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Famille du Sartz de Vigneulles

La famille du Sartz de Vigneulles, anciennement de Vigneulles, est une ancienne famille noble du duché Lorraine dont la filiation remonte à Didier de Vigneulles, sieur de Ménil-la-Tour (Meurthe-et-Moselle), cité en 1516 et mort vers 1550.

Didier de Vigneulles eut deux fils : l'aîné, François, fut l'auteur d'une branche éteinte en Lorraine au XVIIe siècle et le cadet, Claude, fut l'auteur d'une branche fixée au XVIIe siècle au Luxembourg puis plus tard en Allemagne et subsistante de nos jours sous le nom du Sartz de Vigneulles.

La branche cadette a été reconnue noble en Prusse en 1827.

Les différentes branches de la famille de Vigneulles ont porté sucessivement les noms de Vigneulles, de Vigneulles du Sart, du Sart de Vigneulles et du Sartz de Vigneulles.

Origine

La famille de Vigneulles est sans doute originaire de Vigneulles-lès-Hattonchâtel dans le département actuel de la Meuse[1]. Sa filiation suivie remonte à Didier (alias Didier-Robert) de Vigneulles (mort vers 1550), sieur en partie de Ménil-la-Tour (Meurthe-et-Moselle) à la suite de son mariage avec Catherine de Barisey[2] - [3] - [4].

Didier-Robert de Vigneulles est cité dans un acte de 1516 : « vente par Didier-Robert de Vigneulles et sa femme Catherine, fille de feu Lowion de Barisey, au chapitre de la cathédrale de Toul, de tout ce que tenait ladite Catherine de son père dans les voueries d'Autreville et Pugneroy, terres de l'évêché de Toul, moyennant 200 francs de Lorraine et de Bar »[5]. Dans un dénombrement du 30 janvier 1549, Didier de Vigneulles est mentionné « écuyer et seigneur de Mesnil »[6].

La famille de Vigneulles devint seigneur en partie de Ménil-la-Tour avec la famille de Chérisey[7], ainsi qu'en partie de la ferme du Sart à Trieux, de Lommerange et de Bettainvillers qu'elle vendit vers 1597 à la famille de Serainchamps[8] - [1].

Didier de Vigneulles eut deux fils : François de Vigneulles, marié à Françoise Pellegrin de Remicourt, auteur d'une branche aînée[3] éteinte en Lorraine au XVIIe siècle et Claude de Vigneulles († avant 1573), marié en première noces à Anne de La Cour[9] et en deuxièmes noces à Marie de Pillart de Naives[6], auteur d'une branche fixée au XVIIe siècle au Luxembourg puis plus tard en Allemagne et subsistante de nos jours.

Généalogie

Il existe deux propositions d'ascendance de Didier de Vigneulles (né vers 1493) :

Selon Eiflia Illustrata (1844) de Johann Friedrich Schannat, Didier de Vigneulles serait le fils de Claude de Vigneulles et de Renée Dourche et le petit-fils de N. de Vigneulles et de Dominique Dourche[9].

À l'appui de cette filiation, on peut noter qu'en 1598, Louis de Vigneulles vendit la seigneurie et le vieux château de Montbras dans la Meuse, qui était passé dans la famille de Vigneulles par héritage de la famille d'Ourches[10].

Selon la généalogie donnée par l'abbé Génin en 1904 dans le Journal de la Société d'archéologie lorraine, Didier de Vigneulles serait le fils de Jean de Vigneulles, mort vers 1530 et de N. du Haut de Sancy[4], d'une famille également de la Lorraine.

Contrairement à ce qui a été écrit aux XIXe[9] et XXe siècles[11], la famille de Vigneulles n'est pas apparentée à la famille de Vigneulles, issue de Philippe Gérard dit Philippe de Vigneulles, anobli en 1601 par le duc de Lorraine et dont les armes étaient d’or à un triangle ou pointe de diamant de sable, environné de trois raisins de pourpre, feuillés de sinople[12].

Branche aînée, seigneurs de Ménil-la-Tour et Maxey-sur-Vaise (éteinte)

Cette branche aînée est restée en Lorraine où elle s'est éteinte au XVIIe siècle.

