Accueil🇫🇷Chercher

Annot

Annot [anɔt] est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Annot
Annot
Entrée du vieux bourg d'Annot.
Blason de Annot
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Castellane
Intercommunalité Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
Maire
Mandat
Marion Cozzi
2020-2026
Code postal 04240
Code commune 04008
DĂ©mographie
Gentilé Annotains
Population
municipale
1 021 hab. (2020 en diminution de 3,13 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 34 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 57′ 57″ nord, 6° 40′ 10″ est
Altitude Min. 599 m
Max. 1 638 m
Superficie 29,8 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Castellane
Législatives Première circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Annot
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Annot
GĂ©olocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Voir sur la carte topographique des Alpes-de-Haute-Provence
Annot
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
Annot

    Annot a la particularité dans le département d'avoir une population qui n'a varié que dans une fourchette assez restreinte, ne connaissant pas le fort dépeuplement de ses voisines entre 1851 et 1946. La bourgade d’Annot a une très ancienne fonction administrative, de rayonnement réduit mais stable. L'arrivée du chemin de fer à la fin du XIXe siècle, la présence de petites industries, puis l'attraction touristique de ce bourg rural montagnard expliquent cette relative stabilité.

    Annot a reçu le label « village et cité de caractère ».

    GĂ©ographie

     Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
    Annot et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Les communes limitrophes d’Annot sont Le Fugeret, Braux, Saint-Benoît, Ubraye, Vergons et Allons.

    Relief

    • Rocher de Pelloussis (1 340 m)
    • col de L’Iscle (1 384 m)
    • sur la mĂŞme crĂŞte, Ă  l’ouest de la ville : le Roncheret (1 617 m) ; le Puel (1 532 m) ; la Colle Durand (1 638 m) ; les Roches de Rouaine (1 438 m)

    Environnement

    La commune compte 2 712 ha de bois et forĂŞts, soit la quasi-totalitĂ© de son territoire[1].

    Hameaux

    Village de Rouaine.
    • Rouaine
    • les Scaffarels

    GĂ©ologie

    La chambre du Roi.

    Le bourg est situĂ© au sein d'une rĂ©surgence de grès, au milieu de montagnes calcaires, Ă  680 m d’altitude. Cette rĂ©surgence fait jusqu'Ă  250 m d'Ă©paisseur. La barre rocheuse qui domine Ă  l'est le village est formĂ©e de grès. Les Ă©boulis qui se sont formĂ©s en contrebas, prenant des formes pittoresques aux noms Ă©vocateurs (la Dent du Diable, la Chambre du Roi, le dĂ©filĂ© des Garambes, le Chameau des lumières, les rochers aux Cent-Marches) sont un site naturel classĂ© depuis 1920[2]. Certaines maisons sont construites directement contre un rocher tombĂ© de la barre rocheuse, le rocher Ă©tant plus gros que la maison. Les sols acides (rive gauche de la VaĂŻre) permettent au châtaignier de pousser.

    Le centre de la cité (église Saint-Jean-Baptiste, anciennement Saint-Pons) est construit sur un éperon rocheux situé entre les torrents de la Vaïre et de la Beïte.

    Sismicité

    La commune se trouve en zone de sismicité 4 (sismicité moyenne)[3].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou Ă  son aval[4] :

    • ravins de Barbette, de Saint-Jean,
    • torrents le Coulomp, la VaĂŻre, la BeĂŻte, la Galange, des GlaĂŻres, de Balme Michel,
    • ruisseau la Bernade.

    Climat

    Selon la classification de Köppen-Geiger, le climat à Annot est de type Cfb[5].

    Transports

    Gare des Scaffarels, construite sur un remblai maçonné.
    Passage de la RN 202 à la Roche-Percée, à Rouaine.

    La gare d'Annot et l’arrêt facultatif des Scaffarels sont desservis par la ligne de Nice à Digne[6].

    La commune est Ă©galement desservie par la route nationale 202.

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du dĂ©partement n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d'Annot est en zone 1b (risque faible) selon la classification dĂ©terministe de 1991, basĂ©e sur les sĂ©ismes historiques[7], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[8]. La commune d’Annot est Ă©galement exposĂ©e Ă  trois autres risques naturels[8] :

    • feu de forĂŞt,
    • inondation (dans la vallĂ©e de la VaĂŻre),
    • mouvement de terrain.

    La commune d’Annot est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[9]. La route nationale 202 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[10].

    Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 1990 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme[9] mais un nouveau a été demandé en 2003 ; le Dicrim existe depuis 2011[11].

