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Allons (Alpes-de-Haute-Provence)

Allons /alõs/ est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Allons
Allons (Alpes-de-Haute-Provence)
L'Ă©glise.
Blason de Allons
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Castellane
Intercommunalité Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
Maire
Mandat
Christophe Iacobbi
2020-2026
Code postal 04170
Code commune 04005
DĂ©mographie
Gentilé Allonsais
Population
municipale
128 hab. (2020 en diminution de 14,09 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 3,1 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 58′ 42″ nord, 6° 35′ 45″ est
Altitude Min. 951 m
Max. 1 992 m
Superficie 41,71 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Castellane
Législatives Première circonscription
Localisation
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Allons
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Allons
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Allons

    GĂ©ographie

    Allons et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    La commune d'Allons occupe un territoire principalement situé dans la petite vallée de l'Ivoire, affluent du Verdon, à l’écart de la route principale de la vallée du Verdon. On peut observer deux fermetures naturelles du site, l'une au niveau de Vauclause qui correspond à la limite de la commune au niveau de la vallée du Verdon, l'autre immédiatement située à la sortie du village où on distingue des restes de fortification.

    Allons est une des 46 communes adhĂ©rentes du parc naturel rĂ©gional du Verdon.

    Le village est situĂ© Ă  1 073 m d’altitude[1].

    Les communes limitrophes d’Allons sont Thorame-Haute, Méailles, Le Fugeret, Annot, Vergons, Angles, Saint-André-les-Alpes et La Mure-Argens.

    GĂ©ologie et relief

    • crĂŞte de Puy de Rent (1 996 m) ; le Puy (1 820 m) ; Basse d’Allons (1 493 m)
    • le Roncheret (1 617 m) ; le Puel (1 532 m) ; le col de l’Iscle (1 394 m) ; sommet de Montagnone (1 775 m)
    • crĂŞte de Chamatte ; Basse d’Angles ; crĂŞte des Serres, 1 778 m au Serre Gros

    Hydrographie

    Allons est traversĂ© par l'Ivoire (affluent du Verdon, lui-mĂŞme affluent de la Durance)[2], rivière de 165,9 km affluent de la Durance, ainsi que par plusieurs ruisseaux et torrents.

    Cours d'eau sur la commune ou Ă  son aval[3] :

    • torrents la Sasse, l'Ivoire,
    • ravins de DĂ©fens, de Pra Chiriei, de Barbette, des Combes, de Saint-Domnin.

    Climat

    Le climat y est chaud et tempéré de type Cfb, selon la classification de Köppen-Geiger[4]

    Environnement

    La commune compte 2 266 ha de bois et forĂŞts, soit plus de la moitiĂ© de la superficie[5].

    Flore

    La commune correspond à un bassin versant orienté est-ouest, avec donc un grand ubac et un grand adret.

    Sur l'ubac, se trouve une pinède[6]. Une forêt de hêtres pousse à côté du village[6]. Une ripisylve abondante en saules pousse le long de l'Ivoire[6].

    Transports

    Un arrêt facultatif du train des Pignes est partagé entre la commune d’Allons et celle d’Argens[7].

    En voiture, l’accès se fait uniquement par la route départementale 52, embranchement de la RD 955.

    Hameaux

    La Moûtière ; la Forêt.

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Castellane auquel appartient Allons est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[8], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[9]. La commune d’Allons est également exposée à trois autres risques naturels[9]:

    • feu de forĂŞt,
    • inondation, de façon marginale dans la vallĂ©e,
    • mouvement de terrain : la commune est concernĂ©e par un alĂ©a moyen Ă  fort sur le versant situĂ© au-dessus de Vauclause, dans la vallĂ©e du Verdon[10],
    • et avalanche.

    La commune d’Allons n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[11] et aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[11] ; le Dicrim existe depuis 2011[12].

    La commune a été l’objet d’un seul arrêté de catastrophe naturelle, en 1994 pour des inondations et coulées de boue[9].

