22 long rifle)
  • Programme : 15 min de prĂ©paration et essais puis 60 coups en position « couchĂ© » en 1 h 15 min (ou 50 min sur cible Ă©lectronique)
  • 10 central : 10,4 mm

Carabine / 300 mètres / 60 coups couché

  • Arme : carabine libre Ă  percussion centrale jusqu'Ă  8 mm
  • Programme : 60 coups en position « couchĂ© » en 1 h 30 min (ou 1 h 15 min avec cibles Ă©lectroniques)
  • 10 central : 100 mm

Carabine / 300 mètres / 3 x 40

  • Arme : carabine libre Ă  percussion centrale jusqu'Ă  8 mm
  • 40 coups en position « couchĂ© » en 1 h 15 min (ou 1 h)
  • 40 coups en position « debout » en 1 h 45 min (ou 1 h 30 min)
  • 40 coups en position « genou » en 1 h 30 min (ou 1 h 15 min)
  • 10 central : 100 mm

Carabine / 300 mètres / 3 x 20

  • Arme : carabine standard Ă  percussion centrale jusqu'Ă  8 mm
  • 20 coups en position « couchĂ© »
  • 20 coups en position « debout »
  • 20 coups en position « genou »
  • Le tout en 2 h 30 min
  • 10 central : 100 mm

Pistolets / 10 mètres

  • Arme : pistolet Ă  air comprimĂ© (ou CO2 pour les armes les plus anciennes) Ă  visĂ©e ouverte
  • Programme pour les hommes et les dames : 60 plombs en 1 h 30 min (15 min de temps d'essai et 1 h 15 min de temps de match)
  • Programme pour les dames 3 (plus de 59 ans) : 40 plombs en 50 min
  • calibre : 4,5 mm

Pistolet / 10 mètres / Standard

  • Arme : pistolet Ă  air comprimĂ© ou CO2 avec chargeur de 5 coups
  • Cible : Les mĂŞmes que pour le pistolet 10M, on tire 5 plomb par cible dans un temps limitĂ© de 10 secondes
  • Programme pour les hommes : 40 plombs en 8 sĂ©rie de 10 secondes
  • Programme pour les dames : 40 plombs en 8 sĂ©ries de 10 secondes

Pistolet / 10 mètres / Vitesse

  • Arme : pistolet Ă  air comprimĂ© ou CO2 avec chargeur de 5 coups
  • Cible : on tire 1 coup sur chacune des 5 cibles basculantes de diamètre 30 mm
  • Programme pour les hommes : 40 plombs en 8 sĂ©ries de 10 secondes
  • Programme pour les dames : 40 plombs en 8 sĂ©ries de 10 secondes

Pistolet / 25 mètres / Vitesse olympique (pour les hommes)

  • Arme : pistolet semi-automatique de calibre .22 Long Rifle
  • Cible : 5 cibles pivotantes
  • Demi-programme :
    • 2 sĂ©ries de 5 coups en 8 secondes ;
    • 2 sĂ©ries de 5 coups en 6 secondes ;
    • 2 sĂ©ries de 5 coups en 4 secondes.

Un programme complet répète 2 fois cette séquence pour un total de 60 coups (600 points possibles pour un match complet). Spécialiste français de la discipline : Jean Quiquampoix.

Pistolet / 25 mètres / Sport (combiné 22)

  • Arme : revolver ou pistolet .22 Long Rifle, .32 ou .38
  • Programme :
    • 6 sĂ©ries « prĂ©cision » de 5 balles en 5 minutes ;
    • 6 sĂ©ries « vitesse » de 5 balles (cible 3s ON puis 7s OFF entre chaque coup).

Pistolet / 25 mètres / Standard

  • Arme : pistolet semi-automatique de calibre .22 Long Rifle
  • Programme :
    • 4 sĂ©ries, 5 coups en 150 secondes ;
    • 4 sĂ©ries, 5 coups en 20 secondes ;
    • 4 sĂ©ries, 5 coups en 10 secondes.

Pistolet / 50 mètres / Libre

Arbalète Match / 10 mètres

  • Arme : arbalète de moins de 6,750 kg
  • Trait : 4,5 mm
  • Programme pour les dames, les seniors et les juniors : 40 coups en 90 minutes
  • SpĂ©cialiste de la discipline : Bertrand Ballouard

Arbalète Match / 30 mètres

  • Arme : arbalète libre
  • Trait : 6 mm
  • Programme :
    • 30 coups en position « debout » ;
    • 30 coups en position « genou ».

Arbalète / Field / 10 mètres / salle

  • Arme : arbalète Field
  • Flèche : 16 pouces
  • Programme : 40 flèches sur blason de 25 cm. 3 minutes par volĂ©es de 4 flèches.
  • RĂ©glages en compĂ©tition : 2 volĂ©es de 4 flèches en 8 minutes.

Arbalète / Field / 18 mètres / intérieur

  • 60 flèches sur blasons de 25 cm.
  • 2 volĂ©es d'essais en 3 min chacune.
  • 20 volĂ©es, de 3 flèches, en 2 min chacune.

Arbalète / Field / Manche IR 900 / extérieur

10 volées de 3 flèches sur blasons de 60 cm à 65, 50 puis 35 mètres (cibles trispot de 40 cm pour le 35m). Au championnat de France, la compétition se joue sur 2 jours, en tirant d'abord à 35 mètres puis 50 et 65 le 2e jour.

Cible mobile / 10 mètres

  • Arme : carabine Ă  air comprimĂ© avec lunette de visĂ©e grossissante
  • Trajet de la cible : 2 mètres
  • Programme :
    • 30 coups en vitesse lente (trajet de la cible en 5 secondes) ;
    • 30 coups en vitesse rapide (2,5 secondes).

