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Alain Bizard

Alain Bizard, nĂ© le Ă  Saint-Nazaire et mort le Ă  Paris, est un officier français de cavalerie puis parachutiste, gĂ©nĂ©ral de corps d’armĂ©e. Il participe Ă  la guerre d'Indochine (1945-1954) et Ă  la guerre d'AlgĂ©rie (1954-1962). Grand-croix de la LĂ©gion d'honneur et Grand-croix de l'ordre du MĂ©rite, il est l’un des officiers gĂ©nĂ©raux les plus dĂ©corĂ©s de l’armĂ©e française et a reçu 18 citations, dont 7 Ă  l'ordre de l'armĂ©e.

Il est dĂ©cĂ©dĂ© le , Ă  l'Ăąge de 84 ans Ă  l'Institution nationale des Invalides de Paris qu'il avait dĂ©cidĂ© de rejoindre lorsque ses forces ont dĂ©clinĂ©s. Il a Ă©tĂ© enterrĂ© avec les honneurs Ă  l’église des Invalides Ă  Paris.

Volontaire pour rejoindre le champ de bataille de DiĂȘn BiĂȘn Phu, il s'est notamment illustrĂ© en tant que commandant adjoint du 5e bataillon de parachutistes vietnamiens Ă  la tĂȘte des points d’appui Huguette 7 puis Huguette 6 qu'il a su dĂ©fendre avec tĂ©nacitĂ© face a un ennemi trĂšs supĂ©rieur en nombre. Il est considĂ©rĂ© comme un officier dont l’allant, l’ardeur et la bravoure sont citĂ©s en exemple.

Dans le film Dien Bien Phu de Pierre Schoendoerffer, le personnage principal du capitaine Jegu de Kerveguen campe un ensemble de figures s'étant illustrées au cours de la bataille, en particulier celle du capitaine Alain Bizard, du 5e BPVN qui tenait Huguette 7.

CarriĂšre Militaire

EngagĂ© volontaire, il incorpore le 3e bataillon de Marche en aoĂ»t 1944 avec le grade d’aspirant et participe a la libĂ©ration de la France sur le front de la Poche de Saint-Nazaire. Il intĂšgre quelques mois plus tard l’armĂ©e d’active au sein du 1er rĂ©giment de hussards. Admis Ă  l’ESM en juillet 1945 promotion Rome et Strasbourg, il choisit l’Arme BlindĂ©e Cavalerie et rejoint l’école d’application de Saumur.

Guerre d’Indochine

Avec trois sĂ©jours, l'Indochine lui donne l'occasion de s'illustrer. Initialement affectĂ© au 8e dragons, il dĂ©barque au Tonkin pour servir au 1er chasseur (avril 1947-1949) avec lequel il combat Ă  HanoĂŻ, HaĂŻphong et Langson sur la R.C.4. Il est citĂ© Ă  l’ordre de l’armĂ©e, chevalier de la LĂ©gion d’Honneur.

Sur sa demande il effectue un second sĂ©jour en Indochine Ă  partir de juillet 1950 au sein du 1er Chasseur. Il est basĂ© a Nam Dinh et prend la tĂȘte du commando 24 Vandenbergue Ă  la suite de l'assassinat de ce dernier en janvier 1952. Le , lors d'une opĂ©ration il Ă©chappe de peu Ă  la destruction complĂšte de son commando vietnamien avec de nombreuses pertes. Tous ses chefs de sections, les MdL Chef Jean Brefort et MdL Schaeffer, sont tuĂ©s[1] - [2] - [3].

Lors de son troisiĂšme sĂ©jour en 1953, officier d’état-major comme aide de camp du GĂ©nĂ©ral Paul Ély, Haut-commissaire et Commandant en chef en Indochine, il se porte volontaire pour rejoindre la bataille de DiĂȘn BiĂȘn Phu alors que le sort est dĂ©jĂ  scellĂ©. Sa hiĂ©rarchie lui impose de passer son brevet de parachutiste avec ses 5 sauts rĂ©glementaires avant de pouvoir sauter sur le camp retranchĂ©.