    La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle visant les conséquences d’inondations et de coulées de boue en 1994[8]. Le tremblement de terre le plus puissamment ressenti dans la commune est celui du , dont l’épicentre est situé dans le Piémont[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Annot est une commune rurale[Note 1] - [13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14] - [15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16] - [17].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (82,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), zones urbanisées (1,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].

    Toponymie

    La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1042, sous la forme Anoth, lorsque son seigneur Ermerincus d’Anoth en fait don à l’abbaye Saint-Victor de Marseille. Le nom vient peut-être du gaulois ana, augmenté du suffixe latin ottum, et désignerait un petit marais[20] - [21]. Charles Rostaing pense que le nom Ana désignerait lui une ville plus ancienne, qui aurait précédé la ville haute appelée par référence à celle-ci Sigumanna[22]. Selon Daniel Thiery, le nom Sigumanna, cité dans le même document qu’Annot, désigne le territoire plus qu’un lieu ou un village précis, et ce nom de territoire est probablement tiré du nom du peuple pré-romain qui occupait la vallée[23]. La commune se nomme Anòt en provençal.

    Le nom du hameau de Rouaine vient du nom romain *Rugius suivi du suffixe -ane indiquant le domaine de Rugius[24].

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s'élevait à 460 personnes, dont 38 chômeurs[25] (70 fin 2011[26]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (81 %)[27] et travaillent majoritairement dans la commune (74 %)[27]. L'essentiel des actifs de la commune sont employés dans l’industrie et la construction (55 % en 2010)[28]. L'agriculture ne fournit aucun emploi salarié, et les services et l'administration, avec 140 emplois, occupent 45 % de la population active[28].

    Au , les établissements actifs dans la commune sont principalement des commerces et des services (80 des 132 établissements), suivis par les entreprises du secteur secondaire (22 sur 132) et les administrations et le secteur sanitaire, social et de l’enseignement (24 établissements également)[28].

    Agriculture

    Troupeau de moutons.

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 6 établissements différents[28]. Un fromage porte l’appellation fromage d'Annot ou tomme d'Annot.

    Industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 22 établissements, employant 173 salariés[28].

    Le principal employeur de la commune est la biscotterie Faissole, qui produit biscottes et petits pains grillés depuis les années 1960[29] et qui emploie 118 salariés et réalise un chiffre d'affaires de 11 millions d'euros[30]. Le secteur agro-alimentaire compte aussi Rigault et Cie, usine de charcuterie et salaisons, avec 18 salariés[31].

    Une petite centrale hydroĂ©lectrique est implantĂ©e sur la VaĂŻre, au seuil des Scaffarels. La chute d’eau de 46 m de haut fait tourner une turbine de 820 kW de puissance ; la production est actuellement arrĂŞtĂ©e de juillet Ă  octobre. La centrale est Ă©quipĂ©e d’un toboggan Ă  poissons[32].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, service) comptait 80 établissements (avec 57 emplois salariés), auxquels s'ajoutent les 24 établissements administratifs (salariant 83 personnes)[28].

    D'après l'Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec entre 1 et 5 touristes accueillis pour un habitant[33], l'essentiel de la capacité d'hébergement étant non marchande[34]. Plusieurs structures d'hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

    • plusieurs hĂ´tels[35] (1 classĂ© 1 Ă©toile[36] et 2 classĂ©s deux Ă©toiles[37])[38]. Ces trois hĂ´tels ont une capacitĂ© d’accueil totale de 32 chambres[39] - [38] ;
    • un camping deux Ă©toiles[40] avec 66 emplacements[39] - [38] ;
    • plusieurs meublĂ©s[41] ;
    • l’hĂ©bergement collectif est reprĂ©sentĂ© par un village vacances en gestion communale[42] - [43] et un gĂ®te (des Roncharels)[44].

    À tout cela, les résidences secondaires ajoutent un appoint non négligeable à la capacité d'accueil de la commune[45], avec 275 logements (un tiers des habitations de la commune)[39].

    L’été, le passage du train à vapeur sur la ligne de Nice à Digne, entre Puget-Théniers et Annot, apporte une activité touristique appréciable pour la commune[46]. En 2006-2007, il apportait une augmentation de fréquentation de la ligne de 50 à 60 %[47].

    Un centre équestre est implanté sur la commune[48].

    Histoire

    Antiquité

    Le nom du peuple installé dans la vallée à l’arrivée des Romains n’est pas certain, mais il peut s’agir des Nemeturii. Un oppidum était occupé au lieu-dit de Vers-la-Ville[49].

    Moyen Ă‚ge

    Vieux village.