  • François de Vigneulles, fils aĂ®nĂ© de Didier de Vigneulles et de Catherine de Barisey[2] - [4] - [3] est l'auteur de cette branche. Il Ă©pousa Françoise Pellegrin de Remicourt[2] - [4] - [3], fille de Gabriel Pellegrin, sieur de Remicourt, et de Barbe de Guermange[13], dont il eut :
  • Louis de Vigneulles, son fils, citĂ© dès 1578 et mort après 1620[12], seigneur de Maxey-sur-Vaise, de Taillancourt, de l'Isle-en-Bray, de MĂ©nil-la-Tour, fut conseiller d'État et premier chambellan du duc Charles III de Lorraine[14], lieutenant au gouvernement de Toul. Le premier juillet 1616, il obtint de Louis XIII l'office de gentilhomme de la chambre du roi en rĂ©compense des services qu'il lui avait rendus comme lieutenant au gouvernement de Toul[15]. Il Ă©pousa le 1er juillet 1578, Ă  MĂ©nil-la-Tour, Nicole de Merlet, veuve de Nicolas de Seraucourt (dĂ©cĂ©dĂ©e vers 1603)[16] qui lui apporta la seigneurie de Maxey-sur-Vaise[16]. Le 26 fĂ©vrier 1607, au château de Mars-la-Tour, il Ă©pousa en secondes noces Claude de Joyeuse, fille de Foucault de Joyeuse, comte de GranprĂ©, dont n'eut pas d'enfant. L'abbĂ© GĂ©nin Ă©crit : « Sur la fin de l'an 1615, Louis 1er de Vigneulles, seigneur de Vigneulles et de MĂ©nil-la-Tour en partie, ayant Ă©tĂ© probablement invitĂ© Ă  fournir des preuves de noblesse pour obtenir la charge de gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi de France, fit faire les recherches nĂ©cessaires, dont deux actes notariĂ©s du 10 dĂ©cembre 1615 nous ont conservĂ© quelques preuves »[4]. Il fit dresser un acte authentique de reconnaissance de la tombe dans l'Ă©glise paroissiale Saint-Laurent Ă  Dieulouard de Gabriel Pellegrin, dit de Remicourt, mort le 27 septembre 1546 et de celle dans l'Ă©glise de Vandelainville de Barbe de Guermange, morte le 21 septembre 1542, Ă©pouse de Gabriel Pellegrin. Tous deux père et mère de Françoise Pelegrin de Remicourt qui avait Ă©pousĂ© avant 1551 son père François de Vigneulles[4]. Louis de Vigneulles et Nicole de Merlet eurent pour enfants :
  • Gabriel de Vigneulles, prieur d’Aubiey, de l’ordre de Saint Augustin († 1656)[16];
  • Jacques de Vigneulles, seigneur de Saulxures-lès-Vannes, Domjulien et Villars-en-Azois, gouverneur des pays et ville de Toul pour le roi. MariĂ© Ă  Anne de Ficquelmont[16];
  • Antoinette de Vigneulles abbesse cistercienne de l'abbaye Notre-Dame de l'Etanche de 1612 Ă  1636[16];
  • Françoise de Vigneulles, mariĂ©e Ă  Georges de Norry[16];
  • Charles 1er de Vigneulles, citĂ© dès 1611[12], Ă©cuyer, qui devint seigneur de MĂ©nil-la-Tour, de Mauvages, de Maxey-sur-Vaise après la mort de son père Louis 1er. Il fut gouverneur (capitaine des châteaux et ville) de Gondrecourt. En fĂ©vrier 1620, il obtint des lettres de naturalitĂ© de Louis XIII. Il est dĂ©cĂ©dĂ© le 25 novembre 1655[16]. Il Ă©pousa le 20 juillet 1611 Ă  Nancy Anne de Bildstein dont il eut plusieurs enfants.
  • Louis II de Vigneulles, seigneur de Maxey-sur-Vaise, capitaine de cavalerie sous les ordres de Lenoncourt, lieutenant de Charles IV de Lorraine. Il disparut en 1636, pendant la guerre de Trente Ans, après s'ĂŞtre rendu Ă  Louis XIII[16] - [17].
  • Claude de Vigneulles, tuĂ© Ă  Beurey par les Croates, pendant la Guerre de Trente Ans. De son mariage avec Antoinette Le Prud'homme, il n'eut qu'un seul fils et deux filles[17].
  • Charles II de Vigneulles, fils de Claude, hĂ©rita, le 15 avril 1656, de la seigneurie de Maxey-sur-Vaise de son grand-père Charles 1er. Il est citĂ© en mars 1664 lors d'un dĂ©nombrement prĂ©sentĂ© par sa mère et tutrice. Il mourut avant 1672 sans postĂ©ritĂ©[16] - [18].
  • Jean II de Vigneulles, nĂ© le 12 aoĂ»t 1613 Ă  Maxey-sur-Vaise, mariĂ© en premières noces Ă  Catherine de Cherisey, puis le 6 septembre 1673 Ă  Marguerite Midot, fille de Jean-RenĂ©, seigneur de Villers, union qui fut plus tard annulĂ©e. Il Ă©pousa en troisièmes noces Barbe de Lambertye[12]. Il hĂ©rita de la seigneurie de Maxey-sur-Vaise au dĂ©cès de son neveu Charles II. Dernier de sa branche, il n'eut pas de descendance et la seigneurie de Maxey passa au fils de François Le Camus et de Nicole de Vigneulles[16] - [17] - [19].

