La Coquille (Dordogne)
La Coquille est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
La Coquille | |||||
L'Ă©glise Saint-Joseph de La Coquille. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Nontron | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Périgord-Limousin | ||||
Maire Mandat |
MichĂšle Faure 2022-2026 |
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Code postal | 24450 | ||||
Code commune | 24133 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Coquillard(e) | ||||
Population municipale |
1 269 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 57 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 32âČ 32âł nord, 0° 58âČ 35âł est | ||||
Altitude | Min. 259 m Max. 432 m |
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Superficie | 22,37 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Thiviers | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.ville-lacoquille.fr | ||||
Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
GĂ©ographie
Généralités
La commune de La Coquille est située en Périgord vert, au nord du département de la Dordogne.
Dans une région trÚs boisée composée de feuillus, des prés en bocage entourent le bourg de La Coquille situé, en distances orthodromiques, neuf kilomÚtres au nord-ouest de Jumilhac-le-Grand et quinze kilomÚtres au nord-nord-est de Thiviers, au carrefour de la route nationale 21 (l'axe Limoges - Agen) et des routes départementales 67 et 79.
La commune est desservie par la ligne de chemin de fer Limoges - PĂ©rigueux au bourg, en gare de La Coquille.
Communes limitrophes
La Coquille est limitrophe de six autres communes.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. La Coquille est dans le gradin extrĂȘme nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formĂ©es Ă l'Ăšre primaire, antĂ©rieurement au CarbonifĂšre[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire, de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque et du PalĂ©ozoĂŻque, ainsi que de roches mĂ©tamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notĂ©e Ο1, se compose de micaschistes lamelleux Ă deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, NĂ©oprotĂ©rozoĂŻque Ă Cambrien). La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indiffĂ©renciĂ©es de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altĂ©rites. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « no 711 - ChĂąlus » et « no 735 - Thiviers » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et leurs notices associĂ©es[4] - [5].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||||||||||||||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne | non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne |
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ĂocĂšne | non prĂ©sent | ||||||||||||||||||||||||||||
PaléocÚne | non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
Permien (252.17 - 298.9) |
non présent | |||||||||||||||||||||||||||
CarbonifĂšre (298.9 - 358.9) |
Pennsylvanien |
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Mississippien |
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DĂ©vonien (358.9 - 419.2) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
Silurien (419.2 - 443.8) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
Ordovicien (443.8 - 485.4) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
Cambrien (485.4 - 541.0) |
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Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 259 m[6] Ă l'extrĂȘme sud, lĂ oĂč la Valouse quitte le territoire communal et sert de limite entre Chalais et Saint-Paul-la-Roche, au sud-ouest du lieu-dit Piangaud, et 432 m[6] au nord-ouest, au nord du lieu-dit le Meygnaud, en bordure de la route nationale 21[7].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[9]. La commune est dans l'unitĂ© paysagĂšre du « PĂ©rigord limousin » qui correspond Ă la rĂ©gion naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasĂ©s, dâaltitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est Ă©galement celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonnĂ© et dominĂ© par les prairies aux horizons boisĂ©s. Il est entaillĂ© de vallĂ©es profondes aux versants forestiers[10] - [11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 22,37 km2[6] - [12] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 23 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la CÎle, la Valouse, le Touroulet et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 30 km de longueur totale[16] - [Carte 1].
La CÎle, d'une longueur totale de 51,53 km, prend sa source dans la commune voisine de Firbeix et se jette dans la Dronne en rive gauche, en limite de BrantÎme en Périgord et de Condat-sur-Trincou[17]. Du nord à l'ouest, elle arrose le territoire communal sur plus de quatre kilomÚtres et demi, alimentant l'étang de la Monnerie et la branche orientale du plan d'eau de Mialet, servant de limite naturelle sur deux kilomÚtres face à Firbeix et Mialet, en deux tronçons.