    Toponymie

    La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1113 (sous la forme Alonz). Ce toponyme s’est formé sur un nom propre germanique, Alonius, selon Ernest Nègre[13]. Charles Rostaing et les Fénié avancent que le nom s’est formé sur la racine orographique (en rapport avec la montagne) Al- (qui entre dans la composition d’alpe)[14] - [15]. Cette racine est probablement antérieure aux Gaulois[16].

    Allonh en occitan.

    Histoire

    Un oppidum occupait le site du Castellas à l’âge du fer[17]. Auguste fait la conquête de la vallée du Verdon en même temps que celle des Alpes, qu’il achève en 14 av. J.-C. Il est difficile de connaître le nom du peuple gaulois qui peuplait la vallée, et le nom de la civitas dont Allons dépendait au Haut-Empire : Eturamina (Thorame), Civitas Saliniensum (Castellane) ou Sanitensium (Senez). À la fin de l’Empire romain, le rattachement à celle de Sanitensium, et à son diocèse, semblent avérés[18].

    Une statue de bronze datant de l’Antiquité a été retrouvée sur la commune (actuellement perdue)[19].

    Moyen Ă‚ge

    Il est possible que la chapelle Saint-Domnin, à la Moûtière, ait été construite à l’emplacement occupé par la communauté d’Allons au Haut-Moyen Âge, en lien avec un premier monastère. Sur le versant opposé se trouvent plusieurs toponymes les Villas qui renforcent cette hypothèse[17]. Le site de Haut-Ville, en fond de vallée, peut être contemporain[17].

    En 1072, Pons Sylvain (Pontius Silvanus) est propriétaire du domaine et donc d’une partie importante, si ce n’est de toute la vallée. Il fait don de terres à l’abbaye Saint-Victor de Marseille, qui y établit à la fin du XIe-début du XIIe siècle, un prieuré, Saint-Martin. Le village d’Allons se crée peu après, autour d’une nouvelle église elle aussi sous la titulature de saint Martin, et le prieuré est abandonné au XIIIe siècle[17].

    Le fief appartient d’abord aux évêques de Senez, puis à l’abbaye Saint-Victor de Marseille[20].

    La communauté d’Allons relevait de la viguerie de Castellane[17] - [6]. On trouve dans le village trois bâtisses connues pour avoir abrité différentes familles nobles, parmi lesquelles les de Requiston et les de Richery, coseigneurs[6], les Villeneuve, les Disdier d' Allons avec Louis Disdier, seigneur d' Allons (1535-1593) qui fût aussi gouverneur de Serres (Hautes-Alpes) et les d’Autane, derniers seigneurs du fief de 1757 à la Révolution française[6]. Ces bâtisses sont assimilées à des châteaux, le plus imposant d'entre eux est celui des d’Autane implanté sur la place du même nom ; il surprend par ses dimensions importantes et son style du XVIIe siècle peu commun dans la région. Depuis la Révolution le château est partagé entre plusieurs propriétaires, et plusieurs transformations ont été effectuées notamment au niveau de la toiture. Les seigneurs les plus importants étaient les Requiston[1].

    En 1390, Raymond de Turenne fait le siège du château de Vauclause.

    L'histoire d'Allons est aussi liée à celle de Vauclause, cet éperon rocheux qui surplombe l'entrée dans la vallée de l'Ivoire. Au Moyen Âge, une communauté s’y était installée, près d’un château-fort dont il ne reste que quelques pans de murs. Cette communauté comptait douze feux en 1315[20] et n’avait aucune église[17]. Elle est fortement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et annexée par celle d’Allons[20]. Le fief de Vauclause était distinct de celui d'Allons, et le resta jusqu'à la Révolution[6]. Aujourd'hui on y trouve une ferme de grandes dimensions qui fait l'objet de travaux de restauration.

    De la fin du Moyen Âge à la Révolution française

    En 1745, les habitants se révoltent contre une demande de l’évêque de Senez, qui fait enlever le buste de saint Domnin, patron de l’église paroissiale mais dont le culte est jugé dépassé, voire trop proche de rites païens. La résistance villageoise provoque un déplacement de l’évêque, Mgr de Vocance, qui est bousculé, ses vêtements déchirés. Devant la menace d’intervention militaire, les habitants font mine de céder, mais en fait cachent le buste et continuent leurs dévotions[21].

