Chaudon-Norante
Chaudon-Norante est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Chaudon-Norante | |||||
Le village de Norante. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
DĂ©partement | Alpes-de-Haute-Provence | ||||
Arrondissement | Castellane | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière | ||||
Maire Mandat |
Evelyne Rall 2020-2026 |
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Code postal | 04330 | ||||
Code commune | 04055 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Norantais | ||||
Population municipale |
190 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 5,1 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 43° 58′ 49″ nord, 6° 18′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 628 m Max. 1 612 m |
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Superficie | 37,48 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Digne-les-Bains (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Riez | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
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Ses habitants sont appelés les Norantais.
GĂ©ographie
Le village est situé à 666 m d’altitude[1].
Les communes limitrophes de Chaudon-Norante sont Digne-les-Bains, Clumanc, Saint-Jacques, BarrĂŞme, Senez, Beynes et Entrages.
Environnement
La commune compte 1 279 ha de bois et forĂŞts, soit 34 % de sa superficie[2].
Relief et géologie
Les couches marno-calcaires près du hameau de Bas Auran ont été choisies par l'Union internationale des sciences géologiques comme point stratotypique mondial pour l'étage du bathonien, datant de 168 millions d'années[3].
La commune est située dans le périmètre de protection de la réserve naturelle géologique de Haute-Provence.
Villages et hameaux
- la Clappe
- Norante (traversé par la route nationale 85 et où se trouve la mairie)
- Chaudon
- la Bourgea
- l'Espinasse
- les Laurens
Hydrographie
La commune est baignée par l’Asse de Senez, qui reçoit les eaux des Asses de Moriez et de Clumanc. Elle s’étend, sur la rive gauche de l’Asse, sur le massif du Montdenier.
Cours d'eau sur la commune ou Ă son aval[4] :
- rivière l'Asse,
- torrent des Eaux Chaudes,
- ravin Saint-Martin.
Voies routières
La commune est traversée par la route Napoléon (route nationale 85), en s’écartant du passage de l’Empereur, qui venait de Barrême par Saint-Jacques et a continué par le col de Corobin. Ce col est actuellement emprunté par la départementale RD 20.
Transports en commun
Le train de la ligne de Nice à Digne s’arrête à la gare de Norante, dans la vallée en dessous des deux villages[5].
Un autre arrêt facultatif se trouve toujours dans la vallée de l’Asse, sous le nom du Poil-Majastres.
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barrême auquel appartient Chaudon-Norante est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[6], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[7]. La commune de Chaudon-Norante est également exposée à trois autres risques naturels[7] :
- feu de forĂŞt,
- inondation (dans la vallée de l’Asse),
- mouvement de terrain, la commune est concernée par un aléa faible[8].
La commune de Chaudon-Norante est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[9]. La route nationale 85 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[10].
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[9] et le Dicrim existe depuis 2011[11].
La commune a été l’objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle, pour des inondations et des coulées de boue en 1994 et 1996[7]. Deux tremblements de terre ont été ressentis de manière sensible dans la commune[12] :
- celui du 23 février 1887, avec une intensité macro-sismique de VII sur l’échelle MSK et Bussana Vecchia pour épicentre[13],
- et celui du 30 novembre 1951, avec une intensité de IV et Chasteuil pour épicentre[14].
Les importantes pluies du printemps 2012[15], suivies en août d'importants orages provoquent un affaissement de terrain sous la route départementale RD 20. La fonte des neiges et les pluies printanières de 2013 amplifient l'affouillement d’origine[16] : son front atteint les 120 m de large, le volume concerné approche les 100 000 m3[15]. Une maison doit être évacuée[16]. Il est un temps envisagé de délaisser le tracé de la RD 20[17] avant qu’il soit finalement reconstruit in situ à l’automne[15].
Urbanisme
Typologie
Chaudon-Norante est une commune rurale[Note 1] - [18]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (94,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie
Selon Charles Rostaing, le nom de Chaudon, tel qu’il apparaît en 1045 (in Caldone), est tiré de la racine oronymique (désignant une montagne) *Kal-[25] et serait probablement antérieur aux Gaulois[26]. Il est suivi par les Fénié, qui rappellent la signification de pierre de la racine préceltique[27]. Selon Ernest Nègre, il dérive d’un nom propre germanique[28].
Le nom du hameau de la Clappe est formé sur la même racine que Chaudon, avec suffixe -app, et désigne ainsi une montagne pierreuse[29].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Des sites préhistoriques ont été localisés sur le territoire de la commune[30].
Une statue de bronze d’époque gallo-romaine a été retrouvée à Norante[31] et des tombes gallo-romaines mises au jour au cimetière de Chaudon[30].
Moyen Ă‚ge
La communauté de Chaudon est signalée pour la première fois au début du XIIe siècle : Plan-de-Chaude était déjà existant[30]. L’église relevait du chapitre de la cathédrale de Senez[30]. La communauté de Norante lui est rattachée au Moyen Âge (mais constitue brièvement une commune au début de la Révolution, jusqu’en 1794)[32]. En 1342, les deux communautés sont rattachées à la viguerie de Castellane par le comte de Provence[33]. Elles passent ensuite dans la viguerie de Barrême[30].