La Valouse, d'une longueur totale de 23,82 km, prend sa source dans la commune voisine de Saint-Pierre-de-Frugie et se jette en rive droite de l'Isle, à Saint-Paul-la-Roche, face à Sarrazac[18] - [19]. Elle traverse la commune à l'est sur huit kilomÚtres, alimentant l'étang de la Barde et servant sur prÚs de cinq kilomÚtres de limite territoriale face à Saint-Pierre-de-Frugie, Saint-Priest-les-FougÚres et Chalais, en deux tronçons.
Le Touroulet, ou ruisseau de la Pouyade dans sa partie amont, d'une longueur totale de 16,97 km, prend sa source au nord du bourg de La Coquille et se jette dans la CÎle en rive gauche en limite de Saint-Jory-de-Chalais et de Thiviers, face à Saint-Romain-et-Saint-Clément[20] - [21]. Le ruisseau de la Pouyade arrose la commune en direction du sud-ouest sur prÚs de quatre kilomÚtres.
- à son extrémité orientale, le plan d'eau de Mialet marque la limite entre La Coquille (à gauche) et Mialet.
- L'étang de la Barde alimenté par la Valouse.
- RĂ©seaux hydrographique et routier de la La Coquille.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[22]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [23].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[24]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[25].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[28] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[29] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1982 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[30]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,6 | 1,8 | 3,7 | 5,7 | 9,1 | 11,9 | 13,9 | 13,6 | 11 | 8,7 | 4,4 | 2,3 | 7,3 |
Température moyenne (°C) | 4,7 | 5,5 | 8,2 | 10,5 | 14,2 | 17,3 | 19,7 | 19,5 | 16,4 | 12,9 | 7,8 | 5,4 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,8 | 9,2 | 12,7 | 15,2 | 19,3 | 22,7 | 25,5 | 25,3 | 21,8 | 17,2 | 11,2 | 8,6 | 16,4 |
Record de froid (°C) date du record |
â18,7 16.01.1985 |
â15 08.02.1991 |
â12 01.03.05 |
â5 12.04.1986 |
â0,9 16.05.12 |
2,3 03.06.1989 |
5,5 04.07.1990 |
3,1 29.08.1986 |
1,3 27.09.10 |
â3,1 26.10.03 |
â9,6 21.11.1993 |
â10,5 31.12.1985 |
â18,7 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,1 05.01.1999 |
22,1 15.02.1998 |
25,1 19.03.05 |
28,8 30.04.05 |
32,5 30.05.01 |
37,5 27.06.11 |
38,4 16.07.15 |
39,5 07.08.03 |
34,4 03.09.05 |
30 02.10.11 |
23 07.11.15 |
19,5 29.12.1983 |
39,5 2003 |
Précipitations (mm) | 121,1 | 99,7 | 90 | 113 | 98,3 | 81,8 | 68,3 | 76,4 | 86,1 | 115,2 | 124,9 | 124,2 | 1 199 |
Urbanisme
Typologie
La Coquille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [31] - [32] - [33]. La commune est en outre hors attraction des villes[34] - [35].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (59,8 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (59,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (30,2 %), forĂȘts (30 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (28 %), zones urbanisĂ©es (6,1 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,4 %), terres arables (1,6 %), eaux continentales[Note 7] (0,8 %)[36].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de La Coquille est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă un risque particulier : le risque de radon[37]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[38].
Risques naturels
La Coquille est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[39]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[40] - [41].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[42]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[43]. 19,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [44].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2007, par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[37].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de La Coquille est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[45].
Histoire
SituĂ©e sur l'un des cinq chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, c'est dans cette paroisse que l'on donnait aux pĂšlerins une coquille Saint-Jacques, d'oĂč le nom de « La Coquille » et l'emblĂšme qui lui est liĂ©.
L'Ă©glise, situĂ©e sur la route Richard CĆur-de-Lion, fut rĂ©-inaugurĂ©e par le souverain et l'accueillit pendant son voyage. Il y annonça plusieurs Ă©dits.)
