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Gondrecourt-le-Château

Gondrecourt-le-Château est une commune française située dans le département de la Meuse en région Grand Est.

Gondrecourt-le-Château
Gondrecourt-le-Château
L'Hôtel-de-ville et le monument aux morts
Blason de Gondrecourt-le-Château
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Commercy
Intercommunalité CC des Portes de Meuse
Maire
Mandat
Daniel Renaudeau
2020-2026
Code postal 55130
Code commune 55215
Démographie
Gentilé Gondrefiguriens [1]
Population
municipale
1 065 hab. (2020 en diminution de 6,33 % par rapport à 2014)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 30′ 51″ nord, 5° 30′ 28″ est
Altitude Min. 287 m
Max. 428 m
Superficie 51,33 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ligny-en-Barrois
Législatives 1re circonscription de la Meuse
Localisation
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Gondrecourt-le-Château
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Gondrecourt-le-Château

    Géographie

    Paysage urbain.
    La ville basse et l'Ornain.

    Description

    Gondrecourt est située dans une vallée très étroite arrosée par l'Ornain, et bornée au nord par des rochers nus qui, en quelques endroits, ont plus de 30 mètres d'élévation. Elle se divise en haute et basse ville. La première, bâtie sur un plateau, se nommait autrefois Gondrecourt-le-Château, à cause d'un vieux château fort dont le temps a presque enseveli le souvenir (il reste une tour ronde qui abrite actuellement un musée du Cheval). Elle existait au VIIe siècle et fut dit-on bâtie par un certain Gondoin, de qui lui serait venu le nom qu'elle porte encore aujourd'hui. Selon les anciennes chroniques, ce Gondouin, seigneur de Meuse, était père de Bodon Leudin, évêque de Toul, et de sainte Salaberge. La ville basse est formée en partie de constructions modernes et traversée par l'Ornain, dont les deux rives sont garnies de quais dans presque toute l'étendue de la ville[2].

    Luméville-en-Ornois et Tourailles-sous-Bois, qui furent des communes avant d'être intégrées à Gondrecourt-le-Château en 1973, en sont séparées par le territoire de Horville-en-Ornois et constituent une exclave de la commune.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    L'Ornain à Gondrecourt.

    La ville est baignée par l'Ornain, qui naît de la confluence de l'Ognon et de la Maldite au sud du territoire communal.

    L'Ornain, affluent de la Saulx puis de la Marne, est donc un sous-affluent de la Seine. Elle forme un méandre qui passe au centre la ville basse.

    Milieux naturels et biodiversité

    Les forêts de Gondrecourt-le-Château, qui s'étendent également sur Abainville, Amanty, Badonvilliers-Gérauvilliers, Chassey-Beaupré, Dainville-Bertheléville, Les Roises, Vouthon-Bas et Vouthon-Haut, avec leurs forêts caducifoliées et leurs pelouses calcicoles, sont concernées par une protection Réseau Natura 2000. On y observe notamment un complexe de pelouses à orchidées et de milieux forestiers surtout sur les versants et les fonds de vallons[3].

    Le site se situe sur deux régions naturelles de la Meuse : le plateau du Barrois et les Côtes et collines de Meuse. Il abrite des milieux forestiers variés, une junipéraie (2,6 ha) et une pelouse sèche.Le site se situe sur un socle calcaire et oolithique

    Urbanisme

    Typologie

    Gondrecourt-le-Château est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,3 %), terres arables (36,6 %), prairies (9,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), zones urbanisées (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %), mines, décharges et chantiers (0,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 591, alors qu'il était de 609 en 2013 et de 592 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 80,6 % étaient des résidences principales, 4,3 % des résidences secondaires et 15,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 86,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 12,7 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Gondrecourt-le-Château en 2018 en comparaison avec celle de la Meuse et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,3 %) inférieure à celle du département (4,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 62,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (61,4 % en 2013), contre 67,5 % pour la Meuse et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Gondrecourt-le-Château en 2018.
    Typologie Gondrecourt-le-Château[I 1] Meuse[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 80,6 83,3 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4,3 4,6 9,7
    Logements vacants (en %) 15,1 12,1 8,2

    Toponymie

    La dénomination Gondricurtis figure dans une bulle de Léon IX de 1051 en faveur du chapitre de Saint-Dié, et la forme de Gondricicurtis, dans un diplôme de Sophie, comtesse de Bar (1078-1093), en faveur de l'abbaye Saint-Michel de Saint-Mihiel. Au cours des siècles, d'autres variantes du toponyme sont apparues, parmi lesquelles Gundricurtis, Gondricurt (diplôme de Ricuin, évêque de Toul de 1112), Gondricort (cartulaire de Jeand'heurs de 1140), Gundricurt (diplôme d'Henri, évêque de Toul de 1151), Gondrecuria (donation de Philippe le Bel de 1307), Gondricuria (Regestrum Tullensis dioecesis beneficiorum de 1402), Gondrecour (carte des États du duc de Lorraine de 1700), Gondoinicurtis (carte du Toulois de 1707)[11].