Cible mobile / 50 mètres

  • Arme : carabine .22 Long Rifle avec lunette de visĂ©e grossissante
  • Trajet de la cible : 10 mètres
  • Programme :
    • 30 coups en vitesse lente (5 secondes) ;
    • 30 coups en vitesse rapide (2,5 secondes).

Plateaux / Fosse olympique

  • Arme : calibre 12 ou infĂ©rieur
  • La fosse est situĂ©e Ă  15 mètres des 5 postes de tir occupĂ©s tour Ă  tour par 6 tireurs (par roulement). Lancement des plateaux selon des angles inconnus des tireurs. Le tireur Ă©paule avant l'apparition du plateau. Il peut utiliser 2 cartouches par plateau.

Plateaux / Skeet olympique

  • Arme : fusil de chasse en calibre 12 ou infĂ©rieur
  • 8 postes de tir sur un parcours en arc de cercle, 8e poste au centre de l'arc de cercle. 2 cabanes de lancement (PULL et MARK ou Haute et Basse) aux extrĂ©mitĂ©s du parcours. 1 cartouche par plateau.
  • Programme :
    • poste 1 : simple de pull (un seul plateau), doublĂ© pull/MARK (deux plateaux lancĂ©s simultanĂ©ment) ;
    • poste 2 : simple de pull, doublĂ© pull/mark ;
    • poste 3 : simple de pull, doublĂ© pull/mark ;
    • poste 4 : simple de pull, simple de mark, doublĂ© pull/mark, doublĂ© mark/pull ;
    • poste 5 : simple de mark, doublĂ© mark/pull ;
    • poste 6 : simple de mark, doublĂ© mark/pull ;
    • poste 7 : doublĂ© mark/pull ;
    • poste 8 : simple de pull, simple de mark.

Plateaux / Double Trap

Disposition identique à la fosse olympique mais 1 cartouche par plateau et deux plateaux sont lancés simultanément avec un angle et une trajectoire connus.

TAR / Tir aux armes règlementaires

Le Tir aux Armes Réglementaires, aussi connu sous l’abréviation TAR, est une discipline de Tir Sportif.

Bench Rest / Tir de précision sur appui

  • Arme : arme d'Ă©paule d'un calibre d'au moins mm, avec lunette grossissante
  • Le tireur, assis et l'arme reposant sur un support, doit grouper le plus possible les impacts (5 balles en 7 minutes). Ce sport est d'origine amĂ©ricaine et a su s'imposer dans le monde du tir sportif notamment en Europe.

Tir sportif de vitesse

  • Il s'agit d'une discipline oĂą les cibles sont disposĂ©es sur un parcours contre la montre. Le tireur doit alterner entre des dĂ©placements pour suivre le tracĂ© et tirer sur les cibles le plus rapidement et prĂ©cisĂ©ment possible. Elle requiert une maĂ®trise totale de l'arme ainsi que des règles strictes de sĂ©curitĂ©s.
  • Arme : pistolet de calibre 9x19 (9mm parabellum) minimum. Mais l'utilisation de revolver, mĂŞme si elle est moins courante, est Ă©galement possible.
    • Il existe plusieurs divisions d'armes qui peuvent ĂŞtre utilisĂ©es :
      • Open : la F1 du tir sportif de vitesse. Les armes sont personnalisĂ©es pour ĂŞtre les plus adaptĂ©es aux souhaits du compĂ©titeur. Les seules restrictions sont la longueur du chargeur (qui ne doit pas dĂ©passer 170 mm et le poids des ogives qui doit ĂŞtre d'au moins 120 grains (7,78 g) pour pouvoir prĂ©tendre Ă  un dĂ©compte des points en majeur (voir plus bas). Les armes de cette division sont Ă©galement Ă©quipĂ©es par des systèmes de visĂ©e Ă©lectronique ou optique (type C-More, Aimpoint, etc.) ;
      • Standard : Armes personnalisĂ©es soumises nĂ©anmoins Ă  des contraintes techniques très strictes : le calibre doit ĂŞtre d'au moins 10 mm pour prĂ©tendre Ă  un dĂ©compte de points en majeur, visĂ©e ouverte : elles ne peuvent pas ĂŞtre Ă©quipĂ©es de système de visĂ©e Ă©lectronique ou optique ni de compensateurs, et en configuration de tir (chien armĂ©, sĂ©curitĂ© engagĂ©e et chargeur vide insĂ©rĂ©) elles doivent entrer dans une boite de contrĂ´le de 225 Ă— 150 Ă— 45 mm ;
      • Modified : c'est une division hybride entre l'Open et le Standard. La crĂ©ation de ces armes est un vrai dĂ©fi pour les armuriers du fait des contraintes imposĂ©es par le règlement. Depuis le elle n'est plus reconnue par l'IPSC. Le Classic remplace cette division ;
      • Classic : c'est le retour des premières armes IPSC Ă  chargeur simple colonne. Pour le majeur (.45 ACP ou .40 S&W) seulement 8 coups dans le chargeur. En mineur (9mm) 10 coups sont acceptĂ©s ;
      • Production : c'est la division la plus « simple ». Ce sont des armes « sortie de boĂ®te », avec très peu de modifications et d'adaptations permises. Les pièces et accessoires ne peuvent ĂŞtre remplacĂ©s que par des pièces proposĂ©es au catalogue du fabricant. Enfin les armes pouvant prĂ©tendre Ă  un classement en Production figurent sur une liste mise Ă  jour rĂ©gulièrement par un comitĂ© international ;
      • RĂ©volver Standard : cette division regroupe les revolvers sans visĂ©e Ă©lectronique ou optique ni compensateurs. Comme pour le Standard, 10 mm est le calibre minimum pour prĂ©tendre Ă  un dĂ©compte de points en majeur.
  • Le dĂ©compte des points :

Les cibles comportent trois zones (A, C, et D) qui permettent de déterminer les points acquis par le tireur. Ces points sont variables en fonction du facteur de puissance que le tireur déclare : Majeur ou Mineur. Lors de la compétition le facteur déclaré par le compétiteur est contrôlé par un arbitre selon une procédure définie par le règlement. Les points sont donc comptabilisés de manière suivante: Mineur: A=5 C=3 D=1 Majeur: A=5 C=4 D=2.