13 mars - 7 mai 1954: bataille de Điện BiĂȘn Phủ

Il est parachutĂ© le 26 mars 1954. À son arrivĂ©e, considĂ©rĂ© comme officier cavalier, il commence son 3e sĂ©jour et est prĂ©cĂ©dĂ© d'une solide rĂ©putation de guerrier confirmĂ©e par plusieurs citations et le grade de chevalier de la lĂ©gion d'honneur. Les anciens l'estiment et le reconnaissent d'emblĂ©e comme l'un des leurs. Il est affectĂ© au 5e bataillon de parachutistes vietnamiens (BPVN, les Bavouans) du capitaine AndrĂ© Botella[4]. Il remplace alors comme commandant adjoint le lieutenant Rondeau qui a Ă©tĂ© blessĂ©.

DĂ©fense d'Huguette 7

29 mars : Avec la 1re compagnie du 5e BPVN il rejoint Huguette 7 et les légionnaires du BEP.

30 mars : Opération pour des-encercler Huguette 7.

Dùs le le PA Huguette 7, au Nord-Ouest de la piste d’aviation, est investi par la Division 308.

31 mars : La division Viet-Minh 308 renouvelle son attaque le et le capitaine Bizard la repousse aprÚs un repli stratégique. Le lieutenant-colonel Langlais, pris dans la défense des Elianes, ne répond pas aux demandes de Bizard d'envoyer des renforts. Le capitaine doit se défendre seul.

La 1re compagnie du 5e BPVN tient tĂȘte Ă  une autre attaque du RĂ©giment 36. PilonnĂ© par les mortiers de la division 308, les hommes du Sergent Tournaye reçurent l’ordre de se retirer discrĂštement dans la nuit du secteur Nord-Ouest. Quand le bataillon d’assaut ennemi avança, ils trouvĂšrent les tranchĂ©es et les blockhaus vides et avancĂšrent vers le complexe central. Le capitaine Bizard retira ses 90 blessĂ©s vers les positions Sud-Ouest et Sud-Est, abandonnant le reste du point d’appui. Avant minuit il appela l’artillerie pour un tir prĂ©-arrangĂ© au canon de 155 sur les anciennes positions prisent par l'ennemi, sachant que le point d’appui mesurait seulement 150 mĂštres de large. Les pertes ennemies furent lourdes et ses Vietnamiens du Bawouan purent reprendre la totalitĂ© du point d’appui Ă  10h le matin du 1er avril. Dans la nuit du 1er au , Bizard effectue un commando rĂ©ussi sur des mortiers de 81 Viets. Le Lt Colonel Langlais fut obligĂ© d’admettre qu’il avait mal jugĂ© le 5e BPVN, et ils furent relevĂ©s Ă  17 heures par une compagnie composĂ©e de LĂ©gionnaires et d’auxiliaires dirigĂ©s par le Lt Spozio du 1/2 REI.

DĂ©fense d'Huguette 6

6 avril : RelĂšve de Minaud par la compagnie de Bizard sur Huguette 6[5]. DĂ©but du commandement du PA.

7 au 9 avril : Le PA est complÚtement encerclé par les tranchées ennemies qui tient au prix de combats intenses. Huguette 6 est la cible de toutes les attaques.

12 avril : Les paras du 5e BPVN et les légionnaires dirigés par le Capitaine Bizard, les lieutenants Jacques Rastouil et François se battent fermement[6]. La division 308 compte de nombreuses pertes sur Huguette 6. Le PA est complÚtement assiégé et isolé, coupé de tout. Il reste à peine 180 combattants.

13 avril: Le capitaine Bizard lance devant Huguette 6 dans les brumes du petit matin, une opĂ©ration pour miner et reboucher les tranchĂ©es ViĂȘt-minh.

14 avril : Lors du briefing quotidien du soir, autour d'une boite de ration, un obus de mortier de 57 tombe sur l'abri des officiers rassemblĂ©s autour de Bizard. Il est blessĂ© par Ă©clat d’obus, le lieutenant Rastouil est tuĂ©, le Lieutenant Meric est griĂšvement blessĂ©. Le soir mĂȘme, le colonel de Castries dĂ©cide l’évacuation de ce P.A[7].