En 1309, Guillaume de Roumoules est signalé comme seigneur de Roumoules, de Beaujeu, de Bédejun dans l'actuelle commune de Chaudon-Norante, de Bras-d'Asse, d’Entrages, de Majastres, de Vergons et d'Estoublon[34]. Cette même année Rostaing de Roumoules (autres Roumoules) fut signalé comme seigneur d'Entrages, de Bédéjun et de Bras-d'Asse et procureur de son père Guigues[35].
La communauté de Bédejun correspond à l’actuel hameau de la Clappe. Elle est nommée Bec de Jun en 1248[30].
Temps modernes
L'ancienne route royale passait par Bédejun[1]. À la veille de la Révolution française, il existait trois fiefs sur le territoire de l’actuelle commune, un pour chaque village : les fiefs de Bédejun, Chaudon et Norante (d’après l’état d’afflorinement de 1783)[36].
RĂ©volution et Empire
Durant la Révolution, la commune de Bédejun et celle de Chaudon comptent chacune une société patriotique, créées toutes deux après la fin de 1792[37]. Les vicaires de Norante et de Chaudon prêtent tous deux serment à la constitution civile du clergé[38] et les deux communes fusionnent rapidement, avant 1794[32].
Lors des Cent-Jours, Napoléon a traversé la commune et s’est arrêté à la Clappe[1].
Époque contemporaine
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1838 que les cadastres dit napoléoniens de Chaudon et de Bédejun sont achevés[39].
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de Chaudon[40].
Comme de nombreuses communes du département, Chaudon et Bédejun se dotent d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elles en possèdent trois, deux pour Chaudon installées dans les villages de Chaudon et Norante, et une à Bédejun. Ces écoles dispensent une instruction primaire aux garçons[41]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[42], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent les deux communes[43]. La commune de Bédejun profite de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve[44], et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Bédejun, Chaudon et Norante sont régulièrement scolarisées.
Le tronçon de la ligne des chemins de fer de Provence, allant de Digne à Saint-André-les-Alpes est ouvert à la circulation le 15 mai 1892[45]. Le tunnel de la Colle est achevé en 1903, et la totalité de la ligne entre Saint-André et Nice est inaugurée du 5 au 7 août 1911 en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics[45]. La commune de Bédejun est rattachée à Chaudon-Norante en 1908, la nouvelle commune prend le nom de Chaudon-Bédejun en 1908 avant de devenir Chaudon-Norante en 1919[32].
Un « camp de Norante » est parfois signalé, durant la Seconde Guerre mondiale : il est en réalité implanté sur la commune d’Entrages (voir cet article).
Le 18 juillet 1944, François Beregi, frère de Jules Beregi, exploitant d’un chantier forestier à Thoard fabriquant du charbon de bois pour gazogène, résistant notoire et accueillant des réfractaires du STO et des maquisards, est fusillé à Norante après avoir été torturé par la Gestapo de Digne, en représailles d’un accrochage entre la Wehrmacht et la 13e compagnie de FTP, en compagnie de Gerson, réfugié à Digne[46].
Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l’autoconsommation. Cette culture a depuis été abandonnée[47].
En 1954, prenant acte du déplacement de la population, le chef-lieu de la commune est déplacé de Chaudon à Norante[48].
HĂ©raldique
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Chaudon :
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Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 71 personnes, dont 6 chômeurs[52] (10 fin 2011[53]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (89 %)[54] et travaillent majoritairement hors de la commune (79 %)[54].
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 4 établissements agricoles actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus), mais aucun emploi salarié[55], contre 5 en 1988[56].
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait deux établissements, employant 19 salariés[55], dont Cozzi qui exploite la carrière des Baux de Gilly et transforme le calcaire en granulats[57].
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait cinq établissements sans aucun emploi salarié), auxquels s’ajoutent l’unique établissement du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), avec un unique salarié[55].
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[58], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande[59] et constituée par des meublés[60].
Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[61] : au nombre de 43, elles représentent le tiers des logements[62] - [63].
Politique et administration
Liste des maires
Budget et fiscalité 2016
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[69] :
- total des produits de fonctionnement : 156 000 €, soit 842 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 113 000 €, soit 612 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 88 000 €, soit 476 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 52 000 €, soit 281 € par habitant ;
- endettement : 52 000 €, soit 283 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 8,51 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 10,22 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,50 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 19,47 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 761 €[70].
Intercommunalité
La commune de Chaudon-Norante était membre, jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Moyen Verdon. Depuis le , elle fait partie de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.
Urbanisme
La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le avec effet le , regroupe désormais 41 communes. Cet Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)[71].
Population et société
Évolution démographique
Les habitants de la commune sont appelés les Norantais[2].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[73].