  • Les matchs sont classĂ©s en cinq niveaux allant du Level I au Level V :
    • Level I : niveau Club ;
    • Level II : niveau Inter Club/RĂ©gional ;
    • Level III : niveau National/ International ;
    • Level IV : championnat « continental » (ex-Championnat d'Europe) ;
    • Level V : championnat du monde (tous les trois ans).

À chaque niveau correspond un certain nombre de prérequis qui sont définis par le règlement international de l'IPSC[9].

  • Les matchs sont composĂ©s de stages (Ă©preuves) qui sont classĂ©es en 4 types :
    • les Short course (maximum de 12 coups et deux postes de tir) ;
    • les Medium course (maximum de 16 coups et trois postes de tir) ;
    • les Long course (maximum de 32 coups) ;
    • les Standards : ce sont des Ă©preuves prĂ©dĂ©finies par l'IPSC qui peuvent servir de rĂ©fĂ©rence pour classer les tireurs[10].

Le tir sportif de vitesse est arrivé en France au début des années 1980. La Confédération Internationale a quant à elle été fondée en 1976 par le lieutenant colonel Jeff Cooper (en). Le Français Éric Grauffel est nonuple (dont une fois en junior) champion du monde dans la discipline.

Silhouettes métalliques

  • Arme : pistolet ou revolver ou carabine gros calibre (GC) ou petit calibre (PC, en.22 Long Rifle) revolver, pistolet ou carabine.
  • Organe de visĂ©e: mĂ©talliques ou optique pour les disciplines carabine PC et GC et le Field optique (GC, position debout).
  • Programme :
    • 10 balles sur 10 cibles de poulet (chicken) Ă  25 (PC et Field) ou 50 mètres (GC), 40 mètres en carabine PC, 200 mètres en carabine GC ;
    • 10 balles sur 10 cibles de sanglier (javelina) Ă  50 (PC et Field) ou 100 mètres (GC), 66 mètres en carabine PC, 300 mètres en carabine GC ;
    • 10 balles sur 10 cibles de dindon (turkey) Ă  75 (PC et Field) ou 150 mètres (GC), 77 mètres en carabine PC, 380 mètres en carabine GC ;
    • 10 balles sur 10 cibles de mouflon (ram) Ă  100 (PC et Field) ou 200 mètres (GC), 100 mètres en carabine PC, 500 mètres en carabine GC.
  • La taille des cibles varient suivant la discipline et donc la distance. Leur taille est toujours donnĂ© par rapport aux silhouettes de la discipline gros calibre (taille 1/1) :
    • pour les disciplines pistolet et revolver PC (position libre et debout), la taille des silhouettes est de 3/8 ;
    • pour les disciplines pistolet unlimited PC (arme « librement » modifiĂ©e) et carabine PC, la taille des silhouettes est de 1/5 ;
    • pour les disciplines pistolet et revolver GC (position libre et debout) ainsi que la carabine GC, la taille des silhouettes est de 1/1 ;
    • pour les disciplines pistolet unlimited GC (arme « librement » modifiĂ©e) et les disciplines Field (visĂ©e ouvertes et optiques), la taille des silhouettes est de 1/2.

Ce sont pour chaque distance 2 x 5 silhouettes qui sont tirées. On a 30 secondes pour charger son arme et se préparer à tirer, puis on a 2 min 00 s pour tirer sa série de 5 silhouettes, soit en tout 2 min 30 s par série de 5 silhouettes. Il y a une courte pause entre deux séries d'une même distance, mais dès qu'on change de distance de silhouettes, il y a le relevage des bêtes tombées ce qui permet au tireur de changer de poste.

L'IMSSU (International Metallic Silhouette Shooting Union) reconnait également le tir SM avec des armes à air comprimé, pistolet ou carabine. Au pistolet, les aides à la visée (optique, dioptre) sont interdites. Ils sont par contre autorisés pour les carabines. Le seul calibre utilisable est le 4,5 mm.

Dans cette discipline, les cibles ont une taille au 1/10, et sont placées respectivement à 10 mètres, 12 mètres, 15 mètres et 18 mètres pour les armes de poing, et 18 mètres, 27 mètres, 33 mètres et 41 mètres pour les armes longues.

Tir Western ou Cowboy Action Shooting (pratique non encadrée par La FFTir)

Créé aux États-Unis au début des années 1980, il s'inspire à la fois de la conquête de l'Ouest et des Westerns. Le tireur porte un costume de cowboy, d'amérindien, de shérif, etc. Durant les épreuves chronométrées, il tire avec :

Armes anciennes

Le tir aux armes anciennes se fait en utilisant des armes anciennes ou leurs répliques utilisant de la poudre noire.

Au niveau sportif, les épreuves sont codifiées par la MLAIC : Muzzle Loaders Associations International Confederation[11] - [12]. En France, la FFTir et ses délégations régionales et dépertementales organisent les épreuves jusqu'au niveau national.