    Le village original se situait probablement au milieu des "grès d'Annot", les maisons étaient en majorité en bois (des emplacements de poutres sont visibles contre les rochers, les habitations y étaient adossées) et à étages. Le chemin dit de "Vers la Ville", menant à une chapelle, en est certainement un ancien témoignage attestant de son existence passée. Sur ce chemin se trouve un grand rocher de grès ("le rocher aux 100 marches") sur lequel est sculpté un escalier. Autour du rocher sommital on peut voir des trous creusés pour y accueillir des poutres de bois.

    Par la suite le village fut édifié entre les torrents de la Vaïre et de la Béïte, et fortifié en 1042, autour de l’église Saint-Pons[50]. Le seigneur était l’abbaye Saint-Victor de Marseille, qui reçut de très nombreux dons[23]. Elle partagea certains droits avec l’ordre du Temple[51] - [52]. Après la dissolution de l’ordre du Temple, ses biens au Fugeret et à Annot passèrent à l’abbaye Saint-Pons de Nice[23].

    La seigneurie passe ensuite aux comtes de Provence[51]. La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. La communauté d’Annot soutient les Duras jusqu’en 1386, puis change de camp pour rejoindre les Angevins grâce aux négociations patientes de Marie de Blois, veuve de Louis Ier et régente de leur fils Louis II. La reddition d’Aix a également pu jouer un rôle dans la volte-face de la communauté[53].

    Une foire est établie en 1388 par Marie de Blois, qui se maintient jusqu’à la fin de l’Ancien Régime[50] - [54] - [55]. Elle autorise également un marché hebdomadaire[56]. Enfin, aux XVe et XVIe siècles, c’est la famille Saint-Pons qui est seigneur du lieu[51].

    Temps modernes

    Durant les guerres de religion, la ville est attaquée par les protestants en 1574[57], commandés par le baron de l’Isle[58]. Annot est épargnée par les épidémies de peste de 1626 et 1670, qui touchent pourtant Castellane et Entrevaux[59].

    En , toute la population du village, notaires et apothicaire en tête, repousse le nouveau vicaire, imposé par l’évêché et qui n’est pas du pays[60].

    À la fin du XVIIe siècle, le village sort peu à peu de son isolement : l’évêque d’Entrevaux Ithier instaure un service postal bimensuel entre Entrevaux et Aix, par mulets, qui dessert également Annot et Guillaumes[61] - [62]. La culture du droit romain, qui impose le recours fréquent au notaire, est très vivace : ainsi, quatre notaires étaient établis à Annot en 1680[61]. Au XVIIIe siècle, une viguerie est installée à Annot : les communautés de Braux, La Colle, Fugeret, Méailles, Argenton, Peyresc et Saint-Benoît en dépendaient[56].

    En juin 1704, dans le cadre de la guerre de Succession d’Espagne, une milice commune est levée à Ubraye et Annot. Elle est repoussée par les Savoyards au vallon de Marguery, et de nombreux habitants des deux communautés sont faits prisonniers. La rançon pour libérer ceux d’Annot s’élève à 1200 livres[63].

    Révolution française

    La communauté est pleinement dans le mouvement de la Révolution française. Après avoir envoyé ses doléances en 1789, elle plante un arbre de la liberté place Revelly[64]. La société patriotique de la commune est créée pendant l’été 1792[65] : elle a pour nom le club des Amis de la Révolution[64].

    XIXe et XXe siècles

    Au XIXe siècle, la commune connaît un certain essor industriel grâce à la filature et au tissage de la laine, sur le modèle de la manufacture Honnorat à Saint-André-de-Méouilles[66]. La fabrique Moulard ouvre au début des années 1830, la fabrique Roux en 1836 (mais celle-ci disparaît avant 1843[67]). En 1856, deux fabriques emploient 40 ouvriers[68].

    La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1830 que le cadastre dit napoléonien d’Annot est achevé[69].

    Comme de nombreuses communes du département, Annot se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà deux écoles dispensant une instruction primaire aux garçons, au village chef-lieu et à Rouaine[70]. La loi Falloux (1851) impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, obligation qui est suivie par la commune[71] - [72]. Annot utilise les subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve au village[73].

    Le chemin de fer arrive à Annot en 1908, avec l’ouverture de l’avant-dernier tronçon de la ligne de Nice à Digne[74]. Le tunnel de la Colle est achevé en 1903, et la totalité de la ligne entre Digne et Nice est inaugurée du 5 au en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics[75].

    Durant la Grande Guerre des soldats étaient affectés à Annot pour la défense des voies ferrées des chemins de fer de Provence.

