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Vergons

Vergons est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des Alpes-de-Haute-Provence en rĂ©gion Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur. Elle s’étend de part et d’autre du col de Toutes Aures, situĂ© Ă  1 120 m d’altitude, empruntĂ© par la route nationale 202.

Vergons
Vergons
Vue du village, de la colline qui le surplombe à l’ouest.
Blason de Vergons
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Castellane
Intercommunalité Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
Maire
Mandat
Martial Joubert
2020-2026
Code postal 04170
Code commune 04236
DĂ©mographie
Population
municipale
107 hab. (2020 en diminution de 7,76 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 2,3 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 54′ 54″ nord, 6° 35′ 17″ est
Altitude Min. 860 m
Max. 1 938 m
Superficie 45,73 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Castellane
Législatives Première circonscription
Localisation
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Vergons
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Vergons
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Vergons
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Vergons

    Les deux entrées du village sont marquées par des chapelles : venant de Digne-les-Bains, on aperçoit la petite chapelle Saint-Ferréol perchée sur un roc dominant la route ; venant de Nice, c’est la chapelle romane Notre-Dame-de-Valvert qui se remarque, au milieu du cimetière de Vergons dans un pré et signalée comme remarquable par plusieurs auteurs.

    Le nom de ses habitants est Vergonais[1] - [2].

    GĂ©ographie

    Localisation

     Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
    Vergons et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Le village de Vergons est situĂ© sur la route nationale 202, entre Saint-AndrĂ©-les-Alpes et Entrevaux, Ă  1 024 m d’altitude[3].

    La commune est Ă  cheval sur le col de Toutes Aures.

    Les communes limitrophes de Versons sont Saint-Julien-du-Verdon, Angles, Allons, Annot, Ubraye, Soleilhas et Demandolx.

    Hameaux

    • l’Iscle de Vergons.

    GĂ©ologie et relief

    Le pic de Chamatte domine le village.

    Son territoire comporte plusieurs points remarquables :

    • la clue de Riou ;
    • le pic de Chamatte (1 879 m) ;
    • le sommet de la Bernarde (1 941 m) ;

    Le périmètre de protection de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence couvre également la commune de Vergons.

    Voies routières

    La commune est traversée par la N 202. Plusieurs pont facilitent l'accès routier[4] - [5] - [6].

    Transports en commun

    • Transport en Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur

    Environnement

    La commune compte 3 309 ha de bois et forĂŞts[1].

    Risques naturels et technologiques

    L'Iscle de Vergons vu depuis le pic de Chamatte.

    La commune de Vergons est exposée à trois risques naturels[7] :

    • avalanche ;
    • feu de forĂŞt ;
    • inondation ;
    • mouvement de terrain : plusieurs versants de la commune sont concernĂ©s par un alĂ©a moyen Ă  fort[8].

    La commune de Vergons est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[9]. La route nationale 202 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[10].

    Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[9] et le Dicrim n’existe pas[11].

    Sismicité

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d'Annot auquel appartient Vergons est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[12], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[7].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou Ă  son aval[13] :

    • rivière le riou,
    • torrents d'angles, la galange,
    • ravins des sambucs, de pra-martin, de la coueste, de la fouent de claude, des crotes, du gabre, du sil, de chambiĂ©res.

    Toponymie

    Selon Ernest Nègre, le nom de la commune (Villa Virgonis en 814, de Vergons en 1174) vient du nom pluriel occitan vergoun, qui désigne une baguette d’osier, avec un sens général de baguette de bois, en référence aux bois de la montagne de Chamatte[14].

    Charles Rostaing et le couple des Fénié avancent que Vergons dériverait du nom du peuple gaulois des Vergunni, cité sur le Trophée de la Turbie[15] - [16].

    Économie

    Agriculture

    Le terroir agricole proche de Vergons.

    Activités de services

    • Restaurant
    • Association artistique CHEZ.XYZ

    Histoire

    Antiquité

    Il est possible que le territoire de Vergons ait été occupé par le peuple gaulois des Vergunni, l'autre possibilité étant que les Vergunni soient rattachés au peuple voisin des Suetrii occupant la moyenne vallée du Verdon (rivière). La conquête romaine se fait entre 23 et 13 av. J.-C.[17]

    Selon l’abbé Féraud, érudit du XIXe siècle, est détruite par l'éboulement d’un pan du Chamatte (cette affirmation est à prendre avec circonspection).

