Taillancourt
Taillancourt est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Taillancourt | |
Mairie à Taillancourt. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes de Commercy - Void - Vaucouleurs |
Maire Mandat |
François Mazelin 2020-2026 |
Code postal | 55140 |
Code commune | 55503 |
Démographie | |
Gentilé | Taillancourtois, Taillancourtoises |
Population municipale |
124 hab. (2020 ) |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 31′ 55″ nord, 5° 41′ 42″ est |
Altitude | 265 m Min. 257 m Max. 422 m |
Superficie | 11,09 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vaucouleurs |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
Situation
Taillancourt est située au sud-est du département de la Meuse. Limitrophe des Vosges au sud et de la Meurthe-et-Moselle à l'Est, elle a pour axe la Vallée de la Meuse. On l’appelle aussi « la Vallée des Couleurs ».
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Taillancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,4 %), terres arables (22,3 %), prairies (7,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,3 %), zones urbanisées (2,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Tallincuria deviendra Taillancourt, et se prononcera en patois Tayocoû ; les habitants sont appelés les Taille-culs. Tallancourt en 1327 pourrait provenir du nom d'un homme germanique, ou encore viendrait du latin statio (arrêt de poste impériale) et cortis (domaine).
Histoire
Le plus ancien seigneur connu est Pierre de Taillancourt (1175), sa famille possédait une maison forte aujourd’hui disparue.
En 1574, de nombreuses familles détiennent une partie de la seigneurie de Taillancourt, dont Claude 1er de Verrières, écuyer, seigneur d'Amanty. Ses droits dérivent sans doute de son mariage avec Jeanne Le Bégat.
Nous comptons également, parmi les seigneurs de Taillancourt au XVIe siècle, Jean-Ambroise de Malabarbe et Louis 1er de Vigneulles[8].
Le 31 août 1581, Jean-Ambroise de Malabarbe, époux d'Elisabeth le Bégat, cède ses propres droits dans la seigneurie de Taillancourt à son beau-frère Claude en échange d'une partie de la seigneurie de Maxey-sur-Vaise[9].
La famille de Verrière accroît donc ses droits sur Taillancourt.
Claude II de Verrières, fils du précédent, est qualifié de seigneur de Taillancourt le 14 mai 1596, lors de son mariage avec Louise des Salles. Après rachat du château féodal de Montbras et de ses dépendances à Louis 1er de Vigneulles, il devient également seigneur de Montbras[10].
Par extinction de la ligne masculine de la famille de Verrières, les seigneuries en partie de Montbras, Amanty et Taillancourt entrent en possession de la famille de Sommyèvre, par Jacqueline de Verrières, dont la fille Catherine de Méry épouse Simon de Sommyèvre, seigneur de Juilly et chevalier de l'Ordre du roi[11].
En 1724, Gaspard de Sommyèvre est encore seigneur en partie de Taillancourt[12].
Jadis diocèse de Toul, bailliage de Chaumont, prévôté de Vaucouleurs et de la Champagne (donc de France).
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2020, la commune comptait 124 habitants[Note 2], en diminution de 8,82 % par rapport à 2014 (Meuse : −4,45 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Un lavoir construit dans la seconde moitié du XVIIIe siècle (Second Empire) et restauré en 1853. Bâtiment de plan allongé, précédé d'un porche en pierre de taille. Il est couvert d'un toit « à impériale » couvert de « tuiles violons ».
- Un pont de pierre et poutrelles d'acier datant du XIXe siècle enjambe un bras de la Meuse.
- La rue Delle, vers le nord, est composée d'un bel alignement de portes charretières du XVIIIe. On y trouve une maison à la porte piétonne décorée d'un cartouche.
- L’église Saint-Gengoult date de 1760. Le chœur et le clocher sont de 1841. Elle a été reconstruite en 1860 à l'emplacement de celle construite au XVe siècle.
- Trois fontaines datant de 1900.
- À 100 mètres du village, château-Hostellerie de l'Isle en Bray à Montbras.
- Monuments aux morts, guerre de 1914-1918.
- Monument aux morts 1914-1918.
- Plaque en mémoire des morts de 1914-1918.
Héraldique, logotype et devise
Blason | D'azur au faucon à la tête contournée d'argent allumé et membré d'or, et grilleté de gueules, accompagné en chef de deux forces d'or. |
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Détails | Blason composé par R.A LOUIS avec les conseils de la Commission Héraldique de L'UCGL et mis à disposition de la commune en 2011. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Francis de Chanteau, Notice historique et archéologique sur le château de Montbras (Meuse), Paris, Alphonse Lemerre, (lire en ligne).
- Mémoires de la Société d'archéologie lorraine et du Musée historique lorraine, La Société, (lire en ligne).
- Mémoires de la Société d'archéologie lorraine et du Musée historique lorraine, La Société, (lire en ligne).
- Mémoires de la Société d'archéologie lorraine et du Musée historique lorraine, La Société, (lire en ligne).
- Mémoires de la Société d'archéologie lorraine et du Musée historique lorraine, La Société, (lire en ligne).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.