Fusil lisse Ă  silex
Vue du mécanisme d'une reproduction d'un fusil à silex anglais Brownbess modèle India Pattern, utilisé par le 24th Regiment of foot en 1839

Épreuve Miquelet[13]

  • Épreuve no 1 - Ă©preuve individuelle armes originales et rĂ©pliques
    • Arme : Mousquet rĂ©glementaire, canon lisse, platine Ă  silex
    • Organes de visĂ©e : origine - pas de cran de mire
    • Cible : Cible de fusil militaire français 200 mètres
    • Position « debout »
    • Distance : 50 mètres
    • Balles rondes uniquement
    • Nettoyage interdit entre les coups
    • Entonnoir de chargement court

Épreuve Gustav Adolf

  • Épreuve no 9 - Ă©preuve par Ă©quipes armes originales (idem Miquelet)

Épreuve Halikko

  • Épreuve no 31 - Ă©preuve par Ă©quipes armes originales (idem Miquelet)
Fusil libre rayé à silex

Épreuve Maximilien[13]

  • Épreuve no 2 - Ă©preuve individuelle arme originale ou rĂ©plique
    • Arme : fusil libre canon rayĂ© tous calibres, platine Ă  silex
    • Organes de visĂ©e : d'Ă©poque y compris les rĂ©pliques de style origine
    • Cible : cible pistolet ISSF 50 mètres
    • Position « couchĂ© »
    • Distance : 100 mètres
    • Balles rondes uniquement
    • Nettoyage autorisĂ©
    • Entonnoir de chargement autorisĂ©

Épreuve Wedgnock

  • Épreuve no 26 - Ă©preuve par Ă©quipes arme originale (idem Maximilien)

Épreuve Lucca

  • Épreuve no 29 - Ă©preuve par Ă©quipes rĂ©plique d'armes anciennes (idem Maximilien)
Fusil réglementaire à percussion de calibre supérieur à 13,5 mm (0,5315")

Épreuve Minié[13]

  • Épreuve no 3 - Ă©preuve individuelle arme originale ou rĂ©plique
    • Arme : fusil rĂ©glementaire Ă  percussion de calibre supĂ©rieur Ă  13,5 mm (0,5315)
    • Organes de visĂ©e : modèle d'origine
    • Cible : cible pistolet ISSF 50 mètres
    • Position « couchĂ© »
    • Distance : 100 mètres
    • Balles de style d'origine associĂ©e au fusil militaire
    • Nettoyage interdit
    • Entonnoir de chargement court autorisĂ©

Épreuve Pauly

  • Épreuve no 10 - Ă©preuve individuelle arme originale (idem MiniĂ©)

Épreuve Magenta

  • Épreuve no 32 - Ă©preuve individuelle rĂ©plique d'armes anciennes (idem MiniĂ©)
Fusil libre Ă  percussion

Épreuve Whitworth[13]

  • Épreuve no 4 - Ă©preuve individuelle arme originale ou rĂ©plique
    • Arme : fusil libre Ă  percussion non qualifiĂ© pour le MiniĂ©
    • Organes de visĂ©e : modèle d'origine
    • Cible : cible pistolet ISSF 50 mètres
    • Position « couchĂ© »
    • Distance : 100 mètres
    • Balles rondes ou tout type de balles oblongues
    • Nettoyage autorisĂ©
    • Entonnoir de chargement autorisĂ©

Épreuve Rigby

  • Épreuve no 20 - Ă©preuve par Ă©quipe arme originale ou rĂ©pliques (idem Whitworth)
Fusil libre ou réglementaire à percussion - épreuve féminine

Épreuve Walkyrie[13]

  • Épreuve no 8 - Ă©preuve individuelle arme originale ou rĂ©plique
    • Arme : fusil libre ou rĂ©glementaire Ă  percussion
    • Organes de visĂ©e : en accord avec les armes libres ou rĂ©glementaires
    • Cible : cible pistolet ISSF 50 mètres
    • Position « couchĂ© »
    • Distance : 100 mètres
    • Balles rondes ou tout type de balle oblongue
    • Nettoyage autorisĂ©
    • Entonnoir de chargement autorisĂ©

Épreuve Amazones

  • Épreuve no 17 - Ă©preuve par Ă©quipes arme originale ou rĂ©pliques (idem Walkyries)
Mousquet crosse de joue ou libre, tous calibres origine ou réplique
Mousquet à mèche

Épreuve Tanegashima[13]

  • Épreuve no 14 - Ă©preuve individuelle arme originale ou rĂ©plique
    • Arme : mousquet crosse de joue ou libre, tous calibres origine ou rĂ©plique
    • Organes de visĂ©e : d'Ă©poque y compris les rĂ©pliques de style origine
    • Cible : cible de fusil militaire français 200 mètres
    • Position « dĂ©bout »
    • Distance : 50 mètres
    • Balles rondes uniquement
    • Nettoyage autorisĂ©
    • Entonnoir de chargement autorisĂ©

Épreuve Nagashino

  • Épreuve no 27 - Ă©preuve par Ă©quipes arme originale ou rĂ©pliques (idem Tanegashima)

Épreuve Nobunoga

  • Épreuve no 27 - Ă©preuve par Ă©quipes arme originale (idem Tanegashima)
Mousquet à mèche ou à silex, fusil à silex ou percussion

Épreuve Vetterli

  • Épreuve no 15 - Ă©preuve individuelle arme originale ou rĂ©plique
    • Arme : mousquet Ă  mèche ou Ă  silex, fusil Ă  silex ou percussion
    • Organes de visĂ©e : suivant les règles de chaque arme autorisĂ©e
    • Cible : cible de pistolet ISSF 50 mètres
    • Position « dĂ©bout »
    • Distance : 50 mètres
    • Balles rondes ou tout type de balle oblongue
    • Nettoyage autorisĂ©
    • Entonnoir de chargement autorisĂ©

Épreuve Pforzheim

  • Épreuve no 24 - Ă©preuve par Ă©quipes arme originale ou rĂ©pliques (idem Vetterli)
Mousquets à mèche avec crosse à joue à canon lisse, tous calibres