    Depuis la Révolution française

    Il y avait deux moulins dans la commune, sur le Verdon et sur l'Ivoire aux abords du village[6].

    La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1838 que le cadastre dit napoléonien d’Allons est achevé[22].

    Comme de nombreuses communes du département, celle d’Allons se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, l’école installée au chef-lieu dispense une instruction primaire aux garçons[23]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[24], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Allons[25]. La commune profite de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve[26], et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles d’Allons sont régulièrement scolarisées.

    Le tunnel de la Colle est achevé en 1903, et la totalité de la ligne entre Saint-André et Nice est inaugurée du 5 au en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics[27].

    Au XXe siècle, l'économie agricole de polyculture vivrière évolue vers une spécialisation dans la lavande, qui est transformée sur place dans trois distilleries. Le moulin du Verdon est transformé en scierie. Ces activités sont aujourd'hui abandonnées[6].

    HĂ©raldique

    Blason de Allons (Alpes-de-Haute-Provence) Blason
    De gueules à un château donjonné de trois tours d’or maçonnées de sable[28] - [29].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945 Simon Galfard[30] Résistant Ancien Résistant, se présente sous cette étiquette.
    1983 (?) 2014 Élie Galfard[31] - [32] - [33] PS[34]
    avril 2014 En cours
    (au 16 avril 2014)
    Christophe Iacobbi[35] DVG Fonctionnaire, président du conseil d'administration de l'Ircantec à compter d'avril 2021[36].
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Allons a fait partie, jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Moyen Verdon ; depuis le , elle est membre de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.

    Urbanisme

    Typologie

    Allons est une commune rurale[Note 1] - [37]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[38] - [39]. La commune est en outre hors attraction des villes[40] - [41].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16 %), prairies (7,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,7 %)[42].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[43].

    Planification de l'aménagement

    La communautĂ© de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, crĂ©Ă©e le avec effet le , regroupe dĂ©sormais 41 communes. Cet Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) s'est engagĂ© dans une dĂ©marche d’élaboration d’un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi)[44].

    Budget et fiscalité

    L'imposition des ménages et des entreprises à Allons en 2009[45] - [46]
    Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
    Taxe d'habitation 10,00 %0,88 %5,53 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties 15,50 %2,53 %14,49 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties 40,05 %3,33 %47,16 %8,85 %
    Taxe professionnelle 16,47 %2,11 %10,80 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable. La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale).

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014[47].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants sont nommés les Allonsais[5].

    En 2020, la commune d’Allons comptait 128 habitants. Ă€ partir du XXIe siècle, les recensements rĂ©els des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2008, 2013, 2018 pour Allons). Les autres chiffres sont des estimations.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    359330350359467488517466408
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    378355340315284292277272214
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    195173194187179176163145112
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008
    96616465627381120131
    2013 2018 2020 - - - - - -
    145138128------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee Ă  partir de 2006[49].)
    Évolution démographique avant 1765
    1315 1471
    89 feux19 feux
    (Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[20])
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Les seuls emplois sur la commune sont trois agriculteurs et deux entreprises de maçonnerie, plus un camping au bord du Verdon et un bar qui ouvrent en période estivale. La plus grande partie de la population active travaille à l'extérieur de la commune et pour certains à Digne-les-Bains[50].

    Il y a 4 éleveurs ovins sur la commune. Une entreprise de maçonnerie et un auto-entrepreneur.

    Équipements et services

    Enseignement

    Les Ă©tablissements d'enseignement les plus proches[51] :

    • Ă©coles maternelles : Thorame-Haute, Senez ;
    • Ă©coles primaires : Braux, Thorame-Haute, Senez ;
    • collèges Ă  Annot, Saint-AndrĂ©-les-Alpes.

    Santé

    Des médecins de garde sont joignables à : Oraison, Manosque, Sisteron, Digne-les-Bains, Gréoux-les-Bains, Riez[52].

    Les pharmacies les plus proches sont à Annot et Saint-André-les-Alpes[53].

    Vie locale

    Une association locale dénommée les « estubés-Allons » organise des animations tout au long de l'année.