    En 1830, environ kg de pièces de bronze ont été découvertes dans un pot[18].

    Du Moyen Âge à la Révolution française : paroisse...

    L’abbaye Saint-Victor de Marseille détenait des fermes à Vergons au début du IXe siècle, selon le polyptyque de Wadalde, lorsque la localité apparaît dans les chartes en 814 (villa Vergonis)[19] - [20]. Le territoire de la commune dépend ensuite des abbayes des Baux et de Lérins[20], qui y établit un prieuré au XIIe siècle, réuni à celui d’Angles en 1454[21]. En 1245, l’évêque de Senez Sigismond abandonne à l’abbaye la part des dîmes qu’il percevait sur le village[19].

    Au XVIe siècle, la paroisse est transférée à l’église Saint-Ferréol. Pendant les guerres de religion, cette église est détruite et c’est Saint-Sébastien qui prend le relais[19].

    fief...

    Parmi les seigneurs connus, en 1309, Guillaume de Roumoules est signalé comme seigneur de Vergons et d’autres lieux (de Roumoules, de Beaujeu, de Bédéjun, de Bras-d'Asse, d’Entrages, de Majastres, et d’Estoublon)[22]. Au XIVe siècle, le fief passe aux d’Agoult, puis aux Rabasse qui le détiennent pendant les XVIe et XVIIe siècles, et enfin aux Glandevès qui le conservent jusqu’à la Révolution[20].

    et communauté

    Berger et son troupeau passant à côté de la chapelle romane de Notre-Dame-de-Valvert.

    La communautĂ© relevait de la viguerie de Castellane[19]. Après la grande crise des XIIIe et XIVe siècle, la population redĂ©marre grâce Ă  l’élevage du mouton : Ă  la fin du XVe siècle, le troupeau communautaire compte plus de 4 000 tĂŞtes, Ă©quivalent Ă  celui de Castellane. La croissance dĂ©mographique impose de rĂ©duire la taille du troupeau afin de libĂ©rer des terres cultivables, et Ă  la veille de la RĂ©volution, le troupeau du village ne reprĂ©sente plus que 60 % environ de son niveau maximal[23]. Durant les trois siècles qui sĂ©parent la fin du Moyen Ă‚ge de la RĂ©volution, la communautĂ© est en lutte constante pour prĂ©server un Ă©quilibre entre cultures, Ă©levage et prĂ©servation du milieu (bois et terres en pentes) garant de la subsistance future. Ă€ partir du XVIIe siècle, des officiers, les banniers (de ban), sont nommĂ©s afin de surveiller les biens communaux (le dĂ©fens) et d’empĂŞcher le bĂ©tail d’y paĂ®tre ; ils collaborent avec un chevrier, un saumalayre (qui surveille les ânes) et un campier[24].

    Au milieu du XVIIe siècle, la communauté est sommée de vendre ses fours et ses moulins pour rembourser les dettes engagées lors des guerres de religion[25]. Cela ne suffisant pas, la communauté doit faire mettre en culture les défens et terres communales dans le dernier tiers du XVIIe[26] (elle possédait 8 ha)[27]. Les conséquences se font sentir à partir de 1701 : à chaque orage ou saison pluvieuse marquée, les torrents dévalent les pentes, érodent les montagnes, puis inondent et engravent les terres cultivables. Recouvertes parfois d’un mètre de graviers, elles deviennent incultes (« irréparables »)[27]. Georges Pichard relie directement l’ampleur de ces engravements à l’introduction du capitalisme rural : les créanciers et les seigneurs ont réclamé des paiements en monnaie et pas en nature, ce qui a forcé la communauté à obtenir des ressources monétaires, ce qu’elle a fait par arrentement de ses communaux[28].

    PĂ©riode contemporaine

    Au XIXe siècle, la commune connaît une certaine activité industrielle grâce au tissage de la laine. La fabrique est créée au début des années 1830 par Gibert, sur le modèle de la fabrique Honnorat de Saint-André-de-Méouilles[29]. Cette activité ne s’est pas prolongée au-delà du Second Empire.

