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Allamps

Allamps est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.

Allamps
Allamps
L'Ă©glise Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
Blason de Allamps
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Toul
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Colombey et du Sud Toulois
Maire
Mandat
Jean-François Baltard
2020-2026
Code postal 54112
Code commune 54010
DĂ©mographie
Gentilé Allampois
Population
municipale
500 hab. (2020 en diminution de 5,84 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 69 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 32′ 53″ nord, 5° 48′ 37″ est
Altitude Min. 270 m
Max. 422 m
Superficie 7,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Meine au Saintois
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Allamps
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Allamps
Liens
Site web http://www.allamps.fr

    GĂ©ographie

    Fig 1 - Allamps, ban communal.

    D'après les données Corine land Cover, le ban communal de 727 hectares, comprend en 2011, plus de 37 % de forêt, près de 53 % de terres arables et de prairies, 5,8 % de surfaces agricoles diverses et 4,7 % de surfaces urbaines.

    Le territoire est arrosé par les ruisseaux de l'Aroffe (0,01 km), de l'Étang d'Allamps (3,791 km) parfois appelé de l'Etange ou Etanche[1],et des Naux (0,164 km) et la commune est desservie par la route départementale no 4[2].

    Lieux-dits et Ă©carts

    Communes limitrophes


    Urbanisme

    Typologie

    Allamps est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37 %), prairies (34,9 %), terres arables (11,8 %), zones urbanisées (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %), cultures permanentes (0,2 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Le nom du village est attesté sous la forme Alonum dès le VIe siècle, puis Alun, Alomps, Alampum (forme latinisée artificielle) et Allamps depuis au moins 1700, même si courant XVIIIe siècle et début XIXe siècle on rencontre encore des variantes (Alan, Allans).

    Albert Dauzat et Charles Rostaing recensent à l'article Allamps (les formes du type Allon(n)e(s) étant les plus fréquentes)[10], tous les toponymes et hydronymes dérivés d’Alauna, Alona qui semble être une épithète celtique de divinité, bien attestée dans l'épigraphie gallo-romaine, associée par exemple à Mercure : Genio Mercurii Alauni (CIR, 1717) ou encore à Auguste : Sacro Alaunarum Augusti nostri (CIL III, 1883, Munich)[11]. Pierre-Yves Lambert[12] y voit la signification de « nourricier » sur le thème celtique ala signifiant nourrir, avec un suffixe d'agent issu de -mn-.

    Histoire

    Le village d'Alonum est compris dans la donation faite le roi Dagobert à l'évêque de Toul, Teutefrid en 622. Depuis cette époque, et jusqu'en 1790, Allamps fait partie du domaine temporel de l'évêque de Toul, compris dans l'ensemble des Trois-Evêchés. Et ce, même si, depuis 1388, sur décision de Robert, duc de Bar, les habitants du village sont sous la protection dudit duc.

    En 1790, en suite de la départementalisation décrétée par l'Assemblée nationale constituante, Allamps devient chef-lieu du canton d'Allamps, l'un des neuf cantons du district de Toul, dans le département de la Meurthe.

    Extrait annoté d'une carte réalisée par Albert Troux, et publiée en 1936 dans : Albert Troux, La Vie politique dans le département de la Meurthe d'août 1792 à octobre 1795, Nancy, Imprimeries Georges-Thomas, 1936. Consultable en ligne : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96298827
    Situation du canton d'Allamps dans le district de Toul, d'après la réforme administrative de 1789

    Une verrerie y fut fondée en 1765 par la comtesse de Mazirot pour valoriser l'exploitation de ses bois. Elle devint propriété de Nicolas Griveau de 1788 à 1823, puis de la famille Schmidt jusqu'en 1908, puis des Bourbonneux[13] jusqu'en 1960, ensuite de la Compagnie Française du Cristal CFC, et enfin de la Société Daum de Nancy.

    Cette verrerie était appelée "Verreries de Vannes", bien que située sur le territoire de la commune d'Allamps, car ses propriétaires habitaient le château de la commune voisine de Vannes-le-Châtel[14].

    Le , Allamps fusionne avec Housselmont sous le régime de la fusion simple[15].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1965
    1965 1995 Claude Vosgien SE
    1995 2000 Daniel Jussenhoven DVD
    2000 2001 Yvette Fringant DVD
    2001 2014 Christian Daynac DVG
    mars 2014 En cours Jean-François Baltard[16] - [17] Ancienne profession intermédiaire

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

    En 2020, la commune comptait 500 habitants[Note 3], en diminution de 5,84 % par rapport Ă  2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    340367477447466455456507522
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    502504633622564476464458490
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    507461378377386396392423510
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    485434438515511517519531503
    2020 - - - - - - - -
    500--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee Ă  partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    H Lepage écrit dans son dictionnaire des communes au sujet de ce territoire pour la période du XIXe siècle :

    «On s'y adonne au labourage et à la culture de la vigne, et l'espèce dominante de bestiaux qu'on y élève sont les moutons et les porcs. Il y a, sur le territoire de cette commune, trois moulins alimentés par des sources qui jaillissent sur le ban, et qui forment un étang nommé l'Etange. Outre ces usines, le territoire d'Allamps renferme la verrerie de Vannes, située, ainsi que l'un des moulins, sur la route départementale de Vézelise à Vaucouleurs. On fabrique, dans le premier de ces établissements, dont MM.Schmid frères sont propriétaires, de la gobeletterie en tout genre.»[22]

    Le village a donc eu une tradition agricole et viticole (cf vignoble lorrain).