    Cultes

    Culte catholique, paroisse (Allons, Saint-Martin), diocèse de Digne-les-Bains, Riez et Sisteron[54].

    Lieux et monuments

    À Vauclause, les restes du château sont appelés la Tour Sarrazine[6].

    • La commune compte plusieurs chapelles : chapelle Saint-Martin (en ruines)[55] ; chapelle Saint-Domnin, sur l’Ivoire, et plusieurs demeures seigneuriales, parfois qualifiĂ©es de châteaux[56] :
      • trois dans le village ;
      • une Ă  Vauclause, en ruines ;
      • une Ă  la Moutière.
    • L’église Saint-Martin, paroissiale[57] - [58], compte un mobilier intĂ©ressant, dont plusieurs objets ont fait l’objet d’une inscription Ă  l’inventaire au titre des monuments historiques :
      • un buste-reliquaire de saint Dommin, premier Ă©vĂŞque de Digne, en bois sculptĂ© et dorĂ©, placĂ© sur des brancards de procession[59] et sauvĂ© de la destruction en 1745[21] ;
      • un ostensoir en forme de soleil, en argent repoussĂ© et ciselĂ©, de la fin du XIXe siècle ou du dĂ©but du XXe[60] ;
      • un calice dorĂ©, de la deuxième moitiĂ© du XIXe siècle[61], et un calice d’argent richement ornĂ©, signĂ© Dejean[62], du milieu du XIXe siècle ;
      • les saints Dommin et Martin admirant le SacrĂ©-CĹ“ur, tableau d’avant 1858[63] ;
      • de petites statues, de saint Joseph, datĂ©e de 1856[64], et une Vierge Ă  l’Enfant, de 1881[65].
    • Plusieurs tableaux peints par Fidèle Patritti se trouvent dans l’église et sont aussi classĂ©s :
      • une RĂ©surrection (1851)[66] ;
      • une Annonciation, d’avant 1858[67] (hauteur : 145 cm ; largeur : 117 cm) de composition classique, avec la Vierge agenouillĂ©e, soumise et sereine, baignant dans un rai de lumière qui descend du Ciel. Face Ă  elle, l’archange Gabriel lui porte le message divin[68]. ;
      • une Donation du Rosaire (1851)[69].
    • L'ancien four communal a Ă©tĂ© inaugurĂ© en 2009 après avoir Ă©tĂ© rĂ©novĂ© dans la rue du Four[70].
    • Le monument aux morts[71].
    • Des oratoires et croix de chemin[72].
    • Des fontaines-lavoirs :
      • Fontaine lavoir 1927[73].
      • Fontaine lavoir lieu-dit la Moutière[74].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.

