Accueil🇫🇷Chercher

Lommerange

Lommerange est une commune rurale du Nord-Est de la France, située dans le département de la Moselle.

Lommerange
Lommerange
Église paroissiale Saint-Léger.
Blason de Lommerange
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Moselle
Arrondissement Thionville
Intercommunalité Communauté d'agglomération Portes de France-Thionville
Maire
Mandat
René André
2020-2026
Code postal 57650
Code commune 57411
DĂ©mographie
Gentilé Lommerangeois
Population
municipale
350 hab. (2020 en augmentation de 25,45 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 44 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 20′ 09″ nord, 5° 58′ 08″ est
Altitude Min. 230 m
Max. 327 m
Superficie 7,97 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Luxembourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Algrange
Législatives Huitième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lommerange
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lommerange
GĂ©olocalisation sur la carte : Moselle
Voir sur la carte topographique de la Moselle
Lommerange
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Lommerange
Liens
Site web http://www.lommerange.fr/

    GĂ©ographie

    Le village est situĂ© sur le plateau lorrain et fait partie de la communautĂ© de communes Thionville-Porte de France. Lommerange est situĂ© dans le nord-ouest du dĂ©partement de la Moselle et est proche de la limite avec la Meurthe-et-Moselle. SituĂ©e Ă  287 mètres d'altitude et voisine des communes de Trieux et de Fontoy, 281 habitants (appelĂ©s les Lommerangeois et les Lommerangeoises) rĂ©sident sur la commune de Lommerange sur une superficie de 7,97 km2.

    Communes limitrophes

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Conroy et le ruisseau Fosse au Diable[Carte 1].

    Le Conroy, d'une longueur totale de 20,9 km, prend sa source dans la commune de Boulange et se jette dans l'Orne Ă  Moyeuvre-Grande, après avoir traversĂ© sept communes[1].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Lommerange.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associĂ©s, d'une superficie de 2 418 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ĺ“uvre est la rĂ©gion Grand Est[2]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[3].

    La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau le Conroy, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Lommerange est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,5 %), forêts (32,1 %), prairies (19,8 %), zones urbanisées (3,6 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    • Ancien noms[11] : Laumeringa (1049), Lomeringa (1127), Lomeranges (1308), Lomeringia (1544), Lommerange (1793).
    • En allemand : Lömeringen[11], Lommeringen (1871-1918 et 1940-44).
    • En lorrain roman : Leumerange[11].
    • En francique lorrain : LomrĂ©ng[12], LomrĂ©ngen[13], LomerĂ©ngen et LumrĂ©ngen.

    Histoire

    Il dépendait de l'ancienne province du Barrois, possession de l'évêché de Verdun. Il était cure de l'archiprêtré de Rombas.

    Du XVIe au XVIIIe siècle, une partie de la seigneurie de Lommerange, acquise de la famille de Vigneulles en 1597, appartenait à la famille de Serainchamps. En 1785, Marguerite de Serainchamps, baronne de Brabant, dernière de sa famille, fit donation à Charles-Alexandre, comte de Gourcy, devenu comte de Gourcy-Serainchamps, des terres qu'elle possédait[14].
    En 1817, village de l'ancienne province du Barrois, il avait pour annexe la ferme de Landrevange. À cette époque, il y avait 232 habitants répartis dans 49 maisons.

    En 1871, Adolphe Thiers souhaitait donner de l'espace à la place forte de Belfort devant rester française. Les Allemands, qui n'ignoraient pas la grande valeur minière du sous-sol, acceptèrent à condition de récupérer à leur profit des communes en déplaçant vers l'ouest la frontière prévue lors des préliminaires de paix signés à Versailles le . Les communes de Rédange, Thil, Villerupt, Aumetz, Boulange, Lommerange, Sainte-Marie-aux-Chênes, Vionville devenaient donc allemandes. Mais Villerupt et Thil restèrent françaises grâce à la jovialité du normand Augustin Pouyer-Quertier, qui plaisait au chancelier Bismarck[15].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1983 En cours René André
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].

    En 2020, la commune comptait 350 habitants[Note 3], en augmentation de 25,45 % par rapport Ă  2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    306241258244282275255230222
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    224218220205180193207238219
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    222228217227222268262234278
    1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2020 -
    282313298287288279334350-
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee Ă  partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Chapelle Sainte-Appoline

    Lieux et monuments

    Blason

    Blason Blasonnement :
    D'azur à la crosse d'or senestrée d'une épée haute d'argent garnie aussi d’or, accompagnées de trois clous de la Passion aussi d'argent, à l'étoile de six rais d'or brochant sur le tout.

    Vie locale

    sports

    • Piste de karting.
    • FC Lommerange.
    • Centre Ă©questre (Poney Club de MarlĂ©a).

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Lommerange » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".

    Références

    1. Sandre, « le ruisseau le Conroy »
    2. « SAGE Bassin ferrifère », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    3. « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur www.eau-rhin-meuse.fr (consulté le )
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
    12. Henri Leyder, LĂ«tzebuerger Marienkalender 1997, iwwerschaft 3/2011.
    13. Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1,‎ (ISSN 0762-7440).
    14. Annuaire de la noblesse de Belgique, Decq, (lire en ligne)
    15. Extrait du livre "La délimitation de la frontière franco-allemande" par le colonel Aimé Laussedat, éditions Delagrave, Paris 1902.
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    20. Archive Dept.Metz. série H.3462/3
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.