16 avril : Une sĂ©rie d'officiers reçoivent un avancement. Le capitaine Bizard n'en fait pas partie car il est jugĂ© trop jeune dans son grade de capitaine par la hiĂ©rarchie de HanoĂŻ. Il est fait officier de la LĂ©gion d'Honneur Ă  l'age de 28 ans. Le colonel Christian de la Croix de Castries est nommĂ© gĂ©nĂ©ral; d’autres officiers reçoivent un avancement, notamment le lieutenant-colonel Jean Langlais nommĂ© colonel, le chef de bataillon Marcel Bigeard du 6e B.P.C. nommĂ© lieutenant-colonel, le capitaine AndrĂ© Botella du 5e B.P.V.N. nommĂ© chef de bataillon, le capitaine Pierre Tourret du 8e Choc nommĂ© chef de bataillon, le lieutenant HervĂ© Trapp du 6e B.P.C. nommĂ© capitaine, le lieutenant Pham Van Phu (en) du 5e B.P.V.N. nommĂ© capitaine, et le lieutenant Michel Brandon du 1er B.E.P. nommĂ© capitaine.

17 avril : 11e jour de rĂ©sistance. Dans la nuit pour tenter de rejoindre Bizard sur Huguette 6, 2 compagnies du 1er BEP et du 8e BPC de Tourret, appuyĂ©s par 2 chars, tentent pendant 4 Ă  8 heures de passer les tranchĂ©es Viet-Minh creusĂ©es autour de Huguette 1, Ă  travers celles du RĂ©giment Viet-Minh no 88. Vers 2 heures du matin, elles sont rentrĂ©es dans le systĂšme ennemi, qui a Ă©tĂ© Ă©largi et renforcĂ© pour faire face aux positions françaises au nord et au sud mais elles n’ont pas pu progresser davantage sous le feu intense de mortiers, canon sans recul et fusils mitrailleurs ennemis. Une seconde tentative forte coordonnĂ©e par le lieutenant-colonel Bigeard est tentĂ©e au matin du 18 avril. Mais le 1er BEP bute sur un bataillon au complet. Les 250 lĂ©gionnaires doivent dĂ©loger les 1000 Viet-Minh un par un. Les pertes sont trop Ă©levĂ©es. «Bruno» demande aux paras de se retirer vers le point de dĂ©part.

À 7h30 au matin, le 18 avril, Castries et Langlais ont compris Ă  contre cƓur qu’il n’était pas possible de persister dans cette opĂ©ration pour envoyer une force de secours vers Huguette 6, dont le coĂ»t humain devenait inacceptable sans garantie de succĂšs.

Le commandant ClĂ©mencon du I/2 RIE appelle par radio le Capitaine Bizard et lui annonce que dĂ©sormais il est livrĂ© Ă  lui-mĂȘme. Parlant en Anglais pour des raisons de sĂ©curitĂ©, il laisse au chef du point d’appui le choix entre se rendre, ou laisser les blessĂ©s sur place et tenter de forcer le blocus Viet-Minh pour rallier les positions françaises avec ses derniers hommes en Ă©tat. C’est le dimanche de PĂąques au matin, et Alain Bizard a 29 ans ce jour mĂȘme. Il rĂ©pond qu’il essayera de passer en force Ă  8 heures, profitant d’ĂȘtre couvert par le brouillard du matin.

Les lĂ©gionnaires du Lieutenant François et les parachutistes Vietnamien de Bizard installent les blessĂ©s au mieux, et dĂ©truisent les armes lourdes ainsi que les radios[8]. Le Sergent Horst Ganzer, griĂšvement blessĂ© et le liaison de mortier du 1er CEPML se portent volontaire pour rester derriĂšre et couvrir les arriĂšres du raid avec le dernier fusil mitrailleur en Ă©tat. Les hommes se fabriquent des gilets par balles de fortune avec des sacs de terre sur la poitrine et le dos, et remplissent leurs poches de grenades. Ils s’alignent dans la tranchĂ©e sud, et Ă  exactement 8 heures du matin, le Capitaine Bizard donne l’ordre et s’élance en tĂȘte. La compagnie jaillie hors des tranchĂ©es, saute les barbelĂ©s et s’élance Ă  dĂ©couvert pour une course dans le brouillard matinal Ă  travers les positions ennemies. Ils ont trois cents mĂštres Ă  couvrir sur un glacis sans le moindre abri, en plein dans le champ des mitrailleuses ennemies.