    Références

    1. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. Â« Villes et villages de France Â», 1989, ReliĂ©, 72 p. (non-paginĂ©) (ISBN 2-7399-5004-7)
    2. Fiche du Verdon sur le site du Sandre
    3. L'eau dans la commune
    4. Table climatique
    5. Roger Brunet, « Canton de Saint-André-les-Alpes », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013
    6. Laurent AlexeĂŻ, « PrĂ©sentation de la commune d'Allons », base MĂ©rimĂ©e, publiĂ© le 14 juin 2008, mis Ă  jour le 22 juillet 2011, consultĂ© le 27 juin 2012
    7. Chemins de fer de Provence, Horaires Nice - Annot- Digne-les-Bains, consulté le 22 juin 2012
    8. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
    9. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 25 juin 2012
    10. Préfecture, DDRM, p. 37
    11. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, op. cit., p. 95
    12. Dicrim d’Allons, base Dicrim, consultée le 25 juin 2011
    13. Ernest Nègre, Toponymie globale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Volume II : Formations non-romanes ; formations dialectales. Notice 14291, p 826
    14. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence : depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 43
    15. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 17.
    16. Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 11 et commentaire
    17. Daniel Thiery, « Allons », Aux origines des Ă©glises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publiĂ© le 12 dĂ©cembre 2010, mis Ă  jour le 15 dĂ©cembre 2010, consultĂ© le 25 juin 2012
    18. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22-23
    19. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 31
    20. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 159
    21. Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris : Gallimard, 2008. Collection Folio, (ISBN 978-2-07-035971-4), p. 753-754
    22. AlexeĂŻ Laurent, « Paysages ruraux de la première moitiĂ© du XIXe siècle dans le sud-est des Basses-Alpes Â», in Jean-Christophe Labadie (directeur Ă©ditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, XVIIIe-XXIe siècle, actes de la première JournĂ©e d'Ă©tudes d'histoire de la Haute-Provence, Digne, . Digne-les-Bains : Archives dĂ©partementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013 (ISBN 978-2-86004-016-7), p. 10.
    23. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
    24. Labadie, op. cit., p. 16.
    25. Labadie, op. cit., p. 18.
    26. Labadie, op. cit., p. 11.
    27. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Deux siècles d’activités préfectorales », Préfecture des Alpes de Haute-Provence, consulté le 22 juin 2012
    28. Banque du Blason
    29. Dominique Cureau, « Moyen Verdon 2. : Allons », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
    30. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
    31. Élie Galfard est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de François Mitterrand (PS) à l’élection présidentielle de 1988, cf. Conseil constitutionnel, liste des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 12 avril 1988, pages 4792, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010
    32. Élie Galfard est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Daniel Gluckstein à l’élection présidentielle de 2002, cf Parrainages élection présidentielle 2002, consulté le 28 juillet 2010 et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002
    33. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, D’Aiglun à Braux (liste 1), consulté le 6 mars 2013
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    46. Données Individuelles Budget principal seul : les comptes de la commune de 2000 à 2016
    47. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    48. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    50. Parc naturel du Verdon, « La vie est une chance, saisis-là », Par nature : lettre du Parc naturel régional du Verdon, no 23, Hiver 2008/2009
    51. Les Ă©tablissements d'enseignements les plus proches
    52. Liste des médecins de garde dans Alpes-de-Haute-Provence
    53. Pharmacies
    54. Paroisse (Allons, Saint Martin)
    55. Vestiges du passé A) Tour Saint Martin dit Tour des templiers et sa chapelle attenante – Village d’Allons
    56. Raymond Collier, op. cit., p 274
    57. Église paroissiale Saint-Martin
    58. Aux origines des Ă©glises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence
    59. Notice no PM04000893, base Palissy, ministère français de la Culture buste-reliquaire : Saint Domnin
    60. Notice no PM04002543, base Palissy, ministère français de la Culture ostensoir
    61. Notice no PM04002544, base Palissy, ministère français de la Culture calice
    62. Notice no PM04002545, base Palissy, ministère français de la Culture calice signé Dejean
    63. Notice no PM04002542, base Palissy, ministère français de la Culture tableau : Saint Martin et saint Domnin
    64. Notice no PM04002541, base Palissy, ministère français de la Culture statue : Saint Joseph
    65. Arrêté du 30 janvier 1989, Notice no 04001222, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 31 août 2008
    66. Notice no PM04002536, base Palissy, ministère français de la Culture tableau : Résurrection
    67. Notice no PM04002537, base Palissy, ministère français de la Culture tableau : Annonciation
    68. Jean-Christophe Labadie, Des Anges, Musée départemental d’art religieux, catalogue de l’exposition à la cathédrale Saint-Jérôme (5 juillet-30 septembre 2013), 2013, (ISBN 978-2-86004014-3), p. 8.
    69. Notice no PM04002538, base Palissy, ministère français de la Culture tableau : Donation du rosaire
    70. Four Ă  pain
    71. Monument aux Morts
    72. « oratoires et croix de chemin d'Allons », notice no IA04000412, base Mérimée, ministère français de la Culture
    73. « fontaine ; lavoir », notice no IA04000409, base Mérimée, ministère français de la Culture
    74. « Fontaine lavoir Moutière (la) », notice no IA04000407, base Mérimée, ministère français de la Culture
    75. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 153
    76. Charles-Alexandre de Richery (16 mai 1823 - transféré le 8 février 1829 à l’archevêché d’Aix-Arles-Embrun)
    77. Almanach du clergé de France pour l'année 1828, Guyot et Scribe éditeurs, Paris, 1828, p. 222
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