Épreuve Hizadai[13]

  • Épreuve no 16 - Ă©preuve individuelle arme originale ou rĂ©plique
    • Arme : mousquets Ă  mèche avec crosse Ă  joue Ă  canon lisse, tous calibres, origine ou rĂ©plique
    • Organes de visĂ©e : d'Ă©poque y compris les rĂ©pliques de style origine
    • Cible : cible de pistolet ISSF 50 mètres
    • Position « Ă  genoux »
    • Distance : 50 mètres
    • Balles rondes uniquement
    • Nettoyage autorisĂ©
    • Entonnoir de chargement autorisĂ©

Épreuve Hibuta

  • Épreuve no 43 - Ă©preuve par Ă©quipes arme originale (idem Hizadai)

Épreuve Hinowa

  • Épreuve no 44 - Ă©preuve par Ă©quipes rĂ©pliques d'armes anciennes (idem Hizadai)
Fusil libre rayé platine à silex, tous calibres

Épreuve Pennsylvania[13]

  • Épreuve no 36 - Ă©preuve individuelle arme originale ou rĂ©plique
    • Arme : fusil libre rayĂ© platine Ă  silex, tous calibres, origine ou rĂ©plique
    • Organes de visĂ©e : d'Ă©poque y compris les rĂ©pliques de style origine
    • Cible : cible de pistolet ISSF 50 mètres
    • Position « debout»
    • Distance : 50 mètres
    • Balles rondes uniquement
    • Nettoyage autorisĂ©
    • Entonnoir de chargement autorisĂ©

Épreuve Kossuth

  • Épreuve no 42 - Ă©preuve par Ă©quipes arme originale ou rĂ©plique (idem Pennsylvania)
Fusil réglementaire à percussion calibre supérieur à 13,5 mm

Épreuve Lamarmora[13]

  • Épreuve no 37 - Ă©preuve individuelle arme originale ou rĂ©plique
    • Arme : fusil rĂ©glementaire Ă  percussion calibre supĂ©rieur Ă  13,5 mm, origine ou rĂ©plique
    • Organes de visĂ©e : origine, modifications mineures autorisĂ©es
    • Cible : cible de pistolet ISSF 50 mètres
    • Position « debout »
    • Distance : 50 mètres
    • Balles : style d'origine associĂ© au fusil militaire
    • Nettoyage interdit
    • Entonnoir de chargement court autorisĂ©

Épreuve Kossuth

  • Épreuve no 40 - Ă©preuve par Ă©quipes arme originale ou rĂ©plique (idem Lamarmora)

Armes courtes

DĂ©roulement :

  • prĂ©paration : disposition des cibles et des accessoires de tir ;
  • mise en route de l'Ă©preuve (30 min) ;
  • flambage (facultatif) : un coup pour « rien » qui permet de vĂ©rifier le fonctionnement de l'arme ;
  • tir de 13 balles.

Les 3 moins bons scores sont éliminés. Résultat sur 100 (10 meilleures balles). Une balle sur une ligne est comptée pour la zone dans laquelle elle y est le plus présente.

Pistolet libre Ă  un coup canon lisse platine Ă  silex, calibre minimum 11 mm
Pistolet à silex utilisé durant les Guerres de la Révolution française, fabriqué par les Ateliers nationaux en France vers 1790-1795.

Épreuve Cominazzo[13]

  • Épreuve no 5 - Ă©preuve individuelle arme originale ou rĂ©plique
    • Arme : pistolet libre Ă  un coup canon lisse platine Ă  silex, calibre minimum 11 mm
    • Organes de visĂ©e : d'Ă©poque
    • Cible : cible de pistolet ISSF 50 mètres
    • Position « debout »
    • Distance : 25 mètres
    • Balles : rondes uniquement

Épreuve Wogdon

  • Épreuve no 25 - Ă©preuve par Ă©quipes arme originale ou rĂ©plique (idem Cominazzo)
Pistolet à un coup canon rayé tous calibres
Pistolet Ă  percussion (ou dit Ă  piston)

Épreuve Kuchenreuter[13]

  • Épreuve no 6 - Ă©preuve individuelle arme originale ou rĂ©plique
    • Arme : pistolet Ă  un coup canon rayĂ© tous calibres
    • Organes de visĂ©e : contemporaines du XIXe siècle
    • Cible : cible de pistolet ISSF 50 mètres
    • Position « debout »
    • Distance : 25 mètres
    • Balles : rondes uniquement

Épreuve Boutet

  • Épreuve no 18 - Ă©preuve par Ă©quipes arme originale (idem Kuchenreuter)

Épreuve Forsyth

  • Épreuve no 33 - Ă©preuve par Ă©quipes rĂ©pliques d'armes anciennes (idem Kuchenreuter)
Revolver libre Ă  percussion, arme d'origine
Remington New Model Army

Épreuve Colt[13]

  • Épreuve no 7 - Ă©preuve individuelle arme originale
    • Arme : revolver libre Ă  percussion, arme d'origine
    • Organes de visĂ©e : d'Ă©poque, hauteur du guidon libre mais le profil doit respecter le style d'origine
    • Cible : cible de pistolet ISSF 50 mètres
    • Position « debout »
    • Distance : 25 mètres
    • Balles : rondes uniquement

Épreuve Adams

  • Épreuve no 30 - Ă©preuve par Ă©quipes arme originale (idem Colt)
Revolver libre à percussion, réplique
Colt Army Mod 1860

Épreuve Mariette[13]