    La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1830 que le cadastre dit napoléonien de Vergons est achevé[30].

    Le coup d'État du 2 dĂ©cembre 1851 commis par Louis-NapolĂ©on Bonaparte contre la Deuxième RĂ©publique provoque un soulèvement armĂ© dans les Basses-Alpes, en dĂ©fense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sĂ©vère rĂ©pression poursuit ceux qui se sont levĂ©s pour dĂ©fendre la RĂ©publique : 4 habitants de Vergons sont traduits devant la commission mixte[31].

    En 1939, la 19e compagnie de travailleurs étrangers (majoritairement des Espagnols réfugiés en France lors de la Retirada) fait un passage à Vergons[32].

    Le 6 juin 1944, les Francs-tireurs et partisans (FTP) de la 2e compagnie réussissent une importante embuscade au col de Toutes Aures. Plusieurs gradés de la Gestapo quittent Digne le matin pour Nice par la route nationale 202 et arrivent au col vers 9 heures. Prévenus de ce déplacement, les FTP montent une embuscade, avec une vingtaine d’hommes. Deux FTP sont placés à l’ouest du col en guetteurs, et deux autres au nord[33]. Pris sous les tirs des mitraillettes Sten et de FM, les voitures des gestapistes sont stoppées de part et d’autre du col. Quatre d’entre eux meurent sur place[34]. Trois survivants parviennent à Rouaine, préviennent la gendarmerie d’Annot et les services allemands de Digne[35]. En début d’après-midi, un détachement allemand venu est dépêché de Puget-Théniers : ils abattent un habitant de Vergons, et arrêtent six personnes, dont le maire, qui sont libérés quelques jours plus tard[35]. Les gendarmes d’Annot font œuvre de lenteur : ils n’arrivent sur les lieux qu’à 15 heures (et le 17 juin, trois d’entre eux sont brièvement arrêtés par la Milice de Nice)[35]. Un accrochage a lieu entre Allemands de Digne et un groupe de FTP posté à Saint-Julien-du-Verdon, ce qui déclenche en représailles sept arrestations (cinq sont déportés)[36].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Façade du bâtiment commun à l’école et à la mairie, côté porche de la mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Louis Simon en fonctions en 1944[35]
    mai 1945 Élie Béraud[37]
    1977 (?) Aimé Simon[38]
    avant 2005 mai 2020 Michelle Prince[39] Retraitée de l'enseignement
    mai 2020 en cours Martial Joubert[40] Ancien Cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[41] :

    • total des produits de fonctionnement : 162 000 â‚¬, soit 1 411 â‚¬ par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 137 000 â‚¬, soit 1 192 â‚¬ par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 113 000 â‚¬, soit 980 â‚¬ par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 90 000 â‚¬, soit 779 â‚¬ par habitant.
    • endettement : 197 000 â‚¬, soit 1 714 â‚¬ par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 10,48 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s bâties : 12,91 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 74,64 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 58,73 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 20,79 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014[42].

    Intercommunalité

    Vergons a fait partie, de 2004 à 2016, de la communauté de communes Terres de Lumière ; celle-ci a fusionné avec d'autres communautés de communes du sud-est du département pour constituer, le , la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.

    Urbanisme

    Typologie

    Vergons est une commune rurale[Note 1] - [43]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[44] - [45]. La commune est en outre hors attraction des villes[46] - [47].

    La communautĂ© de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, crĂ©Ă©e le avec effet le , regroupe dĂ©sormais 41 communes. Cet Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) s'est engagĂ© dans une dĂ©marche d’élaboration d’un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi)[48].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (13,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %)[49].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[50].

