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Milhac-de-Nontron

Milhac-de-Nontron [mijak də nɔ̃tʁɔ̃] est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Milhac-de-Nontron
Milhac-de-Nontron
Le village de Milhac-de-Nontron sous la neige.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle)
Maire
Mandat
Pascal Méchineau
2020-2026
Code postal 24470
Code commune 24271
Démographie
Gentilé Milhacois
Population
municipale
492 hab. (2020 en diminution de 6,99 % par rapport à 2014)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 28′ 06″ nord, 0° 46′ 53″ est
Altitude Min. 151 m
Max. 331 m
Superficie 34,75 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nontron
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Périgord vert nontronnais
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Milhac-de-Nontron
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Milhac-de-Nontron
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Milhac-de-Nontron
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Milhac-de-Nontron

    Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

    Géographie

    Généralités

    Au nord du département de la Dordogne, la commune de Milhac-de-Nontron se trouve en Périgord vert.

    Le bourg, implanté à l'intersection des routes départementales 82E1 et 707, se situe, en distances orthodromiques, onze kilomètres au sud-est de Nontron et autant à l'ouest-nord-ouest de Thiviers.

    La commune est également desservie par deux autres routes départementales, la D 82 à l'est et la D 83E1 au nord-est.

    Sur l'ancien tracé du chemin de fer de Thiviers à Saint-Pardoux-la-Rivière, une voie verte traverse la commune du sud-est au nord-ouest. Elle croise au sud-est le sentier de grande randonnée GR 654 qui fait une incursion sur le territoire communal.

    Communes limitrophes

    Carte de Milhac-de-Nontron et des communes avoisinantes.

    Milhac-de-Nontron est limitrophe de cinq autres communes.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Milhac-de-Nontron est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire, de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notée ξ1, se compose de micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 735 - Thiviers » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et sa notice associée[4].

    Carte géologique de Milhac-de-Nontron.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 151 m[5] au nord-ouest, près du lieu-dit Bordessoule, là où le ruisseau de Chantres, petit affluent de la Dronne, quitte la commune pour entrer sur celle de Saint-Pardoux-la-Rivière, et 331 m[5] à l'extrême nord-est, en limite de la commune de Saint-Saud-Lacoussière[6].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 34,75 km2[5] - [10] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 35,86 km2[3].

    Réseau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Milhac-de-Nontron.

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par le Trincou, le ruisseau de Chantres, le ruisseau de l'Étang Rompu et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[14] - [Carte 1].

    Le Trincou, d'une longueur totale de 16,55 km, prend sa source dans la commune, à deux kilomètres au nord-est du bourg, et se jette dans la Côle en rive droite à Condat-sur-Trincou[15] - [16]. Il traverse la commune vers le sud sur quatre kilomètres et demi.

    Affluent de rive gauche du Trincou, le ruisseau de l'Étang-Rompu prend également sa source dans le nord-est, près de Mazeroux, et arrose le territoire communal sur plus de six kilomètres.

    Affluent de rive gauche de la Dronne, le ruisseau de Chantres, ou ruisseau de Lajaunie dans sa partie amont, prend sa source dans le nord-est, près du lieu-dit Lajaunie et baigne le nord de la commune en direction de l'ouest sur près de quatre kilomètres.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[20].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]

    • Moyenne annuelle de température : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 1 089 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Coquille », sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982[25] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[26] - [Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 199 mm pour la période 1981-2010[27]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 56 km[28], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[29], à 11,4 °C pour 1981-2010[30], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[31].

    Urbanisme

    Typologie

    Milhac-de-Nontron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [32] - [33] - [34].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nontron, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[35] - [36].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,1 %), zones agricoles hétérogènes (44,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %), terres arables (0,7 %)[37].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Milhac-de-Nontron est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[38]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[39].

    Milhac-de-Nontron est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[40]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[41] - [42].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Milhac-de-Nontron.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[43]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[44]. 80,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9] - [45].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 1992 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[38].

    Toponymie

    Milhac vient du gallo-roman Emelius, tiré du latin Aemelius[46].

