Ochey
Ochey est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Ochey | |||||
Ochey, vue du clocher. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Toul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Colombey et du Sud Toulois | ||||
Maire Mandat |
Philippe Parmentier 2020-2026 |
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Code postal | 54170 | ||||
Code commune | 54405 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cadans | ||||
Population municipale |
524 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 34′ 59″ nord, 5° 56′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 234 m Max. 345 m |
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Superficie | 18,06 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Meine au Saintois | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Liens | |||||
Site web | http://www.mairie-ochey.fr | ||||
Géographie
Le Bourg d'Ochey (zonage AB du cadastre sur le plan) , dans sa configuration actuelle de type village-rue, est implanté sur la RD 78. Au centre du ban communal (d'une surface de 1800 hectares) il est aujourd'hui bordé à l'est par le site de la base aérienne de Nancy et à l'ouest et au nord par des massifs boisés partagés avec les communes voisines (zonages OA, OC et OG du cadastre).
Il n’existe pas de ruisseau ni d’écoulement permanent dans le périmètre. Le Ruisseau de l'Arot (Arrot et parfois Larot) est le principal cours d'eau qui concerne la commune d'Ochey et le vallon de la Deuille (résurgence du Larot) accueille toutefois un écoulement intermittent en hiver et au printemps.
Le territoire communal s'inscrit dans un vaste plateau s’élevant vers l’est, entaillé par des vallons.Les altitudes extrêmes varient de 221 m (à la frontière avec la commune de Bicqueley) à plus de 330 m (au niveau du bois de Renaucôte au nord-est du village).
Le vallon des Ainés (Fond de Valotte), à l'ouest, et ses annexes forme la limite communale le long du ruisseau du Chahalot. Le vallon de la Deuille au nord-est un exemple du système de résurgences karstiques de lorraine : les deuilles[1].
- Ochey (territoire communal).
- Entrée du village sur la D 78 en venant de Toul.
- Ochey - Carte de l'occupation des sols (CLC).
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Ochey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,1 %), terres arables (23,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), zones urbanisées (1,8 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le village a eu différentes appellations, dans un diplôme de Charles-le-Chauve en 870, portant confirmation des biens de l’abbaye de Saint-Evre de Toul, il est mentionné ORCADOE.
Le toponyme apparaît au Xe siècle sous la forme latine Oscadum[9]. Le XIIe siècle présente les formes françaises Oschier, Oschers, Oscheir, Oscher et Oschir[9]. La graphie actuelle apparait en 1793[10].
Le terme vient peut-être du gaulois olca, terrain labourable, devenu ouche en francien et osche en patois toulois[11]. Albert Dauzat a proposé oscatum issu de osca, enclos[12], et Ernest Nègre l'ancien français oschié, ébréché, terme qui décrirait la forme du village[13].
Histoire
Jules Baupré signale dans son répertoire archéologique[14] pour cette commune :
(au lieu-dit le Court-billon) «En avril 1843, au canton dit Haut de la Croix, à 500 mètres au Nord-E. d'Ochey, en deçà de la bifurcation du chemin d'Ochey et de la grande route de Toul à Vézelise, des fouilles amenèrent la découverte de substructions, avec fragments de tuiles et de poteries, et d'une grande quantité de monnaies romaines en bronze (Vespasien, Néron et Hadrien). Ruines d'habitations à la Grande haye, à la Haye de la foire, à la Terre Gadel et à la Haute borne. Le Musée Lorrain reçut, en 1862, une tête d'enfant en marbre, venant de cet endroit.»
Les monnaies en bronze du Haut Empire découvertes ont permis de dater ces site des III et IVe siècles[15].
Lors des sondages archéologiques réalisés en février 2008, avant l’aménagement du Clos des Potiers, dans le village, des vestiges d’habitations gallo-romaines ont été trouvés. Les fouilles ont permis de découvrir une forge et deux fours de potiers. Le mobilier céramique prélevé sur le terrain permet de dater leur phase abandon à environ 30 ans avant notre ère.
La voie romaine de Toul - Vézelise - Sion a été repérée au nord de la commune, sur la RD 78 et plusieurs vestiges d’habitats gallo-romains ont été découverts. D’autres indices montrant l’apparition de l’influence romaine sont présents le long de cet axe routier notamment à Thuilley-aux-Groseilles où une tête sculptée attribuée au dieu Mithra a été découverte (Cf J Beaupré).