    A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, en 1944, le médecin d'Annot est accusé injustement d'avoir appartenu à la milice et est menacé de mort. Son procès qui se termine à Aix-en-Provence, après plusieurs mois de prison, rétablit la vérité et son honneur le 30 avril 1946. Son père, lui, a été assassiné le 5 août 1944 par des francs-tireurs et partisans communistes en provenance de Marseille.

    Jusqu’au milieu du XXe siècle, un vignoble existait à Annot, dont la production était consommée sur place et s’exportait. Il n’en reste plus rien aujourd’hui[76].

    HĂ©raldique

    La ville d’Annot a utilisé au moins deux blasons différents, faisant tous deux référence au châtaignier. Les armes actuelles d’Annot sont d'argent au châtaignier de sinople accompagné de trois fleurs de lys d'or[77] - [78].

    Blason d'Annot

    Blasonnement :
    D'azur à la fasce d'argent chargée du mot ANNOT en lettres capitales de sable, accompagnée en chef de deux rinceaux de châtaignier d'or passés en sautoir et en pointe d'une fleur de lys du même[79].
    Ces armoiries ne sont pas datées. Il est possible que ce soient les plus anciennes de la communauté.

    Blasonnement :
    D’argent, au châtaignier de sinople chargé de deux hérissons d’or et accompagné de trois fleurs de lys du même en pointe, deux et un[80].
    Ces armoiries existaient déjà en 1648[81].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945 Émile Honnoraty[82] Résistant Ancien Résistant, se présente sous cette étiquette.
    1977 Fernand Faissole
    1977 mars 2001 Yves Bono
    mars 2001 mai 2020[83] - [84] Jean Ballester SE[85]/DVD[86] Conseiller général
    mai 2020 en cours Marion Cozzi
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Annot fait partie :

    Urbanisme

    La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le avec effet le , regroupe désormais 41 communes. Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)[87].

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[88] :

    • total des produits de fonctionnement : 2 046 000 â‚¬, soit 1 850 â‚¬ par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 1 449 000 â‚¬, soit 1 310 â‚¬ par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 1 115 000 â‚¬, soit 1 008 â‚¬ par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 1 298 000 â‚¬, soit 1 174 â‚¬ par habitant ;
    • endettement : 2 685 000 â‚¬, soit 2 428 â‚¬ par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 20,74 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s bâties : 30,55 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 94,37 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 58,73 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 23,85 %.

    Chiffres clĂ©s Revenus et pauvretĂ© des mĂ©nages en 2014 : mĂ©diane en 2014 du revenu disponible, par unitĂ© de consommation : 17 983 â‚¬[89].

    Enseignement

    La commune est dotée d'une bibliothèque informatisée (catalogue en ligne).

    La commune est dotée de deux établissements d’enseignement :

    • une Ă©cole primaire[90] ;
    • le collège Émile-Honnoraty[91].

    Administrations

    Une brigade de gendarmerie chef-lieu de communauté est implantée à Annot[92].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants sont nommés les Annotains[1].

    Évolution démographique

    En 2020, la commune d’Annot comptait 1021 habitants. Ă€ partir du XXIe siècle, les recensements rĂ©els des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012, 2017 pour Annot). Les autres chiffres sont des estimations.

    Évolution démographique
    1471 1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    69 feux1 0231 1901 0721 0681 1601 2921 1971 1781 149
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1441 1611 1621 1371 1409891 0361 0691 0461 015
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 0961 4731 1098259789921 0181 018920920
    1968 1975 1982 1990 1999 2007 2020 - - -
    7468591 0351 0539881 0191 021---
    Population sans doubles comptes de 1962 Ă  1999 ; population municipale depuis 2006
    (Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[93], EHESS jusqu'en 1962[94], Insee à partir de 1968[95] - [96] - [97].)

    L’histoire dĂ©mographique d’Annot est marquĂ©e par une pĂ©riode d’« Ă©tale Â» oĂą la population reste relativement stable Ă  un niveau Ă©levĂ©. Cette pĂ©riode dure de 1806 Ă  1861. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul dĂ©mographique de longue durĂ©e : cependant, Ă  Annot, ce recul se caractĂ©rise par une faible ampleur, et la commune ne perd jamais plus de la moitiĂ© de sa population par rapport au maximum historique de 1831[98].