Branche cadette de Vigneulles du Sart, seigneurs de Vintrange

  • Claude de Vigneulles, Ă©cuyer, seigneur en partie du Sart, de MĂ©nil-la-Tour, de Bettainvillers, de Trieux, d'Anderny et de Lommerange, fils cadet de Didier de Vigneulles et de Catherine de Barisey, est l'auteur de cette branche. Il Ă©pousa Marie de Pillart de Naives[6] qui est indiquĂ©e comme sa veuve en 1573[20]. Dont Claude qui suit.
  • Claude de Vigneulles, mariĂ© Ă  Claude de Jussy[21] dont il eut :
    • Adrien de Vigneulles du Sart[22], dĂ©cĂ©dĂ© en 1651 Ă  Boulay, seigneur de Villers-les-Prud'homme en partie, de Vintrange, d'Ourches et d'Hamonville. Il Ă©pousa Suzanne de Niedbruck[1]. Il est citĂ© le 29 juin 1626 : « rĂ©mission pour homicide Ă  Vallerange »[23].
    • Claude de Vigneulles du Sart, frère du prĂ©cĂ©dent. En 1618, il achète avec sa femme Charlotte Gabrielle de Forvye la moitiĂ© de la dime de BĂ©rig Ă  Charles-Alexandre et Ernest de CroĂż pour 9 138 francs de Lorraine[24] - [25] dont entre autres Jacques-Gabriel et François-Philippe qui suivent.
      • Jacques-Gabriel de Vigneulles du Sart, seigneur de Vintrange. Mort avant 1657, il Ă©pousa Claudia de Piesport et en eut deux filles dont Catherine-Marguerite de Vigneulles du Sart (dĂ©cĂ©dĂ©e en 1705 Ă  Morhange) qui Ă©pousa en janvier 1670 Jean-David Brem, receveur du ComtĂ© de Morhange[26].
      • François-Philippe de Vigneulles du Sart, seigneur en partie de Freistroff et de Mussy-l'ÉvĂŞque. Il Ă©pousa en 1656 Susanna von Walhorn[1]. « En 1673, il est encore qualifiĂ© de seigneur de Freistroff dans un acte de partage Ă©tabli Ă  Freistroff pour la succession de son père, Claude de Vigneulles, seigneur de Vintrange ».
    • BartholomĂ© de Vigneulles du Sart (frère d'Adrien et de Claude). NĂ© vers 1615, il est aussi un des fils de Claude de Vigneulles et de Claudia de Jussy[21], et il Ă©pousa Maria von Hart[21] - [9]. En 1650, son père Claude lui laissa tous les biens qu'il possĂ©dait Ă  Ihn et Rammelfangen. C'est cependant Ă  Thionville, Ă  l'Ă©poque luxembourgeoise, qu'il vĂ©cut[1].