    Histoire

    Le site est déjà occupé au Néolithique[12]. Un biface, silex taillé de la période du Solutréen, visible au musée de Nancy a été trouvé par un chasseur dans un champ labouré de la commune.

    Selon la tradition, Gondrecourt a été fondée par Gondoin ou Gondulphe, comte d'Ornois, seigneur de Meuse, père du 17e évêque de Toul, saint Leudin-Bodon et sainte Salaberge au VIIe siècle[11]. Deux nécropoles de cette époque ont été effectivement découvertes.

    Après avoir eu originairement ses seigneurs particuliers et avoir été ensuite réunie à la Champagne[Note 2], la terre de Gondrecourt fut donnée en 1307, avec ses dépendances à Édouard Ier, comte de Bar, par Philippe le Bel, à la sollicitation d'Édouard, roi d'Angleterre, oncle du comte[11]. Depuis cette époque, Gondrecourt, comme tous les domaines féodaux de quelque importance, fut souvent revendiquée par les rois de France et les feudataires. Tour à tour, cette ville subit le joug des seigneurs que les uns ou les autres lui octroyèrent, sans oser se plaindre de changements successifs qui ne modifiaient en rien sa misère ni son bien-être.

    C'est ainsi qu'on voit à diverses époques la seigneurie de Gondrecourt possédée par les Rinel, les comtes de Bar, les ducs de Lorraine, les Armoises, les ducs de Bourgogne, les sires d'Anglure, le maréchal de l'Hospital, etc[13]. Les ducs de Bar, qui en furent le plus longtemps les possesseurs, lui accordèrent, entre autres privilèges, celui de recevoir de leur autorité la justice sur les lieux. Aussi y eut-il un bailliage sédentaire à Gondrecourt jusqu'en 1711, époque à laquelle il fut réuni à celui de Lamarche. La destinée de Gondrecourt fut triste pendant tout le régime féodal et ses fastes ne se composent guère que de calamités. En 1368, les Messins vinrent l'assiéger et s'en emparèrent[13]. Colart des Armoises et le comte de Saint-Pol, qui l'avaient vaillamment défendue, furent ou décapités ou pendus, avec treize autres gentilshommes des plus marquants.

    Aux XIVe et XVe siècles, dans ces temps malheureux où tant de brigands ennemis ou alliés parcouraient la Lorraine en dévastateurs, Gondrecourt, médiocrement défendue par son enceinte de murailles, ne pouvait résister à la féroce cupidité de ces aventuriers. Aussi fut-il souvent pris, repris, saccagé et incendié.

    Après avoir envahi le Barrois, le roi Louis XIII de France en fit entièrement démanteler les fortifications (1633-1634)[2]. En 1642, la ville est prise par les troupes françaises.

    Lors de la Révolution française, le bourg est instituée commune et est le chef-lieu du district de Gondrecourt de 1790 à 1795.

    Pendant la Première Guerre mondiale, la commune abrita à partir de 1917 un camp d'entraînement et un hôpital de campagne de la 1re division d’infanterie de l'armée américaine<[14].

    • Le camp américain
    • Remplissage d'un camion citerne d'essence au camp de Gondrecourt en 1917
      Remplissage d'un camion citerne d'essence au camp de Gondrecourt en 1917
    • Infirmières de l'hôpital américain
      Infirmières de l'hôpital américain

    Le bourg a été desservi par le chemin de fer dans les années 1880 par la ligne de Jessains à Sorcy et la ligne de Nançois - Tronville à Neufchâteau. Cette dernière a vu son service voyageur supprimé et 1969 et le trafic marchandises a perduré jusqu'en 2014.

    Politique et administration

    Le [15], les communes de Luméville-en-Ornois[16] et Tourailles-sous-Bois[17] fusionnent avec Gondrecourt-le-Château sous le régime de la fusion-association[18], dans le cadre des dispositions de la loi sur les fusions et regroupements de communes, dite Loi Marcellin.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Commercy du département de la Meuse. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la première circonscription de la Meuse.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Gondrecourt-le-Château[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Ligny-en-Barrois.