    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Sites

    Outre les grès d'Annot (voir partie Géologie) plusieurs lieux de la commune sont des sites inscrits et protégés depuis 1946, pour une superficie de 137 ha au total[2] :

    • pour l'ensemble architectural pittoresque et ancien : la partie sommitale de la vieille ville), le pont sur la BeĂŻte et ses abords, les maisons Ă  arcade de la rue Notre-Dame, un portail fortifiĂ© de la vieille ville ;
    • la place des platanes en bordure de VaĂŻre et le vieux pont ;
    • la chapelle de VĂ©rimande (qui est de plus classĂ©e au titre des monuments historiques, voir plus bas).
    • Vues du bourg d’Annot.
    • Jeu provençal sur la place des platanes en 1909.
      Jeu provençal sur la place des platanes en 1909.
    • Portail fortifiĂ©.
      Portail fortifié.
    • Maisons Ă  arcades.
      Maisons Ă  arcades.

    Architecture militaire

    Les remparts médiévaux sont toujours en partie visibles, des portes sont conservées et donnent accès au vieux village. Les hautes maisons ceinturant la cité formaient l’enceinte et marquent le tracé de la cité médiévale. À Vérimande se trouvent également une chapelle templière ainsi que la maison dite des Templiers, une grande bâtisse avec une tour pigeonnier.

    Architecture civile

    Ruelle médiévale.
    Pont sur la VaĂŻre.

    Au hameau de Rouaine se trouve un relais de poste, encore utilisé par un hôtel-restaurant[99].

    Le pont sur la VaĂŻre fait 34 mètres de long[100] - [101] et 3,5 mètres de large. Il succède Ă  un pont emportĂ© en 1676. La communautĂ© d’Annot ne fait d’abord construire que des piles de pierre[100] par les maĂ®tres maçons François Richard, Louis Borrely et Louis Fabre[101]. Ces piles sont protĂ©gĂ©es par de puissants avant et arrière-becs : des refuges sont amĂ©nagĂ©s au sommet des becs. Sur ces piles, un tablier de bois est construit[100], ce qui permet une rapide mise en service, en 1682[101]. Le tablier de bois est remplacĂ© par un tablier de pierre au dĂ©but du XVIIIe siècle[102]. Il fait l’objet de travaux de rĂ©paration en 1777. Ă€ la fin du XIXe siècle, la place du village est Ă©largie, et les deux premières arches sont bouchĂ©es.

    Pont sur la Galange.
    • Vieux bourg et ruelles mĂ©diĂ©vales : un linteau porte la date de 1377, apocryphe selon Raymond Collier[103], contrairement Ă  d’autres datĂ©es de 1455 et 1533[104].
    • La route nationale 202 franchit les gorges de la Galange au pont vertigineux de Saint-Joseph (753 m d’altitude).
    • DĂ©filĂ© des Garambes.
    • Fontaine, avec l'inscription RF 1894.
    • HĂ´tel-Dieu du XVIIe siècle.
    • HĂ´tel de ville du XVIIe siècle.

    Sites naturels

    Un bloc dans Annot.

    Les Grès d'Annot dĂ©signent le chaos de blocs de grès dissĂ©minĂ©s sur près de 40 km2 aux alentours du village. Ces blocs rocheux ont Ă©tĂ© formĂ©s par la dĂ©sagrĂ©gation des falaises de grĂ©s sous l'action de l'Ă©rosion et leur glissement progressif en contrebas sur un terrain de marne oĂą pousse une forĂŞt.

    C'est un site de promenade, connu notamment par la légende de la Chambre du Roi. Le site est connu nationalement par les grimpeurs, qui y pratiquent principalement l'escalade de bloc[105].

    Art religieux

    L'Ă©glise paroissiale Saint-Jean-Baptiste.

    L’église paroissiale Saint-Jean-Baptiste (peut-être ancienne église Saint-Pons[106] - [107] - [108]) est dans le vieux bourg[109]. D'abord simple prieuré, elle prend la fonction d’église paroissiale au moment de la constitution du castrum, fin XIIe siècle[23]. Elle est construite avec une abside semi-circulaire[109] à voûte semi-circulaire, qui est avec la seule partie restée entièrement romane de l'église[107]. Elle est prolongée par une tour hémisphérique. Un bas-côté a été ajouté ou reconstruit au XVe ou au XVIe, dans le style gothique[110]. La nef a dû être reconstruite au XVIIe siècle[111]. Parmi le mobilier, ont fait l’objet d’un classement (MH) ou d'une inscription à l’inventaire au titre des monuments historiques (IIS) :

    La chapelle Notre-Dame de Vers-la-Ville, qui a fait l'objet d'une inscription à l'inventaire au titre des monuments historiques (IIS)[116], date de la fin du XIIe et du début du XIIIe siècle, et a été construite sur une petite plate-forme devant un éboulis de grès[107]. Probablement installée au centre d’un domaine carolingien, elle a servi d’église paroissiale jusqu’à la fin du XIIe siècle[23]. Un ex-voto peint date du XVIIIe siècle[117], classé[118]. Le tableau de l’Annonciation, classé en tant qu'Objet monument historique[119], a été peint en 1656 par Jean ANDRÉ né à Annot vers 1620. Deux statuettes d’ange céroféraire (porteur de cierge) du XVIIIe siècle, dont le porte-flambeau est en forme de corne d'abondance[120] sont inscrites[121].