Le Viet-Minh dans les tranchĂ©es les plus proches faisaient face au sud, s’attendant Ă  une nouvelle tentative de secours.Comme ils prĂ©voyaient d’avancer Ă  l’assaut de Huguette 6, ils n’avaient pas posĂ© de mines entre eux et le PA. Les hommes de Bizard ont parcouru les 100 premiers mĂštres sans ĂȘtre vu, sautant ou grimpant Ă  travers les tranchĂ©es ennemies lançant des grenades dans toutes les directions, puis ils se prĂ©cipitent vers la piste d’aviation. Un groupe Ă  l’ouest de la ligne tomba par surprise sur une compagnie ennemie, mais aprĂšs une seconde d’hĂ©sitation commune ils passĂšrent Ă  travers en ouvrant le feu. DerriĂšre eux, le sergent Ganzer fut tuĂ© Ă  son poste aprĂšs avoir tenu le plus de temps possible pour ses camarades, tandis que des mortiers français tombaient pour protĂ©ger aussi les arriĂšres de la ligne en progression. Il restait encore 200 mĂštres Ă  parcourir Ă  dĂ©couvert sur la piste d’aviation, sous un feu nourrit. Le Lieutenant Bergot entendit des voix espagnoles criant des encouragements alors qu’ils courraient[9].

À 10 heures, aprĂšs 2 heures pour parcourir les 300 mĂštres qui le sĂ©pare de Huguette 6, il rĂ©ussit Ă  atteindre Huguette 1, qui est encerclĂ©e et doit ĂȘtre Ă©vacuĂ© dans la foulĂ©e, Ă  la suite de la chute d'Huguette 6.

À 10h40 le capitaine Bizard compte les survivants sur Huguette 2. Ils sont 60 sur les 120 au dĂ©part d'Huguette 6. Entre le 8 et 18 avril, lors de son commandement du PA Huguette 6, Bizard avait tenu Ă  jour le registre des effectifs. Sur les 300 hommes des deux compagnies, 106 sont morts (y compris les Lieutenants François et Donadieu), 49 blessĂ©s (y compris les Lieutenant Cousin et Weinberger) et 79 disparus. Le docteur Grauwin examina les survivants et dĂ©clara: «Ils ne sont pas blessĂ©s mais il n’y a plus rien en eux, ce sont des morts vivants.»

Parlant de son exploit, Bigeard dira: "Alain Bizard, un officier exceptionnel. Un de ceux qui reviendront toujours, un officier admirable, un nom a retenir."[10]

DĂ©fense d'Éliane 4, puis Épervier

À la chute d'Huguette 6, le Capitaine Bizard rejoint Botella pour le commandement d'Éliane 4.

5 mai : Le point d'appui Épervier est tenu par Bizard renforcĂ©s par des demi-sections du 8e BPC de Pierre Tourret. C'est ce PA qui assure la protection du rĂ©duit central.

Dans les derniers jours de la bataille de DiĂȘn BiĂȘn Phu, l'issue ne faisant plus de doute, il fait partie des officiers avec RenĂ© de Salins qui veulent continuer le combat en tentant une percĂ©e vers le Laos pour Ă©chapper a la captivitĂ©, et faire jonction avec l'opĂ©ration « D » du capitaine Jean Sassi. Mais le commandement, Ă  bout, ne veut pas supporter cette idĂ©e.

Le capitaine Bizard est fait prisonnier le lors de la chute du camp retranchĂ©. Des le premier jour il s’évade dans un groupe de 4 officiers dont le capitaine Pierre Tourret, commandant du 8e bataillon de parachutistes de choc. Sans nourriture, fatiguĂ©s, ils doivent composer avec un village ou ils dĂ©cident de passer la nuit, se pensant en sĂ©curitĂ©. Ils sont repris le lendemain au matin Ă  la suite d'une dĂ©nonciation par des habitants. Ils sont alors emmenĂ©s au camp de prisonnier numĂ©ro 1 et seront libĂ©rĂ©s quatre mois plus tard.

Ayant survécu à la dureté des camps de concentration Viet-Minh, il est libéré . Il quitte l'Indochine le 19 octobre à bord du paquebot Edouard-Branly à destination de Marseille avec 3 autres anciens prisonniers du camp no 1, le capitaine Jean Pouget, l'administrateur de la France René Moreau trahis et pris en otage le alors qu'il est en mission consulaire à Vinh, localité du Nord-Annam (doyen des survivants aprÚs huit années de captivité) et le capitaine Planet (capturé sur la R.C.4 en octobre 1950)[11] - [12].

En escale à Alger aprÚs la Toussaint, en découvrant les barbelés dans les rues, les sacs de sables devant les bùtiments publics protégés par des postes de fusils mitrailleurs, les militaires en postes aux points de contrÎle, il entrevoit tout de suite la situation à venir comme du déjà vécu en Indochine[13] - [14].