Branche du Sartz de Vigneulles, seigneurs de Bickendorf

Entrée du manoir de Bickendorf avec le blason de la famille du Sartz de Vigneulles
Manoir de Rammelfangen

Cette branche qui descend de la branche cadette de Vigneulles, seigneurs de Vintrange, a pour auteur :

  • Jean-Nicolas Dussart de Vigneulles, nĂ© avant 1643 probablement Ă  Thionville et mort le 19 janvier 1713 Ă  Sarrelouis, oĂą il fut inhumĂ© dans l'Ă©glise paroissiale Saint-Louis[27], fils de BartholomĂ© de Vigneulles du Sart et de Maria von Hart[21]. En 1660, il Ă©tait capitaine de cavalerie Ă  Saint-Wendel. De 1670 Ă  1675, il fut bailli de Puttelange-aux-Lacs. Il Ă©pousa le 5 avril 1660 Ă  Saint-Wendel Anna Margareta Burglonius († 1662) et en secondes noces le 28 aoĂ»t 1668 Ă  Wallerfangen Anne-Christine Sellier (alias de Sellier) (1641-1721)[27], dont Alexandre qui suit.
  • Alexandre du Sart de Vigneulles (28 juillet 1682-6 juin 1758), seigneur de Rammelfangen, de Buweiler et Gisingen[28], devint seigneur de Bickendorf (alors luxembourgeoise) par son mariage en aoĂ»t 1707 avec Anna-Maria von Veyder[21]. On leur connait six enfants dont Jean-Henri qui suit.
  • Jean-Henri du Sart de Vigneulles (20 avril 1720 Ă  Bickendorf - 3 aoĂ»t 1809 Ă  Bickendorf), seigneur de Bickendorf, fut prĂ©vĂ´t du comte de Lannoy au château de Hamm[1]. Il fit construire en 1765 le manoir actuel de Bickendorf[1]. Il Ă©pousa le 28 novembre 1742 Anne-Marie Forget de Barst et en eut de nombreux enfants[29]. Ses filles Charlotte (1753-1820), Marianne (dĂ©cĂ©dĂ©e en 1845) et Odile (dĂ©cĂ©dĂ©e en 1831) furent les dernières religieuses de l'abbaye cistercienne Sankt Thomas an der Kyll Ă  Sankt Thomas, sĂ©cularisĂ©e en 1802. Le lieu avait Ă©tĂ© surnommĂ© Dusarenberg[30]. Dont Pierre-Alexandre qui suit.
  • Pierre-Alexandre du Sartz de Vigneulles (5 aoĂ»t 1755 Ă  Kerprich-Hemmersdorf-25 fĂ©vrier 1828) fut prĂ©vĂ´t au château de Hamm, oĂą il s'installa avant la RĂ©volution française[1]. Il Ă©pousa, en janvier 1782, Marie-Sophie-Philippine de Baring dont il eut 12 enfants: Benignus, Felix, Carl Ernst, Philipp, Jacob, Heinrich, Ernst, Joseph et 4 filles[21] - [29].
    • Joseph-Ernst-Benignus du Sartz de Vigneulles (5 octobre 1782-10 mars 1846), l'aĂ®nĂ©, garde forestier et propriĂ©taire terrien, vĂ©cut Ă  Schleid. Il Ă©pousa le 23 octobre 1822 Maria Kraemer et ils eurent treize enfants[1].
    • Carl-Ernst du Sartz de Vigneulles (15 mars 1787-30 avril 1863), seigneur de Bickendorf, il possĂ©dait encore Bickendorf en 1829[1]. Le 14 aoĂ»t 1827, sa noblesse fut reconnue par la Prusse et en 1829, il fut inscrit au registre des nobles de la province rhĂ©nane sous le no 66[21]. Il Ă©pousa le 30 juillet 1819 Victoire-Françoise-Madeleine Desquiotz (des Guiots) dont il eut Nikolaus-Joseph (1825-1892) mariĂ© Ă  Katharina Bohnen et CĂ©cile-Scholastique[1], mère de Karl-Ernst Schrod (1841-1914), Ă©vĂŞque titulaire de Basilinopolis et Ă©vĂŞque auxiliaire de Trèves[31]. Son fils Nikolaus (1825-1892) resta jusqu'Ă  1860 au château de Bickendorf qu'il vendit par la suite[1].
    • Johann-Jacob du Sartz de Vigneulles (21 juillet 1790-3 juillet 1841). Il Ă©pousa le 29 dĂ©cembre 1832 Viktoria de Waha[1]. Sa branche est Ă©teinte. L'un de ses petits-fils fut Adolphe du Sartz de Vigneulles, nĂ© en 1868 Ă  Melling et mort en 1943 Ă  Holling[32].
    • Ernst du Sartz de Vigneulles (15 mars 1798-9 mai 1871)[1]. Il hĂ©rita en 1851 du domaine de Rammelfangen, devenu entre-temps la possession de la famille de Koeler, et fit bâtir le manoir qui se trouve actuellement LandstraĂźe[33]. Il ne se maria pas et en 1871, le château passa par hĂ©ritage Ă  Nicolas, fils de Johann-Jacob, qui s'y installa en 1872 avec son Ă©pouse Maria-Ludwina Pfeiffer et leurs trois enfants[1]. Le château fut vendu aux enchères. Ernst eut une descendance illĂ©gitime[1].