    Chapelle de VĂ©rimande.

    La chapelle Notre-Dame-de-Vérimande (rive droite, site inscrit), existait avant le XIIIe siècle. Elle est ensuite vraisemblablement reconstruite dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, puis restaurée de façon importante mi-XVIIIe et encore fin XIXe. Elle possède un auvent, et des lunettes au-dessus des baies[122] - [123]. Elle est ornée de tableaux :

    La cloche est de 1652[127].

    Près de la route nationale 208, se trouve une croix couverte, ou oratoire[128], qui est classée monument historique[129].

    L'église Saint-Pierre-aux-Liens (XVIIe siècle) de Rouaine a été église paroissiale[23].

    Voir aussi les chapelles :

    • des PĂ©nitents Blancs ;
    • Sainte-Anne Ă  Rouaine[23].

    Personnalités liées à la commune

    • Jacques Verdollin (nĂ© le Ă  Annot et mort le Ă  Paris), dĂ©putĂ© aux Ă‰tats gĂ©nĂ©raux de 1789 puis Ă  la Convention en .
    • Balthazar Audibert, nĂ© le Ă  Annot et mort le Ă  Ottavo de Arezzo en Italie. Il a Ă©tĂ© un prĂŞtre desservant de l'Ă©glise de Rouainette, dans la municipalitĂ© de Ubraye. En 1791, après avoir rĂ©tractĂ© le serment Ă  la Constitution civile du clergĂ©, il a fui la France et est allĂ© en Italie oĂą il est devenu très cĂ©lèbre avec le nom de Baldassarre Audiberti.
    • Messire Raphael de Rabiers, seigneur de la Baume et de Chateauredon, Chevalier (nĂ© le ? et mort Ă  Annot le âgĂ© d'environ 80 ans).
    • Messire Jean Baptiste de Rabiers de la Baume, seigneur de la Baume et de Chateauredon, ancien page de la Madame la Dauphine (nĂ© le Ă  Annot et mort Ă  Annot le ).
    • Antoine AndrĂ© de Rabiers la Baume du Villars (nĂ© le Ă  Annot et mort le ). Maire d'Annot en 1814 et sous-prĂ©fet de Castellane de 1816 Ă  1830.
    • Jean-Baptiste Augustin Octave de Rabiers de la baume du Villars, nĂ© le Ă  Annot et mort en 1873. Chevalier de la LĂ©gion d'honneur en 1850, prĂ©fet des Hautes-Alpes en 1851.
    • Paul de Rabiers la Baume du Villars, nĂ© le Ă  Annot et mort le Ă  Castellane. Élu dĂ©putĂ© en 1877, il voit son Ă©lection invalidĂ©e.
    • Jean ANDRÉ dit de Castellane, artiste-peintre nĂ© Ă  Annot vers 1620, rue de la Boucherie, de rayonnement essentiellement local et dont le fils Joseph fut aussi peintre.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.