  • Épreuve no 7 - Ă©preuve individuelle rĂ©plique d'arme ancienne
    • Arme : revolver libre Ă  percussion, rĂ©plique
    • Organes de visĂ©e : d'Ă©poque, hauteur du guidon libre mais le profil doit respecter le style d'origine
    • Cible : Cible de pistolet ISSF 50 mètres
    • Position « debout »
    • Distance : 25 mètres
    • Balles : rondes ou balles Picket

Épreuve Peterlongo

  • Épreuve no 30 - Ă©preuve par Ă©quipes rĂ©pliques d'armes anciennes (idem Mariette)
Pistolet à mèche à canon lisse type japonais, tous calibres, type européen gros calibres
Pistolet à mèche japonais

Épreuve Tanzutsu[13]

  • Épreuve no 28 - Ă©preuve individuelle arme d'origine ou rĂ©plique d'arme ancienne
    • Arme : pistolet Ă  mèche Ă  canon lisse type japonais, tous calibres, type europĂ©en gros calibres
    • Organes de visĂ©e : d'Ă©poque, le profil doit respecter le style d'origine
    • Cible : cible de pistolet ISSF 50 mètres
    • Position « debout »
    • Distance : 25 mètres
    • Balles : rondes uniquement

Épreuve Kunimoto

  • Épreuve no 39 - Ă©preuve par Ă©quipes rĂ©pliques d'armes anciennes (idem Tanzutsu)
Revolver libre Ă  percussion - idem Colt ou Mariette

Épreuve Donald Malson[13]

  • Épreuve no 23 - Ă©preuve individuelle arme d'origine ou rĂ©plique d'arme ancienne
    • Arme : revolver libre Ă  percussion - idem Colt ou Mariette
    • Organes de visĂ©e : d'Ă©poque, le profil doit respecter le style d'origine
    • Cible : cible de pistolet ISSF 50 mètres
    • Position « debout »
    • Distance : 50 mètres
    • Balles : rondes uniquement ou balle Picket

Épreuve Remington

  • Épreuve no 38 - Ă©preuve individuelle arme d'origine ou rĂ©plique d'arme ancienne. Cette Ă©preuve n'est pas tirĂ©e, elle est le rĂ©sultat des Ă©preuves Colt, Mariette Ă  25 mètres et du Donald Malson Ă  50 mètres pour peu que la mĂŞme arme ait Ă©tĂ© utilisĂ©e pour les deux Ă©preuves.
Fusil libre Ă  silex de tout calibre
Platine Ă  silex dite Ă  la miquelet

Épreuve Manton[13]

  • Épreuve no 21 - Ă©preuve individuelle arme d'origine ou rĂ©plique d'arme ancienne
    • Arme : fusil libre Ă  silex de tout calibre
    • 50 plateaux tirĂ©s en 2 sĂ©ries de 25 plateaux chacune, depuis 5 postes en 60 minutes et sur des stands diffĂ©rents si c'est possible

Épreuve Hawker

  • Épreuve no 21 - Ă©preuve par Ă©quipe arme idem Manton
Fusil libre Ă  percussion de tout calibre
platine Ă  percussion

Épreuve Lorenzoni[13]

  • Épreuve no 22 - Ă©preuve individuelle arme d'origine ou rĂ©plique d'arme ancienne
    • Arme : fusil libre Ă  percussion de tout calibre
    • 50 plateaux tirĂ©s en 2 sĂ©ries de 25 plateaux chacune, depuis 5 postes en 60 minutes et sur des stands diffĂ©rents si c'est possible

L'Ă©cole de tir

En France

L'école de tir accueille les enfants de 9 ans à 14 ans. Elle a pour but d'enseigner aux enfants (catégories poussins, benjamins, minimes) les méthodes de base du tir sportif.

  • Les poussins tirent en position debout avec support Ă  ressort.
  • Les benjamins tirent en position debout avec Support Ă  Assistance Modulable (SAM).
  • Les minimes tirent en position debout rĂ©glementaire sans support.

La discipline enseignée est le pistolet 10 mètres ou la carabine 10 mètres.

Les minimes peuvent également pratiquer le pistolet vitesse 5 cibles, pistolet 3/7, la carabine 3 positions et l'arbalète field.

En Suisse

En Suisse les jeunes tireurs commencent ce sport vers l'âge de 10 ans et sont divisés en deux catégories, pour le 10 m Jeunesse (-16 ans) et Juniors (- de 20 ans). À la carabine 50 m les tireurs sont licenciés ou non-licenciés mais pour les deux disciplines ils deviennent Elite à 20 ans. Les jeunes sont suivis par des entraineurs au bénéfice d'un diplôme Jeunesse et Sport.

Il existe également le cours de jeunes tireurs. Ce cours, vu comme un cours préparatoire de l'armée (donc gratuit), est proposé aux enfants dès 14 ans. Ils y apprennent à tirer au Fass90 (fusil de l'armée), à une distance de 300 mètres. Le cours JT comporte 6 « niveaux », dont un niveau par année. Les jeunes peuvent suivre les 6 modules s'ils le désirent, ou arrêter après une année de tir. L'âge limite pour être JT est de 20 ans, ou avoir effectué son école de recrue.