Subsistance Ă  l'Ă©poque contemporaine

Seule la branche cadette du Sartz de Vigneulles subsiste de nos jours[1].

Les membres actuels de la famille sont pour une majeure partie des descendants de Joseph-Ernst-Benignus du Sart de Vigneulles et la plupart vivent en Allemagne[1]. Les descendants de son fils Karl-Ernst (1826-1872) se sont installés aux États-Unis à Chicago en 1882. Ceux de son fils Jacob (1839-1909) et de son petit-fils Jacques (1869-1942) se sont installés en Lorraine[34]. Il reste également en Allemagne des descendants de Karl-Ernst et d'Ernst, frères cadets de Joseph-Ernst-Benignus. Pour le dernier, il s'agit d'une descendance naturelle.

Une descendance de la famille acquit la nationalite française en 1927 en la personne d'Adolphe du Sartz de Vigneulles, agriculteur, né le 19 janvier 1868 à Mellrich (Allemagne) et demeurant alors à Holling en Moselle, naturalisé français par décret du 11 mai 1927[35].

D'azur à cinq annelets d'argent, posés 2 sur 2 sur 1 ou en sautoir

Armes

Les armes de la famille de Vigneulles sont d'azur à cinq annelets d'argent posés 2-2-1[2].

La branche cadette passée au Luxembourg puis en Allemagne a porté un blason similaire mais avec des variations de couleurs des métaux et émaux : d’argent à cinq annelets de gueules posés 2 – 2 – 1, avec pour cimier un lion naissant couronné d’or, armé et lampassé de gueules[36].

Dans l’église de Bickendorf, une dalle funéraire fait apparaître le blason associé à celui de la famille von Veyder. Le blason apparaît également au-dessus de la porte du château de Bickendorf ainsi que sur le blason communal de Rammelfangen, anciennes seigneuries qui ont appartenu par héritage à la famille du Sart de Vigneulles.

Noblesse

La famille de Vigneulles est une famille de noblesse d'extraction de l'ancien duché de Lorraine.

Cette noblesse de la famille apparaît ainsi :

  • Louis de Vigneulles, seigneur de Maxey (branche aĂ®nĂ©e Ă©teinte), est admis aux assises des États de Lorraine en tant que « pair fiefvĂ© »[37] - [38], qualification que l'on donnait aux nobles admis aux assises des États de Lorraine pour les distinguer de la chevalerie[39], mais qui y jouissaient des mĂŞmes privilèges[38].
  • Le mĂŞme Louis de Vigneulles, seigneur de Maxey, conseiller d'État et premier chambellan du duc de Lorraine obtint en juillet 1616 de Louis XIII l'office de gentilhomme de la chambre du roi en rĂ©compense des services qu'il lui avait rendus comme lieutenant au gouvernement de Toul[15].
  • Lors de l'anoblissement en 1725 de Christophe Brem, receveur du comtĂ© de Morhanges, le duc LĂ©opold Ier de Lorraine mentionne sa mère Catherine de Vigneulles du Sart comme Ă©tant « d'une famille noble et ancienne »[26].
  • Carl-Ernst du Sartz de Vigneulles (branche cadette) a Ă©tĂ© reconnue de noblesse lorraine en Prusse le 14 aoĂ»t 1827[21].