    Références

    1. Roger Brunet, « Canton d’Annot », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013
    2. Direction rĂ©gionale de l'environnement, « Les rochers et les groupes de rochers Â», Inventaire dĂ©partemental des sites classĂ©s, DIREN, publiĂ© en octobre 2003, consultĂ© le 4 aoĂ»t 2012
    3. Didacticiel de la règlementation parasismique
    4. L'eau dans la commune
    5. Table climatique
    6. Chemins de fer de Provence, Horaires Nice - Annot- Digne-les-Bains, consulté le 22 juin 2012
    7. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
    8. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 25 juin 2012
    9. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 95
    10. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
    11. Dicrim d’Annot, base Dicrim, consultée le 25 juin 2011
    12. BRGM, « Epicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Annot », Sisfrance, consulté le 25 juin 2012
    13. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    19. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    20. Ernest Nègre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France : Ă©tymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations prĂ©celtiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne).. Notice 2024, p 104
    21. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 41.
    22. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 321
    23. Daniel Thiery, « Ubraye », Aux origines des Ă©glises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publiĂ© le 23 dĂ©cembre 2011, mis Ă  jour le 24 dĂ©cembre 2011, consultĂ© le 1er septembre 2012.
    24. Bénédicte Fénié, Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, 2002 (réédition), (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 51
    25. Insee, Dossier local - Commune : Annot (04008), p. 5
    26. Insee, Dossier local, p. 8
    27. Insee, Dossier local, p. 7
    28. Insee, Dossier local, p. 16
    29. site officiel
    30. Chambre de commerce et d'industrie des Alpes de Haute Provence, Biscottes Faissole, consulté le 19 juillet 2012
    31. Chambre de commerce et d'industrie des Alpes-de-Haute-Provence, Rigault et Cie, consultée le 20 septembre 2012
    32. Mathieu Ruillet, Éric Ruchet, Étude du potentiel régional pour le développement de la petite hydroélectricite, Groupe énergies renouvelables, environnement et solidarité (GERES), 5 décembre 2005, p. 46 et 60
    33. Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6
    34. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 7
    35. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 11
    36. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 13
    37. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 16
    38. Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio)
    39. Insee, Dossier local, p. 17
    40. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 21 et 25
    41. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 32 et 36
    42. « Village Vacances Le Pré Martin... Le nom change, la structure reste ! », À l’ombre du Baou, mai 2009, no 23, p. 7
    43. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 30
    44. « 29 mars 2010 », À l’ombre du Baou, mai 2010, no 26, p. 9
    45. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 44
    46. Bernard Viglino, « Retour du train à vapeur en gare d’Annot », À l’ombre du Baou, janvier 2010, no 25, p. 5
    47. « Bilan de la saison touristique 2007 », À l’ombre du Baou, octobre 2007, no 19, p. 9
    48. Le centre équestre d’Annot
    49. Raymond Boyer et Guy Barruol, carte 12 « Peuples et habitats de l’époque pré-romaine », in Baratier, Duby & Hildesheimer, Atlas historique de la Provence, et commentaire
    50. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
    51. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 160
    52. Joseph-Antoine Durbec (préf. Jacques Juillet), Templiers et Hospitaliers en Provence et dans les Alpes-Maritimes, Grenoble, Le Mercure Dauphinois, , 430 p. (ISBN 978-2-9138-2613-7, présentation en ligne), p. 28
    53. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix Â», Provence historique, FĂ©dĂ©ration historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix Â», 1990, cartes p. 417-418 et p. 419.
    54. Louis Stouff, « carte 86 : Port, routes et foires du XIIIe au XVe siècle », in Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
    55. Baratier et Hilsdesheimer, « carte 122 : Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
    56. Alfred Verdollin, Annot : autour d’un vieux village, de ses montagnes, Nice : Imprimerie Ciais, 1970. Collection Incidences et méditations, p. 34
    57. Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, coédition Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, (ISBN 2-7449-0139-3), p 200
    58. Verdollin, op. cit., p. 42
    59. Verdollin, op. cit., p. 49
    60. Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris : Gallimard, 2008. Collection Folio, (ISBN 978-2-07-035971-4), p. 742
    61. Verdollin, op. cit., p. 54
    62. Émile Lauga, La poste dans les Basses-Alpes, ou l’histoire du courrier de l’Antiquité à l’aube du XXe siècle, Digne-les-Bains, Éditions de Haute-Provence, 1994, (ISBN 2-909800-64-4), p. 58
    63. Verdollin, op. cit., p. 50
    64. Verdollin, op. cit., p. 66
    65. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-297
    66. Mireille Mistral, L’industrie Drapière dans la Vallée du Verdon, thèse de doctorat d’État en Sciences économiques, Académie d’Aix-en-Provence, Nice, 1951, 231 p., p 119
    67. Mireille Mistral, op. cit., p
    68. Mireille Mistral, op. cit., p 139
    69. AlexeĂŻ Laurent, « Paysages ruraux de la première moitiĂ© du XIXe siècle dans le sud-est des Basses-Alpes Â», in Jean-Christophe Labadie (directeur Ă©ditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, XVIIIe-XXIe siècle, actes de la première JournĂ©e d'Ă©tudes d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives dĂ©partementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. (ISBN 978-2-86004-016-7), p. 10.
    70. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
    71. Labadie, op. cit., p. 16.