    En occitan, la commune porte le nom de Milhac de Nontronh[47].

    Histoire

    Des traces d'habitat néolithique ont été relevées sur le territoire communal[46].

    Au XIIIe siècle, Millac était l'une des vingt-sept paroisses dépendant de l'archiprêtré de Condat dont le siège se situait à Champagnac[48].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Fin 1995, Milhac-de-Nontron intègre dès sa création la communauté de communes du Périgord vert. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Périgord vert nontronnais. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Haut-Périgord pour former la communauté de communes du Périgord Nontronnais.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[49] - [50].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1793 1800 Pierre Puybonnieux
    1800 1803 Ratinaud Lessard
    1803 1816 André Pichon
    1816 1831 Jean Baptiste Martin
    1831 1836 Jean Jules Puibareau
    1836 1839 Jean Baptiste Martin
    1839 1843 Jules Gilbert Delanoue Conseiller général des cantons de Saint-Pardoux-la-Rivière (1839-1848) et de Jumilhac-le-Grand (idem)
    1843 1857 Jean Jules Puibareau
    1857 1869 Jean Baptiste Martin
    1869 1870 Alfred Besse Desmoulières
    1870 1871 Victorin Martin
    1871 1875 Alfred Besse Desmoulières
    1875 1878 Jean Jules Puibareau
    1878 1892 Charles Albert Pabot Lavergne
    1892 1903 Adrien Barry
    1903 1912 Élie Chadeau
    1912 1915 Alfred Besse Desmoulières
    1915 1919 Jean Lavaud
    1919 1947 Alfred Besse Desmoulières
    1947 1953 Paul Héraut
    1953 1983 Georges Combeau DVG
    1983 1997 Hubert Combalier
    août 1997[51] avril 2014 Francis Leblanc SE[52] puis DVD Retraité
    avril 2014[53]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Pascal Méchineau

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Milhac-de-Nontron relève[54] :

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de Milhac-de-Nontron se nomment les Milhacois[55].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[57].

    En 2020, la commune comptait 492 habitants[Note 10], en diminution de 6,99 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2191 0651 0301 3991 6261 5201 5971 5081 518
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5191 5401 5051 5191 5291 5461 7781 4471 510
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5071 4631 3911 2431 2351 1631 1051 0101 006
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    800740702636573611603601541
    2018 2020 - - - - - - -
    495492-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[58].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[59], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 182 personnes, soit 34,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (21) a augmenté par rapport à 2010 (18) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,8 %.

    Établissements

    Au , la commune compte soixante-cinq établissements[60], dont trente-cinq au niveau des commerces, transports ou services, quinze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, sept dans la construction, cinq dans l'industrie, et trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[61].

    Entreprises

    Dans le secteur du BTP, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la « Société d'exploitation des établissements Lionel Goudy » (travaux de charpente) implantée à Milhac-de-Nontron se classe en 37e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 3 125 k€[62].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Martin.
      L'église Saint-Martin.
    • Chambre de défense de l'église fortifiée.
      Chambre de défense
      de l'église fortifiée.
    • La chapelle de Chantres.
      La chapelle de Chantres.

    Patrimoine naturel

    Depuis sa création en 1998, le parc naturel régional Périgord-Limousin intègre la commune de Milhac-de-Nontron.

    Au nord de la commune, le ruisseau de Chantres, affluent de la Dronne, est rattaché à la zone Natura 2000 du réseau hydrographique de la Haute Dronne[65].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11] - [12]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[21].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[22].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Milhac-de-Nontron » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Milhac-de-Nontron » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Milhac-de-Nontron », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    4. « Notice associée à la feuille no 735 - Thiviers de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Milhac-de-Nontron », sur le site de l'Insee (consulté le )
    11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    13. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    14. « Fiche communale de Milhac-de-Nontron », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
    15. « Confluence Trincou-Côle au sud-ouest du dolmen de Peyrelevade » sur Géoportail (consulté le 17 août 2022)..
    16. Sandre, « le Trincou »
    17. « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    18. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    19. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    20. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    21. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    22. Glossaire – Précipitation, Météo-France
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