    Population et société

    Évolution démographique

    En 2020, Vergons comptait 107 habitants. Ă€ partir du XXIe siècle, les recensements rĂ©els des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012, 2017, etc. pour Vergons). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    400453335415460480490496481
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    490469465436428419435385414
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    403355355320228197187160140
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
    11888957280108108121123
    2012 2017 2020 - - - - - -
    116111107------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee Ă  partir de 2006[52].)
    Évolution démographique avant 1765
    1278 1303-1304 1315 1471 1698 1765
    78 feux[23]83 feux[53]95 feux[20]33 feux[20]60 feux[23]400[20]
    (Sources : Atlas historique de la Provence et Georges Pichard pour l’Ancien Régime[20] - [23])

    L’histoire dĂ©mographique de Vergons, après la saignĂ©e des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au dĂ©but du XIXe siècle, est marquĂ©e par une pĂ©riode d’« Ă©tale Â» oĂą la population reste relativement stable Ă  un niveau Ă©levĂ©. Cette pĂ©riode dure de 1821 Ă  1861. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul dĂ©mographique de longue durĂ©e. En 1921, la commune a perdu plus de la moitiĂ© de sa population par rapport au maximum historique de 1841[54]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux annĂ©es 1970. Depuis, la croissance de la population a repris.

    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Vergons comptait deux écoles en 1863, une au chef-lieu et la seconde à L’Iscle[55]. La commune attendit cependant que les lois Ferry l’y obligent pour ouvrir une école de filles[56].

    Cultes

    Culte catholique, paroisse Vergons - Digne - Riez - Sisteron. Doyenné : Var et Verdon[57].

    Lieux et monuments

    Deux des trois absides de la Chapelle Notre-Dame de Valvert.
    L'église paroissiale Notre-Dame de l’Assomption.
    • Deux bâtiments ont servi de relais Ă  Vergons, et ont Ă©tĂ© en activitĂ© en mĂŞme temps, chacun Ă©tant situĂ© Ă  une entrĂ©e du village[58].
    • Cimetière de Vergons.
    • La chapelle Notre-Dame de Valvert (actuellement chapelle du cimetière) est construite dans la deuxième moitiĂ© du XIIe siècle[59]. Elle est donnĂ©e en 1245 par Sigismond, Ă©vĂŞque de Senez, Ă  l’abbaye de LĂ©rins avec l’ensemble des biens et droits qu’il possĂ©dait Ă  Vergons[60]. L’abbaye y Ă©tablit un prieurĂ© de très faible importance, puisque seuls un prieur et un moine y vivaient[61]. Elle servit d’église paroissiale Ă  Vergons jusqu’au XVIe siècle[19] - [61] - [60], date de la première construction d’une Ă©glise au village, plus pratique pour les paroissiens[61]. Elle est classĂ©e monument historique en 1927[62].
      La nef courte à trois travées donne dans une travée de chœur[61]. La voûte retombe directement sur les pilastres engagés dans les parois latérales, le départ de la voûte est marqué par une corniche en quart-de-rond[60]. Deux chapelles latérales forment un faux transept[63] et forment un triple sanctuaire (abside centrale avec deux absidioles[64] voûtées en cul-de-four[60]). Le chevet est plat. Les auteurs la signalent pour son austérité, sa massivité, et son site naturel qui la met en valeur[65] - [60].
    • L’église paroissiale de Vergons[66], Notre-Dame de l’Assomption, est reconstruite Ă  partir de 1897 dans un style gothique : nef de trois travĂ©es voĂ»tĂ©es sous croisĂ©es d’ogives, donnant dans une travĂ©e de chĹ“ur ; l’abside Ă  trois pans est voĂ»tĂ©e d’une croisĂ©e d’ogives Ă  branches rayonnantes[67]. Les fonts baptismaux ont la particularitĂ© d’être en fonte de fer, et sont classĂ©s monument historique au titre objet[68]. Une des cloches date de 1483[69] - [70], l’autre de 1779[71]. Toutes deux en bronze, elles sont classĂ©es au titre objet[72]. Les deux autres cloches sont de 1899[73] - [74].
    • L’église paroissiale Sainte-Anne Ă  l’Iscle[75] date de 1855[76] - [19].
    • La chapelle Notre-Dame, d’architecture romane, domine le village ; elle est perchĂ©e sur le roc situĂ© Ă  l’entrĂ©e sud du village. Le premier Ă©tat de la chapelle a disparu, et dans son Ă©tat actuel, elle date du XVIIe siècle : nef courte Ă  deux travĂ©es voĂ»tĂ©es d'arĂŞtes, et abside en cul-de-four[77]. Elle est identifiĂ©e comme chapelle Saint-FerrĂ©ol[78] par Serge Panarotto, d’après saint FerrĂ©ol de Vienne[65].
    • Oratoires et croix monumentales[79] - [80] - [81] - [82] : L’Oratoire Notre-Dame se trouve Ă  l’écart du village.
    • Monument aux morts[83] - [84].
    • Encadrement de porte ornĂ©, au village, sur le bâtiment dit « le PrieurĂ© ».
      Encadrement de porte orné, au village, sur le bâtiment dit « le Prieuré ».
    • Oratoire Notre-Dame.
      Oratoire Notre-Dame.