Spécialistes dans diverses disciplines

  • Jean-Pierre Amat (carabine 10 et 50 mètres), champion olympique, champion du monde et champion d'Europe
  • Franck Badiou (carabine 10 mètres), vice-champion olympique, champion d'Europe
  • Bertrand Ballouard (arbalète match 10 mètres), entraĂ®neur, champion du monde, champion d'Europe
  • Jean-Pierre Bonnet (armes anciennes)
  • Laurence Brize (carabine 10 mètres), finaliste olympique
  • Michel Carrega (fosse olympique), champion du Monde
  • Philippe Cola (pistolet libre), entraĂ®neur de Franck Dumoulin. Champion d'Europe. Il a disputĂ© les Ă©preuves de tir aux Jeux olympiques d'Ă©tĂ© de 1984, de 1988 et de 1992
  • Paul Colas, champion olympique
  • Mathieu Ducellier, spĂ©cialiste des armes longues anciennes, champion du monde.
  • Pierre-Alain Dufaux (carabine 10 et 50 mètres, arbalète 10 et 30 mètres, fusil 300 mètres)
  • Franck Dumoulin (pistolet 10 et 50 mètres), champion olympique, champion du monde, champion d'Europe - 56 podiums internationaux[14]
  • Émilie Évesque (carabine 10 et 50 mètres), vice-championne d'Europe
  • JoĂ«l Girard (fosse universelle & olympique), champion du monde, vice champion d'Europe et champion de France
  • CĂ©line Goberville (pistolet 10 et 25 mètres), vice-championne olympique en 2012, vainqueur des Jeux mĂ©diterranĂ©ens en 2013, double championne d'Europe
  • Éric Grauffel (Tir Sportif de Vitesse), heptuple champion du monde (invaincu depuis 1999 en Championnat du Monde)
  • Philippe HĂ©berlĂ© (carabine 10 mètres), champion olympique, champion du Monde
  • Philippe Journet (armes anciennes), champion du monde, champion d'Europe
  • Christian Kezel (pistolet Ă  feu rapide Ă  25 m)
  • Walter Lapeyre (pistolet 10 et 50 mètres), champion d'Europe. Il s'est classĂ© 6e de l'Ă©preuve de tir au pistolet Ă  10 mètres, aux Jeux olympiques de PĂ©kin ()
  • JĂ©rĂ©my Monnier (carabine 10 et 50 mètres), champion d'Europe
  • Gilles Muller (arbalète match 30 mètres), champion d’Europe
  • Pierre Edmond Piasecki (carabine 10 mètres), champion d'Europe
  • Jean Quiquampoix (vitesse olympique (25m)), champion olympique, vice-champion olympique
  • Alexis Raynaud (carabine 50m), mĂ©daille de bronze aux Jeux olympiques, vice-champion d'Europe
  • ValĂ©rian Sauveplane (carabine 10 et 50 mètres), champion du monde, champion d'Europe, finaliste olympique
  • Romain Sohet (carabine 50 mètres) entraĂ®neur ayant enseignĂ© Ă  l'Ă©tranger. SpĂ©cialiste de la recherche en stalagmomĂ©trie appliquĂ©e au tir auprès de l'UniversitĂ© catholique de Louvain
  • StĂ©phanie Tirode (pistolet 10 et 25 mètres), championne d'Europe
  • Jean-Luc Tricoire (cible mobile mixte)
  • Kilian Wicht (espoir suisse du tir 300m Ă  la carabine)

Avantages et risques pour la santé

Il faut tout d'abord noter que l'arme n'est qu'un outil accessoire de ce sport au même titre que javelot, arc et flèches, épée, perche et ainsi de suite pour bien d'autres sports. Comme dans ces sports elle exige une utilisation pointilleuse qui impose , de fait, discipline et concentration données fondamentales du tir sportif et de loisir.

Le tir sportif est l'un des rares sports qui se pratiquent facilement jusqu'à un âge avancé (89 ans sans difficultés) . Pour les personnes avec handicap (il existe même une forme de pratique du tir pour les malvoyants) permettant notamment d'aider les enfants hyperactifs par exemple.

Aide à apprendre la concentration, la discipline, la méthodologie, l'estime de soi et en même temps l'humilité, le dépassement de soi, la maîtrise de soi et le fair-play.

La pratique du tir dit sportif a beaucoup augmenté dans le monde depuis le début du XXe siècle, notamment les années 1980-1990. Corrélativement se rencontre la vente d’armes à munitions sans poudre (pistolets et carabines à air comprimé notamment), ce qui amène certains à expliquer ainsi une augmentation (qu'ils qualifient « épidémique »[15] et régulière) des blessures (accidentelles ou non) par les armes à feu[16] mais aussi par les munitions d'arme à air comprimé, en particulier chez les enfants. Contrairement à une idée répandue, les armes à air comprimé modernes sont souvent assez puissantes pour assurer une pénétration intracrâniale et intracérébrale de leur munition[17] - [18].

Outre le risque de blessures directe (notamment lors de la manipulation d'armes au domicile ou dans la nature[19], qui est source d'accidents assez fréquents chez les enfants[20] - [15] parfois sérieuses ou mortelles[21], en particulier les blessures à la tête[22] - [23]), la pratique du tir sportif peut induire, notamment en cas de pratique assidue :

  • une surditĂ© ou des acouphènes, notamment pour la pratique du ball-trap (si aucune protection auditive n'est portĂ©e) ;
  • une traumatologie spĂ©cifique liĂ©e Ă  l'encaissement des chocs lors du recul de l'arme (pour les armes Ă  fort calibre) ;
  • une intoxication (saturnisme) induite par l'inhalation ou le passage percutanĂ© du plomb contenu dans les balles, ou chez l'enfant Ă  la suite de l'ingestion accidentelle de munitions (ou Ă  leur manipulation). Les stands de tirs dont l'aĂ©ration est insuffisante sont particulièrement concernĂ©s, les tireurs, mais aussi les moniteurs ou le personnel pouvant y inhaler des quantitĂ©s significatives de plomb. Par exemple la fĂ©dĂ©ration sportive suisse de tir a fait analyser les cheveux de huit tireurs d'Ă©lite (les cheveux Ă©tant utilisĂ©s pour rĂ©vĂ©ler des intoxications chroniques par le mercure, le plomb et d'autres mĂ©taux lourds) ; les rĂ©sultats ont montrĂ© des valeurs bien au-dessus de la moyenne, voire alarmantes, mĂŞme si la vie de ces sportifs n'est pas menacĂ©e.
    Pour réduire les risques de saturnisme, les stands de tir doivent être bien aérés et les principaux intéressés devraient se laver régulièrement les mains après avoir manipulé de la munition et se faire suivre par un médecin[24].
    Les stands de tir extérieurs sont aussi source de dispersion de plomb dans l'environnement[25] - [26]. Ce plomb peut ensuite contaminer l'eau, le sol et la chaine alimentaire et secondairement les consommateurs de champignons (bioaccumulateurs), certaines espèces gibier (victimes de saturnisme animal) ou plantes contaminées.