    Intercommunalité

    La ville était le siège de la petite communauté de communes du Val d'Ornois, créée en 2000.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[20], celle-ci a fusionné avec ses voisines pour former le la communauté de communes des Portes de Meuse, dont la commune est désormais membre.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Meuse, la liste DVD menée par le maire sortant Stéphane Martin obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 363 voix (58,73 %, 12 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant largement celle également DVD menée par Thierry Piroird (255 voix, 41,26 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
    Lors de ce scrutin, 12,94 % des électeurs se sont abstenus[21]

    Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Meuse, la liste menée par Daniel Renaudeau obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 321 voix (62,45 %, 13 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[22] :
    - Thierry Piroird (127 voix, 24,70 %, 1 conseiller municipal élu) ;
    - Corinne Auguste (66 voix, 12,84 %, 1 conseiller municipal élu).
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 25,11 % des électeurs se sont abstenus.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[23]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1899 Paul Léon Desfontaine
    Les données manquantes sont à compléter.
    1965 1994 André Droitcourt UDF Directeur de société
    Conseiller général de de Gondrecourt-le-Château (1973 → 1993)
    Député suppléant de Gérard Longuet (1993 → 1997)
    1994 mars 2001 Gisèle Nuss UDF Secrétaire
    mars 2001 décembre 2003 Jacques Colas Retraité militaire
    janvier 2004 mai 2020[24] Stéphane Martin LR Sans profession
    Président de la CC du Val d'Ornois (2014 → 2016)
    Président de la CC des Portes de Meuse (2017 → 2020)
    mai 2020[25] En cours
    (au 2 décembre 2021)
    Daniel Renaudeau Agriculteur
    Vice-président de la CC des Portes de Meuse (2020 → )

    Équipements et services publics

    Enseignement

    La Tour ronde.

    Le collège Val d'Ornois est implanté 2, rue Charlemagne à Gondrecourt-le-Château[26]. C'est un établissement public qui accueille 120 élèves à la rentrée 2021, répartis en 5 divisions.

    Les élèves sont issus des trois écoles primaires environnantes: Gondrecourt, Houdelaincourt et Montiers.

    Équipements culturels

    • Médiathèque[27].
    • École Intercommunale de Musique, située dans l’ancienne gendarmerie[28].
    • Musée lorrain du Cheval, ouvert aux visiteurs en juillet-août[28].

    Justice, sécurité, secours et défense

    La construction par l'intercommunalité d'une nouvelle gendarmerie est engagée fin 2021 à proximité du centre de secours des pompiers[29].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].

    En 2020, la commune comptait 1 065 habitants[Note 3], en diminution de 6,33 % par rapport à 2014 (Meuse : −4,45 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2001 1391 2251 2101 3361 4461 6811 7451 692
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6331 7661 7121 7251 8221 7111 7191 9981 611
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5341 4161 3831 2801 2491 1941 1741 1591 049
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 0881 1181 4551 5941 6221 3771 2741 1751 087
    2020 - - - - - - - -
    1 065--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramides des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 39,7 % la même année, alors qu'il est de 29,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 520 hommes pour 558 femmes, soit un taux de 51,76 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,49 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[33]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    4,0
    9,9
    75-89 ans
    17,0
    25,1
    60-74 ans
    22,4
    19,1
    45-59 ans
    19,3
    15,5
    30-44 ans
    12,5
    13,4
    15-29 ans
    13,5
    16,2
    0-14 ans
    11,2
    Pyramide des âges du département de la Meuse en 2018 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    2
    7,3
    75-89 ans
    10,9
    18,8
    60-74 ans
    19,3
    21,1
    45-59 ans
    20,2
    17,8
    30-44 ans
    16,9
    16,8
    15-29 ans
    14,1
    17,5
    0-14 ans
    16,5

    Médias

    La chaîne de télévision locale Puissance Télévision dispose d'un bureau local au sein de la commune.

    Cultes

    Pour la religion catholique, depuis 1822-1823, la paroisse de Gondrecourt relève du diocèse de Verdun et de l'archiprêtré de Commercy et demeure chef-lieu du doyenné, dont la circonscription est la même que celle du canton[35].

    Économie

    Le village est un petit centre de services pour le Sud meusien. Cent dix établissements y sont recensés, pour un total d'environ 450 emplois. Il comporte notamment un assureur, une banque, un restaurant, une poste, un collège, trois médecins, un dentiste, un cabinet d'infirmières, ainsi que quelques commerces de proximité : supérette, boulangerie, TV-Hifi, coiffeur et un garage automobiles.

    Le principal employeur est la maison de retraite locale, avec une centaine d'emplois, le premier employeur privé étant un transporteur (35 emplois). La municipalité emploie quant à elle une vingtaine de personnes.

