Burey-la-Côte
Burey-la-Côte est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. La commune adhère à la communauté de communes du Val-des-Couleurs (qui a succédé au Sivom de Vaucouleurs).
Burey-la-Côte | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes de Commercy - Void - Vaucouleurs |
Maire Mandat |
Jean-Michel Langard 2020-2026 |
Code postal | 55140 |
Code commune | 55089 |
Démographie | |
Population municipale |
88 hab. (2020 ) |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 30′ 11″ nord, 5° 41′ 59″ est |
Altitude | 294 m Min. 261 m Max. 383 m |
Superficie | 4,29 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Neufchâteau (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vaucouleurs |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
Les villages proches de Burey-la-Côte sont : Sauvigny à 1,3 km ; Goussaincourt à 2,2 km ; Montbras à 2,7 km ; Taillancourt à 3,3 km ; Brixey-aux-Chanoines à 3,4 km ; Gondrecourt-le-Château à 14,8 km.
Taillancourt | ||||
Gondrecourt-le-Château | N | Sauvigny | ||
O Burey-lacôte E | ||||
S | ||||
Goussaincourt | Brixey-aux-Chanoines |
Urbanisme
Typologie
Burey-la-Côte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Neufchâteau dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,7 %), forêts (22,4 %), prairies (8,5 %), zones agricoles hétérogènes (6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Burrey-la-Côte fut une ville neuve fondée en 1222 par Simon de Joinville, croisé et sénéchal de Champagne.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].
En 2020, la commune comptait 88 habitants[Note 3], en augmentation de 1,15 % par rapport à 2014 (Meuse : −4,45 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de Burey-la-Côte inscrit au titre des monuments historiques depuis 1993[13] - Privé.
- L'église fortifiée Saint-Léger.
- L'église vue de la rue.
- Vue du porche de l'église.
- L'église, détail du clocher.
Personnalités liées à la commune
- Jeanne d'Arc. Lors de son voyage vers Vaucouleurs, Jeanne d'Arc a séjourné durant trois semaines chez son oncle, Durand Laxart (ou Lassois), habitant la ville de Burey-le-Petit. Aujourd'hui, le nom de cette ville a changé, et deux villages revendiquent l'ancienne appellation, et le passage de Jeanne d'Arc : Burey-en-Vaux, et Burey-la-Côte. Aucune trace écrite n'est fiable, du fait de changement de nom et de lieu d'habitation de Durand Laxart au cours de sa vie, et du manque de document attestant des changements de noms des communes. Les archives départementales de Nancy possèdent des documents où Burey-en-Vaux est appelé Burey-la-Grande et Burey-en-Vaulx à plusieurs reprises et indifféremment. Mais une enquête organisée le 8 octobre 1555 cumule dix témoignages, affirmant que Durand Laxart a habité à Burey-en-Vaux. L'explication est peut-être que Durant Laxart ait habité à Burey-en-Vaux et à Burey-la-Côte à différentes périodes de sa vie, et que Jeanne d'Arc ait séjourné à Burey-la-Côte, où une longue tradition désigne une maison comme ayant accueilli la pucelle. Ce n'est néanmoins que l’hypothèse la plus partagée, notamment par Philippe-Hector Dunand, et non une certitude.
Héraldique
Blason | Coupé voûté : au 1er de gueules au crosseron d'or accosté de deux fers de lance d'argent, au 2e de sinople au pal d'argent et à la tournelle à quatre merlons d'or brochante. |
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Détails | Création Robert André Louis. Adopté le 28 novembre 2017. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Notice n°PA00125528 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.