Amanty
Amanty est une commune française située dans le département de la Meuse en région Grand Est.
Amanty | |
Chapelle Sainte-Anne au cimetière. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes de Meuse |
Maire Mandat |
Jean-Luc Diotisalvi 2020-2026 |
Code postal | 55130 |
Code commune | 55005 |
Démographie | |
Population municipale |
36 hab. (2020 ) |
Densité | 3,2 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 31′ 08″ nord, 5° 36′ 44″ est |
Altitude | Min. 295 m Max. 426 m |
Superficie | 11,17 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Neufchâteau (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Ligny-en-Barrois |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Amanty est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Neufchâteau dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (65,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,6 %), forêts (33,5 %), prairies (18,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
À l'époque romaine, César avait l'habitude de remercier ses soldats et officiers méritants en leur attribuant entre autres un petit territoire . Ainsi, au bout des 20 années de service militaire, un officier gallo romain se voit attribuer le territoire de notre Commune et y fait la rencontre de sa promise. Il décide d'appeler sa propriété Amatius qui veut dire à ma bien aimée ou aussi à mon bien aimé. Dans le document de la Chambre des comptes de Gondrecourt de 1327, elle figure sous la forme de Amenti et, dans le pouillé de 1749, sous celle de Amantius[8].
Histoire
Jusqu'en 1790, le village dépendait du bailliage de Saint-Thiébault, puis celui de Lamarche et du parlement de Paris. Il y avait, en 1505, une maison forte assez étendue, flanquée de tourelles, entourée de fossés, qui, aux dires des habitants, communiquait avec l'église. La seigneurie appartenait, en 1332, à Guillaume de Gondrecourt et à Édeline, sa sœur. En 1397, la terre passa à Jean Thirion, écuyer de Gondrecourt, en 1441 à Jean d'Ourches. Puis la seigneurie échut pour plus d'un siècle à la famille de Verrières, futur propriétaire du château de Montbras (mariage de Jeoffroy de Verrières avec Isabelle d'Ourches en 1451), pour passer ensuite à la famille de Sommyèvre[8].
Les habitants, dans la plupart des cas de petits éleveurs et agriculteurs, jouissaient, de très longue date, des droits d'usage de la forêt qui s'étendait sur les finages de Gondrecourt, Abainville, Amanty et Gérauvilliers et dont les ducs de Bar étaient propriétaires[8].
Amanty, actuellement dans le diocèse de Verdun, se trouvait jusqu'à la Révolution dans celui de Toul. L'érection en cure date de 1707, lorsque l'évêque François de Camilly, par sentence du « ''désunit et détacha l'église d'Amanty et celle d'Epiez et la rétablit en son premier état'' ». Un prieuré Saint-Romain, dépendant de l'abbaye des chanoines réguliers de Saint-Léon de Toul, fut installé à Amanty mais on n'en connaît quasiment que le nom[8].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2020, la commune comptait 36 habitants[Note 3], en diminution de 16,28 % par rapport à 2014 (Meuse : −4,45 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin.
- Chapelle Sainte-Anne au cimetière.
- Deux croix en pierre implantées aux anciennes entrées du village.
- Une croix en pierre à côté du lavoir symbolisant le pèlerin de Compostelle.
- Lavoirs implantés lors du grand plan sanitaire de Napoléon trois.
- Un magnifique égayoir (ou gayoir) mitoyen des deux lavoirs.
- La stèle aux Américains morts pour la France pendants la Grande Guerre.
Héraldique
Blason | De gueules à deux poignards romains d'argent garnis d'or appointés en chevron, accostés en chef de deux fleurs de jonquille, pistils affrontés, d'or et soutenus par une fontaine héraldique d'azur à deux ondes d'argent cerclée d'or. |
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Détails | Les deux poignards romains dessinent le « A » de Amanty et évoquent saint Romain (ou Rémi), martyr vers 258, auquel était voué le prieuré du lieu dit Saint Rémi aujourd'hui disparu. La cime du chevron formé par les poignards symbolise le point géodésique 424 m au buisson d'Amanty qui représente le point culminant du département au début du XIXe siècle avant que Vaudeville le haut quitte les Vosges pour intégrer le Meuse. La fontaine héraldique témoigne de la présence d'un ensemble « égayoir - fontaine - lavoir » au cœur du village. Les jonquilles sont celles qui, au printemps, font la beauté du finage. Ce blason a été composé par R.A. Louis et Jean-Luc Diotisalvi, et adopté par la commune en mars 2011. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Gondrecourt-le-Château, inventaire topographique, 1981, p. 93 (ISBN 2-11-080752-0).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.