    Le village a beaucoup souffert de l'effondrement de la filière bois-ameublement, qui a compté pourtant plusieurs centaines d'emplois dans les années 1960. L'implantation à proximité du Laboratoire de Bure a permis, grâce à des subventions de l'ANDRA, de redynamiser le canton.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église de la Nativité-de-la-Vierge.
    • L'église de la Nativité-de-la-Vierge de Gondrecourt-le-Château : Église (XIe siècle). Chaque époque lui a apporté sa marque (voûtes du XIIIe s., chÅ“ur du XVe s., etc.). Elle renferme des merveilles : autel à baldaquin, mise au tombeau monumentale, baptistère, sculptures, vitraux, peintures... Elle est inscrite monument historique en 1970[36].
    • L'église de l'Assomption de Luméville-en-Ornois.
    • L'église Saint-Michel de Tourailles-sous-Bois.
    • Tour de Gondrecourt : tour ronde du XVe siècle fusionnée avec l’ancien tribunal du XVIIIe siècle, qui abrite le Musée lorrain du Cheval, ouvert aux visiteurs en juillet-août[28].
    • Habitations remarquables place de la Halle (ville haute).
    • Temple protestant situé 15 place de l’Hôtel-de-Ville.
    • La forêt de Gondrecourt-le-Château, d'environ 1 063 hectares.
    • La Tour ronde.
      La Tour ronde.
    • Vue de la tour depuis le viaduc.
      Vue de la tour depuis le viaduc.
    • Le lavoir
      Le lavoir
    • Passerelle sur l'Ornain
      Passerelle sur l'Ornain
    • Plan de la forêt.
      Plan de la forêt.

    Personnalités liées à la commune

    • Charles 1er de Vigneulles, gouverneur de Gondrecourt dans la première partie du XVIIe siècle[37].
    • Jean-Baptiste Sauce (1755-1825), ancien procureur syndic de Varennes-en-Argonne, est en mission à Gondrecourt-le-Château le lorsque les prussiens, voulant laver l'affront fait à la famille royale, viennent pour l'arrêter à son domicile.
    • Louis Jacquinot (1898-1993), homme politique et ancien ministre né dans la commune.
    • Fernand Braudel (1902-1985), historien, né à Luméville-en-Ornois, consacre quelques pages de son livre L'identité de la France au rôle économique de Gondrecourt dans son canton.
    • Fernand Fleuret (1883-1945), écrivain et poète, né à Gondrecourt le .
    • Simon Godchot, colonel et écrivain y est né le ; il décède à Nice en 1940[38].
    • Roger Billoret (1910-1987), né à Gondrecourt, y passa son enfance avant de faire ses études à Nancy. Il devient professeur de lettres classiques au lycée Henri-Poincaré à Nancy en 1936 puis obtient l'agrégation de grammaire en 1937[39]. Archéologue et chercheur en antiquités romaines, Roger Billoret fut aussi un professeur très apprécié pour son érudition et dont l'enseignement exigeant transparaît dans sa remarquable Grammaire du latin (1952, Hachette) en collaboration avec sa collègue de Khâgne classique, Élisabeth Greiner. Roger Billoret est enterré dans la tombe familiale du cimetière de Gondrecourt[40].

    Héraldique

    Blason de Gondrecourt-le-Château Blason
    D'or à la croix dentelée de sable[41].
    Détails
    il s'agit des armoiries de Gondrecourt d'apres l'Armorial de Lorraine[41].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Gondrecourt-le-Château - Aux sources de l'Ornain, 96 pages, édité par la Ville de Gondrecourt, Maury Imprimeur, 2007. Dispo en vente sur Leboncoin
    • Fernand Braudel, L'identité de la France : Espace et Histoire, Paris, Arthaud-Flammarion, , 367 p. (ISBN 2-70030411-X)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Il relevait du présidial et des coutumes de Sens et appartenait à divers seigneurs vassaux dont Gui de Plancy, Joffroi de Vaudémont et Jean de Joinville.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Meuse », sur habitants.fr (consulté le ).
    2. FiloSoft
    3. « FR4100182 - Forêts de Gondrecourt-le-Château » [PDF], Inventaire national du patrimoine naturel, (consulté le ).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Gondrecourt-le-Château, inventaire topographique, 1981, p. 187 (ISBN 2-11-080752-0).
    12. « GONDRECOURT-LE-CHATEAU » (consulté le ).
    13. « Château de Gondrecourt le Château - Lorraine | Meuse - 55 », sur montjoye.net (consulté le ).
    14. Nicolas Galmiche, « Gondrecourt-le-Château - Centenaire « Vive l’amitié franco-américaine », L'Est Républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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