En février 1955, il est affecté au commandement du 1er tabor Marocain en Tunisie a la frontiÚre Libyenne. Blessé par balle à Djeurf le .

Opération anglo-française de Suez

Il rejoint ensuite le 1er RCP (régiment de chasseurs parachutistes) en août 1956 avec lequel il participe à l'opération anglo-française de Suez en novembre.

Guerre d’AlgĂ©rie

Capitaine, il commande l'escadron de Reconnaissance (ER) du 1er RCP d’aoĂ»t 1956 Ă  dĂ©cembre 1959[15] - [16] - [17]. Les 28 et 29 janvier 1959 il exĂ©cute l’exercice «VIOLET», dĂ©monstration spectaculaire d’aĂ©ro largage, devant les gĂ©nĂ©raux Gilles et Massu, Ă  Hassi-R'Mel[18].

Blessé par éclat de grenade le dans la région de Maillot. Croix de la Valeur militaire avec 6 citations dont 2 palmes.

Nommé commandant à 34 ans reçoit à titre exceptionnel la Croix de Commandeur de la Légion d'Honneur des mains du général Challe, Commandant en chef des Forces en Algérie[19].

Fin d’engagement en guerre

En 1960, il quitte l’AlgĂ©rie pour les États-Unis, pour devenir diplĂŽmĂ© du General Staff College Ă  Fort Leavenworth, Kansas. Il effectue plusieurs stages Ă  Fort Bragg aux États-Unis oĂč les AmĂ©ricains forment les forces spĂ©ciales, leurs fameux "bĂ©rets verts" pour les commandos.

En 1962, il suit les cours du Armed Forces Staff College (en) Ă  Norfolk, Virginie, et au Special Warfare Center (en) de Fort Bragg, Caroline du Nord[15].

En 1965, nommé Lieutenant-colonel.

De 1967 à 1969, il est Chef de corps du 13e régiment de dragons parachutistes à Dieuze (Moselle).

En 1969, il commande la 4e division blindée basée à Verdun.

En 1974, il commande le 1er régiment de chasseurs parachutistes.

1975-1977: Alors secrĂ©taire d'État Ă  la DĂ©fense, le GĂ©nĂ©ral Marcel Bigeard fait venir au poste de responsabilitĂ© des hommes au passĂ© militaire prestigieux, particuliĂšrement soucieux d’amĂ©liorer la formation des jeunes officiers et sous-officiers. Le GĂ©nĂ©ral de Brigade Alain Bizard est nommĂ© Commandant de l’école spĂ©ciale militaire de Saint-Cyr.

Nommé commandant de la 8e division en 1977, puis le nommé Commandant de la 8e division d'infanterie et de la 22e division militaire territoriale[20].

En 1980, il occupe les fonctions d'adjoint au gĂ©nĂ©ral commandant la 1re armĂ©e et Gouverneur militaire de Strasbourg, puis devient adjoint au directeur de l’Institut des Haute Études de dĂ©fense Nationale (IHEDN) en 1981 avant de devenir inspecteur de la dĂ©fense opĂ©rationnelle du territoire en 1982.

Il achÚve son parcours hors du commun comme gouverneur militaire de Lille, commandant la 2e région militaire et le 3e corps d'armée de 1983 à 1985.

DĂ©corations

Grand Croix de la LĂ©gion d'honneur (DĂ©cret du ), Grand Croix de l’Ordre National du MĂ©rite, titulaire de la Croix de Guerre des TOE, la Croix de la Valeur Militaire, chevalier de l’Ordre National du Vietnam parmi bien d'autres distinctions.

Décorations françaises

DĂ©corations Ă©trangĂšres

Articles connexes

Contributions aux publications

  • Maurice VaĂŻsse, Alain Bizard, Centre d'Ă©tudes d'histoire de la dĂ©fense et cavalerie, chars Union nationale de l'arme blindĂ©e, L'ArmĂ©e française dans la guerre d'Indochine (1946-1954) : adaptation ou inadaptation?, Complexe, (ISBN 2-87027-810-1 et 978-2-87027-810-9, OCLC 44883311, lire en ligne).
  • PrĂ©face de Luc Braeuer, Saint-Nazaire 1939-1940, Liv'Editions (ISBN 978-2951378780).