    Secteur primaire ou Agriculture

    Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.

    D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[23]), la commune d' Allamps était majoritairement orientée[Note 4] sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant production de fruits et autres cultures permanentes[Note 5]) sur une surface agricole utilisée[Note 6] d'environ 8 hectares (inférieure à la surface cultivable communale) en forte baisse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 96 à 15 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 3 (4 auparavant) exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 1 unité(s) de travail[Note 7]. (4 auparavant)

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • La famille de Mazirot.
    • Louis Nicolas Griveau, ex-notaire Ă  Paris, exilĂ© Ă  Vannes-le-Châtel.
    • Bourbonneux (Albert), conseiller gĂ©nĂ©ral, maĂ®tre verrier, Ă  Vannes-le-Châtel[13].
    • Robert Serf, (1897 - 1981), mĂ©canicien formĂ© Ă  l’École de l'industrie de Paris, concepteur de voitures commercialisĂ©es sous la marque Robert SERF.
    • Lieutenant GĂ©rard Clerc, officier de rĂ©serve natif d'Ile-de-France, courtier en coton de profession. Le 19 juin 1940, avec six de ses compagnons, Jean Lambert, Robert Bassy, Gabriel Fromeux, Jules Hennecent, Raymond Boucher et Louis SĂ©guin, il dirige la rĂ©sistance face aux armĂ©es nazies qui tentent alors d'occuper le village. Les corps sans vie de ces sept soldats sont retrouvĂ©s le 20 juin, Ă  l'aube, çà et lĂ  par les habitants du village. La dĂ©pouille du lieutenant Clerc se trouvait de l'actuelle MJC du village. Depuis 1945, la rue oĂą se sont dĂ©roulĂ©s les combats et oĂą furent tuĂ©s ces soldats, est dĂ©nommĂ©e rue du Lieutenant-Clerc. Six de ces soldats ont Ă©tĂ© inhumĂ©s dans le cimetière d'Allamps, avec l'accord de leurs familles[25].

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Signification du blason : "Ecartelé au 1 et 4 d'azur, semé de croix recroisetées au pied fiché d'or, à 2 bars adossés du même brochant sur le tour. Au 2 et 3 d'azur, au gobelet de verre, au naturel, au chef de gueules à 3 cailloux d'argent".


    Mêlées aux crois de Lorraine, les armes du Barrois rappellent le souvenir de Robert; duc de Bar, protecteur d'Allamps. Les cailloux de la lapidation de Saint-Etienne évoquent l'évêché de Toul, dont dépendait la paroisse d'Allamps. Le gobelet symbolise la verrerie[26]

    Voir aussi

    Articles connexes

    Lien externe

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    4. Orientation technico-Ă©conomique de la commune :  production dominante de la commune, dĂ©terminĂ©e selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune Ă  la production brute standard.
    5. Vignes, vergers, petits fruits • les pépinières ligneuses ornementales, fruitières, viticoles ou forestières ….
    6. Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
    7. UnitĂ© de travail annuel : mesure  en Ă©quivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisĂ© comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.

    Références

    1. Perrin, Bernard, 1929- ..., Histoire méconnue de nos villages., Malzeville, Trajectoire, , 249 p. (ISBN 2-908341-03-4 et 978-2-908341-03-4, OCLC 462193193, lire en ligne), p. 11.
    2. « Fiche Ma Commune - SIGES Rhin-Meuse - ©2019 », sur sigesrm.brgm.fr (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, Paris 1978. (ISBN 2-85023-076-6), p. 10b - 11a.
    11. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Éditions Picard 1985. (ISBN 2-7084-0299-4).
    12. La langue gauloise, Ă©dition errance 1994. (ISBN 2-87772-089-6).
    13. Marcel Paul-Cavallier et Benjamin Fayolle, Trente ans d'activité économique 1905-1935, Chambre de commerce de Nancy et le département de Meurthe-et-Moselle, (lire en ligne), p. 4.
    14. « Verrerie Schmidt, puis de Vannes-le-Châtel, actuellement cristallerie Daum », notice no IA54000118, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    15. « Recherche sur une zone géographique », sur insee.fr (consulté le ).
    16. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    17. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    22. Lepage, Henri., Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, etc., (OCLC 561948412, lire en ligne), p. 12.
    23. « Ministère de l'agriculture et de l'alimentation - agreste - La statistique, l'Ă©valuation et la prospective agricole - RĂ©sultats - DonnĂ©es chiffrĂ©es », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consultĂ© le ) : « Principaux rĂ©sultats par commune (Zip : 4.4 Mo) - 26/04/2012 - http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/zip/Donnees_principales__commune.zip ».
    24. « Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    25. Isabelle Bertaud (dir.), En Allamps par la Lorraine, Imprimerie Gilles Ă  Allain (54170), MJC d'Allamps, , p.55
    26. Isabelle Bertaud (dit.), En Allamps par la Lorraine, p.90
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