    HĂ©raldique

    Blason de Vergons Blason
    D’or à un loup d’azur lampassé de gueules passant devant le pied d'un arbre terrassé de sinople[85] - [86].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.

    Références

    1. Roger Brunet, « Canton d’Annot », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013
    2. Notice de Vergons, Annuaire des mairies.
    3. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. Â« Villes et villages de France Â», 1989, ReliĂ©, 72 p. (non-paginĂ©) (ISBN 2-7399-5004-7)
    4. « pont sur le ravin de Chambières », notice no IA04001115, base Mérimée, ministère français de la Culture
    5. « pont sur le ravin de la Rivière », notice no IA04001528, base Mérimée, ministère français de la Culture
    6. « pont lieu-dit Prà Mistral », notice no IA04001525, base Mérimée, ministère français de la Culture
    7. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 6 septembre 2012
    8. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
    9. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 98
    10. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
    11. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 5 septembre 2012
    12. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
    13. L'eau dans la commune
    14. Ernest Nègre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France : Ă©tymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne)., § 22749
    15. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 336
    16. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 42.
    17. Guy Barruol, Les peuples préromains du Sud-Est de la Gaule : étude de géographie historique, Paris, Éd. de Boccard, 1969, Revue archéologique de Narbonnaise (RAN), Suppléments 1. p. 379.
    18. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 37
    19. Daniel Thiery, « Vergons », Aux origines des Ă©glises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publiĂ© le 23 dĂ©cembre 2011, mis Ă  jour le 24 dĂ©cembre 2011, consultĂ© le 6 septembre 2012
    20. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 206
    21. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 87
    22. Isnard, État documentaire, p. 446
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    62. « église puis chapelle Notre-Dame-de-Valvert », notice no IA04001289, base Mérimée, ministère français de la Culture
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    66. « église paroissiale Saint-Sébastien », notice no IA04000151, base Mérimée, ministère français de la Culture
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    68. Arrêté du 23 octobre 1989, « Fonts baptismaux », notice no PM04000602, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 5 mars 2009
    69. Raymond Collier, op. cit., p. 529
    70. Notice no IM04001993, base Palissy, ministère français de la Culture cloche église paroissiale Saint-Sébastien
    71. Notice no IM04001994, base Palissy, ministère français de la Culture cloche no 4 église paroissiale Saint-Sébastien
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    73. Notice no IM04001990, base Palissy, ministère français de la Culture cloche (N° 1) dite Anna-Boniface
    74. Notice no IM04001992, base Palissy, ministère français de la Culture cloche (N° 2) dite Philomène-Désirée-Marie-Louise
    75. « église paroissiale Sainte-Anne », notice no IA04001290, base Mérimée, ministère français de la Culture
    76. Raymond Collier, op. cit., p. 380
    77. Raymond Collier, op. cit., p. 225
    78. « chapelle Saint-Ferréol », notice no IA04001288, base Mérimée, ministère français de la Culture
    79. « oratoires et croix monumentales de Vergons », notice no IA04001293, base Mérimée, ministère français de la Culture
    80. « oratoire Saint-Jean-Baptiste », notice no IA04001294, base Mérimée, ministère français de la Culture
    81. « oratoire Saint-Antoine », notice no IA04001295, base Mérimée, ministère français de la Culture
    82. « croix monumentale », notice no IA04001296, base Mérimée, ministère français de la Culture
    83. monument aux morts de la guerre de 1914-1918
    84. Monument aux morts
    85. Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM, (1re éd. 1866).
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