Le respect des prescriptions de sécurité dans la manipulation des armes et munitions, la mise en place de bonnes pratiques de construction (aération, facilité de nettoyage) et de gestion du stand de tir (manipulation minimale des munitions toxiques ou utilisation de munitions alternatives non toxiques ou moins toxiques, utilisation de gants, de lunettes et protection auditive, lavage des mains, etc.) permettent de réduire une partie de ces risques[27]. Les éléments-traces métalliques n'étant pas biodégradables, des séquelles environnementales sont possibles et fréquentes autour des anciens stands de tir abandonnés[28] - [29] - [30].

Notes et références

  1. (en) « ISSF - International Shooting Sport Federation », sur issf-sports.org (consulté le ).
  2. L. Prudhomme-Poncet, Histoire du football féminin au XXe siècle, 2003, éditions L'Harmattan.
  3. [PDF] TIR : histoire du tir aux Jeux Olympiques, sur olympic.org.
  4. Pierre Lagrue, Le Siècle olympique. Les Jeux et l'Histoire (Athènes, 1896-Londres, 2012), Encyclopaedia Universalis, (ISBN 978-2-85229-117-1, lire en ligne), Les jeux de Barcelone au jour le jour - 2 août.
  5. Épreuves de tir sur olympic.org.
  6. .
  7. .
  8. « memento arbalète ».
  9. Règlement.
  10. Standards.
  11. (en) « 29th MLAIC European Championship », sur mlaic.org (consulté le ).
  12. http://mlaic.org/black-powder-shooting/disciplines/ liste des Ă©preuves MLAIC.
  13. https://www.fftir.org/wp-content/uploads/2020/12/Tableau-synoptique-MLAIC-2020.pdf
  14. « Statis'tir - DUMOULIN Franck », sur Tir.fr (consulté le ).
  15. Ordog G], Wasserberger], Schatz I, Owens-Collins D, English K, Balasubramanian S, et al. Gunshot wounds in children under 10 years of age. A new epidemic. Am] Dis Child 1988;142:618-22.
  16. Keck NJ, Istre GR, Coury DL, Jordan F, Eaton AP. Characteristics of fatal gunshot wounds in the home in Oklahoma: 1982-1983. Am J Dis Child 1988;142: 623-6.
  17. Miner ME, CabreraJA, Ford E, Ewing-Cobbs L, AmlingJ. Intracranial penetration due to BB air riRe injuries. Neurosurgery 1986;19:952-4.
  18. Johnson, N. A. (1997) Penetrating BB shot head wound in an asymptomatic 9-year-old girl: the ultimate teaching moment. The Journal of the American Board of Family Practice, 10(2), 125-130.
  19. Patterson PJ, Smith LR. Firearms in the home and child safety. AmJ Dis Child 1987;141:221-3.
  20. Beaver BL, Moore VL, Peelet M, Haller JAJr, SmialekJ, Hill JL. Characteristics of pediatric firearm fatalities. J Pediatr Surg 1990;25 :97-1 00.
  21. Blocker S, Coin D, Chang H. Serious air rifle injuries in children. Pediatrics 1982;69:751-4.
  22. Ford EG, Senac MO Jr, McGrath N. It may be more significant than you think: BB air rifle injury to a child's head. Pediatr Emerg Care 1990;6:278-9.
  23. Udayashankar, Y., & Kumar, M. P. (2010). Death due to airgun injury: a case report.
  24. Intoxication par le plomb, passeport santé.
  25. Darling, C. T., & Thomas, V. G. (2003). The distribution of outdoor shooting ranges in Ontario and the potential for lead pollution of soil and water. Science of the Total Environment, 313(1), 235-243 (résumé).
  26. Ross-Winslow, D. (2013). « Human dimensions of lead in the environment from ammunition and fishing tackle »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (Thèse de Doctorat, Université d'Etat du Colorado. PDF, 164 pages.
  27. Sorvari, J., Antikainen, R., & Pyy, O. (2006). Environmental contamination at Finnish shooting ranges—the scope of the problem and management options. Science of the Total Environment, 366(1), 21-31 (résumé).
  28. Minna-Liisa Rantalainen, Minna Torkkeli, Rauni Strömmer, Heikki Setälä (2006) Lead contamination of an old shooting range affecting the local ecosystem — A case study with a holistic approach ; Science of The Total Environment, Volume 369, Issues 1–3, 1 October 2006, Pages 9–108.
  29. Schulz, J. H., Millspaugh, J. J., Washburn, B. E., Wester, G. R., Lanigan, J. T., & Franson, J. C. (2002) Spent - shot availability and ingestion on areas managed for mourning doves. Wildlife Society Bulletin 30 , 112 – 120.
  30. Rattner, B. A., Franson, J. C., Sheffie ld, S. R., Goddard, C. I., Leonard, N. J., Stang, D., & Wingate, P. J. (2008). Sources and implications of lead ammunition and fishing tackle on natural resources ; Technical Review no 8 - 01.

Voir aussi

Bibliographie

  • GĂ©rard Henrotin, Les armes Ă  silex expliquĂ©es, HLebooks.com, .

Articles connexes

Liens externes

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