En tant que commune, le nom de La Coquille n'apparaĂźt officiellement qu'en 1856, en remplacement de Sainte-Marie-de-Frugie[47].
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de La Coquille (appelée Sainte Marie de Frugie à l'époque) a, dÚs 1790, été rattachée au canton de Jumilhac qui dépendait du district d'Excideuil. En 1800, les districts sont supprimés. Le canton est alors rattaché à l'arrondissement de Nontron[6].
Intercommunalité
En 1995, La Coquille intÚgre dÚs sa création la communauté de communes du Pays de Jumilhac-le-Grand. Celle-ci est renommée le en communauté de communes des Marches du Périg'Or Limousin Thiviers-Jumilhac[48] puis en en communauté de communes Périgord-Limousin[49].
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[50] - [51].
Liste des maires
Ăquipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, La Coquille relĂšve[56] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de PĂ©rigueux ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[58].
En 2020, la commune comptait 1 269 habitants[Note 9], en diminution de 5,51 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
En 2015[60], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 459 personnes, soit 34,2 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (87) a fortement augmenté par rapport à 2010 (49) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 19,0 %.
Ătablissements
Au , la commune compte 145 Ă©tablissements[61], dont 81 au niveau des commerces, transports ou services, trente-deux relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, douze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, onze dans la construction, et neuf dans l'industrie[62].
- La Vieille Auberge, café-bar-brasserie.
- Tabac.
- Pharmacie (fermée).
- Poste.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'actuelle Ă©glise Saint-Joseph date de 1873.
- Couvent orthodoxe Sainte Marie[63] (route de Saint-Pierre-de-Frugie).
- ChĂąteau de la Meynardie, XVIe siĂšcle.
- MonastÚre bouddhiste zen Kanshoji, implanté en 2003 au lieu-dit la Barde[64].
- Ancienne forge de La Barde, puis filature Gay, actuellement établissement administratif du parc naturel régional Périgord-Limousin[65].
La nef de l'Ă©glise Saint-Joseph. L'ancien couvent Sainte-Marie. Monument aux morts, place du Souvenir, devant la mairie.
Patrimoine naturel
En sus du parc naturel régional Périgord-Limousin[66], La Coquille est entiÚrement incluse dans la « zone tampon » de la vaste « réserve de biosphÚre du bassin de la Dordogne », un espace protégé et géré Natura 2000[67] (5 070 km2).
Personnalités liées à la commune
- Pierre Delage (en) (1887-1918), né à La Coquille, as de la PremiÚre Guerre mondiale.
- Jean-Dolet Blanchou (1906-1944), originaire de La Coquille[68], résistant, prisonnier des camps de concentration. Il meurt le au camp de Dora[69].
- Ădouard ValĂ©ry, (1924-2010), nĂ© Ă La Coquille, est un rĂ©sistant de la RĂ©sistance intĂ©rieure française.
- Gustave Saussot (1900-1987) est un homme politique décédé à La Coquille.
HĂ©raldique
Blason | Dâor Ă la coquille renversĂ©e dâargent, les cotes de sinople, surmontĂ©e d'une couronne murale de trois tours d'argent, maçonnĂ©e de sable; au chef de gueules chargĂ© de trois lions dâor. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[13] - [14]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[26].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[27].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de la Coquille » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
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- / visite de mgr Nicolas
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- Inventaire général Nouvelle-Aquitaine : Haut fourneau, affinerie, martinet dit Forge de la Barde, puis filature Gay, actuellement établissement administratif du Parc naturel régional Périgord-Limousin
- « Parc naturel régional Périgord-Limousin » - FR8000035. Fiche et cartographie espace protégé Natura 2000.
- « Réserve de biosphÚre du bassin de la Dordogne, zone tampon » - FR6400011. Fiche et cartographie espace protégé Natura 2000.
- Charlie MaziĂšre, Les militaires n'oublient pas la barbarie nazie, Sud Ouest du 23 mai 2011.
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