    72. Labadie, op. cit., p. 18.
    73. Labadie, op. cit., p. 11.
    74. Mathieu Golinelli, Les Chemins de Fer Secondaires de France, 06 : Département des Alpes-Maritime et Monaco, Fédération des amis des chemins de fer secondaires, 1997-2008, consulté le 23 juin 2012
    75. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Deux siècles d’activités préfectorales », Préfecture des Alpes de Haute-Provence, consulté le 22 juin 2012
    76. André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe – XXIe siècles », Méditerranée, 109 | 2007, p. 56 et 59
    77. Les aventuriers en Provence et la chambre du roi, p 1, 2001
    78. Dominique Cureau, « Terres de Lumière : Annot », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
    79. Louis de Bresc Armorial des communes de Provence 1866. Réédition - Marcel Petit CPM - Raphèle-lès-Arles 1994
    80. Achard, Description historique des villes et villages de la Provence, 1787
    81. JL Damon, Les vallées de la Vaïre et du Coulomp : « Histoires » et histoire du « Pays d’Annot ». Arts et traditions populaires, Légendes et souvenirs des origines à la guerre 1914-1918. Annot, 1988, (ISBN 2-9502821-0-5), planche 1
    82. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
    83. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, D’Aiglun à Braux (liste 1), consulté le 6 mars 2013
    84. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « De Aiglun à Braux (liste 1) », Les communes du département, consultée le 16 avril 2014.
    85. Carte des cantons et Liste des élus, sur le site du Conseil général des AHP, consultée le 14 mai 2008
    86. François de Bouchony, « Le parti socialiste a besoin de conforter son ancrage municipal », La Provence, 3 février 2014, p. 3.
    87. Communauté de Communes Alpes Provence Verdon« Sources de Lumière » : Lancement du PLUi du Moyen Verdon
    88. Les comptes de la commune
    89. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    90. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des écoles de la circonscription de Digne, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
    91. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des collèges publics, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
    92. Groupement de gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, « Carte des Brigades de Gendarmerie », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 15 novembre 2014.
    93. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 159
    94. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Annot », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    95. « Résultats du recensement de la population - Annot », sur le site de l'Insee (consulté le )
    96. « Recensement de la population au 1er janvier 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    97. « Populations légales 2011 en vigueur le 1er janvier 2014 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    98. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dĂ©peuplement dans le dĂ©partement des Alpes-de-Haute-Provence depuis le dĂ©but du XIXe siècle. Â», Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 287.
    99. Raymond Collier, op. cit., p 425
    100. Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p 56-57.
    101. Serge Montens, Les plus beaux ponts de France, Paris, Bonneton, 2001, (ISBN 2-86253-275-4), p. 41
    102. « pont sur la Vaïre - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur dossiersinventaire.maregionsud.fr (consulté le )
    103. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 355
    104. Raymond Collier, op. cit., p 357 et 366
    105. http://abloc.org/
    106. « église paroissiale Saint-Jean-Baptiste - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur dossiersinventaire.maregionsud.fr (consulté le )
    107. Raymond Collier, op. cit., p 116
    108. Ivonne Papin-Drastik, Notice récapitulative, Notice no IA04001392, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 septembre 2010
    109. Raymond Collier, op. cit., p 76
    110. Raymond Collier, op. cit., p 169
    111. Raymond Collier, op. cit., p 215
    112. Arrêté du 25 mars 1956, Notice no PM04000013, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 4 septembre 2008
    113. Arrêté du 25 mars 1956, Notice no PM04000014, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 4 septembre 2008
    114. Notice no IM04002071, base Palissy, ministère français de la Culture église paroissiale Saint-Jean-Baptiste cloche (N° 2)
    115. Notice no IM04002070, base Palissy, ministère français de la Culture église paroissiale Saint-Jean-Baptiste cloche (N° 1)
    116. Arrêté du 18 janvier 1967, Notice no PA00080350, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 4 septembre 2008
    117. Raymond Collier, op. cit., p 531
    118. Arrêté du 10 septembre 1971, Notice no PM04000015, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 4 septembre 2008
    119. Arrêté du 7 septembre 1988, Notice no PM04000017, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 4 septembre 2008
    120. Jean-Christophe Labadie, Des Anges, Musée départemental d’art religieux, catalogue de l’exposition à la cathédrale Saint-Jérôme (5 juillet-30 septembre 2013), 2013, (ISBN 978-2-86004014-3), p. 10.
    121. Arrêté du 25 mars 1956, Notice no PM04001595, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 février 2014.
    122. Raymond Collier, op. cit., p 219
    123. Ivonne Papin-Drastik, Notice no IA04001386, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 17 septembre 2010
    124. Raymond Collier, op. cit., p 480
    125. Arrêté du 7 septembre 1988, Notice no IM04002088, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 4 septembre 2008
    126. Arrêté du 7 septembre 1988, Notice no IM04002085, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 4 septembre 2008
    127. Notice no IM04002099, base Palissy, ministère français de la Culture cloche chapelle Notre-Dame-de-Vérimande
    128. Raymond Collier, op. cit., p 449
    129. Arrêté du 15 septembre 1928, Notice no PA00080351, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 4 septembre 2008
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.