Galerie

  • Pierre tombale dans l'Ă©glise de BĂ©rig-Vintrange de dame Catherine de Vignelle du Sart, Ă©pouse de messire Philipe de Forvye chevalier, gouvernante des filles de la duchesse de Loraine, morte le 17 aoĂ»t 1619
    Pierre tombale dans l'église de Bérig-Vintrange de dame Catherine de Vignelle du Sart, épouse de messire Philipe de Forvye chevalier, gouvernante des filles de la duchesse de Loraine, morte le 17 août 1619
  • Plaque en mĂ©moire de Jean-Henri du Sartz de Vigneulles et Anne-Marie Forget de Barst Ă  Bickendorf
    Plaque en mémoire de Jean-Henri du Sartz de Vigneulles et Anne-Marie Forget de Barst à Bickendorf
  • Tombe de la famille du Sartz de Vigneulles Ă  Thicourt (Moselle)
    Tombe de la famille du Sartz de Vigneulles Ă  Thicourt (Moselle)

Principales alliances

Les principales alliances de la famille de Vigneulles sont[2] - [4] - [3] - [9] : d'Ourches, du Haut de Sancy, de Barisey, Pellegrin de Remicourt, des Armoises de Jaulny, de Merlet, de Bildstein, de Chérisey, de Filcquemont, de Norroy, Pillart de Naives, Le Prud'homme, de Jasy, von Hart, de Sellier (1668), von Veyder (1707), Forget de Barst (1747), de Forvye (1618), de Piesport, de Gans, de Roucy (1682), etc.

Notes et références

  1. Unsere Heimat. Mitteilungsblatt des Landkreises Saarlouis fĂĽr Kultur und Landschaft Nr. 2, , Guido MĂĽller : "Von Lothringen ĂĽber die Saar bis in die Eifel. Geschichte der Familie Dussart/Dussartz de Vigneulles", p. 43-50
  2. Mathieu Husson, Le simple crayon, utile et curieux de la noblesse des duchés de Metz, Toul et Verdun (lire en ligne).
  3. Comte François-Joseph de Saint-Genois de Grand-Breucq, Mémoires généalogiques, pour servir à l'histoire des familles des Pays-Bas, vol. 2, (lire en ligne), p. 383.
  4. Abbé Génin, Journal de la Société d'archéologie lorraine et du Musée historique lorrain, vol. 53, Société d'archéologie lorraine et du Musée historique lorrain, (lire en ligne), p. 35.
  5. Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Vosges : G 2004 à 2652, E. Busy, (lire en ligne)
  6. Léon Germain, Recherches généalogiques sur la famille de Pillart de Naives, (lire en ligne), p. 15.
  7. Commandant M. Chavanne, « Ménil-la-Tour ses derniers seigneurs », Le pays Lorrain, vol. 11,‎ , p. 385 (lire en ligne)
  8. Annuaire de la noblesse de Belgique, vol. 16, Decq, (lire en ligne), p. 169.
  9. J.F. Schannat, Eiflia illustrata oder geogr. u. Beschreibung d. Eifel, Lintz, (lire en ligne), p. 326.
  10. Francis de Chanteau, Notice historique et archéologique sur le château de Montbras, Paris, (lire en ligne), p. 14.
  11. (de) Genealogisches Handbuch des Adels, C.A. Starke, (ISBN 978-3-7980-0825-0, lire en ligne)
  12. Arnaud Clément, L'Affaire de la noblesse dans les Trois-Evêchés 1674-1705, Patrice du Puy, , p. 130-131.
  13. Ambroise Pelletier, Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, (lire en ligne), p. 770
  14. Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-duc, (lire en ligne), p. 187.
  15. Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-duc, (lire en ligne), p. 190.
  16. Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc, (lire en ligne), p. 179-180.
  17. Georges Poull, La Maison ducale de Lorraine
  18. Facultés des Lettres des Universités de Nancy et de Lille, Annales de l'Est et du Nord : revue trimestrielle, , p. 118
  19. Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc et du Musée de géographie, , p. 84
  20. Henri Lepage, Les Communes de la Meurthe, vol. 1, (lire en ligne), p. 31.
  21. Maximilian Gritzner, Der Adel Deutsch-Lothringens, (lire en ligne), p. 42.
  22. Gustave Macon, Chantilly : les archives, le cabinet des titres. Tome 3, 1926-1929 (lire en ligne), p. 83
  23. Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 : Lettres-patentes du duc Charles IV (1624-1675), (lire en ligne)
  24. N. Dorvaux, Les anciens pouillés du diocèse de Metz, Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, (lire en ligne), p. 407.
  25. « DOCUMENTS et RENSEIGNEMENTS DIVERS concernant la PAROISSE de BERIG-VINTRANGE - PDF Téléchargement Gratuit », sur docplayer.fr (consulté le )
  26. Ambroise Pelletier, Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, (lire en ligne), p. 85
  27. Guido Muller, « Von Lothringen über die Saar bis in die Eifel – Geschichte der Familie Dusart/ Dussartz de Vigneulles », Unsere Heimat, vol. 18, no 2,‎ , p. 43-50 (lire en ligne)
  28. Publications de la Section Historique de l'Institut G.-D. de Luxembourg, (lire en ligne)
  29. Ant.-Dom. Pierrugues, Généalogie de la famille Forget de Barst, en Lorraine, (lire en ligne), p. 22.
  30. « Datenbank der Kulturgüter in der Region Trier », sur kulturdb.de (consulté le )
  31. « Saarland Biografien », sur www.saarland-biografien.de (consulté le )
  32. « Adolphe du Sartz de Vigneulles, le "Doussat" de Holling », Le Républicain Lorrain,‎
  33. « Schloss Rammelfangen (Landschloss Dusard de Vigneulle) in Wallerfangen-Rammelfangen », sur www.alleburgen.de (consulté le )
  34. Joseph du Sartz de Vigneulles, Le Papa du soleil : souvenirs, Joseph du Sartz de Vigneulles, (ISBN 978-2-7466-7701-2)
  35. Journal officiel de la République française, vol. 102, (lire en ligne), p. 5425.
  36. Armorial général, contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe, (lire en ligne)
  37. Joseph de Saint-Genois, Mémoires Généalogiques, Pour Servir A L'Histoire Des Familles Des Pays-Bas, vol. 2 (lire en ligne), p. 276.
  38. Joseph de Saint-Genois, Mémoires Généalogiques, Pour Servir A L'Histoire Des Familles Des Pays-Bas, vol. 2 (lire en ligne), p. 275.
  39. Auguste Digot, Histoire de Lorraine, vol. 5-6, Vagnier, (lire en ligne), p. 56.