En 2020, la commune comptait 190 habitants[Note 3], en augmentation de 2,15 % par rapport Ă 2014 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,39 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
En 1471, les communautés de Chaudon et Norante comptaient respectivement 13 et 8 feux. En 1765, elles comptaient 541 et 116 habitants[75]. Le bond de population en 1891 correspond au chantier de la ligne de Nice à Digne (construction de la voie, tunnel de Norante long de 137 m, gare de Norante).
L'histoire démographique de Chaudon-Norante, après la saignée du XVe siècle et le lent mouvement de croissance allant jusqu'au début du XIXe siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1811 à 1846. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de perte de population de longue durée. En 1901, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population[76]. Le mouvement de perte se poursuit jusqu'aux années 1970. La population actuelle est le double de celle de 1975, mais le quart de celle de 1846.
Bedejun connaît une évolution proche de celle de Chaudon-Norante. Sa période d'« étale » où la population reste stable à un niveau élevé dure de 1806 à 1851. La perte de population est cependant plus rapide et plus grave, puisque partant de plus bas. En 1896, Bedejun a perdu plus la moitié de sa population de 1821, ce qui entraîne sa fusion avec Chaudon dix ans plus tard avec une quarantaine d'habitants[76].
Enseignement
La commune de Chaudon-Norante dépend de l'Académie d'Aix-Marseille (Rectorat de Nice).
Les Ă©tablissements d'enseignement les plus proches sont Ă :
- École primaire à Barrême[78],
- Collèges et lycées à Dignes-les-Bains,
Santé
Les professionnels de santé sont :
- Barrême : Médecin, Kinésithérapeute,
- Senez : infirmiers.
Lieux et monuments
Une statue gallo-romaine représentant le dieu Mars a été retrouvée à Chaudon au XIXe siècle[81].
Parmi les ruines du Château Plus-Haut, au-dessus de Norante, subsiste une tour médiévale, avec quelques bâtiments plus récents[82].
L’église Notre-Dame-du-Plan, à Chaudon, est l’ancienne chapelle Saint-Sébastien, qui a reçu la paroisse lorsque la précédente église a été interdite pour son mauvais état[30]. L’église de Norante est placée sous le vocable de Saint-Antoine (ermite) à Norante[30]. L’église de la Nativité-de-la-Vierge date de 1606 et est située au hameau de la Clappe[30].
Très beau panorama au col de Corobin (aucune construction visible)[1].
Voir aussi
Bibliographie
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
- Chaudon-Norante, sur archéoprovence
- Norante et Norante-paroisse, sur le site Dignois
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines naturelles
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Chaudon-Norante sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
- Roger Brunet, « Canton de Barrême », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
- « Le GSSP du Bathonien à Bas Auran (réserve naturelle géologique de Haute-Provence, France) », Géologie de la France, no 1, 2010
- L'eau dans la commune
- Chemins de fer de Provence, Horaires Nice - Annot- Digne-les-Bains, consulté le 22 juin 2012
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
- Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 9 juillet 2012
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 95
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
- Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 9 juillet 2011
- BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Chaudon-Norante », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 9 juillet 2012
- BRGM, « fiche 1130045 », Sisfrance, consulté le 9 juillet 2012
- BRGM, « fiche 40099 », Sisfrance, consulté le 9 juillet 2012
- François de Bouchony, « Contre le glissement, le plan C a été choisi », La Provence, 17 septembre 2013, p. 2
- François de Bouchoney, « La route du Corobin en terrain miné », La Provence, 6 avril 2013, p. 3
- « Un nouveau parcours à l'étude pour éviter l'affaissement », La Provence, 14 avril 2013, p. 3
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 119
- Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise », carte 11 et commentairein Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 19.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne). § 14538, p 836
- Fénié & Fénié, op. cit., p. 21
- Daniel Thiery, « Chaudon-Norante », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 19 décembre 2010, mis à jour le 20 décembre 2010, consulté le 9 juillet 2012
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 31
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Histoire de la Sous-Préfecture de Castellane », Préfecture des Alpes de Haute-Provence, consulté le 22 juin 2012
- Marie-Zéphirin Isnard, État documentaire et féodal de la Haute-Provence : nomenclature de toutes les seigneuries de cette région et de leurs possesseurs depuis le XIIe siècle jusqu'à l'abolition de la féodalité ; état sommaire des documents d'archive communales antérieures à 1790 ; bibliographie et armoiries, Digne, Vial, 1913, p. 446
- Guichard, Digne, t. II, p. 111
- Édouard Baratier et Ernest Hildesheimer, « Les fiefs provençaux au XVIIIe siècle », carte 111 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
- Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
- J.-F. Cruvellier, Histoire de Barrême, Société scientifique et littéraire des Basses-Alpes, p 94
- Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du XIXe siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, XVIIIe – XXIe siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. (ISBN 978-2-86004-016-7), p. 10.
- Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 72.
- Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
- Labadie, op. cit., p. 16.
- Labadie, op. cit., p. 18.
- Labadie, op. cit., p. 11.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Deux siècles d’activités préfectorales », Préfecture des Alpes de Haute-Provence, consulté le 22 juin 2012
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- André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe – XXIe siècles », Méditerranée, 109 | 2007, p. 56 et 59
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