Il est signalé également un vieux chemin, dit Chemin de Toul, longeant parallèlement la grande route actuelle, à la distance de 1 kilomètre au nord du village, et faisant suite au chemin de la Blanche- Dame.
Une charte d’Henri de Lorraine, évêque de Toul (1127-1168) confirme la donation faite à l’abbaye de Clairieu (près de Villers-lès-Nancy) des près et des terres situées sur le ban de Ochey.
En l’an 1096, Renaud III, comte de Toul, partant en Terre Sainte, engagea le village pour 40 livres, monnaie de Toul, au duc Théodoric II, fils ainé de Gérard d’Alsace. A son retour, il retira cette terre.
Avant la Révolution, la terre d’Ochey appartenait à plusieurs seigneurs. Ainsi en 1771, Jean de Malartu Maures en détenait quatorze trente deuxièmes, contre douze trente deuxièmes à monsieur le comte Le Begue de Germeny et le reste aux seigneurs de Germiny[16].
Par arrêté préfectoral en date du 22 juin 1973, les communes d’Ochey et de Thuilley-aux-Groseilles avaient fusionné en une seule commune dénommée Ochey-Thuilley. Le conseil municipal d’Ochey-Thuilley, par délibération en date du 15 février 1985, a demandé la dissolution de la fusion-association Ochey-Thuilley. Il a été mis fin à cette fusion-association à compter du 1er janvier 1987.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2020, la commune comptait 524 habitants[Note 3], en augmentation de 0,58 % par rapport à 2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Henri Lepage[22] et E. Grosse[23] donnent quelques indications à caractère économique dans leurs ouvrages de 1836 et 1843 sans s'accorder sur la surface totale de la commune :
« Surf.territ.: 1810 hect. , dont de 841 à 882 en forêts, de 850 à 944 en terres arables, 10 en vignes et 17 en prés.»
indiquant tous deux le caractère agricole voire modestement viticole de l'activité.
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[24]), la commune d'Ochey était majoritairement orientée[Note 4] sur la production de fruits et sur d'autres cultures permanentes[Note 5] (auparavant même production) sur une surface agricole utilisée[Note 6] d'environ 174 hectares (inférieure à la surface cultivable communale) en baisse légère depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 208 à zéro entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 2 (4 auparavant) exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 4 unités de travail[Note 7]. (7 auparavant).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ancienne maison seigneuriale XVIe.
- Plusieurs maisons ont conservé des vestiges XVe et XVIe.
- Église néo-gothique Saint-Maurice XIXe.
Héraldique, logotype et devise
Blason | D'or à deux lions léopardés de gueules passant l'un au-dessus de l'autre. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
Article connexe
Liens externes
- Site officiel
- « Ochey », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Ochey sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
- Vignes, vergers, petits fruits • les pépinières ligneuses ornementales, fruitières, viticoles ou forestières ….
- Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
- Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
Références
- Alain KIENTZ, « Les deuilles en pays de Colombey », Etudes touloises (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle : Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, , 313 p. (ISBN 2-914554-43-5).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6)..
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne)..
- Jules (18-1921) Auteur du texte Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle, époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes , par le Cte J. Beaupré,..., (lire en ligne), p. 108.
- Chauvet JY, « L'inventaire du Toulois (partie 2) : Sites archéologiques », sur www.etudes-touloises.fr (consulté le ).
- Calmet, Augustin, 1672-1757., Notice de la Lorraine, qui comprend les duchés de Bar et de Luxembourg, l'électorat de Trèves, les trois évêchés, Metz, Toul et Verdun; l'histoire ... des villes, bourgs, villages ... Nouvelle édition., 1835, 1836 (OCLC 558042145, lire en ligne), p. 209.
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Henri Lepage, Le département de la Meurthe. Première partie : statistique historique et administrative , Nancy, Imprimerie PEIFFER, 1843, p. 444 (lire en ligne)
- E. Grosse, Dictionnaire statistique du departement de la meurthe : contenant une introduction historique..., Nabu Press (réimpr. 2012) (1re éd. 1836) (ISBN 1278248951 et 9781278248950, OCLC 936241814, lire en ligne).
- « Ministère de l'agriculture et de l'alimentation - agreste - La statistique, l'évaluation et la prospective agricole - Résultats - Données chiffrées », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ) : « Principaux résultats par commune (Zip : 4.4 Mo) - 26/04/2012 - http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/zip/Donnees_principales__commune.zip ».