Annexes

Bibliographie

  • Mathieu Husson, Le simple crayon, utile et curieux de la noblesse des duchĂ©s de Metz, Toul et Verdun (lire en ligne)
  • Comte François-Joseph de Saint-Genois de Grand-Breucq, MĂ©moires gĂ©nĂ©alogiques, pour servir Ă  l'histoire des familles des Pays-Bas, vol. 2, (lire en ligne), p. 383
  • AbbĂ© GĂ©nin, Journal de la SociĂ©tĂ© d'archĂ©ologie lorraine et du MusĂ©e historique lorrain, vol. 53, SociĂ©tĂ© d'archĂ©ologie lorraine et du MusĂ©e historique lorrain, (lire en ligne), p. 35
  • Maximilian Gritzner, Der Adel Deutsch-Lothringens, (lire en ligne), p. 42
  • J.F. Schannat, Eiflia illustrata oder geogr. u. Beschreibung d. Eifel, (lire en ligne), p. 326
  • Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, Tome VI, 1948, lire en ligne
  • (de) Andreas Heinz, « Der Trierer Weihbischof Karl Schrod (1894-1914) : vor 150 Jahren in Bickendorf geboren », Heimatkalender / Landkreis Bitburg-PrĂĽm, 1992, p. 54-58
  • (de) Guido MĂĽller, « Von Lothringen ĂĽber die Saar bis in die Eifel. Geschichte der Familie Dussart/Dussartz de Vigneulles », Unsere Heimat. Mitteilungsblatt des Landkreises Saarlouis fĂĽr Kultur und Landschaft, 1993, p. 43-50
  • Le RĂ©publicain lorrain, 30 janvier 1994 « Adolphe du Sartz de Vigneulles, le « Doussat » de Holling »,
  • Joseph du Sartz de Vigneulles, Le Papa du soleil, 2015, notice catalogue B.N.F.
  • Serge du Sartz de Vigneulles, Une Famille dans l'histoire de la Lorraine : les du Sartz de Vigneulles de l'ancienne chevalerie, Metz, 2018 (MĂ©diathèque Verlaine de Metz : rĂ©serve patrimoniale Niveau 3 RPA IN-4 267)

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