Voir aussi

Bibliographie

  • Histoire de la guerre d'Indochine du GĂ©nĂ©ral Yves Gras (10 avril 1992) (ISBN 2207239586)
  • Les hommes de Dien Bien Phu de Roger Bruge (8 janvier 2004) (ISBN 2262021511)
  • Les chemins de DiĂȘn BiĂȘn Phu de Franck Mirmont (9 avril 2015), (ISBN 291524362X)
  • La bataille de Dien Bien Phu - De l'opĂ©ration Castor Ă  la libĂ©ration des camps de FrĂ©dĂ©ric Guelton (ISBN 979-1091561600)
  • The Last Valley: Dien Bien Phu and the French Defeat in Vietnam de Martin Windrow (December 27, 2005) (ISBN 0306814439)
  • Compagnon de toujours de Jean Pouget, grand-croix de la LĂ©gion d'honneur, gĂ©nĂ©ral le plus dĂ©corĂ© de France, ex-bagnard du camp no 1, Alain Bizard...», L'Express, numĂ©ros 2060 Ă  2076, p. 31

Notes et références

Notes

    1. Charles-Henry de Pirey, Vandenberghe: Le commando des Tigres noirs, Paris, Info Editions, , 175 p. (ISBN 2914086059)
    2. Bernard Moinet, Vanden : le commando des tigres noirs, Paris, France-empire, , 408 p. (ISBN 978-2704805549)
    3. Erwan Bergot, Commando Vandenberghe : Le Pirate du Delta: Roger Vandenberghe, héros légendaire de la Guerre d'Indochine, Pygmalion, (lire en ligne)
    4. « André BOTELLA, lieutenant », sur callac.joseph.lohou.fr (consulté le )
    5. « Dien Bien Phu », sur www.hemaridron.com (consulté le )
    6. « Couiza. Un hommage au lieutenant Jacques Rastouil », sur ladepeche.fr (consulté le )
    7. « HISTOIRE : Indochine, DiĂȘn-BiĂȘn-Phu, avril 1954 », sur FSALE (consultĂ© le )
    8. MORISOT, « lettre du lieutenant Jean François, mort pour la France le 18 avril 1954 Ă  DiĂȘn BiĂȘn Phu. », sur FSALE (consultĂ© le )
    9. « Capitaine Erwan BERGOT », sur www.guer-coetquidan-broceliande.fr (consulté le )
    10. Gaget, Robert, 1929- ..., La saga des paras, J. Grancher, (ISBN 2-7339-0560-0 et 978-2-7339-0560-9, OCLC 465801075, lire en ligne), p. 323
    11. « Huit ans otage chez les Viets 1946-1954, Asie, Histoire, Nos Rayons - Chiré », sur www.chire.fr (consulté le )
    12. Rene MOREAU, 8 ans, otage chez les viets 1946 1954, Pygmalion, , 313 p. (ISBN 978-2857041191)
    13. (en) Door Martin S. Alexander, Martin Evans, J.F.V. Keiger, Algerian War and the French Army, 1954-62: Experiences, Images, Testimonies, New York, Palgrave Macmillan, , 265 p. (ISBN 978-0333774564), p. 57
    14. Jean POUGET, Bataillon R.A.S. Algerie Troupe de Choc, Presses de la Cite, , 175 p. (ISBN 2-266-01332-7, lire en ligne), p. 14,15
    15. (en) Martin S. Alexander, Martin Evans, J.F.V. Keiger, Algerian War and the French Army, 1954-62: Experiences, Images, Testimonies, New-York, Palgrave MACMILLAN, , 268 p. (ISBN 978-0333774564), p. 261
    16. Jean Balazuc, Guerre d'Algerie, une chronologie mensuelle Mai 1954-decembre 1962, L'Harmattan, , 601 p. (ISBN 978-2-336-73993-9, lire en ligne), p. 233, 314
    17. « les parachutistes en Algérie », sur www.hemaridron.com (consulté le )
    18. « Exercice VIOLET », sur m201.pagesperso-orange.fr (consulté le )
    19. Rene Sauvage, « Parachutiste au 1 er RCP - PDF Téléchargement Gratuit » [PDF], sur docplayer.fr (consulté le )
    20. « ‱ Le gĂ©nĂ©ral de Barry commandera le 3e corps d'armĂ©e ‱ Le gĂ©nĂ©ral Archambeaud commandera la dĂ©fense aĂ©rienne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
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